Pourquoi a-t-il fallu que les Palestiniens meurent de faim pour que certains admettent enfin qu’Israël commet un génocide à Gaza ?



 « Il a fallu des mois, parfois près de deux ans, pour que certains admettent qu’Israël a violé la Convention des Nations unies pour la prévention et la répression du crime de génocide.

Un facteur a été déterminant dans ces aveux. Ce facteur est la « famine », à savoir la famine délibérée infligée par Israël à 2,1 millions de Palestiniens qui habitent cette minuscule bande de terre densément peuplée.  »

L’autrice de ces lignes, Maryam Jamshidi, est écrivaine et professeure agrégée de droit à la faculté de droit de l’université du Colorado et ne peut être taxée de militantisme pro-palestinien.



Si les avis ont été longtemps partagés sur cette qualification de « génocide », un rapport du Comité spécial de l’ONU, daté de septembre 2024, rendu public en novembre, estimait que les méthodes utilisées par Israël « correspondaient aux caractéristiques d’un génocide ».

Aujourd’hui, malgré les accusations d’ « antisionisme radical d’une partie de la gauche » et d’« idéologisation » de la justice internationale, on ne peut plus rejeter  le « risque plausible de génocide à Gaza », reconnu comme tel par la Cour internationale de Justice (CIJ) en janvier 2024. Plus récemment, c’est Daniel Blatman et Amos Goldberg, professeurs israéliens d’histoire de la Shoah et d’études sur le génocide à l’Université hébraïque de Jérusalem, qui ont publié dans le quotidien israélien Haaretz du 30 janvier 2025 un article intitulé « Il n’y a pas d’Auschwitz à Gaza. Pourtant, c’est un génocide ». 

Depuis, les déclarations se sont multipliées pour que soit reconnue la réalité de ce génocide et les arguments contraires ne suffisent plus à contredire la réalité. C’est Dominique de Villepin, dont on ne peut supposer qu’il soit tombé dans la « mouvance terroriste islamo-gauchiste », qui affirme dans une tribune au Monde le 30 juillet 2025 « Oui, il faut aujourd’hui appeler les choses par leur nom. À Gaza, sous nos yeux, c’est bien un génocide qui se déroule »

« La qualification des actes commis à Gaza, notamment l’existence d’un possible génocide, mobilisera les juristes internationaux pour les années à venir » pour l’avocat international Johann Soufi.

La famine à Gaza a été confirmée par le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) il y a quelques jours.



Ce que dément Israël qui réagit avec des mots très forts au rapport de l’ONU, qui confirme qu’une famine est en cours dans le gouvernorat de Gaza et qu’elle devrait s’étendre à ceux de Deir Al-Balah et de Khan Younès d’ici à la fin du mois de septembre. « Il n’y a pas de famine dans l’enclave palestinienne », affirment les responsables israéliens.



Pendant ce temps, unis autour des familles des otages, les Israéliens se mobilisent massivement, estimant devoir à présent devoir « faire quelque chose de plus radical ». Plusieurs centaines de milliers de manifestants se sont rassemblés, mardi 26 août, dans tout le pays pour clore une journée de solidarité avec les otages retenus à Gaza et demander la fin de la guerre, au moment où l’exécutif israélien discutait de la poursuite des opérations militaires. 



Cet élan contre le gouvernement d’extrême-droite laisse toutefois dubitatifs certains commentateurs palestiniens qui n’y voient qu’un désir de fin du conflit, qui y « apparaît non comme une revendication en soi, mais comme un prix nécessaire », le seul moyen de parvenir à la libération des otages. « Le génocide en cours à Gaza et la catastrophe humanitaire qui frappe les Palestiniens restent largement absents de ces discours. »



Car aujourd’hui, les chars israéliens se sont rapprochés du centre de la ville de Gaza et de son million d’habitants, pendant que Donald Trump présidait à Washington une réunion en vue d’échafauder des plans d’après-guerre pour le territoire palestinien dévasté.



