Faim: 345 000 Gazaouis en situation « catastrophique » cet hiver, avertit l’ONU
Quelque 345 000 Gazaouis seront confrontés à la faim à un niveau « catastrophique » cet hiver, contre 133 000 actuellement, avertit l’ONU dans un rapport publié jeudi, soulignant que le risque de famine persiste dans le territoire en guerre depuis plus d’un an.
Insoutenables, les images s’affichent sur les réseaux sociaux, celles d’un homme dans la nuit dévoré par les flammes. La vidéo a été tournée dans la nuit de dimanche à lundi dans la bande de Gaza, après une frappe qui visait, selon l’armée israélienne, un « centre de commandement terroriste », et qui a déclenché un énorme incendie dans la cour de l’hôpital d’un camp de déplacés à Deir al-Balah, l’hôpital des Martyrs d’al-Aqsa. Le bilan, encore provisoire, est de quatre morts et d’une quarantaine de blessés.
“À Gaza, avoir une tente, c’est le luxe », raconte le journaliste palestinien Rami Abou Jamous
Liban : L’escalade du conflit nécessite une intervention humanitaire urgente
Déclaration conjointe du Directeur général adjoint de l’UNICEF, Ted Chaiban, et du Directeur général adjoint du Programme alimentaire mondial (PAM), Carl Skau.
A New York, des juifs manifestent contre le soutien des Etats-Unis à Israël
Des centaines de juifs propalestiniens et antisionistes se sont mobilisés devant la Bourse de New York pour dénoncer le soutien des Etats-Unis à Israël dans la guerre menée à Gaza et au Liban.
Une frappe de drone revendiquée par le Hezbollah fait plus de 60 blessés en Israël
Une frappe de drone du Hezbollah visant une position militaire dimanche près de Haïfa a blessé plus de 60 personnes. Plus tôt dans la journée, la Force intérimaire des Nations unies déployée dans le sud du Liban (Finul) a accusé l’armée israélienne d’avoir bloqué un de ses mouvements, réclamant « des explications » après « des violations choquantes ». Voici le fil du 13 octobre 2024.
Frappe israélienne meurtrière sur une école à Gaza, la Finul « visée » au Liban
Le Croissant-Rouge palestinien a annoncé avoir recensé jeudi au moins 28 morts à la suite d’une frappe israélienne sur une école de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza. Par ailleurs, deux Casques bleus de la force de l’ONU déployée le long de la frontière entre le Liban et Israël ont été « visés » par des « tirs sur trois positions » de la Finul, a indiqué une porte-parole de l’institution. Suivez notre direct.
Informer au péril de sa vie : un an de guerre à Gaza raconté à RSF par les journalistes gazaouis
Le Hezbollah affirme «combattre» contre des soldats israéliens dans le sud du Liban
L’armée israélienne poursuit ses bombardements intenses dans la banlieue sud de Beyrouth comme dans le sud du Liban où elle dit viser des positions du Hezbollah. Elle a en parallèle étendu ses opérations au sol dans le sud-est du pays. Le parti milice chiite a menacé d’intensifier ses bombardements sur Israël si l’État hébreu n’arrêtait pas les bombardements. Dans le même temps, à Gaza, au moins 12 Palestiniens sont morts ce mercredi matin dans des frappes israéliennes.
Liban: près de 14000 hectares agricoles perdus en raison des bombardements israéliens
Guerre au Proche-Orient: les travailleurs migrants dans l’œil du cyclone au Liban
Les frappes israéliennes contre le Liban ont entraîné la fuite de plusieurs centaines de milliers de personnes et les bombardements de l’armée israélienne poussent les habitants de Beyrouth à quitter leurs maisons. Des dizaines de milliers de migrants originaires d’Asie ou d’Afrique travaillent au Liban et parfois cherchent à quitter le pays. Parmi eux, de nombreux employés de maisons, souvent des femmes, qui se retrouvent livrées à elles-mêmes.
