Les femmes aux premières lignes



En Iran, la syndicaliste kurde Sharifeh Mohammadi condamnée à mort


À la veille de l’élection du président réformateur Massoud Pezeshkian, le pouvoir judiciaire iranien a condamné à mort Sharifeh Mohammadi, accusée d’être membre d’un parti séparatiste kurde interdit et d’appartenir à un groupe de militants syndicaux. L’engagement syndical en dehors des organisations autorisées et contrôlées par l’État est interdit en Iran. Pour les ONG de défense des droits humains, ce cas illustre à nouveau la répression qui cible les « objecteurs de conscience ».



La Russie émet un mandat d’arrêt contre Ioulia Navalnaya, l’opposante et veuve d’Alexeï Navalny


La Russie a annoncé mardi 9 juillet avoir émis un mandat d’arrêt contre l’opposante en exil Ioulia Navalnaya, également veuve de l’opposant Alexeï Navalny, mort en prison en février dernier. Cette dernière est accusée de « participation à un groupe extrémiste ». Le tribunal Basmanny de Moscou a aussi ordonné par contumace le placement en détention provisoire de l’opposante.



En France aussi ce sont les femmes qui paient: Carla Bruni-Sarkozy mise en examen et placée sous contrôle judiciaire


Carla Bruni-Sarkozy a été mise en examen mardi dans les investigations à Paris sur la rétractation en 2020 de l’intermédiaire Ziad Takieddine, qui accusait Nicolas Sarkozy d’avoir financé sa campagne présidentielle 2007 avec des fonds libyens.

Dimanche 7 juillet: les enjeux

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ASSURONS LA DÉFAITE DE L’EXTRÊME-DROITE LE 7 JUILLET !

Appel de syndicats et associations dont la LDH

Face à la perspective mortifère d’un gouvernement du Rassemblement national (RN) nous appelons à un sursaut démocratique et républicain des partis politiques et des électrices et électeurs !

Le deuxième tour, décisif, est à la fin de la semaine. Dans un très grand nombre de circonscriptions, il y a une candidature du RN qui peut gagner le 7 juillet en cas de triangulaire.

Nous appelons les partis politiques à décider du maintien d’une seule candidature face à l’extrême droite, partout où elle est en mesure de l’emporter.

Nous appelons les électrices et électeurs à voter pour la candidature la mieux placée après le premier tour, là où les partis auront maintenu plusieurs candidat-e-s face au RN.

Nous entendons toutes les raisons qu’il y aurait pour ne pas voter pour celui-ci ou pour celle-là. Ce peut être le rejet de député-e-s sortant-e-s d’une majorité qui a mené des politiques ayant, dans les faits, renforcé l’extrême droite. Ce peut être un rejet de partis politiques dont on ne partage pas l’ensemble des priorités, les méthodes, des politiques.

Mais ce qui se joue dimanche dépasse radicalement ce qui nous divise. Ce n’est pas une question de droite ou de gauche. C’est une question encore plus essentielle qui va se jouer, celle de la possibilité de vivre toutes et tous ensemble en France. A cette question, le RN répond par un projet politique raciste et violent, celui de la destruction progressive des libertés et plus généralement de la République, qui a toujours été sa cible première. Il s’agit de l’arrivée au pouvoir d’un parti dont le programme est construit autour de la négation de l’égalité en droit des êtres humains proclamée par l’ONU en 1948. C’est à cette égalité que nous, syndicats et associations, travaillons jour après jour, pour que chacune, chacun, ait accès à un service, à un droit, une réponse à ses besoins.

Celles et ceux qui refusent la société que nous annonce l’extrême droite sont donc devant un choix simple : toute dispersion des votes au second tour offrirait le pouvoir au RN du fait du mode électoral, alors même que ses idées inégalitaires sont minoritaires dans la société. Les votes doivent converger autour d’un seul objectif : défaire le RN.

Le 7 juillet, pas une voix ne doit manquer à la défaite du RN !