Human Rights Watch a déclaré hier que des membres du personnel militaire des États-Unis risquent d’être tenus responsables d’assistance aux forces israéliennes commettant des crimes de guerre à Gaza. Un bonne partie du personnel politique et tout particulièrement son chef, à qui certains voudraient voir décerné le Prix Nobel de la Paix, pourrait bien également être poursuivis pour complicité de ceux-ci.



Il y a quelques jours, l’ancien chef des services de renseignement militaire israéliens justifiait ainsi les massacres à Gaza : « Ils ont besoin d’une Nakba de temps en temps ». Ce genre de cynisme n’est pas de nature à nous laisser espérer la fin de ce massacre.



Car pendant ce temps, Israël continue de bombarder les rares hôpitaux encore à peu près debouts, visant tout particulièrement les journalistes, pour faire disparaître le maximum de témoins. Paris, Londres, Berlin et même Donald Trump s’en émeuvent.  Mais le Premier ministre israélien réplique en accusant les dirigeants qui ont annoncé leur intention de reconnaître un Etat palestinien, comme la France, de faire le jeu du Hamas, et de ne pas lutter suffisamment contre l’antisémitisme dans leurs pays respectifs.



Reporters Sans Frontières (RSF) appelle de nouveau d’urgence à une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU pour arrêter ce massacre.



Un navire de journalistes est en route pour Gaza, reprenant l’idée de la flotille humanitaire, dans un projet dénommé « Witness for Gaza ».

« « Attendre, c’est perdre la trace ». Plus le temps passe, plus les preuves disparaissent : des témoignages effacés, des données perdues, des récits remplacés par la propagande. Il s’agit de rappeler que la liberté de la presse ne peut être mise entre parenthèses.

C’est cette urgence qui justifie une action aussi risquée que l’envoi de ce navire. Rappelons que des initiatives similaires de bateaux civils en direction de Gaza ont déjà été interceptées par le passé. Mais cette fois, il ne s’agit pas de convois humanitaires : il s’agit de journalistes, revendiquant leur droit d’entrer et de documenter. « 



Rami Abou Jamous constate amèrement que cette fois, il n’y a pas de plan B.

« Voilà le carrefour : ou l’effacement de l’existence palestinienne à Gaza, ou l’arrêt de la guerre. Je m’adresse à ceux qui négocient à l’étranger au nom de 2,3 millions de personnes. Je leur demande de prendre en considération que la défaite ou la victoire se jouent avec l’existence des Palestiniens. Je leur dis que ce n’est pas une honte d’arrêter le combat, quelles que soient les conditions, quand on affronte une armée surpuissante qui nous massacre tous les jours. Nous vivons un génocide, un nettoyage ethnique, et une famine sous les yeux du monde entier, au XXIe siècle. Ce n’est pas une honte de décider de respirer un peu. »

« On sait très bien qu’un jour la Palestine sera libérée. On sait très bien qu’un jour la justice régnera, que les Palestiniens auront leurs droits. L’histoire en témoigne, la logique, la nature en témoignent : l’injustice ne dure pas éternellement. »



Tout le monde a gagné, à part le grand perdant: le peuple



Conflit Israël-Iran : le cessez-le-feu proposé par Donald Trump accepté, la « guerre des 12 jours » prend fin


Le Moyen-Orient aura tremblé pendant douze jours, et le monde avec lui. Un fragile cessez-le-feu est entré en vigueur mardi 24 juin entre l’Iran et Israël, après l’annonce d’une trêve par Donald Trump quelques heures plus tôt.

Dans la soirée, le président iranien Massoud Pezeshkian a annoncé « la fin de la guerre de 12 jours imposée à son pays« . « Après la résistance héroïque de notre grande nation, qui écrit l’histoire par sa grande détermination, nous sommes témoins de l’instauration d’une trêve et de la fin de cette guerre, imposée par l’aventurisme et la provocation« , a-t-il précisé. Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a pour sa part déclaré avoir « obtenu une victoire historique« . L’armée israélienne a indiqué qu’elle allait de nouveau se concentrer sur Gaza, où des frappes ont fait plusieurs dizaines de morts la veille de ces annonces, d’après la Défense civile de l’enclave palestinienne.