Liban : « C’est une véritable course contre la montre, il faut agir vite »
Depuis fin septembre 2024, la situation au Liban s’est dégradée à une vitesse alarmante. Plusieurs régions du pays sont le théâtre de bombardements, notamment, le sud, l’est avec la plaine de la Békaa et la banlieue sud de Beyrouth.
Édouard Beigbeder, représentant du bureau de l’UNICEF au Liban, livre son constat alarmant.
Depuis le 23 septembre 2024, la guerre au Liban a pris une tournure dramatique. Quelle est la situation sur place ?
En octobre 2023, les impacts se concentraient principalement au sud du pays, mais aujourd’hui, les répercussions se font ressentir à l’échelle nationale. Je préfère vous fournir des chiffres qui illustrent clairement l’ampleur de la situation.
“Ce 7 octobre marque le triste anniversaire des crimes commis par le Hamas et les groupes palestiniens à l’encontre de la population civile israélienne. Des crimes atroces et injustifiables pour lesquels nous appelons à la justice devant les juridictions internationales. Nous continuons d’appeler également et avec force à la libération immédiate et sans condition des otages retenus à Gaza.
Ce 7 octobre marque malheureusement aussi le début de l’offensive destructrice menée par les forces israéliennes à Gaza : une catastrophe humanitaire sans précédent, un risque majeur de génocide, une extension du conflit qui laisse craindre un embrasement régional. Nous continuons à exiger un cessez-le-feu immédiat. Nous continuons à exiger le respect du droit international et la justice pour toutes les victimes de ce conflit effroyablement meurtrier.”
Anne Savinel-Barras, Présidente d’Amnesty International France
Attaques du 7-Octobre : la droite israélienne, le Hamas et la guerre sans fin
Les attaques terroristes du 7 octobre 2023 menées par le Hamas dans le sud d’Israël et la riposte israélienne visant à l’anéantissement du mouvement palestinien à Gaza ont précipité le Moyen-Orient dans une spirale de l’enfer. Les deux principaux acteurs de cet affrontement, le Hamas palestinien et la droite nationaliste et religieuse israélienne, refusent depuis plus de trente ans toute solution négociée en Israël-Palestine. Explications.
Guerre à Gaza: «Des enfants qui n’ont pas une vie d’enfant»
Il y a une année, le 7 octobre 2023, survenait l’attaque terroriste la plus meurtrière de l’histoire d’Israël. Plus de 1 200 personnes tuées par les commandos du Hamas. L’hécatombe. Un anniversaire tragique qui marque également le début de la guerre à Gaza, et le carnage qui y est commis par l’armée israélienne. Le massacre de près de 42 000 Palestiniens. Majoritairement des femmes et des enfants. À Jérusalem, rencontre avec un responsable de l’Unicef Palestine, tout juste revenu de Gaza.
« Il faut que le monde voie l’ampleur des horreurs » : un an de guerre entre Israël et le Hamas vu par sept photojournalistes israéliens et palestiniens
Les armes explosives et le blocus illégal infligent de profonds traumatismes et des souffrances.
Les attaques menées par le gouvernement israélien contre Gaza et le blocus illégal de ce territoire ont infligé de profondes souffrances aux enfants handicapés, et les armes explosives en ont laissé un grand nombre d’autres avec un handicap permanent.
Israël fait le pari que le Hezbollah va s’effondrer, mais il est confronté à un ennemi bien armé et en colère – Analyse
Les dirigeants israéliens se réjouissent des progrès de l’offensive contre le Hezbollah, qui a commencé par l’explosion de radios et de téléavertisseurs armés et s’est poursuivie par des frappes aériennes intenses et meurtrières.
Le ministre de la défense, Yoav Gallant, n’a pas tari d’éloges après les frappes aériennes de lundi.
« C’est la pire semaine que le Hezbollah ait connue depuis sa création, et les résultats parlent d’eux-mêmes ».
