Couvre-feu pour les mineurs : Gérald Darmanin « soutient » les initiatives des maires


« Je les soutiens et les préfets de la République les soutiendront », a déclaré jeudi le ministre de l’intérieur au sujet des mesures prises par plusieurs maires de métropole, après l’instauration d’un couvre-feu pour les mineurs en Guadeloupe par ses soins.

Après que Gérald Darmanin, le ministre de l’intérieur, a instauré un couvre-feu pour les mineurs à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, afin de lutter contre la délinquance, plusieurs maires de droite et d’extrême droite ont annoncé vouloir imposer un dispositif semblable dans leurs municipalités. Interrogé à ce sujet par France 3 Occitanie, vendredi 25 avril, M. Darmanin s’est dit « favorable » à des couvre-feux ailleurs en France.

Claude Alphandéry, son appel bouleversant contre le retour de la barbarie


Résistant, haut fonctionnaire, militant de nombreuses causes, Claude Alphandéry est mort ce mardi 26 mars à l’âge de 101 ans. Au début du mois, sentant ses forces décliner, il avait adressé à l’Obs ce court texte dans lequel il appelle à empêcher une nouvelle nuit noire de l’humanité en barrant la route aux candidats populistes et autoritaires.

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L’extrême-droite semble inarrêtable dans les six pays fondateurs de l’UE


L’autoritarisme absurde de la Russie


Sept ans de prison pour cinq petits bouts de papier.

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Vengeance et copinage : Comment Macron reprend en main le « COR »


En début de semaine, sur proposition de la Première ministre, le président a nommé l’économiste Gilbert Cette – soutien d’Emmanuel Macron en 2017 – à la tête du Conseil d’orientation des retraites. C’est confirmé : Emmanuel Macron aime placer des proches à la tête d’organismes publics censés être indépendants. Les analyses du COR n’ont pas plu. Les déclarations de son ancien président Pierre-Louis Bras ont fait dérailler la communication de l’exécutif ? Aucun souci, il suffit de le remplacer.

Le gouvernement n’a rien contre les instances indépendantes, à condition qu’elles lui donnent raison. Du point de vue de la pratique du pouvoir, on voit combien l’autoritarisme politique de Macron déborde pour venir affecter les lieux de production de connaissances, de conseils et d’expertises. Au plan institutionnel, on aperçoit une fois de plus l’étendue des prérogatives du Président dans la Ve République. On évoque souvent la supériorité législative du président sur le Parlement. Mais ce que cette affaire pointe également, c’est son formidable pouvoir de nomination – de nomination de hauts fonctionnaires, de responsables d’administration, de dirigeants d’établissements publics.

Révoltes et réseaux sociaux : le retour du coupable idéal


Les mouvements de révoltes qu’ont connues de nombreuses villes de France en réaction à la mort de Nahel ont entraîné une réponse sécuritaire et autoritaire de l’État. Ces évènements ont également réactivé une vieille antienne : tout cela serait dû au numérique et aux réseaux sociaux.

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La lutte pour les droits des femmes est un combat contre l’autoritarisme

Ces militantes du droit à l’avortement célébraient devant le siège de la Cour constitutionnelle à Bogota, Colombie, le 21 février 2022. © 2022 AP Photo/Fernando Vergara


Il est clair que le progrès n’est jamais linéaire et que la défense des droits humains peut être une tâche difficile. Mais les gains en matière de droits des femmes sont particulièrement fragiles. Se retranchant souvent derrière des concepts qu’ils présentent comme inoffensifs, tels que la protection de la famille et des enfants ou la protection de traditions sociétales, les gouvernements limitent l’autonomie des femmes, comme si ces restrictions n’étaient pas motivées politiquement et n’équivalaient pas à des violations de droits humains.

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Tunisie : des députés en résistance après la dissolution du Parlement


La décision du président Kaïs Saïed de dissoudre le Parlement a suscité une levée de bouclier dans le pays. Depuis, certains élus estiment êtres entrés dans une période de résistance.

Tunisie : Les tribunaux intensifient leurs poursuites portant atteinte à la liberté d’expression


Le portail barricadé du Parlement tunisien, dans le quartier du Bardo à Tunis, photographié le 26 juillet 2021, au lendemain de la décision du président Saïed de suspendre cette assemblée dans le cadre de sa saisie de pouvoirs exceptionnels, le 25 juillet 2021. © 2021 Ahmed Zarrouki


(Tunis) – Les autorités tunisiennes poursuivent des citoyens devant des tribunaux militaires et civils et les emprisonnent pour avoir critiqué publiquement le président Kais Saïed et d’autres responsables, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Parmi les personnes poursuivies figurent des membres du parlement, des personnes connues pour leurs commentaires sur les réseaux sociaux et un animateur de télévision.

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Au Bénin, « le droit est manié de telle manière qu’il devient l’ennemi de l’Etat de droit »


Le président béninois Patrice Talon au stade Charles-de-Gaulle à Porto-Novo, le 23 mai 2021. YANICK FOLLY / AFP

L’universitaire Laurence Burgorgue-Larsen s’inquiète du tournant autoritaire de ce pays d’Afrique de l’Ouest après les lourdes peines infligées à deux opposants.

Tribune. Dix ans et vingt ans de prison ! Telles sont les peines auxquelles ont été condamnés, au Bénin, le professeur de droit constitutionnel Joël Aïvo et l’ancienne garde des sceaux Reckya Madougou, les 6 et 10 décembre.

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