Olympisme et psychiatrie



Copie du message de Marie-Line OLIANAS, Déléguée Départementale UNAFAM AUBE au Directeur de l’Etablissement Public de Santé Mentale de l’Aube:

Monsieur Le Directeur,

Je me permets de vous contacter en tant que déléguée de l’UNAFAM pour l’Aube mais aussi en tant que porteuse de l’indignation de l’ensemble des professionnels de santé mentale et des associations de personnes et familles concernées par les maladies psychiques.

En effet, à la suite de Bordeaux, Nantes, Rennes, les services de préfecture de L’ Aube ont donc fait connaître à l’Etablissement Public de Santé Mentale de l’Aube via votre parole, leur décision de reporter les sorties non accompagnées, à l’exception des sorties accompagnées pour raison médicale, de reporter  les levées de mesures SDRE, de reporter des programmes de soins sans appel, entre autres les autorisations de sortie pour les personnes placées en soins à la demande d’un représentant de l’État (SDRE), ceci au seul motif que les festivités, lors du passage de la flamme olympique dans les villes précitées, seraient mises en danger par les personnes en soins.

Nous dénonçons avec force et colère cette décision indigne, fondée sur des représentations archaïques et infondées des maladies psychiques. Ces mesures s’inscrivent en totale contradiction avec les discours et orientations affichés par les ARS notamment, en matière de lutte contre la stigmatisation des malades psychiques. Elles sont également totalement à contrecourant de l’évolution actuelle de la psychiatrie, qui tend vers une psychiatrie hors les murs, inclusive, dans la vie et la cité. Les personnes souffrant de troubles psychiques visés par la présente mesure, seront-elles aussi « interdites de Jeux Olympiques et Para Olympiques » ? 

Monsieur le Directeur, vous comprendrez bien que de telles mesures ruinent totalement la crédibilité des propos tenus par l’ARS en termes de lutte contre la stigmatisation des malades psychiques. Comment comprendre ces directives alors qu’en même temps, les ARS soutiennent les Semaines d’Information sur la Santé Mentale, les GEM, etc. … N’est-il pas nécessaire en certaines circonstances, d’affirmer des valeurs fortes et s’opposer à des mesures discriminatoires qui promeuvent l’exclusion des personnes fragiles ?

Je me permets, pour information, de vous joindre le courrier du Président de l’EPSAN, de vous transférer par un mail suivant, l’article de France Assos Santé.

Persuadée de l’attention que vous porterez à ce courrier et confiante dans la parole que vous porterez pour que de telles mesures ne se reproduisent pas sur les sites concernés par les Jeux Olympiques et Para olympiques, et pour toute autre manifestation future (de grande ampleur), je vous prie, de croire, Monsieur le Directeur, en l’expression de mes salutations respectueuses.

Marie-Line OLIANAS

Déléguée Départementale UNAFAM AUBE



Copie du courrier du Dr Philippe AMARILLI, Président de la commission d’établissement (CME) de l’EPSAN et de la conférence Grand Est des présidents de CME de CHS


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Idées suicidaires en hausse : les jeunes les plus touchés.

par Jean Camus



Des jeunes de plus en plus nombreux, c‘est la tendance révélée par Santé publique France. Les pensées suicidaires déclarées ont été multipliées par plus de deux depuis 2014 (échantillon de plus de 30000 personnes) chez les jeunes de 18 à 25 ans passant de 3,3 % à 7,2 %. Quand elles stagnent pour les autres classes d’âge à 4,2 %.

Une rupture, les suicides déclarés les douze derniers mois ont augmenté de plus de 60 % (de 0,7 % en 2017 à 1,1 % en 2021) pour cette tranche d’âge, de 50 % sur la même période (de 6,1 % à 9,2%) pour l’ensemble de la vie. Depuis 2000, les différents baromètres à intervalles réguliers donnaient pour ces âges, des résultats inférieurs ou comparables. Un changement important note Santé publique France, cette tendance semble se poursuivre.

Passée la période du COVID -19, la demande de soins ne faiblit pas. Au contraire : services saturés en pédopsychiatrique, en psychiatrie, délais pour accéder à une consultation qui s’allongent (jusqu’à 6 mois pour une Tentative de Suicide) alors qu’un contact dans le mois suivant est préconisé.  Ni l’hôpital, ni la médecine de ville ne voient baisser la vague.

Ces prises en charge plus tardives ont de lourdes conséquences, peu ou pas de prévention, peu de possibilités pour désamorcer les crises. Au CHU de Nantes, le service est passé de six médecins à un médecin en quelques mois.