Paris, le 30 juin 2024

Un appel à l’initiative de la LDH (Ligue des droits de l’Homme) et signé par AC ! Agir ensemble contre le chômage, ActionAid France, Action Justice Climat (AJC), Action Non-Violente COP21 (ANV-COP21), Alice Guy production, Alternatiba, Alternatives européennes, Alynea – Samu Social 69, Les Amis de la Terre France (ATF), Les Amoureux au ban public, Animafac, APF France handicap, Appel des cent pour la paix, Archipel de l’écologie et des solidarités, Asile Asso, L’Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (L’Acort), Association Abraham Mazel, Association d’accueil des demandeurs d’asile de Mulhouse (AADA), Association des anciens appelés et leurs amis contre la guerre (4ACG), Association Causons, Association chez Violette, Association pour la défense des droits des étrangers (ADDE), Association d’ex prisonniers politiques Chiliens en France (AEXPPCH-France), Association des femmes de l’Europe méridionale (Afem), Association française des juristes démocrates (AFJD), Association franco-ukrainienne VOLYA, Association Histoire coloniale et postcoloniale, Association “i’anen” chants traditionnels des femmes de la méditerranée, Association Josette et Maurice Audin, Association des milles et une victimes d’inceste et de Traumatismes (LAMEVIT), Association nationale des ancien-ne-s combatant-e-s et ami-e-s de la Résistance – Isère (ANACR Isière), Association nationale d’assistance aux frontières pour les personnes étrangères (Anafé), Association Nationale des Pieds Noirs Progressistes et leurs Amis (ANPNPA), Association nationale des villes et territoires accueillants (Anvita), Association Phénix LGBTQIA+ Quimper, Association de prévention spécialisée nationale (APSN), Association pour la reconnaissance des droits des personnes homosexuelles et trans à l’immigration et au séjour (Ardhis), Association pour la sauvegarde et la valorisation du patrimoine normalien du Finistère (ASVPNF), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association Tunisie culture et solidarité (ATCS), Association de valorisation d’expertise citoyenne et de solidarité (AVECs), Association Vite au Théâtre, Une Autre voix juive (UAVJ), Cent pour Un 06, Centres d’entrainement aux méthodes d’éducation active (Cemea), Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale (Cedetim), Centre évolutif Lilith Marseille (CEL), Centre de recherche et d’information pour le développement (Crid), Centre social Echo, Cercle Condorcet de Paris, Cercle des voisins du CRA de Cornebarrieu, La Cimade, CliMates, Collectif des associations citoyennes (CAC), Collectif catholique P.A.I.X, Collectif Changer de cap, Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif Poétisthme, Collectif Tenon pour l’IVG (CIGV), Comité écologique ariégeois, Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire (Cnajep), Comité pour le respect des libertés et des droits humains en Tunisie (CRLDHT), Comité pour la santé des exilés (Comede), Comité de vigilance pour le maintien des services publics de proximité de Haute-Saône (CV 70) ; Commerce équitable France, Commown, Confédération générale du travail (CGT), CGT – Union Locale CGT de Lille et environs, Confédération nationale du logement (CNL), CNL  31, Confédération syndicale des familles (CSF), Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal), Conseil national de la nouvelle résistance (CNNR), Convention pour la 6° République (C6R), Convergence de défense et développement des services publics, Coordination antifasciste pour l’approbation des libertés académiques et pédagogiques (CAALAP), Coordination des associations pour le droit à l’avortement et à la contraception (Cadac), Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, Droit au logement (Dal), Ecofestival Ca marche Parthenay, Ecologie au quotidien (EAQ), Elena France, Emmaüs Solidarité, Enfance réseau monde/services (ERM/S), EthnoArt, Europe solidaire sans frontières (ESSF), Exod, Fédération des acteurs de la solidarité (Fas), Fédération des acteurs et actrices des musiques et danses traditionnelles (FAMDT), Fédération des Aroéven, Fédération