Trois mois après la chute de Bachar Al-Assad, les violences survenues dans les bastions alaouites de l’ouest du pays, puis, quelques jours plus tard, la signature d’un accord prometteur avec les forces kurdes syriennes, ont montré combien la réconciliation de la Syrie avec elle-même serait une opération longue et délicate pour le président par intérim, Ahmed Al-Charaa.
La Syrie peut-elle se mettre en marche vers l’unité ?
Un accord visant à intégrer les FDS prokurdes? et le tiers environ du territoire syrien qu’elles contrôlent? intervient après un week-end sanglant dans l’ouest de la Syrie, marqué par le massacre de près d’un millier de membres de la minorité alaouite et les menaces contre les chrétiens, accusés de proximité envers l’ancien pouvoir d’Assad. La Syrie peut-elle parvenir à s’unir et à éviter un cycle de vengeance à l’irakienne ?… On va plus loin avec Niagalé Bagayoko, Bruno Daroux et Marie-Charlotte Roupie à Hassaké.
Trois mois après la prise de pouvoir des islamistes, les femmes syriennes s’interrogent sur leur avenir
Est-ce pour faire payer aux femmes le chiffre conséquent des 250 000 personnes ayant participé samedi 8 mars aux rassemblements et manifestations en France et les centaines de milliers recensés à travers le monde ?
Coïncidence ou effet « rebond », les annonces de féminicides par compagnons ou ex se multiplient en France depuis le 8 mars 2025 (Journée internationale des droits des femmes), au rythme de 1 par jour : c’était 6 en janvier, 3 en février; c’est déjà 6 les 10 premiers jours de mars.
Les premières prémices de la Journée internationale des droits des femmes remontent à 1910. Clara Zetkin, une militante socialiste et féministe allemande, est la première à avancer l’idée d’une journée consacrée aux droits des femmes lors d’une réunion de l’Internationale Socialiste des Femmes à Copenhague. L’obtention du droit de vote est l’une des premières revendications qui motive la naissance de cette journée. Elle s’exprima alors en ces mots : « Les femmes socialistes de tous les pays doivent organiser tous les ans une journée des femmes qui servira en premier lieu la lutte pour le droit de vote des femmes » . Cette réunion marque la décision de célébrer la Journée des droits des femmes sur le principe, mais la date du 8 mars n’est pas encore d’actualité.
C’est quelques années plus tard, en Russie, que s’imposera cette date qui coïncide avec le début de la révolution russe en 1917. Épuisées par la Première Guerre mondiale, de nombreuses femmes russes manifestent, dès 1913, à Petrograd pour la Journée internationale des ouvrières, elles y réclament « du pain et la paix ».
Ce 8 mars va prendre de l’ampleur et devenir le symbole du combat pour la libération des femmes.
En 1977, l’ONU officialise la date et appelle tous les États membres à instaurer, le 8 mars, la « Journée internationale des femmes » . En France, c’est François Mitterrand qui proclamera, en 1982, la journée des femmes suite aux revendications du mouvement de libération des femmes (MLF).
Depuis, chaque année, le 8 mars restera toujours d’actualité tant que l’égalité entre les femmes et les hommes ne sera pas atteinte.Source
La LDH dénonce la persistance des violences, des inégalités et des discriminations qui touchent les femmes dans tous les domaines. Elle milite pour que la législation française, largement égalitaire, soit effectivement appliquée : remboursement complet de la contraception, développement des services hospitaliers pratiquant l’IVG, orientation des filles dans toutes les filières, formations pour l’accès à tous les métiers et niveaux de responsabilité, égalité des salaires, mixité réelle des candidatures aux élections.
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Pont-Sainte-Marie
En partenariat avec la section LDH de l’Aube, la Maison de l’Animation et de la culture de Pont-Ste-Marie organise 2 évènements:
Le mercredi 5 mars de 8h à 10h un petit-déjeuner mensuel de la MAC sur le thème des droits des femmes.
Le jeudi 6 mars de 19h à 21h: témoignages de deux réfugiés sur les droits des femmes :
Simine FATHI, artiste iranienne
Abdoul HAMID, cinéaste afghan
10, avenue Michel-Berger à PONT-SAINTE-MARIE
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Sainte-Savine
Nous avons le plaisir de vous annoncer le lancement des Coins Causette, un espace d’échanges, de débats et de rencontres culturelles qui se veut à la fois informel et enrichissant. Les Coins Causette sont conçus pour offrir un cadre convivial et participatif où le public peut interagir, partager des idées, poser des questions et approfondir sa réflexion sur des thématiques variées, allant de la société à l’actualité en passant par la culture. Ces rendez-vous seront ponctués de rencontres littéraires, où auteurs, artistes et experts viendront échanger avec le public autour de leurs œuvres et de leur vision du monde. Chaque édition est pensée comme une véritable plateforme de dialogue, où les participants peuvent non seulement découvrir de nouveaux horizons mais aussi nourrir leur curiosité grâce aux échanges avec des personnalités de divers domaines.