Et ce constat remonte à tous les niveaux. Lancée en 2021, la plate-forme d’écoute, d’orientation et d’intervention a dépassé les 50 000 appels.  Lille, Montpellier, Brest recevaient en moyenne 600 à 800appels quotidiens. « On est aujourd’hui plutôt à 1 000 appels par jour ». « Cesbesoins interrogent les moyens, mais au-delà, l’organisation des soins qu’il faut remettre en question ». C.E Notre -Dame responsable de la plate -forme.

En France, le suicide représente la deuxième cause de décès chez les 15- 24 ans juste après les accidents de la route. Il est le plus élevé des pays européens.  Un adolescent sur cinq souffre de troubles dépressifs. La prescription des psychotropes explose chez les mineurs. Les admissions pour troubles alimentaires connaissent une augmentation de 30 % à 40 %. Pour les 13 % d’enfants et adolescents nécessitant des soins en neuropsychiatrie (soit 1,6 million de jeunes), on compte 600 psychiatres sur toute la France. La plupart des pays européens ont lancé un plan pour répondre à l’urgence. En France, pas de plan, ni décennal, ni quinquennal, ni triennal, aucun. Certes il y a tant de raisons de vouloir mourir que s’il fallait s’occuper de tous les désespérés, on n’en finirait pas. Raisonnement fallacieux s’il en est. Il en va de nos enfants. On s’inquiète pour nos vieux jours alors que les jeunes vont si mal.

Pour expliquer cette tendance qui s’établit dans le temps long, ces professionnels rappellent que cette phase de la vie est celle « de toutes les vulnérabilités, un moment de transition, une transformation de constructions et d’acquisition de l’autonomie ». « Unepériode d’apprentissages, de découvertes, d’expériences, mais aussi de doutes, d’inquiétudes, de peurs ».

Est-ce plus vrai aujourd’hui qu’hier ? Les fragilités sont-elles devenues plus fortes? Tous les cadres censés protéger sont questionnés aujourd’hui ; la famille, l’école, l’université. Un sentiment d’isolement parfois même au sein des familles « s’ils parlent de leur mal -être à leurs parents ?» la réponse est souvent la même : « je ne veux pas les inquiéter » « comme si nous-mêmes adultes apparaissions trop fragiles ». « Un sentiment d’enfermement  à l’heure où les réseaux sociaux et les écrans donnent pourtant l’impression d’être hyperconnecté.

 Des dépressions de plus en plus précoces. La crise du COVID-19 a marqué un tournant, mais avant des dépressions se manifestaient de plus en plus tôt. « Avant les idées noires, les TS concernaient plutôt des jeunes de 14-15 ans. Maintenant la majorité a plutôt entre 11 et 14 ans avec une singularité ; on voit plus de filles que de garçons »quand les morts par suicide sont plus des garçons que des filles.

La crise du Covid-19 a provoqué un accélérateur ; son effet s’éloigne maintenant. « On devrait constater des signes d’amélioration. Or, il n’en est rien, c’est même l’inverse » une cheffe du service pédiatrie.

Cette tranche d‘âge est un moment difficile, ces jeunes ne se reconnaissent plus comme relevant de la pédopsychiatrie, mais il leur est difficile de se diriger vers e service adulte. Ces jeunes ont pourtant des besoins. L’âge de ‘’transition’’ correspond au « pic d’émergence » des troubles psychiatriques, 75 % apparaissent avant l’âge de25 ans.

Par endroits, s’amorcent des dispositifs innovants ouverts, pour les patients atteints du trouble borderline, des séances de psychothérapie de groupe (hospices civils de Lyon), avec un binôme de soignants qui changent à chaque séance très impliqués dans le programme.  Très vite, le groupe dégage des catégories de symptômes, des « critères » ; sentiment de vide, d’abandon, de colères intenses, des comportements auto dommageables – drogue, automutilations. « On dit souvent que la TS est un appel à l’aide, mais pour moi c’est surtout une manière de poser une limite ». « C’est aussi une manière d’éteindre la douleur. Et pourtant, moi, j’aime la vie » . Les participants mettent des mots sur les maux « avec une maturité assez déconcertante» de l’avis de tous au sein du service.

D’autres modèles thérapeutiques sont proposés ailleurs. Mais les possibilités de prise en charge sont limitées. Pourtant les diagnostics sont de plus en plus fréquents parmi les 16-30 ans. Les lits sont tous occupés avec un âge moyen de 27-28 ans, quand il se situait plutôt après 30 ans, il y a une décennie. « On a fait le pari d’une prise en charge reposant sur le consentement et sur la collaboration du sujet ». Le « virage de l’ambulatoire » a permis de réduire le temps d’hospitalisation. « Une prise en charge précoce, avant que le mal-être ne se chronicise, peut permettre de vivre le mieux possible ».

Le dilemme aussi vaste et complexe que possible de la fin de vie ne peut escamoter et faire passer au second plan la santé mentale des jeunes.