Addiction, Fédération artisans du monde (FAdM), Fédération des associations générales étudiantes (Fage), Fédération des centres sociaux et socioculturels de France (FCSF), Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), Fédération des mutuelles de France (FMF), Fédération nationale des arts de la rue, Fédération nationale des Francas, Fédération nationale des Samu sociaux (FNSS), Fédération régionale des MJC Méditerranée (FRMJC Méditerranée), Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT), Fédération syndicale unitaire (FSU), FSU 59, FSU 62, FSU Emploi, FSU Travail emploi insertion organismes sociaux (FSU TEIOS), Fédération des travailleurs africains et amis en France et en Europe (Fetafe), Le Fil, Fondation Copernic, Fondation Danielle Mitterrand France Liberté, Fondation Lilian Thuram contre le racisme, pour l’égalité, Foodwatch France, Français Langue d’accueil (FLA), France Amérique latine (FAL), France Fraternités, France Nature Environnement (FNE), France terre d’asile, Futurs composés – réseau national de la création musicale, Générations Futures, Generation for rights over the world (GROW), Golem, Greenpeace France, Groupe accueil et solidarité (GAS), Groupement d’associations porteuses de projets en environnement (Grappe), Habitat & citoyenneté (H&C), Halte au contrôle numérique, HES – socialistes LGBTI+, Human Dignity (HD), Humanity Diaspo, Instants vidéo numériques et poétiques, Jeunes communistes du Nord, Les Jeunes européens – France (JE-F), Un Jour la paix, JRS France, Kodiko, Kolone, Ligue de l’enseignement, Ligue de l’enseignement de l’Yonne, Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie (LFID), Maison internationale de Rennes (MIR), MADERA, Médecins du monde (MDM), Les Midis du Mie, Migraction59, Migrations santé France, Monde d’après monde d’avance (Mama), Le Mouton numérique, Mouvement e-graine, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Mrap métropole lilloise, Mrap Montpellier, Mouvement pour l’économie solidaire, Mouvement national Le CRI, Le Mouvement de la paix, Mouvement de la paix comité angers, Mouvement pour une alternative non-violente (Man), Négawatt, Nous sommes vivants, Observatoire international des prisons – section française (OIP),  On est prêt, Oxfam France, Le Planning familial du Nord, Paris d’exil, Patron.nes solidaires, People’sHealthMovement France – Le Mouvement populaire pour la santé France (PHM/MPS France), Peuple et culture (PEC), Place Network, Poitiers, l’avenir à taille humaine, Pollinis, Queers uni.e.s de Bretagne (QuB), Radio Campus Lille, Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (Raar), Réseau éducation sans frontières (RESF), Réseau étudiant pour une société écologique et solidaire (Reses), Réseau euro-maghrébin citoyenneté et culture (REMCC), Réseau Euromed France (Ref), Réseau Hospitalité, Réseau national des juniors associations (RNJA), Revivre, Roya citoyenne, Run arpuns, SatAmikaro, Service civil international branche française (SCI France), Singa, Solagro, Solidarité Laïque, Soliha, SOS Racisme, Stop aux violences obstétricales et gynécologiques France (Stop VOG France), Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat national des infirmières conseillères de Santé-FSU (SNICS-FSU), Syndicat national des journalistes (SNJ), Syndicat national des médecins de PMI (SNMPMI), Tous migrants, L’Union étudiante, Union des étudiants exilés, Union fédérale d’intervention des structures culturelles (UFISC), Union des Juifs pour la résistance et l’entraide (UJRE), Union nationale des étudiants de France (Unef), Union nationale des étudiants de France-Poitiers (Unef Poitiers), Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux (Uniopss), Union nationale des syndicats autonomes (Unsa), Union nationale des syndicats autonomes Hauts-de-France (Unsa Hauts-de-France), Union syndicale lycéenne (USL), Union syndicale des médecins des centres de santé (USMCS), Université européenne de la paix (UEP), Universités &Réfugié.e.s (Unir), Utopia 56, Victoires Populaires, Vitacolo, VoxPublic, YES Akademia, Zero Waste France (ZWF).