La guerre Israël / Iran : J+12

Par Bahareh Akrami, illustratrice


Aujourd’hui ce peuple est plus seul que jamais. Dans un pays déjà en crise économique, aux infrastructures détruites… Et le pire c’est que le plus dur commence maintenant.



Majd Kayyal : à Haïfa, « tout ce qui songe à prononcer le mot Palestine est aussitôt rappelé à l’ordre »


« Le calme est revenu aujourd’hui », soupire Majd Kayyal, « après deux semaines très, très compliquées. Cette nuit encore, avant le cessez-le-feu… C’était comme si ils voulaient utiliser toutes leur dernières munitions ! »

Haïfa se remet en effet ce matin des frappes iraniennes qui l’ont secouée cette nuit. Les magasins sont encore pour la plupart fermés, mais la vie semble reprendre sont cours, tant bien que mal. « C’est une situation très paradoxale pour nous, Palestinien-nes de Haïfa, de devoir craindre des frappes iraniennes tout en pleurant chaque jour le génocide israélien à Gaza. On se sent piégés, doublement piégés par le régime israélien, qui affame et tue nos frères et sœurs là-bas, et nous met en danger ici. »



Les médias français et la CIJ : quand l’absence devient un choix éditorial


Amina Kalache est journaliste indépendante. Pour Le Média, elle couvre régulièrement les mobilisations en soutien du peuple palestinien et anime des entretiens. Tout récemment, elle a par exemple organisé la table ronde « 500 morts en 72h : Gaza massacrée et affamée, la France silencieuse » (20/05), qui réunissait Jean-Francois Corty, président de Médecins du Monde, Christophe Oberlin, chirurgien français, Khadija Toufik, reporter en Cisjordanie et Rafaëlle Maison, professeure en droit international. Elle nous livre ici un témoignage sur la désertion médiatique des audiences de la Cour internationale de justice consacrées à la question palestinienne.

343 attaques en 2025 : Israël cible le journalisme palestinien



Un communiqué publié samedi 26 avril par le Syndicat des Journalistes Palestiniens (PJS) alerte à nouveau sur la persécution systématique de la presse à Gaza et en Cisjordanie, répertoriant plus de 343 attaques israéliennes à l’encontre de professionnel·les des médias, de leurs proches ou de leurs locaux en 2025 seulement.

Depuis la reprise fin mars des bombardements israéliens après le cessez-le-feu de deux mois, les journalistes sont à nouveau visé·es par la brutalité de l’armée israélienne. Comme tous et toutes les gazaoui·es, les journalistes font face à des déplacements massifs de populations, ainsi qu’à une famine et une situation sanitaire catastrophique du fait du blocage de l’aide humanitaire. L’électricité est également très rare, ce qui rend difficile pour les journalistes de recharger leur matériel et d’envoyer leur images et textes.

Mais outre les dangers encourus par tous et toutes les gazaoui·es, les journalistes font face à de plus grands dangers encore, car ils et elles sont directement visé·es par l’armée israélienne. Le gilet de presse à Gaza ne garanti en effet plus une protection internationale au nom de la liberté de la presse ; il semble même être devenu une cible.



Interdiction de l’UNRWA : la Cour internationale de justice examine un nouveau recours contre Israël


La Cour internationale de justice a été saisie d’une demande d’avis consultatif sur la légalité des attaques israéliennes contre l’ONU. Voici quelques explications sur cette affaire et son importance.

La Cour internationale de justice (CIJ) a entamé lundi des audiences sur l’obligation d’Israël de garantir l’acheminement de l’aide aux Palestiniens dans la bande de Gaza assiégée. Depuis mars, Israël bloque toute aide à destination de Gaza et, depuis huit semaines, ni nourriture, ni eau, ni médicaments ne parviennent à ses 2,3 millions d’habitants.



