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Près de 240 personnes occupent un lieu culturel à Paris pour dénoncer les expulsions de personnes exilées en vue des Jeux Olympiques.
Près de 240 personnes occupent un lieu culturel à Paris pour dénoncer les expulsions de personnes exilées en vue des Jeux Olympiques.
L’année dernière, 656 personnes sont décédées dans la rue en France, selon le triste décompte fait par le collectif Les morts de la rue. Une lecture des noms de ces sans-abris était organisée à Paris ce mardi 19 mars, dans les arènes de Lutèce.
Franceinfo a rencontré plusieurs personnes à qui a été proposé un hébergement dans l’un des dix centres créés au printemps 2023. Elles sont de nouveau à la rue aujourd’hui.
Ouverte en juin dernier, la commission d’enquête sur l’échec des plans Écophyto de réduction des pesticides a rendu ses conclusions. Celles-ci montrent un manque de coordination interministérielle dans la mise en œuvre des mesures requises.
Accusé par les associations de « nettoyer » la région parisienne de ses sans-abris à l’approche des Jeux Olympiques, l’État s’est défendu de mener une telle politique anti-sociale. « On ne s’est pas fixé comme objectif ‘zéro SDF’ dans Paris au mois d’août 2024 », a assuré la préfecture de la région Ile-de-France.
Alors que les débats sur la Loi Immigration portée par Gérald Darmanin, adoptée à l’Assemblée nationale, n’en finissent pas de déchirer la classe politique, les travailleurs étrangers se mobilisent pour faire respecter leurs droits. Dix ouvriers ayant travaillé sur les chantiers des JO 2024 assignent en Justice Vinci, Eiffage, Spie Batignolles et GCC, ainsi que huit sociétés sous-traitantes pour travail dissimulé et non-respect du droit du travail.
Plusieurs dizaines de militants ont déployé vendredi 15 décembre des banderoles – «Ne pas laisser l’exclusion en héritage» notamment – devant le monument touristique pour dénoncer le «vernis» de l’opération olympique dans la capitale.
Elles lancent une campagne de sensibilisation et ont écrit une lettre ouverte pour interpeller le « comité d’organisation, son président Tony Estanguet, les athlètes et les Fédérations, sponsors et partenaires des Jeux ».
Plusieurs centaines de personnes sans-papiers travaillant en France ont lancé un grand mouvement de grève ce mardi en Ile-de-France. Pour la plupart employées dans les chantiers des Jeux olympiques et du Grand Paris, elles réclament leur régularisation et l’abandon de la loi immigration.
« Le but, c’est de sortir de Paris un maximum de personnes considérées comme indésirables par l’État », proteste Médecins du monde.
À l’approche des Jeux olympiques 2024, la mairie de Paris cherche à recruter plus de 200 agents supplémentaires. Les Parisiens qui touchent le revenu de solidarité active (RSA) ont été invités à candidater.
Le Crous avait décidé de limiter les baux d’occupation des logements étudiants au 30 juin 2024, afin de rendre ces appartements disponibles aux visiteurs pendant les Jeux Olympiques. La justice vient de suspendre cette décision.
Pour les ouvriers du Grand Paris express, c’est l’enfer au quotidien. Alors que la région parisienne se mobilise pour accueillir les Jeux olympiques en 2024, cinq ouvriers ont perdu la vie au travail et dix-huit ont été grièvement blessés sur les chantiers. Sous-traitance agressive, omerta généralisée, conditions de sécurité non réunies… Les organisations syndicales tirent la sonnette d’alarme sur la dégradation des conditions de travail qui mettent des vies en danger.
Le gouvernement a décidé d’ouvrir 3 600 places d’hébergement temporaire en régions pour y transférer des sans-abris parisiens, dont beaucoup de migrants, sur la base du volontariat. Cette décision vise à soulager le dispositif d’hébergement d’urgence d’Île-de-France au bord de l’implosion, mais hérisse certains élus locaux.
Derrière l’adoption mi-avril du projet de loi sur les Jeux olympiques et de son article sur la vidéosurveillance biométrique, il y a la victoire de multinationales de la sécurité et autres start-up de l’intelligence artificielle.
Changement d’échelle sans précédent dans les capacités de surveillance.
Après le déploiement ininterrompu des caméras de vidéosurveillance (dont le nombre exact n’est toujours pas connu), il s’agit d’une nouvelle étape dans la surveillance du territoire. Alors que la VSA est expérimentée depuis plusieurs années en toute illégalité, ce projet de loi sur les Jeux olympiques vient la légaliser et donner le champ libre aux industriels pour perfectionner et installer dans la durée leurs outils d’algorithmisation de l’espace public.