Droits des femmes : comment le RN, le NFP et Ensemble se positionnent-ils ?




En cette période d’entre-deux-tours, il est encore temps de s’intéresser aux réalisations des partis en matière de protection des droits des femmes. Est-elle prise en compte par celles et ceux qui briguent les suffrages des électrices et des électeurs ?

Au-delà des discours, des programmes et des déclarations d’intention des leaders du Rassemblement national, du Nouveau Front populaire et d’Ensemble, formations arrivées en tête, dans cet ordre, au premier tour des élections législatives, il semble important de se référer aussi à des faits précis. Comment les députés et députées des différents partis ont-ils voté sur les projets qui leur ont été présentés concernant l’égalité entre les femmes et les hommes ?



Battre l’Extrême-droite pour gagner le progrès social et environnemental


Ce dimanche 30 juin, l’Extrême Droite est arrivée en tête dans 297 circonscriptions et elle peut se maintenir au 2ème tour dans 485 circonscriptions. 

L’Extrême Droite peut donc, le 7 juillet prochain, pour la première fois depuis le régime pétainiste, accéder au pouvoir par les urnes. Emmanuel Macron porte une lourde responsabilité sur cette situation catastrophique pour notre pays.

L’Extrême Droite est un poison mortel pour notre République, notre démocratie et pour les travailleuses et les travailleurs. 



« C’est un monde en surchauffe que nous promet le RN » : près de 3 000 scientifiques appellent à se mobiliser contre l’extrême-droite


« Risques graves sur la recherche et l’enseignement »

« Les extrêmes droites développent la défiance envers les résultats de la recherche scientifique et adoptent une posture de post-vérité, où les dirigeants délivrent leurs propres ‘faits alternatifs’, sous couvert de liberté d’opinion. La vérité n’est pas une opinion ou une position exprimée par une autorité. »

Dans une tribune publiée par « Le Nouvel Obs », les scientifiques critiquent notamment l’impact du programme du RN sur le climat et l’environnement.



Législatives 2024 : les faux-semblants du Rassemblement national



Entre reculs programmatiques, mesures anti-sociales et candidats racistes et antisémites, le Rassemblement national n’apparaît pas comme le parti qu’il prétend être : à savoir une formation politique « prête à gouverner », œuvrant pour les classes populaires et ayant fait le ménage dans ses rangs. Tour d’horizon des faux-semblants du parti d’extrême droite de Jordan Bardella et Marine Le Pen.



Au moins 21 candidats RN ont annulé ou refusé de débattre sur les antennes de France Bleu lors de l’entre-deux-tours


Pour certaines radios de France Bleu cette situation est du « jamais vu ».

Au moins 21 candidats du Rassemblement national (RN) ont annulé ou refusé de débattre sur les antennes de France Bleu, à quelques jours du second tour des élections législatives anticipées, selon un décompte réalisé mardi 2 juillet par France Bleu.



Vote RN : « Les discours les plus macabres se libèrent », la percée de l’extrême droite inquiète dans les quartiers populaires


À Vandœuvre-lès-Nancy, dans la banlieue de Nancy, plus de 90 nationalités cohabitent. Au moment où le RN atteint des scores historiques en France, de nombreux habitants sont inquiets de la montée du vote d’extrême droite et du racisme dans le pays.


Le RN s’oppose à l’émancipation des femmes contrairement à ce que raconte Jordan Bardella



Le Rassemblement national compte sur le vote des femmes pour l’emporter aux législatives. Jordan Bardella et son parti sont pourtant de piètres défenseurs de leurs droits et s’opposent le plus souvent à leur émancipation.