JC

Sainte-Savine, mars 2024

Rappel: CINÉ-DÉBAT ORGANISÉ PAR L’UNAFAM


Ce soir  à 19h30

A la Maison de l’Animation et de la Culture

10, avenue Michel Berger à Pont-Sainte-Marie


En partenariat avec la LDH dans le cadre de la semaine de la santé mentale




Suggestion de lecture

Récit d’un journaliste infiltré en hôpital psychiatrique
Au moment où les soignants dénoncent l’état catastrophique de la psychiatrie en France, Alexandre Macé Dubois infiltre un service psychiatrique en se faisant passer pour schizophrène. Il va partager le quotidien des patients et découvrir la triste réalité : l’absence de suivi personnalisé, de psychothérapie, une lourde médicamentation standardisée. Il décrit des malades livrés à eux-mêmes et un système en souffrance. Un témoignage assorti de données statistiques et d’avis de professionnels qui, plus que jamais, tirent la sonnette d’alarme sur le manque de moyens, alors que le nombre de personnes atteintes de pathologies psychiatriques ne cesse d’augmenter.

EAN : 9782752913746
208 pages
PHÉBUS (05/10/2023)

19 €

Ciné-Débat organisé par l’UNAFAM


Le mardi 17 octobre à 19h30

A la Maison de l’Animation et de la Culture

10, avenue Michel Berger à Pont-Sainte-Marie


en partenariat avec la LDH dans le cadre de la semaine de la santé mentale

10 octobre: Journée mondiale contre la peine de mort


Cette journée internationale est organisée chaque 10 octobre depuis 2003.

Elle a été instituée par la Coalition mondiale contre la peine de mort et elle est officiellement soutenue par le Conseil de l’Europe et l’Union européenne.

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Journée mondiale de la santé mentale


De l’urgence d’une stratégie nationale en faveur de la santé mentale des jeunes : l’UNICEF France et 16 associations tirent le signal d’alarme

En psychiatrie, la nécessité de « rompre le silence et les complicités autour de la contention » 



MAIL

Attacher des patients pendant des heures voire des jours reste une pratique courante en psychiatrie en France. Dans l’ouvrage Abolir la contention, le psychiatre Mathieu Bellahsen appelle à sortir de cette « culture de l’entrave ». Extrait.

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Une plainte après le suicide d’un détenu à la prison de Fresnes


L’homme, placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Fresnes (Val-de-Marne), s’est donné la mort dans sa cellule en janvier 2023. Sa famille a décidé de déposer plainte, elle pointe des dysfonctionnements et dénonce le manque de soins psychiatriques.

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« Il ne faut pas que l’ensemble des patients psychiatriques subissent la stigmatisation sécuritaire »


Après le meurtre de l’infirmière du CHU de Reims, un discours mêlant insécurité et troubles psychiatriques monte. Le psychiatre Mathieu Bellhasen déconstruit ce schéma stéréotypé dans un entretien avec « l’Obs ».

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Égorgements, suicides et incendie à la prison de Nanterre, des soignants tirent la sonnette d’alarme


Les soignants de l’unité sanitaire de la prison de Nanterre dénoncent un manque de moyens et des défauts de prise en charge des détenus atteints de troubles psychiatriques. Une de leur collègue a même été violemment agressée. Mais rien ne bouge.

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D’ici et d’ailleurs


Droit alimentaire : il faut que tout le monde puisse se nourrir dignement


Mort suspecte à la prison de Nanterre


Mort d’une Nigériane dans les Alpes : la Cour européenne des droits de l’Homme saisie par Tous Migrants


Mali : Massacres coordonnés perpétrés par des groupes armés islamistes


Au Burkina Faso, la double peine pour les femmes atteintes de troubles mentaux

Rappel: demain soir

Enfants sans domicile en France: des conséquences inquiétantes sur la santé mentale

Devant l’école primaire Sylvain Dauriac à Toulouse, dans le sud-ouest de la France, le 8 décembre 2021. AFP – VALENTINE CHAPUIS


Vivre à la rue ou dans des chambres d’hôtel insalubres et exiguës entraîne d’inquiétantes conséquences sur la santé mentale des enfants et des adultes qu’ils vont devenir. Un rapport de l’Unicef et du Samu social alerte les autorités.

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« 42.000 enfants sans domicile fixe, c’est inadmissible dans un pays développé »


Journée mondiale de la santé mentale. L’Unicef France alerte sur la santé mentale des enfants sans domicile fixe : Adeline Hazan présidente de l’Unicef France était l’invitée de France Inter à 6h20.

