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Face à l’invasion russe en Ukraine, des habitants en proie au doute et à la panique indiquent à InfoMigrants chercher désespérément des moyens de quitter le pays. Mais la fuite vers les frontières est semée d’embûches.
Face à l’invasion russe en Ukraine, des habitants en proie au doute et à la panique indiquent à InfoMigrants chercher désespérément des moyens de quitter le pays. Mais la fuite vers les frontières est semée d’embûches.
L’actu sous la loupe de Jean Camus
L’UE veut continuer à exporter des ampoules fluorescentes toxiques, bientôt interdites sur le vieux continent.
Trop énergivores (2 fois plus que les LED). Les LED réduiraient la consommation mondiale de 3% soit une baisse de 883 milliards d’euros sur la facture de consommateurs. Un impact sur le réchauffement climatique avec une économie de 3,5 milliards de tonnes de dioxyde de carbone entre 2025 et 2050, l’équivalent des émissions de toutes les voitures individuelles sur une année.
Trop dangereuses (mercure). Leur disparition en Europe permettrait d’éviter l’usage de 3 tonnes de mercure. Une évaluation à l’échelle mondiale: 325 tonnes de mercure d’ici à 2050.
36 pays africains ont déposé une interdiction totale de toutes ces lampes.
« Avec les interdictions en place en Europe, il existe un risque réel que les entreprises ciblent leurs exportations vers les pays en développement qui sont les moins capables de faire face à ces pollutions », une ONG internationale, CLASP.
HONTE A NOS DIRIGEANTS EUROPEENS ! Un vieux relent de ……..
Une enquête de l’INSERM (personnes vaccinées de + de 18 ans, en France métropolitaine, hors Ehpad, maisons de retraite, prisons)
Prévisibles, les écarts sociaux surprennent par leur ampleur:
Selon les catégories socio prof en %
Selon le niveau de vie en %
Le manque de confiance envers le pouvoir politique et les scientifiques renforce les disparités sociales d’accès à la prévention.
Ce projet baptisé “Terminus” concerne “l’ensemble des communes du littoral”.
Les soldats russes se rapprochent de la capitale ukrainienne tandis qu’ailleurs, des fronts militaires se multiplient, des villes sont encerclées et des réfugiés fuient les combats. La situation militaire n’est pas encore désespérée, mais une partie du pays se projette déjà dans une logique de guerre de résistance.
Nicolas Gosset, chercheur au Centre d’études de sécurité et défense (IRSD), et Sébastien Gobert, responsable du service international de La Libre Belgique, débriefent la deuxième nuit de combats en Ukraine.
Des combats intenses ont été signalés entre les forces russes et ukrainiennes autour de la ville de Tchernihiv, à une centaine de kilomètres au nord de Kiev.
« Nous demandons aux citoyens de nous informer des mouvements ennemis, faites des cocktails Molotov, neutralisez l’occupant ! », a appelé le ministère ukrainien de la Défense sur sa page Facebook. « Si la Russie veut complètement prendre le contrôle de toute l’Ukraine, ça va être très compliqué. C’est un pays de 40 millions d’habitants. Il y aura une résistance de la population », prédit Alexandra Goujon.
Par Natacha Tatu, L’Obs
La chaîne créée par Moscou se fait largement l’écho de la rhétorique du Kremlin. Mais pas seulement. Elle laisse aussi entendre des voix discordantes. Une propagande habile.
Faut-il interdire la diffusion de RT France, ce bras médiatique du Kremlin ? Depuis le début de la crise ukrainienne, de nombreuses voix s’élèvent pour réclamer la fermeture de la chaîne, considérée comme une pièce maîtresse du « soft power » russe. Au moins sa suspension.
Dans ce contexte de guerre, où l’information est évidemment stratégique, la question est brûlante. Le présentateur Frédéric Taddeï, qui avait rejoint la chaîne en 2018, vient d’ailleurs de décider d’arrêter son talk-show quotidien « Interdit d’interdire ». « Par loyauté envers la France, je ne peux pas continuer une émission de débat contradictoire à partir du moment où mon pays se retrouve en conflit ouvert avec la Russie », a-t-il expliqué dans l’émission « Buzz TV » sur le site du « Figaro ».