En cinq ans, le Rassemblement national a beaucoup progressé dans l’électorat féminin. 30 % des femmes ont voté pour ce parti aux élections européennes du 9 juin, alors qu’elles n’étaient que 20 % en 2019. Leurs voix sont devenues si importantes que Jordan Bardella leur a lancé un appel ce lundi 17 juin via le réseau social X (anciennement Twitter) : « Femmes de France, le 30 juin et le 7 juillet vous voterez aussi pour vos droits. Je compte sur vous, votez ! » Mais les femmes peuvent-elles vraiment compter sur le RN pour défendre leurs droits ? Il est permis d’en douter.



Malgré son opération séduction, le Rassemblement national est toujours l’ennemi des droits des femmes


Jordan Bardella tente de séduire l’électorat féminin, mais face à l’opposition historique de son parti à l’avancée de leurs droits, teintée de «préférence nationale» et d’homophobie, cette initiative ne fait pas le poids. Décryptage



Petit rappel à l’attention de ceux qui croient que le RN n’est plus d’extrême-droite


Le Rassemblement national poursuit sa stratégie de dédiabolisation. Dernier avatar : sa rupture avec le parti allemand AfD. Il ne serait donc plus une formation d’extrême droite ? Les discours de Milei (le président argentin), Orban (Hongrie) ou Meloni (Italie) avec qui Marine Le Pen a partagé la scène le 19 mai à Madrid fournissent une tout autre réponse.

Marine Le Pen poursuit méticuleusement son travail de sape pour normaliser le Rassemblement National. Parfaitement secondée par Jordan Bardella et des parlementaires français et européens aux ordres, elle semble convaincre chaque jour un peu mieux que le diable a abandonné l’ex-Front national.



SÉBASTIEN MEURANT (ANCIEN SÉNATEUR LR) : “LE RASSEMBLEMENT NATIONAL N’EST PAS D’EXTRÊME-DROITE”

FAUX SELON LE JUGE

 

Selon le juge, l’administration n’a pas commis “d’erreur manifeste” en classant le RN à l’extrême-droite. Autrement dit, il s’en remet à l’administration tout en surveillant de loin qu’il n’y ait pas d’erreur grossière. Mais sur quels critères ?



Une figure de liberté pour les femmes

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Sonita Alizadeh, cette rappeuse devenue la voix des jeunes filles pour la liberté en Afghanistan

Non au travail des enfants, aux mariages forcés, au renoncement à ses rêves : à travers le rap, Sonita Alizadeh exprime ses combats et raconte son histoire démarrée sous le régime taliban.

« Comme toutes les filles, je suis en cage, je ne suis qu’un mouton qu’on élève pour le dévorer », chante-t-elle, en 2014 en Iran, dans Daughters for sale (Filles à vendre), en robe de mariée, code-barres et ecchymoses sur le visage. « Relis le Coran ! Il ne dit pas que les femmes sont à vendre. » Postée sur internet, la vidéo est vue plus de 8 000 fois le premier jour, tant les mariages forcés sont répandus dans le monde avec 12 millions de mineures mariées chaque année, selon l’Unicef. Sonita Alizadeh elle-même a failli être vendue à un homme vers l’âge de 10 ans, puis à 14 ans pour 9 000 dollars.

https://www.liberation-champagne.fr/id596888/article/2024-05-05/sonita-alizada-cette-rappeuse-devenue-la-voix-des-jeunes-filles-pour-la-liberte

Repérée par la documentariste iranienne Rokhsareh Ghaem Maghami, elle a droit à six mois de sursis et saisit sa chance lorsqu’une ONG américaine lui propose d’étudier aux États-Unis. Dans l’Utah, les débuts sont difficiles pour celle qui ne sait dire en anglais que « salut, je suis une rappeuse ». Elle découvre aussi qu’aux États-Unis les mariages de mineures existent.

Elle décide de raconter son histoire dans les écoles, jusqu’au très prisé festival américain du film de Sundance où le documentaire qui lui est consacré, Sonita, remporte en 2016 le prix du jury.