La conférence « Doit-on parler de génocide ? » se tient le 28 et le 29 avril à Bruxelles


Les eurodéputés Verts/ALE Jaume Asens, Benedetta Scuderi, Mounir Satouri et Ana Miranda sont à l’initiative d’une importante conférence, où des experts, des juristes et des représentant·es de la société civile se réuniront pour aborder la situation à Gaza et discuter d’actions concrètes en faveur de la justice.

Inspirée par les Tribunaux Russell, cette conférence vise à aborder la situation à Gaza, à sensibiliser la communauté internationale et à faire pression sur les institutions politiques et sociales afin qu’elles reconnaissent et agissent contre les violations des droits humains.

« Jamais nous ne renoncerons à notre terre » : des milliers de Palestiniens regagnent le nord de Gaza, entre « joie » et « souffrance »



Selon le gouvernement du Hamas, 300 000 déplacés sont rentrés lundi dans le nord du territoire. Des retours qui se poursuivent mardi.

C’est une véritable marée humaine. Depuis 24h, les déplacés de Gaza peuvent rentrer chez eux dans le Nord(Nouvelle fenêtre). Toute la journée du lundi 27 janvier, une file ininterrompue de charrettes et de piétons surchargés de bagages avec des matelas, des sacs sur le dos, ont emprunté la route littorale. Ils sont des centaines de milliers à avoir retrouvé ce qu’il reste de leurs maisons, ainsi que les voisins et les amis qui ont survécu. 



Bande de Gaza : les déplacés retournent chez eux, dans une enclave en ruine



L’entrée en vigueur du cessez-le-feu a permis à certains Gazaouis de retourner chez eux. A leur arrivée, beaucoup ont constaté les dégâts causés par la guerre.

« Nous sommes finalement chez nous. Il n’y a plus de maison, seulement des ruines. Mais c’est notre maison », a témoigné Rana Mohsen, une femme de 43 ans rentrée à Jabaliya, dans le nord du territoire.



Grossesses en danger pendant l’assaut israélien sur Gaza


Soins prénataux limités ; accouchements dangereux ; nouveau-nés exposés à des conditions fatales.

Le blocus de Gaza imposé par le gouvernement israélien et ses attaques contre les établissements de santé depuis le début des hostilités en octobre 2023 ont engendré des dangers graves et parfois mortels pour les femmes et les filles enceintes durant leur grossesse, lors de l’accouchement et par la suite, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport rendu public aujourd’hui.



Affrontements, morts, démolitions, attaques de colons : point sur la situation du 13 au 19 janvier en Cisjordanie occupée


Nos sources : ces informations sont collectées et compilées par une militante anticolonialiste israélienne, et reprises en Israël par des sites contre l’occupation et par des médias palestiniens. En raison des circonstances actuelles, les sources pour ce rapport sont un petit peu plus limitées qu’auparavant, mais les voici : l’Autorité palestinienne de la santé pour la Cisjordanie ; le Croissant Rouge ; l’Office des Nations Unies pour les affaires humanitaires (OCHA) ; WAFA.

Toujours en raison des circonstances actuelles, nous peinons à recevoir en temps réel les actualités village par village en Cisjordanie, nous actualiserons donc cet article au fil des informations que nous recevrons de nos correspondant-e-s sur place.



Israël-Palestine : les habits usés du colonialisme


La domination sexuelle sous-tend la domination coloniale. La conquête de la terre convoitée et l’asservissement des corps dominés sont connexes et concomitants. La question sexuelle dans la colonisation israélienne des territoires palestiniens est pourtant peu observée, sinon admise.



La présidente de la CIJ accusée de « plagiat » dans son refus de condamner l’occupation israélienne

Julia Sebutinde, présidente en exercice de la Cour internationale de Justice (CIJ) depuis la démission de Nawaf Salam, désigné Premier ministre du Liban, a été accusée d’avoir plagié certaines parties de son argumentaire pour défendre son opinion dissidente dans l’avis consultatif rendu par la Cour sur l’occupation israélienne dans les territoires palestiniens.