Rien que dans la journée de lundi, date à laquelle les frappes israéliennes se sont intensifiées sur le Liban, plus de 550 personnes ont été tuées, avaient déjà annoncé les autorités.
Par ailleurs, 5 410 personnes ont été blessées en près d’un an, selon les chiffres du centre de crise.
À Gaza, les frappes israéliennes sur le Liban accentuent le désespoir des habitants
« La paix est le seul combat qui mérite d’être mené. » On connaît tous cette citation d’Albert Camus, qui conclut l’éditorial de « Combat » du 8 août 1945, deux jours après le bombardement d’Hiroshima. Il dénonce « le dernier degré de sauvagerie atteint par la civilisation mécanique » et l’inconscience de ceux qui s’extasiaient alors devant la prouesse technique. Il s’inquiète de la survie de ce qui reste de l’esprit et de la dignité humaine.
La paix est un combat, une lutte, un engagement suprême : « le seul combat qui vaille d’être mené. Ce n’est plus une prière mais un ordre qui doit monter des peuples vers les gouvernements, l’ordre de choisir définitivement entre l’enfer et la raison ».
Camus appelait les citoyens à « ordonner » aux gouvernements de choisir la paix partout et pour tous les peuples.
Il affirme une saine défiance du potentiel destructeur de notre civilisation et de la fascination pour sa technique.
N’attendons pas des chars, des lanceurs de roquette, des drones et des bombardiers, une paix qu’ils ne peuvent donner.
L’Union européenne via Frontex, pour démontrer l’inviolabilité de ses frontières, transforme ses mers en cimetières.
Partout, le droit est bafoué et nous ne serions être relégués au silence, tant qu’il n’y aura pas d’autre choix que celui des canons.
Partout les guerres et les conflits ensanglantent dans l’indifférence de nombreux pays dans le monde. Huit guerres majeures et plusieurs dizaines de conflits armés secouent le monde actuellement. Burkina Faso, Somalie, Soudan, Yemen, Myanmar, Syrie. Ces guerres en cours ne sont pratiquement pas médiatisées et pourtant elles ont provoqué des dizaines de milliers de morts. En Ukraine la guerre n’en finit plus et a fait plus de 30 000 victimes. Les tensions avec les pays baltes, la situation de la Moldavie, la tentation de la Pologne de rentrer ouvertement dans le conflit et la menace nucléaire font de cette zone une poudrière potentielle.
La guerre à Gaza, démonstration de la toute-puissance coloniale d’Israël, conduit à assumer des massacres, un nettoyage ethnique et d’autres violations du droit humanitaire.
Là aussi les tensions avec l’Iran, le Yemen, le Liban, pourraient également créer une immense poudrière. La Turquie, l’Egypte, l’Algérie et d’autres pays pourraient rapidement s’impliquer.
Le nombre de décès liés aux conflits armés dans le monde a augmenté de 400 % depuis 2000, avec une accélération ces dernières années.
Trop d’intérêts économiques, politiques et territoriaux sont en jeu au mépris des droits humains et des peuples.
Ce sont toujours les populations civiles qui sont les premières victimes des guerres et des situations de pauvreté qu’elles engendrent.
L’absence d’intervention sur le terrain politique et la crise des Nations unies – seuls espaces possibles pour obtenir un cessez-le-feu et, à terme, une résolution des conflits – s’apparentent à un mépris du droit et du pacifisme. De nombreux textes, traités et conventions, ainsi que des juridictions existent. Il est primordial d’exiger leur application effective.
Le droit à la paix, à la sécurité et à la liberté de circulation de tout être humain et des populations doit constituer une obligation fondamentale des États et des institutions internationales.
Nous sommes prêts à voter, à manifester, à boycotter, à désobéir pour défendre la dignité humaine, l’équité, le respect de l’environnement.
Nous devons incarner, au quotidien, des choix de paix, avec pour seules armes, la parole, le droit et la solidarité.
Pour son avenir, l’humanité n’a d’autre chemin que la paix.