Ses jeunes années sont marquées par la peur des Talibans et la faim. Née à Herat en 1996, elle a environ cinq ans lorsqu’elle fuit avec ses parents et ses sept frères et sœurs, sans papiers, vers l’Iran. « On pensait que la vie y serait plus facile, sans guerre, mais c’était très difficile de se faire accepter à cause de l’image des Afghans », se rappelle Sonita, 27 ans, dans un entretien avec l’AFP. Là aussi, interdiction d’aller à l’école : « Je cirais des chaussures avec mes frères et je vendais des fleurs. » Sa première bonne étoile est une femme qui apprend clandestinement aux filles à lire et à écrire dans une mosquée.

Elle continue de défendre avec le rap et sur les réseaux sociaux la liberté sous toutes ses formes : à l’éducation, à s’exprimer, à choisir son partenaire. Elle a aussi mis en place deux projets en Afghanistan pour aider les enfants et les femmes.

Diplômée l’année dernière en droits humains et en musique à New York, Sonita veut maintenant étudier la politique à Oxford.  » L’art et la politique vont ensemble. Toute ma musique parle de politique, de faire la différence, de donner de l’espoir ».

Elle espère, un jour, pouvoir prendre une part active dans l’avenir de son pays.

En Pologne, la chasse aux avortements continue

Malgré l’examen de nouveaux textes au Parlement polonais, l’avortement est toujours illégal en Pologne à quelques exceptions près : viol, malformation du fœtus, mise en danger de la vie de la mère. Mais rien n’arrête les militantes, ni les lois, ni les débats.

https://www.geo.fr/geopolitique/en-pologne-la-chasse-aux-avortements-continue

Avortement illégal et peines de prison (condamnation pouvant aller jusqu’à 5 ans de prison)

Anna ne veut pas révéler son nom. C’est trop dangereux. Et elle ne se considère pas comme une héroïne : “Je suis juste une militante qui consacre plusieurs heures par semaine à aider des personnes en quête d’une aide à l’avortement ou en cours de processus d’avortement. Rien de plus”. 

Je me fous de ce que font les politiciens, je fais juste ce que j’ai à faire. Ces avortements doivent avoir lieu, c’est tout.

En effet, malgré les promesses de la coalition libérale arrivée au pouvoir en octobre dernier, l’avortement est toujours illégal en Pologne. Depuis 1993, les seules entorses à cette loi d’un autre âge sont les grossesses issues d’un acte illégal (viol, inceste ou autre), celles qui mettent en danger la santé ou la vie de la mère et celles impliquant une malformation du fœtus. Tout ça dans un délai maximal de douze semaines, soit moins que les quatorze semaines d’avortement légal et sans condition en France.

De nombreuses femmes, à l’intérieur et à l’extérieur des frontières polonaises, se sont donc organisées depuis des années pour lutter contre ces textes à peine croyables au sein de l’Union européenne. De nombreuses associations comme Abortion Dream Team fournissent des informations aux femmes faisant face à une grossesse non désirée, elles les assistent dans leurs démarches, que ce soit dans le fait de se procurer une pilule abortive à l’étranger ou dans l’organisation d’un voyage aux fins évidentes. Elles leur apportent aussi un profond soutien émotionnel et parfois financier.

La loi polonaise tue.

Depuis 2021, au moins six femmes sont mortes de n’avoir pas pu avorter lorsqu’il le fallait.

 “Certains médecins ne veulent pas pratiquer d’avortement parce qu’ils sont contre et qu’ils décident de ne se concentrer que sur le fœtus. Ou parce qu’ils ont peur pour eux. Ils ont peur qu’il y ait une enquête sur leur décision et qu’ils soient condamnés.« 

80 ans du droit de vote des femmes : « Un long parcours depuis la Révolution française »


On célébrait ce dimanche 21 avril les 80 ans du droit de vote des femmes.