Sortie du Médiacritiques n°53 : Médias et Palestine


Le Médiacritiques n°53 sortira de l’imprimerie le 10 février. À commander dès maintenant sur notre site ou à retrouver en librairie. Et surtout, abonnez-vous !

Myanmar : Les Rohingyas confrontés à de nouvelles atrocités


Les attaques des forces armées s’intensifient après sept années de désespoir.

Au Myanmar, les musulmans rohingyas sont confrontés aux menaces les plus graves depuis 2017, lorsque l’armée de ce pays a mené une vaste campagne de massacres, de viols et d’incendies criminels dans l’État de Rakhine, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Le 25 août 2024 marquera le septième anniversaire du début des crimes contre l’humanité et des actes de génocide perpétrés par l’armée, qui ont forcé plus de 750 000 Rohingyas à fuir vers le Bangladesh.

Pendant ce temps, la guerre continue à Gaza…



Les Jeux olympiques de Paris commencent, la course à la présidentielle entre Donald Trump et Kamala Harris démarre, l’hécatombe se poursuit en Ukraine et pendant ce temps… la guerre continue à Gaza.



L’Organisation mondiale de la santé alerte sur la polio à Gaza


Cela fait plus de vingt-cinq ans qu’il n’y a pas eu de cas de polio dans les Territoires palestiniens occupés. Mais cela pourrait changer. La découverte du virus dans les eaux usées de l’enclave inquiète les humanitaires. Aucun cas humain n’a pour le moment été officiellement enregistré. Mais le risque d’une épidémie n’est plus très loin. 



Cisjordanie : le nombre d’enfants tués est monté en flèche au cours des neuf derniers mois


En moyenne, depuis octobre 2023, un enfant palestinien a été tué en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, tous les deux jours. Cela représente une augmentation d’environ deux fois et demie par rapport aux neuf mois précédents. 

Depuis octobre dernier, 143 enfants palestiniens ont été tués en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, soit une augmentation de près de 250 % par rapport aux neuf mois précédents, durant lesquels 41 enfants palestiniens avaient perdu la vie. Au cours de cette même période, deux enfants israéliens ont été tués en Cisjordanie dans des violences liées au conflit.

De plus, plus de 440 enfants palestiniens ont été blessés par des balles réelles.

Ces chiffres suscitent une vive inquiétude concernant l’utilisation excessive et injustifiée de la force contre les personnes les plus vulnérables.



En Palestine, le peuple lutte pour son avenir


Pour imposer la fin de l’occupation et de la guerre, la résistance palestinienne a besoin du soutien international. Mais « l’accord d’unité nationale » signé en Chine et incluant le Hamas est rejeté par les États-Unis.


Gaza : « Le crime le plus odieux est de s’habituer et de se taire »



À Gaza, les frappes israéliennes mortelles restent quotidiennes, sans espoir concret de trêve ni de solution politique. Le bilan humain est sans doute largement sous-estimé. Ziad Majed et Amélie Férey sont les invités d’« À l’air libre ».



Gaza: le virus de la polio détecté dans les eaux, Israël accusé d’utiliser l’eau comme arme


L’ONG Oxfam accuse Israël d’utiliser l’eau comme une arme de guerre à Gaza, avec des coupures d’approvisionnement, du pompage et de la destruction des usines de retraitement. En conséquence, la polio menace désormais la population de l’enclave, le virus ayant été découvert vendredi 19 juillet dans des échantillons d’eaux usées par le ministère de la Santé local et l’Unicef. Une nouvelle inquiétante, car la maladie se propage très vite et représente un vrai danger pour les camps surpeuplés.



L’OMS déplore plus de 1 000 attaques contre des centres de soins qui étaient déjà fragiles


L’Organisation mondiale de la Santé a alerté jeudi 18 juillet sur la situation médicale catastrophique dans la bande de Gaza. Depuis le 7 octobre, l’agence onusienne a recensé plus de 1 000 attaques contre les établissements de santé dans le territoire palestinien occupé. Elle appelle donc à un cessez-le-feu immédiat pour éviter que la situation n’empire davantage, des soins quotidiens étant également menacés.