POUR QUE LE PEUPLE PALESTINIEN PUISSE VIVRE EN PAIX SUR TERRE !
CESSEZ LE FEU IMMEDIAT et DEFINITIF !
STOP AU MASSACRE A GAZA !
ARRÊT DES LIVRAISONS D’ARMES !
Depuis pratiquement 12 mois les palestiniennes et palestiniens subissent la folie meurtrière du pouvoir colonial d’extrême droite israélien qui a pour seul objectif de mettre la main sur les terres Palestinnienne.
La libération des otages, qui serait permise par un cessez-le-feu, n’est pas la préoccupation du gouvernement israélien, malgré les nombreuses manifestations en Israël
La population de Gaza, déjà décimée, avec 200 000 victimes (mort·es, blessé·es, disparu.es ou gravement malades) sur 2 millions de palestiniens tente de survivre entre déplacements forcés, bombardements et une situation sanitaire très inquiètante.
De sa voix tremblante, au bord des larmes, Falestine Rusrus, directrice du département de français à l’université al-Aqsa de Gaza, est venue témoigner de l’enfer qu’elle a vécu à la Fête de l’Humanité. « J’habite dans le nord de la bande de Gaza. Ils m’ont obligée à me déplacer vers le Sud, juste pour chercher un peu de sécurité pour mes enfants. On ne savait pas où aller. On se déplaçait d’un endroit à l’autre juste pour trouver un lieu sûr. Et puis on est restés sans rien manger, sans eau potable. On a attendu l’aide humanitaire dans les écoles. On faisait des queues, de longues queues, juste pour avoir un litre d’eau potable par semaine, pour six personnes. C’est ça qu’on vit à Gaza »
Au-delà de son cas personnel, Falestine Rusrus a rappeler que « des enfants sont restés sous les décombres sans même qu’on ait pu les enterrer. Des familles entières sont mortes assassinées. ”Assassinées”, elle insiste sur le mot. Quand on te dit que tu peux aller dans un endroit pour y être en sécurité, mais qu’une fois que tu arrives, on te bombarde, ça n’est pas une guerre, c’est un crime, un génocide. Les responsables israéliens de ces crimes de guerre doivent payer. C’est l’humanité qu’on assassine à Gaza. »
Et ce, malgré les condamnations répétées des instances internationales.
Le 19 juillet dernier, la Cour internationale de Justice (CIJ) a rendu un avis sur les « conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est ».
Sont ainsi reconnues : l’illégalité de la politique coloniale israélienne ; le statut de Gaza comme territoire occupé après 2005 ; l’annexion, par Israël, de grandes parties du territoire palestinien occupé (y compris Jérusalem-Est) en violation du droit international ; le caractère discriminatoire des lois et pratiques israéliennes dans ces territoires, qui constituent une ségrégation ou un apartheid ; l’obligation pour Israël de mettre fin immédiatement à sa colonisation du territoire
palestinien et à ses pratiques discriminatoires envers les Palestiniens, ainsi que l’obligation de permettre le retour des réfugiés de 1967 et de réparer les préjudices subis par les Palestiniens.
« Ce dont nous avons été témoins au cours des onze derniers mois – et dont nous continuons à être témoins – remet en question l’engagement du monde envers l’ordre juridique international qui a été conçu pour empêcher ces tragédies. Cela nous oblige à nous demander : qu’est-il advenu de notre sens fondamental de l’humanité ? »
Cette interrogation sur ce que font ou ne font pas les Nations unies, ses États membres, les grandes puissances, pour mettre un terme au massacre de masse qui se perpétue jour après jour, nuit après nuit, contre la population de Gaza, est posée par Joyce Msuya, sous-secrétaire générale par intérim aux Affaires humanitaires et coordonnatrice des Secours d’urgence, lors de son exposé au Conseil de sécurité des Nations unies sur la situation humanitaire à Gaza, le 29 août dernier.