Guerre en Ukraine : notre dossier spécial
De son côté, Laurent Lafon, sénateur (UDI) du Val-de-Marne et président de la commission de la Culture, de l’Education et de la Communication de la chambre haute du Parlement, écrivait jeudi 24 février au matin, alors que le Kremlin venait de déclencher son offensive contre l’Ukraine, à l’Autorité de Régulation de la Communication audiovisuelle et numérique (Arcom, ex-CSA) en lui demandant de suspendre « sans délai » l’autorisation d’émettre accordée à RT France, qualifiée d’« organisme officiel en France de propagande de régime russe ». L’Arcom a réagi dans la journée, indiquant veiller « avec une particulière vigilance au respect par la chaîne RT France de ses obligations légales et conventionnelles » et ne pas exclure, en cas de manquements, « à demander la suspension de sa diffusion ».
La France n’est pas la seule à s’inquiéter de l’influence de ce média, financé par Moscou et lancé en 2005 sous le nom de Russia Today, qui s’est développé un peu partout dans le monde, avec des sites en anglais, français, espagnol, allemand et arabe. En Grande-Bretagne, le Parlement a aussi saisi le régulateur. L’Allemagne, elle, a interdit la diffusion de RT-DE dès le 2 février, sur fond de tension entre les Occidentaux et Moscou. Officiellement pour d’obscures raisons juridiques.
En France, RT, accessible sur le câble, le satellite et le bouquet Free, est sous la loupe du régulateur de l’audiovisuel quasiment depuis qu’elle a obtenu l’autorisation de diffusion, en décembre 2017. En 2018, la chaîne a ainsi été mise en cause par le CSA pour des « manquements à l’honnêteté, à la rigueur de l’information et à la diversité des points de vue » pour son traitement de la guerre en Syrie, et notamment pour une traduction qui déformait les propos d’un témoin. En février, l’Arcom a lancé une enquête après la plainte d’une association, Médias Démocraties Europe, qui rassemble des citoyens inquiets « de l’honnêteté et de l’indépendance de l’information et des programmes de RT ». Sur Twitter, la chaîne est désormais affublée du bandeau « média affilié à un Etat ». « RT France n’a jamais été sanctionnée en quatre ans d’existence, a souligné un porte-parole de la chaîne. RT continue de couvrir l’actualité, notamment la Russie, de manière professionnelle et équilibrée. »
Vraiment ? Ce jeudi 24 février, quelques heures après la déclaration de guerre de Vladimir Poutine, « l’Obs » s’est plongé dans le traitement de l’offensive de Moscou sur la chaîne. Le résultat ? Ambigu. RT France accorde, c’est vrai, une place prépondérante au point de vue russe dans cette crise. Sur le plateau ou en duplex, des « experts » répètent en boucle les éléments de langage du Kremlin : « Tout est de la faute de l’Ukraine », « seules des cibles militaires ont été frappées, jamais les villes ni les populations civiles », « ce n’est pas une agression, la Russie n’a fait que se défendre », « les sanctions internationales ne changeront rien », « les militaires russes seront accueillis avec des colliers de fleurs ».
Parmi eux, Xavier Moreau, créateur du site d’information Stratpol.com, un ancien officier parachutiste reconverti dans le conseil en sûreté des affaires, proche de l’extrême droite et des milieux traditionalistes, selon le site Conspiracy Watch. Ou encore Morgan Palmer, un journaliste « consultant en intelligence stratégique », qui a touché à la politique au Cameroun et qui explique que « si les chars russes sont entrés en Ukraine, c’est à la demande des populations russophones du Donbass ». On a aussi droit à un micro-trottoir réalisé à Moscou qui donne sans réserve raison au maître du Kremlin.
Mais d’autres voix se font aussi entendre. Cet après-midi-là, Pierre Guerlain, professeur émérite d’études américaines, défend l’Ukraine et les positions du président américain Joe Biden. Gérard Vespierre, conférencier en géopolitique, dénonce sans ambages une agression inacceptable « vis-à-vis de l’ensemble de l’Ukraine par la Russie, dont les dirigeants n’ont pas compris que le monde de 2022 n’est pas celui des années 1930 ou 1940 ».
L’entretien avec le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, qui expose les positions françaises sur TF1, est largement rediffusé, tout comme l’intervention d’Emmanuel Macron. Sur le terrain, des journalistes donnent la parole à des Ukrainiens, qui protestent contre les manœuvres de Poutine et jurent qu’ils n’accepteront jamais de devenir russes. Mieux, la journaliste à Moscou évoque, brièvement c’est vrai, les manifestants qui se sont rassemblés dans la capitale russe pour protester contre l’invasion de l’Ukraine et leur dispersion par la police.
« RT France continue de couvrir l’actualité, les actualités internationales, notamment sur la Russie, de manière professionnelle et équilibrée et où tous les points de vue peuvent s’exprimer », a affirmé la direction de la chaîne dans un communiqué. Ce n’est pas totalement faux non plus. Dans ce un miroir légèrement biseauté, c’est une distorsion subtile, pas si évidente à démontrer, de la réalité.