Le 21 avril 1944, alors que la Seconde Guerre mondiale n’est pas terminée, une ordonnance du gouvernement provisoire du général de Gaulle à Alger accorde le droit de vote aux femmes. Une décision historique prise après plus d’un siècle de lutte intense. 

Iran : Les forces de sécurité ont violé et torturé des personnes détenues


Des détenus kurdes, baloutches, azéris et membres d’autres communautés ethniques ont apparemment été ciblés.

Les forces de sécurité iraniennes ont violé, torturé et agressé sexuellement des détenu-e-s lors de leur répression de manifestations à grande échelle en 2022 et 2023, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Ces graves abus s’inscrivent dans un schéma plus large de violations graves des droits humains, menées afin de réprimer la dissidence.



Iran : des « patrouilles de moralité » à nouveau déployées pour arrêter les femmes non voilées



Un an et demi après le début des manifestations « Femme, vie, liberté », des patrouilles de moralité ont à nouveau arrêté les femmes qui enfreignent les règles strictes de la République islamique d’Iran en matière de hijab. Des policiers en uniforme, des policières en tchador, et les célèbres fourgonnettes blanches utilisées pour transporter les femmes arrêtées vers les postes de police, ont été vues à Téhéran et dans le reste du pays. Une étudiante arrêtée ces derniers jours témoigne.



« L’Iran vit des transformations profondes que le régime est incapable d’enrayer » : une réalisatrice donne la parole à la jeunesse iranienne


Dans « Nous, jeunesse(s) d’Iran », diffusé dimanche sur France 5, Solène Chalvon-Fioriti met en scène des témoignages rares, recueillis à distance grâce à trois Iraniennes et anonymisés à l’aide de l’intelligence artificielle.

Un an après son film Afghanes, la réalisatrice Solène Chalvon-Fioriti s’est plongé dans une autre pays très fermé. Dans le documentaire Nous, jeunesse(s) d’Irandiffusé dimanche 21 avril sur France 5, elle dresse le portrait d’une nouvelle génération iranienne aux multiples facettes, connectée, politisée, féministe ou conservatrice, mais toujours avide de liberté.

La FIDH rejoint le mouvement global pour la reconnaissance de l’apartheid de genre comme crime de droit international


Le 23 mars 2024, le Bureau international de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) – son corps élu composé de défenseur·es des droits humains originaires de tous les continents – a adopté à la majorité une résolution alignant l’organisation au mouvement global appelant à la reconnaissance du crime d’apartheid de genre en droit international.

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Règles douloureuses : l’article pour créer un congé menstruel rejeté en commission à l’Assemblée nationale

Iran: arrestations après la diffusion en vidéo d’une altercation entre une femme non voilée et un religieux


Quatre personnes ont été arrêtées en Iran pour avoir diffusé une vidéo, devenue virale, d’une vive altercation entre un religieux chiite et une femme ne portant pas le voile obligatoire, ont annoncé, mardi 12 mars, des médias locaux.

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Enfin une grève féministe pour le 8 mars 2024 


C’est une première. Cinq organisations syndicales, la CFDT, la CGT, la FSU, Solidaires et l’Unsa, appellent à faire grève et à se mobiliser ce 8 mars 2024, journée internationale de luttes pour les droits des femmes.

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Comment on fait la grève féministe ?


CARTE DES MOBILISATIONS

« Grève féministe » : on vous explique dans quel cadre vous pouvez cesser le travail le 8 mars


Plus de 400 femmes du monde littéraire, dont Annie Ernaux et Vanessa Springora, dénoncent « la persistance des agressions sexuelles et des viols » dans le milieu


Salaire, précarité, carrière : les 5 chiffres qui prouvent que l’égalité hommes femmes n’est pas encore gagnée


L’intelligence artificielle générative perpétue les préjugés sexistes, alerte l’Unesco


Des visas pour la liberté des femmes afghanes persécutées 


Mères célibataires : la bombe sociale de 2024 ?


