Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis (à g.), et son opposant démocrate, Charlie Crist (à dr.). AP – Rebecca Blackwell
À moins de deux semaines du vote des élections de mi-mandat aux États-Unis, les démocrates veulent faire du droit à l’avortement l’un des principaux axes de campagne après son annulation par la Cour suprême. Un sujet sur lequel les républicains font plutôt profil bas. Illustration lors du débat télévisé entre le gouverneur de Floride Ron DeSantis, souvent présenté comme le successeur de Donald Trump, et son rival démocrate.
Salvador: Beatriz voulait vivre, peut-on lire sur le foulard, qui réclame justice pour cette jeune femme condamnée pour avortement. Manifestation à San Salvador, le 18 octobre 2022. REUTERS – JESSICA ORELLANA
Poursuivie pour homicide pour avoir accouché d’un bébé mort peu après la naissance, une Salvadorienne a obtenu l’abandon de l’action judiciaire par un juge. Le Salvador a une loi anti-avortement extrêmement répressive, soutenue par la puissante Église catholique.
Discours de Laurence Rossignol à l’occasion de la Journée internationale des Femmes, le 8 mars 2017. (ZIHNIOGLU KAMIL/SIPA / SIPA)
Le rejet d’un amendement de la sénatrice PS, qui proposait d’offrir une protection aux victimes de violences conjugales dès la présence de menaces, a suscité sa colère dans l’ambiance feutrée du palais du Luxembourg.
Des femmes crient des slogans de soutien aux femmes iraniennes, à Barcelone, le 4 octobre 2022. REUTERS – NACHO DOCE
Depuis presque trois semaines, malgré la répression, des Iraniennes et Iraniens contestent le régime, faisant du port du voile obligatoire pour les femmes un symbole de l’oppression. À l’étranger, des Iraniens expatriés ou en exil se mobilisent aussi : manifestations, présence sur les réseaux sociaux. Entre engagement en faveur d’un changement et obstacles liés à la distance.
Une manifestante défend le droit à l’avortement dans une manifestation lors de la Journée internationale pour les droits des femes, à Rio de Janeiro (Brésil), le 8 mars 2022. (MAURO PIMENTEL / AFP)
À deux jours du scrutin, Lula, candidat de gauche et ancien président, tentait de ramener à lui les électeurs évangéliques qui avaient massivement voté Bolsonaro en 2019. Mais en évoquant la question de l’IVG, il a pris un risque politique comme l’a constaté notre envoyée spéciale à Rio.
Des manifestants à Tokyo brandissent des photos de Mahsa Amini lors du « Rassemblement de la liberté pour l’Iran » Philip FONG AFP
Des Iraniens basés à l’étranger et leurs partisans se sont rassemblés samedi dans des villes du monde entier en solidarité avec les manifestations déclenchées par la mort de Mahsa Amini sous la garde de la célèbre police des mœurs du pays.
Giorgia Meloni la cheffe de file du parti d’extrême droite ratelli d’Italia lors d’un meeting à Ancône le 23 août 2022. AP – Domenico Stinellis
Alors que le parti post-fasciste italien Fratelli d’Italia est donné en tête aux législatives de dimanche prochain en Italie, l’inquiétude grandit, notamment au sujet quant à la vision de l’extrême droite sur la place des femmes dans la société. Reportage à Bologne.
Plusieurs associations lancent ce mardi un réseau national avec la FCPE, pour mieux repérer et reloger durablement les familles qui vivent à la rue. À deux jours de la rentrée scolaire, plus de 1.600 enfants sont sans solution de logement, ce qui va avoir un impact sur leur scolarité.
LA DÉFENSEURE DES DROITS ALERTE SUR L’ACCÈS À L’ÉDUCATION DES ENFANTS EN SITUATION DE HANDICAP
À quelques jours de la rentrée scolaire, la Défenseure des droits, Claire Hédon, publie un rapport « L’accompagnement humain des élèves en situation de handicap » et propose 10 recommandations permettant d’instaurer une école réellement inclusive et sans discrimination.
Des manifestantes pour le droit à l’avortement défilaient à Miami, en Floride, le 24 juin dernier. (Marco Bello/Reuters)
La demande d’une jeune femme de 16 ans d’accéder à l’IVG a été refusée par la justice de cet Etat américain, où la pratique reste pourtant légale. Une décision scandaleuse et incohérente qui a suscité l’indignation dans la sphère politique américaine.
Fin du droit constitutionnel à l’avortement aux États-Unis : « C’est ridicule que neuf individus puissent déterminer nos droits humains fondamentaux »
Le 24 juin 2022, des manifestants pro-IVG à Washington entre colère et désespoir aprèsla décision de la cour suprême de révoquer ce droit constitutionnel. (ALEX KENT / AFP)
La Cour suprême des États-Unis a abrogé vendredi le droit constitutionnel à l’IVG. Les États américains décideront désormais individuellement d’autoriser ou pas l’avortement. Face à cette situation, des manifestants se sont rassemblés à Washington pour crier leur colère.
Le droit à l’avortement est menacé aux États-Unis. Le 1er décembre 2021, Amnesty International s’est jointe à des militants devant la Cour suprême des États-Unis pour protester contre la décision à venir qui pourrait entraîner une interdiction totale de l’avortement dans de nombreux États américains. Crédit : Amnesty International.
Ces 25 dernières années, plus de 50 pays ont modifié leur législation pour faciliter l’accès à l’avortement, en reconnaissant parfois son rôle essentiel pour la protection de la vie, de la santé et des droits fondamentaux des femmes, des filles et des personnes trans. Pour autant, dans de nombreuses régions du monde, ce droit est encore fragilisé voire interdit.
Une grossesse sur deux survient sans que la femme ait choisi d’être enceinte et de devenir mère. C’est l’une des principales conclusions du rapport annuel du Fonds des Nations unies pour la population. Des grossesses dites « non intentionnelles » : un « drame oublié » qui touche 121 millions de femmes par an. Entretien avec Diène Keita, directrice exécutive adjointe à l’UNFPA.
Des jeunes filles afghanes assistent à un cours à Kaboul, le 23 mars 2022. AHMAD SAHEL ARMAN / AFP
Les jeunes Afghanes venaient tout juste de retrouver les bancs des établissements scolaires, qui rouvraient mercredi pour la première fois depuis la prise de pouvoir des talibans, en août.
Dans les centres de détention de Libye, les femmes risquent à tout moment d’être vendues à des réseaux criminels. Crédit : AP Photo/Yousef Murad
Quelques jours après l’offensive russe sur l’Ukraine, des centaines milliers de personnes ont quitté le pays, direction les frontières polonaises, roumaines ou hongroises. En grande majorité, des femmes et des enfants, partis de chez eux avec seulement quelques affaires. Galina, rencontrée par InfoMigrants, a fui Kiev pour Zahony, en Hongrie, avec son fils de 8 ans, Pasha. Mais sur le chemin, les épreuves qui l’attendent sont nombreuses. Ekrame Boubtane, économiste et spécialiste des migrations internationales, détaille pour InfoMigrants les menaces spécifiques auxquelles sont confrontées les exilées, notamment la prostitution ou le chantage sexuel.
Aux États-Unis, le droit à l’avortement est menacé. De nombreux États en ont limité l’accès, le rendant quasiment impossible. C’est le cas au Texas, où une loi anti-avortement a récemment été adoptée.