On est en tout cas loin de la propagande grossière de chaînes nationales russes comme « Pervii Kanal ». Pour cette « première chaîne » la plus regardée par les Russes, Kiev est carrément aux mains des fascistes. Le régime serait responsable d’un « génocide », des exactions insensées, jamais prouvées, sont évoquées, ainsi que des « purifications ethniques ». On y évoque des frappes chirurgicales, des combats dans le Donbass. Bref, un tissu de désinformations et de « fake news », répondant à une vieille vision fantasmatique russe, qui sont balancées sans preuves ni remise en question, dans une vision paranoïaque du monde.
Rien de tel sur RT. D’ailleurs, pour les dirigeants de la chaîne, oui, Moscou finance RT, tout comme Londres finance la BBC et Paris subventionne France 24. « Est-ce qu’on dit que France 24 est la voix de l’Elysée ? »,demandait ingénument Xenia Fedorova, qui dirige RT France, dans une interview au « Parisien » en 2019. La rhétorique est connue, elle est mise en avant par les dirigeants à chaque fois que la ligne éditoriale de la chaîne est questionnée.
Sur le papier, cela peut se défendre ; dans les faits, beaucoup moins. C’est vrai, France 24 a été conçue par Jacques Chirac pour « porter les valeurs de la France » dans le monde, contre la concurrence américaine… Mais sa ligne est beaucoup moins dans l’« éditorialisation » que celle de RT, délibérément créée comme un outil au service d’une « vérité alternative ». « Osez questionner » est le mot d’ordre de la chaîne. Convaincue que les « médias mainstream » ne prennent pas suffisamment en compte le point de vue russe, incompris et méconnu, RT France veut imposer une « autre vision du monde ». Hautement politique.
Faut-il pour autant bloquer la chaîne ? L’efficacité d’une telle mesure reste à prouver. En Allemagne, RT a rétorqué qu’elle n’avait que faire de la décision de la suspension par les autorités, facilement contournable grâce à une licence serbe. En revanche, les représailles de Moscou n’ont pas tardé. La Russie a immédiatement fermé Deutsche Welle, la radio-télévision internationale allemande, qui diffuse des émissions de radio par ondes courtes, internet et satellite en trente langues ainsi que des programmes de télévision en quatre langues.
« Le coût d’une interdiction me parait à ce stade supérieur aux bénéfices à court et moyen terme », résume Maxime Audinet, un des meilleurs connaisseurs du sujet, auteur de « Russia Today, (RT), un média d’influence au service de l’Etat russe » (INA, 2021). Pour le chercheur, « c’est sans doute donner trop d’importance à la chaîne que de la présenter comme une menace pour notre système démocratique, notamment au regard de ses faibles audiences ».
Fermer RT, en revanche, c’est priver, à coup sûr, les Russes de ces voix alternatives que sont RFI, qui diffuse des programmes en langue russe, et France 24. Et risquer de voir se développer un canal d’information direct depuis Moscou, soumis, cette fois, à aucune régulation et nettement plus débridé… Pas sûr que la démocratie y trouve son compte.
Alors que l’invasion russe se poursuit en Ukraine, la désinformation joue un rôle majeur dans le conflit. Moscou a utilisé cette arme de guerre hybride en amont de son offensive militaire. Une stratégie informationnelle mise en place par Vladimir Poutine pour appuyer son narratif et justifier cette entrée en guerre.
Alors que les chars russes sont entrés sur le territoire ukrainien, les journalistes, premiers témoins, risquent d’être pris pour cibles. Reporters sans frontières (RSF) appelle les belligérants et les organisations internationales à assurer la protection des journalistes.
« Elena Kovalskaya, directrice du théâtre et centre culturel Vsevolod Meyerhold de Moscou, a démissionné pour protester contre l’invasion russe en Ukraine……. Dans un message partagé sur Facebook, elle a écrit « Amis, pour protester contre l’invasion de l’Ukraine par la Russie, je quitte mon poste de directrice du Théâtre d’État et du Centre culturel Vsevolod Meyerhold de Moscou. Il est impossible de travailler pour un meurtrier et de percevoir un salaire de lui. » »
Environ 100 000 personnes ont fui leur foyer en Ukraine et des milliers ont quitté le pays, a annoncé le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés, jeudi. En Hongrie, des files d’attente se sont formées aux poste-frontières. En Pologne, neuf centres d’accueil s’apprêtent à ouvrir en urgence.