Conférence inversée sur le féminisme, en partenariat avec le CIDFF le 06 mars à 19h à l’Art Déco. Ce premier rendez-vous abordera le thème du féminisme sous forme de conférence inversée. Loin des discours académiques traditionnels, ce format innovant invite les participants à poser leurs questions et à échanger librement avec des experts et des intervenants, dans un cadre dynamique et participatif
Journée internationale des Droits des femmes au Rucher Créatif !
Rejoignez-nous au Rucher Créatif pour une journée de réflexion, de créativité et de partage, dans un esprit de solidarité et d’engagement pour les Droits des Femmes.
Programme :
09h30 à 11h30 : Atelier créatif « Sublimer les femmes du monde »
Un moment pour célébrer la force et la beauté des femmes à travers un atelier artistique.
En art, les femmes ont toujours eu leur rôle à jouer, muses ou modèles, protectrices et mécènes, commanditaires et collectionneuses ou amatrices éclairées. En revanche, jusqu’aux années 1960, il leur a été difficile de revendiquer avec force une place légitime en tant qu’artistes, au même titre que les hommes.
Tarif unique
4.00 € – 4.00 €
– 4 € / adulte en sus du billet d’entrée
Réservation conseillée : 03 25 76 26 81
Samedi 8 mars à 15h00
Musée d’Art moderne – collections nationales Pierre et Denise Lévy 10000 Troyes
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La Chapelle Saint-Luc
Quelle est la modernité de la vie et de l’œuvre Simone de Beauvoir ? Pourquoi reste-t-elle une référence pour la majorité des féministes du monde entier ? Pourquoi Le Deuxième sexe est-il toujours un livre incontournable ? Ce film retrace la trajectoire, les lignes de force d’un des esprits les plus libres du XXIe siècle. L’ambition de ce documentaire est de rendre vivante, contemporaine l’auteure des Mémoires d’une jeune fille rangée. Pour cela des archives exceptionnelles et les témoignages de femmes puissantes venues d’horizon divers : Leïla Slimani, Elisabeth Badinter, Titiou Lecoq.
Un documentaire de Fabrice Gardel et Mathieu Weschler
A l’occasion de la journée internationale du droit des femmes, découvrez ou redécouvrez la vie de Simone de Beauvoir.
Entrée libre sur réservation
Projection proposée par les étudiantes du cursus patrimoines et musées de l’URCA
Forum tout public pour le mieux-être, la santé et la prévention des femmes et l’accès à leurs droits
Au programme de ce 2è forum organisé par la Maison des solidarités d’Aix-en-Othe (service du Département de l’Aube), en partenariat avec la Maison de santé :
stands insertion professionnelle, accès aux droits, prévention santé…
conférence sur la ménopause par le Dr Ferrari et Mathilde Mance sage-femme,
projection-débat sur l’évolution des droits des femmes par le CIDFF,
démonstration de self-défense et sport au féminin,
Refuser des rapports sexuels ne peut pas être considéré par la justice comme une faute en cas de divorce, a tranché ce jeudi 23 janvier la justice européenne, saisie par une Française.
Persécution des femmes en Afghanistan : la CPI envisage des mandats d’arrêt contre des talibans
Le procureur de la Coup pénale internationale, Karim Khan, a annoncé ce jeudi 23 janvier qu’il comptait demander des mandats d’arrêt contre de hauts dirigeants talibans «pour le crime contre l’humanité de persécution liée au genre».
«Les femmes et les filles afghanes ainsi que les membres de la communauté LGBTQI + sont en proie à des persécutions abjectes et répétées sans précédent de la part des talibans».Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a déclaré ce jeudi 23 janvier qu’il allait demander des mandats d’arrêt contre de hauts dirigeants talibans en Afghanistan pour la persécution des femmes, un crime contre l’humanité.
Partager la publication "Divorce pour manquement au «devoir conjugal» : la France condamnée par la CEDH"
Depuis la loi Veil en 1975, le droit à l’IVG a régulièrement été contesté
Mercredi 28 février [2024], le Sénat a adopté, à 267 voix pour et 50 contre, le projet de loi visant à inscrire le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution. Une nouvelle étape pour ce texte, alors que la diffusion fin 25 février sur Cnews d’une émission consacrée à la remise en cause du droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) indigne la sphère politique. Depuis l’adoption en France de la loi Veil en 1974, le droit à l’IVG est régulièrement attaquée. Retour sur l’opposition récurrente à l’IVG en archives.