Elle réagit d’abord à la suppression annoncée de 14.000 places d’hébergement d’urgence en deux ans : « Je le dénonce, c’est dans le projet de loi de finances. Alors qu’il y a déjà un manque criant de places ! C’est ce cri d’alarme que nous voulons porter aujourd’hui avec le Samu social : il y a environ 42.000 enfants qui sont aujourd’hui sans domicile fixe, à la fois à la rue, en hôtel, et en foyer d’hébergement. C’est un chiffre inadmissible dans  un pays développé. »

« Ce chiffre a plutôt tendance à augmenter », précise Adeline Hazan. « Ce qu’il faut savoir c’est que ce n’est pas un chiffre officiel, nous avons dû le constater nous-mêmes avec les autres organisations humanitaires. Nous avons même dû élaborer  un baromètre pour savoir exactement le nombre d’enfants qui vivaient à la rue. Au cours d’une nuit du mois d’août, nous avons compté 1.600 enfants qui dormaient dans la rue. C’est un angle mort des politiques publiques, parce qu’il n’y a pas de statistiques ni d’action pour contrer ce phénomène. »

« Vivre dans la rue, dans un hôtel ou un foyer, c’est vivre en danger »

Le rapport publié par l’Unicef France revient justement sur la santé mentale de ces enfants sans domicile fixe, un lien « primordial », selon sa présidente. « C’est au moment de l’enfance que le cerveau se construit. Or vivre dans la rue, dans un hôtel ou dans un foyer d’hébergement, ça veut dire vivre en danger, vivre dans la proximité familiale avec des risques de tension et de violences. Ça veut dire ne pas aller à l’école, pour ceux qui vivent dans la rue, car souvent les mairies n’acceptent pas les enfants de famille sans adresse. Et même s’ils arrivent à se faire inscrire, ils ne pourront pas apprendre dans des conditions satisfaisante. »

« Tout ça engendre de l’angoisse, de l’insécurité, des relations familiales perturbées », s’inquiète Adeline Hazan. « Et tous ces troubles qui s’inscrivent dans l’enfance vont perdurer à l’âge adulte. »



Écouter ICI

10 octobre : journée mondiale de la santé mentale

« Farhan » (pseudonyme), un homme afghan de 29 ans originaire de la province de Kapisa, a déclaré qu’il ne pouvait pas dormir pendant la nuit : « Je suis dans mon lit [en France], mais mon esprit est en Afghanistan. » © 2022 John Holmes pour Human Rights Watch


Les gouvernements devraient garantir l’apport de services psychosociaux basés sur le respect des droits humains, l’autonomie et la dignité
.

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Lancement de la 33ème semaine d’information sur la santé mentale



Lire ICI

Dans l’Aube c’est ICI

SEMAINES D’INFORMATION SUR LA SANTE MENTALE

Comme chaque année l’équipe UNAFAM de l’Aube s’investit dans les SISM, aussi vous trouverez en pièces jointes le programme, et des affiches concernant des projections de documentaire dans différents lieux du département.

Programme ci-dessous.

Avec le partenariat de la LDH


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« La souffrance est énorme » : l’OMS appelle tous les pays à investir davantage pour la santé mentale

Le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus, à Genève (Suisse), le 20 décembre 2021. (FABRICE COFFRINI / AFP)


Il n’y a que 2% des budgets nationaux et moins de 1% de toute l’aide internationale à la santé qui sont consacrés à la santé mentale, selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé. 

Lire ICI et ICI

et encore dans l’actualité

Surpopulation carcérale : la Contrôleuse générale des prisons dénonce « l’inacceptable retour à son niveau d’avant Covid-19 »

Des associations et personnalités demandent à Emmanuel Macron de « faire de l’éducation à l’information une grande cause nationale »

La Défenseure des droits demande un plan d’urgence pour la santé mentale des jeunes

« Sortez nos enfants de ces camps de la mort lente » : un grand-père demande à la France de rapatrier sa petite-fille, orpheline de jihadistes

Des migrants manifestent devant le centre d’accueil de Melilla pour dénoncer les « violences systématiques » des gardiens


Rappel: c’est ce soir


« Pour ma santé mentale, respectons mes droits ! »

Semaines d’information sur la Santé Mentale, du 4 au 17 octobre 2021

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Une thématique qui permettra d’aborder 2 axes : le non-respect des droits comme facteur de risque pour la santé mentale et le  non-respect des droits des personnes concernées par les troubles psychiques


L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Affiche12-JOURS-copie-724x1024.jpeg.

Santé mentale : quels sont les enjeux des Assises qui s’ouvrent ce lundi ?


Des psychologues manifestent à Paris, le 10 juin 2021, pour demander des moyens supplémentaires. (AMAURY CORNU / HANS LUCAS)


Pendant deux jours, le secteur de la santé mentale et de la psychiatrie, fortement touché par la crise sanitaire, se réunit et débat. Les professionnels attendent des annonces fortes de la part d’Emmanuel Macron.

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