A GAZA, LES PALESTINIENS ET PALESTINIENNES VICTIMES DE DÉTENTION ARBITRAIRE ET DE TORTURE


Vivre sous la menace des bombes n’est pas le seul fléau auquel les Palestiniens et Palestiniennes font face au quotidien depuis le 7 octobre 2023. Des milliers d’entre eux sont aussi maintenus en détention de manière totalement arbitraire par l’État d’Israël. Nous avons recueilli les témoignages de 27 personnes détenues, dont un garçon de 14 ans, qui font état de torture. Une situation terrible permise par la Loi sur l’incarcération des combattants illégaux, une loi abusive dont nous demandons l’abrogation.



L’occupation de territoires palestiniens est «illégale», juge la Cour internationale de justice


La plus haute juridiction de l’ONU a estimé ce vendredi 19 juillet que la présence continue d’Israël dans les territoires palestiniens devait cesser «le plus rapidement possible».

Si l’avis n’est pas contraignant, il pourrait accroître la pression internationale sur Israël. Ce vendredi 19 juillet, la Cour internationale de justice (CIJ) a jugé que l’occupation par l’Etat hébreu de territoires palestiniens depuis 1967 était «illégale», et devait cesser «le plus rapidement possible».

Après sept mois de guerre, Gaza est un champ de ruines et une décharge à ciel ouvert


La population gazaouie est plongée dans une grave crise humanitaire. 34 700 morts, selon le dernier bilan du ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne. Assiégés, les civils meurent sous les bombes, et ils perdent la vie également à cause des conséquences de la guerre : malnutrition, manque d’eau, absence de soins.

Al Maghazi, centre de la bande de Gaza. Un énorme cratère. Une balafre de plus dans un paysage désolé, broyé par les bombardements. Des canalisations éventrées. « L’air est irrespirable », raconte Jumana, jeune déplacée. « L’odeur est nauséabonde. Regardez ce cratère, et cette eau qui s’y déverse, c’est répugnant. On souffre d’allergies, on est dévoré par les moustiques. On n’arrive même plus à dormir. »



Comment la ville de Rafah est « compressée de toutes parts » alors qu’Israël se prépare à y lancer une offensive


En l’espace de quelques mois, le chef-lieu du sud de l’enclave palestinienne a accueilli plus d’un million de déplacés de guerre, qui y survivent dans des conditions extrêmement difficiles.

Des tentes à perte de vue. C’est le paysage qui s’est progressivement installé à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, au fil des bombardements et des évacuations. Avant les attaques meurtrières du 7 octobre et l’écrasante riposte militaire d’Israël, près de 250 000 personnes vivaient dans la ville. Elle accueille désormais environ 1,2 million de personnes, selon l’ONU.



Israël bafoue les ordonnances de la Cour internationale de justice


Les obstacles à l’acheminement d’aide humanitaire perdurent malgré la famine.

 Israël bafoue les ordonnances de la Cour internationale de Justice (CIJ), pourtant juridiquement contraignantes, en faisant obstacle à l’entrée d’aide humanitaire et de services vitaux à Gaza, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Depuis janvier 2024, dans le cadre de la plainte portée par l’Afrique du Sud alléguant qu’Israël viole la Convention sur le génocide de 1948, la CIJ a émis deux ordonnances exigeant qu’Israël prenne des « mesures conservatoires » afin de fournir des services de base et une assistance humanitaire aux habitants de la bande de Gaza.

L’offensive militaire israélienne se poursuit dans la bande de Gaza


Des bombardements israéliens ont de nouveau frappé vendredi la bande de Gaza, territoire palestinien assiégé dont la population fait face à une « famine imminente » selon le Programme alimentaire mondial (PAM), près de six mois après le début de la guerre avec le Hamas.

