
Le président américain a fortement déconseillé lundi le paracétamol aux femmes enceintes, l’associant à un risque d’autisme élevé pour les enfants, en dépit d’avis contraires des médecins.
À l’époque, Donald Trump avait suggéré qu’avaler du désinfectant suffirait à se débarrasser du coronavirus. Cinq ans plus tard, les affirmations du président américain ont encore stupéfié les journalistes.
Avec la santé de millions de personnes en jeu, il a exhorté lundi les femmes enceintes à ne pas prendre de paracétamol.
Florilèges :
« Selon une rumeur –et j’ignore si c’est le cas– ils n’ont pas de paracétamol à Cuba car ils n’ont pas de quoi s’offrir de paracétamol. Eh bien ils n’ont quasiment pas d’autisme ».
« Je ne suis pas médecin, mais je donne mon avis ».
« Prenez les Amish, par exemple. Ils n’ont pratiquement pas d’autisme »
« L’hépatite B se transmet par voie sexuelle. Il n’y a aucune raison de vacciner contre l’hépatite B un bébé qui vient à peine de naître. Je dirais donc d’attendre que le bébé ait 12 ans et soit bien développé ».
« Ils injectent tellement de choses à ces beaux petits bébés, c’est une honte. On dirait qu’ils injectent un cheval ».
Il n’y a pas de lien avéré entre le paracétamol et l’autisme, et les vaccins ne provoquent pas ce trouble, contrairement à ce que suggère l’administration Trump, a affirmé mardi 23 septembre l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le président américain, Donald Trump, a fortement déconseillé lundi le paracétamol aux femmes enceintes, l’associant à un risque d’autisme élevé pour les enfants, en dépit d’avis contraires des médecins, avant de jeter un discrédit infondé sur les vaccins.
Malgré le consensus scientifique, les autorités sanitaires des Etats-Unis comptent relancer une étude sur le sujet.
Un grand nombre d’études se sont déjà penchées sur l’impact de la vaccination sur le développement de l’autisme, et leurs conclusions sont sans appel : aucun élément ne permet de mettre en cause un quelconque lien entre le fait de se vacciner et d’être autiste. Pourtant, à la demande du ministère de la santé, le centre de contrôle américain des maladies (CDC) va prochainement débuter une nouvelle étude sur cette thématique. L’initiative de cette demande est probablement à attribuer à l’actuel ministre de la Santé, Robert Kennedy Jr, figure de proue du mouvement antivax et ardent défenseur de cette théorie.
« Les deux ont fait le lien entre le Tylenol et l’autisme, ce qui est faux, ce qui n’est pas démontré avec une rigueur scientifique. « Fake news », pour reprendre les mots de Donald. Pire encore, les deux clowns […] mettent la vie des femmes en danger avec des conseils de charlatans et de complotistes […] J’insiste là-dessus, il n’y a aucune étude scientifique sérieuse qui montre un lien entre l’acétaminophène, le Tylenol pour expliquer l’autisme. Il y a des allégations, des prétentions, mais aucune preuve.«
Finalement, Trump est plus fort que l’IA…
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