L’ancien président des États-Unis Donald Trump a lancé “Truth Social”, une plateforme qui affiche sa volonté de fédérer autour des valeurs chères à son fondateur. S’il est parfaitement légitime que les médias soient orientés, les plateformes numériques et les réseaux sociaux, qui structurent l’espace civique, doivent être astreints à une neutralité politique, idéologique et religieuse.
Pendant des mois, Aïssata est harcelée, moquée et insultée par une collègue qui la traite de singe ou la compare à une esclave. Son supérieur, alerté, n’aurait rien fait. Un soir la jeune femme tente de mettre fin à ses jours.
L’idée n’est pas neuve, mais depuis quelques années elle est brandie comme LA solution pour lutter contre l’immigration illégale : demander l’asile depuis l’étranger, dans les ambassades ou les consulats français. Défendue par les candidats de l’extrême-droite Marine Le Pen et Éric Zemmour comme par la représentante LR Valérie Pécresse, la mesure est pourtant contraire au droit international, et atteste d’une réelle méconnaissance de la réalité vécue par les exilés dans leur pays d’origine.
Les gouvernements et l’ONU devraient faire davantage pour mettre fin aux abus, améliorer les protections et fournir de l’aide à ces personnes.
(New York) –Lors d’un conflit armé, les personnes âgées sont souvent exposées à un risque particulièrement élevé d’abus, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd’hui. Toutes les parties à un conflit armé devraient mettre fin aux abus commis à l’encontre des personnes âgées et faciliter l’acheminement d’aide humanitaire à celles qui en ont besoin. Le Conseil de sécurité des Nations Unies devrait faire en sorte que l’ONU tienne compte, dans toutes ses activités, de la nécessité d’une protection renforcée pour les civils âgés dans les conflits armés.
La reconnaissance par Moscou des deux régions séparatistes de Donetsk et Louhansk suscite de l’émotion et de la colère en Ukraine. Dans le sud-est du pays, elle alimente les craintes d’une éventuelle invasion russe dans une région déjà très éprouvée par huit ans de guerre. C’est notamment le cas à Pavlopil, un village du Donbass situé près de la ligne de front.
Banni de YouTube, Soral avait perdu de son influence. En surfant sur le Covid, il s’est replacé au centre du jeu : ses fidèles noyautent le mouvement antivax, son site cartonne et, discrètement, il a lancé un autre média conspi. Enquête.
« Quand j’ai appris que nous emménagions dans une maison, je n’y croyais pas »: Maryam al-Hussein, mère de quatre enfants, habite enfin dans un complexe résidentiel financé par Ankara dans le nord de la Syrie, après plus d’un an passé dans des camps de tentes. »
Filippo Grandi, le Haut-commissaire de l’ONU aux réfugiés, s’est dit préoccupé, lundi, par « le nombre croissant d’incidents de violence et de graves violations des droits de l’Homme à diverses frontières européennes ». Il craint que les refoulements et les violences physiques ne « deviennent la règle » en Europe et se banalisent.
Un téléphérique de 5 km de long fera-t-il de l’Alpe d’Huez et des Deux Alpes un unique domaine skiable? Des élus locaux y voient un excellent argument marketing tandis que les opposants à ce chantier redoutent une dégradation supplémentaire et vaine de l’environnement alpin.
Les échanges commerciaux avec les colonies situées dans des territoires occupés contribuent à des violations des droits.
(Bruxelles) – La Commission européenne devrait interdire les transactions commerciales de l’Union européenne avec les colonies de peuplement dans tous les territoires occupés dans le monde, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui en devenant signataire d’une Initiative citoyenne européenne (ICE). Cette initiative citoyenne, enregistrée auprès de la Commission européenne en septembre 2021 et lancée officiellement le 20 février 2022, appelle à l’adoption d’une loi européenne interdisant d’importer dans l’UE des produits originaires de colonies illégales et d’exporter des produits de l’UE vers ces territoires.
« Quelle conception de l’habitat adopter ? », « comment adapter la politique du logement au pouvoir d’achat des ménages, des bailleurs privés et publics ? », « quelle est la bonne répartition des compétences en matière de logement ? », « la politique du logement peut-elle demeurer une composante isolée de l’action publique » ou encore « comment organiser le secteur de l’habitat ? ». Intitulée « Quelle politique du logement pour le prochain quinquennat », une note, que dévoile La Tribune en exclusivité, circule actuellement dans les états-majors des candidat(e)s à l’élection présidentielle. Objectif: interpeller le futur(e) ministre du Logement pour définir une politique « cohérente ».