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Près de 1800 migrants à bord de 63 bateaux sont arrivés à Lampedusa pendant le week-end selon les autorités de l’île.
Près de 1800 migrants à bord de 63 bateaux sont arrivés à Lampedusa pendant le week-end selon les autorités de l’île.
Lors d’une opération de secours de migrants, menée au large de la Libye par les équipes de l’Ocean Viking, des coups de feu ont été tirés depuis un patrouilleur libyen, « mettant en danger la vie de l’équipage et des survivants », dénonce l’association SOS Méditerranée.
Un patrouilleur libyen s’est approché à grande vitesse et a tiré plusieurs coups de feu à moins de 100 mètres.
Ce n’est pas la première fois que les sauveteurs de SOS Méditerranée sont menacés par les gardes-côtes libyens.
Le dimanche 18 juin 2023, le Titan, «sous-marin de tourisme» conçu pour emmener cinq personnes dans les abysses, descend visiter l’épave du Titanic – qui repose par 4 000 mètres de fond dans l’océan Atlantique, à 650 kilomètres au large des côtes canadiennes.
Tandis que les recherches se poursuivent au large du Péloponnèse pour retrouver d’éventuels disparus, le déroulement du naufrage du mercredi 14 juin reste vague. Les rescapés avancent avoir été approchés par les garde-côtes grecs, et remorqués par leur navire vers le large. Ce que démentent les autorités.
L’embarcation a été repérée par l’Agence européenne de surveillance des frontières dans l’après-midi du mardi 13 juin, mais a refusé toute assistance.
Les garde-côtes italiens procèdent mardi au sauvetage de 1 200 migrants en mer Méditerranée. Une première embarcation de 400 personnes est escortée par les autorités vers la terre ferme, mais elle commence à prendre l’eau. La seconde de 800 personnes est surchargée. Trois personnes auraient sauté par dessus bord.
La rédaction d’Infomigrants a reçu des images de la traversée du bateau de migrants qui a fait naufrage dans la nuit du 26 au 27 février 2023. On y voit notamment un père de famille, Massum, filmant son garçon de 7 ans, Muzamel, quelques heures avant le drame. Aucun d’eux ne survivra. Plus de 70 personnes sont mortes cette nuit-là.
Plusieurs navires étaient venus en aide à trois embarcations surchargées transportant plusieurs centaines de personnes en Méditerrannée centrale.
De samedi 4 à mercredi 8 mars, une famille russe avec six enfants âgés de 2 à 13 ans a été retenue dans le local de rétention de Modane, à la frontière franco-italienne. L’association Anafé dénonce les conditions de rétention : pas de chauffage, pas d’accès à un médecin, et un stress constant pour les enfants.
L’association Utopia 56 a diffusé des images sur lesquelles un policier diffuse du gaz lacrymogène sur des affaires de plusieurs SDF au pied du métro Stalingrad, à Paris. La police nationale a ouvert une enquête administrative.
Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin s’apprêterait à lancer une grande opération à Mayotte : une expulsion massive des étrangers en situation irrégulière, accompagnée d’une destruction des bidonvilles. C’est ce qu’affirme l’hebdomadaire « le Canard Enchaîné » dans son édition du mercredi 22 février.
Le président de SOS Méditerranée François Thomas alerte sur la mortalité élevée en Méditerranée et dénonce la criminalisation des opérations de sauvetage.
Tendre la main à une personne en détresse en mer n’est pas un combat politique, c’est un impératif légal et moral.
Une importante opération de secours est déployée depuis ce mercredi matin 6h dans la Manche pour un « incident » impliquant une « petite embarcation », terme généralement utilisé pour qualifier les bateaux de fortune à bord desquels les migrants se rendent au Royaume-Uni.
Tempête, avarie technique, naufrages, noyades : la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) intervient plus de 6 000 fois par an au large des côtes françaises. Ces sauveteurs bénévoles risquent leur vie pour secourir celles des autres. Ils sont de plus en plus sollicités pour venir au secours des migrants. Pour faire face à l’augmentation des naufrages de ces embarcations de fortune, la SNSM a décidé de former ses propres bénévoles au sauvetage de masse.
Le Sea Watch 3, le Sea-Eye 4 et le Humanity 1 ont secouru ces derniers jours 765 migrants en détresse en Méditerranée centrale. Les trois navires humanitaires naviguent désormais près des côtes italiennes en attendant de se voir attribuer un port de débarquement.
Dans une tribune, écrite par Isabelle Autissier et Roland Jourdain, 70 personnalités du monde maritime invitent « les pouvoirs publics et les organisations nationales et internationales, ainsi que les citoyens, à cesser de détourner le regard, à prendre leur responsabilité en mettant en place des moyens de sauvetage des réfugiés en mer, en soutenant et en finançant les ONG qui leur apportent assistance et réconfort ».