Après presque un an de guerre totale israélienne contre la population de Gaza, les États membres de l’ONU ne peuvent plus continuer à en appeler poliment à un cessez-le-feu ou à la fin de l’occupation de la Palestine sans se donner les moyens de l’imposer.
Des millions de personnes à travers le monde, se rejoignent pour exiger un cessez-le-feu immédiat ! Nous saluons tous les mouvements qui se dressent à travers le monde pour que cessent les massacres en cours du peuple palestinien. La jeunesse a raison !
Dans notre département de l’Aube, plus de 4000 concitoyens ont signés la pétition exigeant un cessez le feu immédiat et l’arrêt des livraisons d’armes. Ce nombre ne cesse de croître, tant nos concitoyens sont scandalisés par ce double langage par lequel Macron dit être pour la reconnaissance d’un État palestinien tout en affirmant que ce n’est pas le moment. Il prétend demander un cessez-le-feu tout en continuant à livrer des armes.
Nous nous opposons et condamnons toutes les intimidations en cours orchestrées par notre gouvernement contre toutes celles et ceux qui cherchent à imposer le cessez le feu immédiat en Palestine. Cela indique que La France, à travers son gouvernement, continue de soutenir les massacres en cours en Palestine.
Le peuple palestinien a le droit de vivre en paix sur sa terre !
Une paix juste durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance de tous les droits du peuple palestinien, notamment de son droit à l’autodétermination et de son droit au retour. Cela implique le démantèlement des colonies, la fin de l’occupation israélienne ainsi que le respect de toutes les résolutions des Nations unies.
Nous réaffirmons une nouvelle fois de façon déterminée nos exigences :
que la France et l’Union européenne s’associent à la démarche de l’Afrique du Sud afin de contraindre Israël à respecter l’ordonnance de la CIJ.
un cessez-le-feu immédiat, total et permanent pour la bande de Gaza.
l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations.
l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et la levée du blocus de Gaza.
la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens. C’est aussi dans le cadre d’un cessez-le-feu que les otages civils israéliens et binationaux pourront être libérés.
que la France et l’Union européenne arrêtent toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël et imposent l’interdiction de livrer des armes, des sanctions politiques, économiques et commerciales contre Israël.
la reconnaissance d’un état palestinien.
Les organisations Mrap, Ldh, Greenpeace, Agui, La Libre Pensée, Le Collectif Louise Michel, Lfi, Poi, Pcf, Génération.s, Cgt, Solidaires et la Fsu.
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« Rien ne justifie la punition collective » infligée par Israël à la population de Gaza qui subit une souffrance « inimaginable », a dénoncé lundi le secrétaire général de l’ONU dans un entretien avec l’AFP.
« C’est inimaginable le niveau de souffrance à Gaza, le niveau de morts et de destruction n’a pas de parallèle avec ce que j’ai pu voir depuis que je suis secrétaire général », a déclaré Antonio Guterres, à ce poste depuis début 2017.
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Un convoi de l’ONU a été tenu en joue par l’armée israélienne pendant plusieurs heures, mardi 10 septembre. L’organisation a protesté contre le traitement qu’ont subi douze de ses salariés partis pour vacciner les enfants gazaouis.
« Je n’avais jamais vu autant de gens à qui il manque un bout d’eux-mêmes »
Jacob Granger, coordinateur des projets de Médecins sans frontières (MSF), vient de passer plusieurs semaines dans la bande de Gaza. Il tente de raconter « l’indescriptible ».
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Le samedi 7 septembre 2024, cela fait 11 mois que la guerre a débuté à Gaza, après l’attaque terroriste du Hamas. En plus des massacres, de la famine, des épidémies et des batailles, le territoire palestinien est réduit presque à néant par les bombes israéliennes. Les civils palestiniens vivent l’horreur au quotidien. En tout, au moins 40 878 personnes ont été tuées dans l’enclave depuis le début de la guerre. Témoignage d’Asma, une Gazaouie, recueilli depuis Jérusalem.
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