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Israël sommé par la CIJ de laisser passer l’aide humanitaire


« Il n’y a plus aucun moyen sûr de distribuer l’aide » : au nord de Gaza, l’acheminement chaotique des convois humanitaires


Les enfants, premières victimes de l’horreur


Choses vues en Israël & Palestine, 1986, avant la Première Intifada


Les livraisons d’armements à Israël dans le viseur du mouvement de solidarité avec Gaza


Troyes

À l’appel du Collectif national de la journée de la terre palestinienne, la LDH appelle à s’associer à la manifestation organisée à Troyes le samedi 30 mars

Rassemblement à 10H30 Place Jean Jaurès

Signez la pétition qui interpelle le gouvernement pour qu’il:

  • interdise effectivement toute livraison d’armes à Israël
  • prenne toute sanction pour imposer que l’aide humanitaire parvienne aux Gazaouis affamés

L’ONU s’alarme pour les civils dans la bande de Gaza


Le chef de l’ONU a mis en garde lundi contre la fin des programmes d’aide humanitaire pour la bande de Gaza si Israël lançait une offensive militaire majeure sur Rafah annoncée par le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

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Exécutions, viols… Des expertes de l’ONU s’alarment des violences contre les femmes à Gaza


Israël ne respecte pas l’ordonnance de la CIJ liée à la plainte pour génocide


Washington : un jeune soldat s’immole contre le génocide en Palestine


Dernière minute

ATTAQUE CONTRE LA LDH SUITE À L’ORGANISATION D’UNE CONFÉRENCE-DÉBAT À ORLÉANS

À Kerem Shalom, ces Israéliens qui s’indignent contre l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza


Depuis une semaine, des manifestants israéliens, issus pour beaucoup des milieux de l’extrême droite, sont réunis à Kerem Shalom. C’est par ce point de passage entre Israël et Gaza, qu’entre l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne. Ces militants tentent de bloquer le passage des camions chargés de denrées alimentaires. Des affrontements avec la police israélienne éclatent régulièrement.

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« La plupart de la ville est rasée » : des humanitaires, qui ont pu accéder au nord de la bande de Gaza, décrivent « l’apocalypse »



Cisjordanie : le frère d’un mineur tué par l’armée israélienne témoigne



En Israël, des ministres dansent lors d’un meeting prônant le retour des colonies à Gaza


Quelques milliers d’Israéliens favorables à la réinstallation de colonies dans la bande de Gaza se sont réunis dimanche 28 janvier à Jérusalem, exhortant le Premier ministre à faire aboutir le projet. Dans l’assemblée, plusieurs ministres, dont certains ont enchaîné des pas de danse sur une musique au rythme enjoué. Une scène qui n’est pas passée inaperçue alors que la guerre en cours entre Israël et le Hamas a fait 1 140 morts dans l’Etat hébreu et 26 422 à Gaza.

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Procédure pour génocide à Gaza : la France doit appeler d’urgence Israël à mettre en oeuvre les mesures conservatoires de la CIJ


Ce que ça coûte de s’exprimer sur Israël-Palestine

Craintes pour les civils à Gaza malgré la décision de la CIJ


Le sort des civils à Gaza reste, ce samedi, au cœur de vives préoccupations au lendemain d’une décision de la plus haute juridiction de l’ONU appelant Israël à empêcher tout acte éventuel de « génocide » dans le territoire palestinien.

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Journée de la mémoire de l’Holocauste: l’embarras de l’ONU face à la guerre Israël-Hamas


Oui Monsieur le ministre, les mots ont un sens

Guerre entre Israël et le Hamas : Paris réfute les accusations de génocide à Gaza


En décembre, l’Afrique du Sud a déposé une requête auprès de la Cour internationale de justice (CIJ). Elle accuse l’Etat hébreu d' »actes de génocide contre le peuple palestinien à Gaza ».

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Le monde veut-il vraiment résoudre le conflit israélo-palestinien?

La Russie absente lors d’audiences devant la Cour internationale de justice sur la guerre en Ukraine


La Russie a refusé de comparaître lundi lors de l’ouverture des audiences devant la Cour internationale de justice (CIJ) dans une procédure initiée par l’Ukraine, qui demande au plus haut tribunal de l’ONU d’ordonner à Moscou d’arrêter son invasion.

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