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« Je ne suis la propriété de personne » : les paroles prononcées il y a soixante ans par une jeune Sicilienne résonnent aujourd’hui avec les bouleversements sociétaux amenés par le procès de Mazan en France et son écho mondial. Viola Franca n’a jamais accepté d’épouser son ex pour « réparer » le viol.
En Iran, la pression exercée sur les jeunes filles pour se conformer au voile obligatoire a des conséquences tragiques. Une lycéenne de 16 ans s’est suicidée début novembre après des humiliations répétées dans son établissement pour des comportements jugés « inappropriés. » Un geste qui s’ajoute à celui d’autres jeunes femmes.
Partager la publication "Quand la pression du voile pousse des lycéennes au suicide en Iran"
En s’appuyant sur des statistiques de l’Insee, la newsletter féministe les Glorieuses dénonce la différence de salaire entre les femmes et les hommes, qui peine à se résorber, et réclame la mise en place de politique publique volontariste en s’appuyant sur des exemples étrangers.
« Le plus horrible aujourd’hui, c’est le plaisir qu’ils prennent à nous regarder souffrir » : en Arizona, l’angoisse des demandeurs d’asile après l’élection de Donald Trump
Partager la publication "« Beaucoup moins de garde-fous » : pourquoi Donald Trump aura une liberté d’action presque totale pour son second mandat à la Maison Blanche"
Partager la publication "Présidentielle américaine : dans l’Arizona, où des tirs ont visé un local de campagne, les démocrates constatent que « le niveau de violence a augmenté »"
Sept ans après le momentum médiatique déclenché par la première enquête journalistique sur l’affaire Weinstein aux États-Unis, Reporters sans frontières (RSF) publie le rapport “Le journalisme à l’ère #MeToo”. Des médias sont nés dans le sillon de ce mouvement de libération de la parole qui a endossé différents slogans à travers le monde, des rédactions ont repensé leurs pratiques, et des réseaux de journalistes se sont créés. Toutefois, enquêter sur les droits des femmes reste dangereux. À l’aune de cette étude exclusive, RSF émet plusieurs recommandations pour soutenir les journalistes qui travaillent sur les droits des femmes et les violences de genre.
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La fiche sur le viol publiée mercredi par la Direction de l’information légale et administrative (DILA) a retenu l’attention de la magistrate Valérie-Odile Dervieux. Elle pointe ses nombreuses approximations.
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En France, accéder à la justice pour les femmes victimes de violences sexuelles reste un véritable parcours de combattantes. Mais comment espérer obtenir justice quand il existe tant d’obstacles au dépôt de plainte ? Ces freins touchent de manière disproportionnée les femmes migrantes, transgenres et les travailleuses du sexe. Surexposées aux violences, elles hésitent néanmoins à franchir les portes d’un commissariat.
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En France, seules 2% des victimes de violences sexuelles portent plainte. Quand elles le font, c’est un véritable parcours du combattant. Arrivées jusqu’au procès, les questions et remarques sexistes traumatisent de nouveau certaines victimes.
« Madame fait du tort aux vraies victimes ! » Dans la salle d’audience du Tribunal de Paris, la phrase cinglante fait l’effet d’une gifle à Lizzie. Le visage noyé de larmes, elle se contente de baisser la tête. « Regardez-moi ces larmes de crocodile ! », renchérit l’une des deux avocates de la défense, qui pilonnent durant plusieurs heures l’Américaine de 30 ans. « Vénale », « menteuse » et « manipulatrice », Lizzie encaisse les coups.
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L’autrice et militante féministe Anna Toumazoff critique le fait de dépeindre en monstres les hommes accusés dans le procès de Mazan, empêchant ainsi de comprendre la banalité des violences patriarcales.
Injuste jusque dans son nom, cette affaire souffre d’une mauvaise désignation. Ce n’est pas « l’affaire des viols de Mazan », et ça n’est pas même seulement « l’affaire Dominique Pélicot ». C’est l’affaire des 83 violeurs. 83 hommes, dont la liste des noms, métiers et âges semble un échantillon d’institut de sondages parfaitement à même de représenter la France. 83 individus ayant pour seul trait commun d’être des hommes du même périmètre géographique. 83 hommes normaux, dont la banalité choque les hommes seulement. Les femmes savaient déjà qu’il y a une réalité derrière les yeux fermés.
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