#MeToo stand-up : « Parler pour que les femmes puissent travailler en sécurité »


A TROYES


COLLECTIF AUBOIS DE LUTTE POUR LES DROITS DES FEMMES

A 14h00 : rassemblement place Jean-Jaurès puis marche dans Troyes, ponctuée d’étapes avec prises de parole par les différentes organisations constituant le collectif.





A ne pas manquer cette semaine


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IVG dans la Constitution : comment ont voté les sénateurs de Champagne-Ardenne ?


Après l’Assemblée nationale, le Sénat a adopté mercredi le projet de loi constitutionnelle relatif à la liberté de recourir à l’interruption volontaire de grossesse. Découvrez comment ont voté les sénateurs et sénatrices de Champagne-Ardenne.

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Débat: La Liberté d’être essentialisé·e·s ?

IVG : pourquoi le Sénat pourrait retarder l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution


Le sénateur LR Philippe Bas a introduit un amendement qui modifie la formulation du projet de loi constitutionnelle voté en janvier par les députés. Or, si le texte est modifié à la chambre haute, il repartira pour une nouvelle lecture à l’Assemblée.

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Vote crucial au Sénat pour l’inscription de l’IVG dans la Constitution française


DROIT À L’IVG, LIBERTÉ GARANTIE, QUELLE DIFFÉRENCE ?


DERNIERE MINUTE: le projet de loi adopté par le Sénat

 


Les sénateurs ont approuvé le texte déjà adopté par l’Assemblée nationale fin janvier. Cette validation par la Chambre haute ouvre la voie à la réunion des parlementaires en Congrès à Versailles début mars en vue d’une révision constitutionnelle.

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République islamique d’Iran: 45 ans de violations des droits humains


L’histoire de la République islamique d’Iran, instaurée après la Révolution de 1979, est celle d’une violation continue des droits humains, avec plusieurs paroxysmes, dont le dernier accompagne le mouvement « Femme ! Vie ! Liberté ! » apparu en 2022, après le meurtre de la jeune Jina Mahsa Amini.

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Argentine: un vent mauvais souffle sur les droits des femmes sous la présidence Milei


Tandis que les droits des femmes avancent en Pologne, ils régressent dans d’autres parties du monde, et notamment en Argentine. Le nouveau président Javier Milei veut revenir sur plusieurs droits conquis ces derniers années, et notamment sur celui à l’avortement, voté fin 2020.

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Inscription de l’IVG dans la Constitution : l’avenir du projet de loi est-il remis en cause après l’opposition du président du Sénat ?


Le président Les Républicains du Sénat, Gérard Larcher, a indiqué mardi sur franceinfo, qu’il ne souhaitait pas que le droit à l’interruption volontaire de grossesse soit inscrit dans la Constitution.

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IVG dans la Constitution : trois chiffres pour comprendre la réalité de l’avortement en France


CONSTITUTIONNALISATION DE L’IVG : LA LIBERTÉ À Y RECOURIR SERA T-ELLE IRRÉVERSIBLE ?

Gérard Larcher ne souhaite pas l’inscription de l’IVG dans la Constitution car « ce n’est pas un catalogue de droits sociaux et sociétaux »


Le président du Sénat entend « préserver » un « principe de la loi Veil : d’abord le droit des femmes, et ensuite, après un certain délai, le droit de l’enfant à naître ».

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La mouvance anti-IVG toujours vivace en France

Communiqués de la LDH


Iran: l’avocate Nasrin Sotoudeh arrêtée lors des funérailles d’une adolescente à Téhéran


L’avocate iranienne et défenseure des droits humains Nasrin Sotoudeh a été arrêtée après avoir assisté dimanche à l’enterrement d’une jeune lycéenne morte dans des circonstances controversées, a annoncé lundi son mari à l’Agence France presse. 

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Iran: décès de l’adolescente Armita Garawand après un long coma


L’adolescente iranienne Armita Garawand, tombée dans le coma au début du mois d’octobre après un supposé malaise dans le métro, est décédée ce samedi 28 octobre.

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