Les équipes de « L’Œil du 20 heures » sont allées à la rencontre de familles dont les enfants handicapés ont été confrontés à des violences sexuelles au sein de centres spécialisés.
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À l’aube de 2025 où l’on annonce, encore une fois, un grand tournant dans les soins en santé mentale, à l’heure où les violences de toutes sortes sont exponentielles dans notre société, il ne suffit pas de remplir des cellules déjà surpeuplées, mais bel et bien de redonner les moyens dignes de protéger et soigner durablement.
Quelque 55 maires des Côtes d’Armor ont pris un arrêté mettant en demeure l’État et l’Agence régionale de santé d’améliorer en urgence l’offre de soins dans le département, en particulier en garantissant un accès « H 24 » (sic) aux hôpitaux publics, sous peine d’une astreinte de 1000 € par jour de retard. Malgré son évidente illégalité, cette initiative mérite l’attention.
Partager la publication "Arrêtés municipaux pour que l’Etat renforce les capacités hospitalières : illégaux mais lourds de sens"
87 % du territoire français est considéré comme un désert médical et un tiers de la population n’a pas un accès suffisant aux soins. Il faut d’urgence endiguer cette situation alarmante et restaurer un service public de santé d’égale qualité pour toutes et tous partout.
Un collectif de soignants alerte, dans une tribune au « Monde », sur les inégalités dans l’accès au soin en France et leurs conséquences politiques dès lors qu’elles génèrent un « sentiment de déclassement » et « une immense et légitime rancœur ».
L’accès aux soins est une préoccupation majeure des Français, avant même le terrorisme, le contrôle des flux migratoires ou la lutte contre le réchauffement climatique, d’après les enquêtes d’opinion qui se succèdent (voir par exemple l’enquête Ipsos).
Les carences sont connues, documentées et vécues par tous au quotidien. Les urgences souffrent, craquent, ferment ou trient. L’accès à un spécialiste ou à un centre d’expertise peut prendre des mois.
Plus d’un million de personnes contrôlées, 4 300 écartées selon Darmanin
Ces enquêtes de sécurité ont été réalisées sur des athlètes, entraîneurs, journalistes, volontaires, agents de sécurité privée ou même riverains de la cérémonie d’ouverture des Jeux.
Un total d’un million d’enquêtes administratives ont été menées dans le cadre des Jeux olympiques (JO) de Paris et 4 355 personnes susceptibles de présenter une menace pour l’évènement ont été écartées, a annoncé dimanche 21 juillet le gouvernement français, à quelques jours des JO.
À la veille du second tour des élections législatives, la question des étrangers alimente les débats. Lydia Pacheco, Victoire Stephan, Aurélie Loison, Louise Dubreux, Andréa Favain, avocates à la Cour, expliquent dans cette tribune, quelles sont les conditions réelles et légales d’un étranger vivant en France.
Le texte porté par la sénatrice LR Jacqueline Eustache-Brinio a été largement remanié en commission et prévoit non plus l’interdiction des « bloqueurs de puberté », mais leur plus strict encadrement. L’opposition de gauche et des associations LGBT+ dénoncent une « offensive transphobe ».
SOPHISME: MARION MARÉCHAL SUR LA TRANSIDENTITÉ : “SI ON CONSIDÈRE QUE CE N’EST PAS UNE MALADIE, IL N’Y A PAS DE RAISON DE PRISE EN CHARGE PAR LA SÉCURITÉ SOCIALE”
Il y a bien longtemps que la Sécurité sociale prend en charge autre chose que des “maladies”, avec la pilule, l’IVG et même les préservatifs pour les jeunes. Ou alors il faut revenir sur tout cela.
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Certaines régions françaises sont-elles vraiment des déserts médicaux ? Dans quelle mesure les Français peinent-ils à obtenir des rendez-vous chez un médecin généraliste, un cardiologue ou un gynécologue ? Afin de dresser un panorama le plus précis possiblede l’accès à la médecine de ville dans les territoires, des statistiques concernant 75 000 professionnels de santé utilisateurs de Doctolib et près de 200 millions de consultations tenues en France en 2023 ont été décryptées dans cette enquête inédite, complétée d’une dizaine d’analyses de géographes, professionnels de santé et élus locaux. C’est ainsi la réalité des inégalités territoriales de santé que l’on peut ainsi appréhender dans toute sa complexité.
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Une tribune publiée dans Le Monde et co-signée par un collectifs de médecins, professionnels de santé et sociétés savantes, alerte sur les dangers d’une réforme de l’Aide médicale d’Etat (AME), qui engendrerait un risque humain et économique.
« A la veille d’une réforme annoncée, nous, professionnels de santé, appelons à nouveau à la défense de l’AME contre toute réduction risquant de dégrader son contenu et, par extension, le système de soin français. Nous souhaitons rappeler que les personnes sans couverture maladie sont plus souvent que les autres prises en soins à des stades plus avancés, au risque d’augmenter la saturation du système de santé et le coût des soins », écrit le collectif composé entre autres du Pr Paul Frappé, président du Collège de médecine générale, ou encore du Pr Olivier Saint-Lary, président du Collège national des généralistes enseignants.
Aide médicale d’État : les femmes précaires dans le collimateur du gouvernement ?
Le gouvernement s’oriente vers une réforme de l’Aide médicale d’État (AME) via une série de mesures techniques, sans information de l’opinion publique ni débat parlementaire et malgré les alertes de nos associations. Si le texte est adopté, il aura pour conséquence de priver de soins des dizaines de milliers de femmes étrangères en situation de précarité.
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Des jeunes de plus en plus nombreux, c‘est la tendance révélée par Santé publique France. Les pensées suicidaires déclarées ont été multipliées par plus de deux depuis 2014 (échantillon de plus de 30000 personnes) chez les jeunes de 18 à 25 ans passant de 3,3 % à 7,2 %. Quand elles stagnent pour les autres classes d’âge à 4,2 %.
Une rupture, les suicides déclarés les douze derniers mois ont augmenté de plus de 60 % (de 0,7 % en 2017 à 1,1 % en 2021) pour cette tranche d’âge, de 50 % sur la même période (de 6,1 % à 9,2%) pour l’ensemble de la vie. Depuis 2000, les différents baromètres à intervalles réguliers donnaient pour ces âges, des résultats inférieurs ou comparables. Un changement important note Santé publique France, cette tendance semble se poursuivre.
Passée la période du COVID -19, la demande de soins ne faiblit pas. Au contraire : services saturés en pédopsychiatrique, en psychiatrie, délais pour accéder à une consultation qui s’allongent (jusqu’à 6 mois pour une Tentative de Suicide) alors qu’un contact dans le mois suivant est préconisé. Ni l’hôpital, ni la médecine de ville ne voient baisser la vague.
Ces prises en charge plus tardives ont de lourdes conséquences, peu ou pas de prévention, peu de possibilités pour désamorcer les crises. Au CHU de Nantes, le service est passé de six médecins à un médecin en quelques mois.
Et ce constat remonte à tous les niveaux. Lancée en 2021, la plate-forme d’écoute, d’orientation et d’intervention a dépassé les 50 000 appels. Lille,Montpellier, Brest recevaient en moyenne 600 à 800appels quotidiens. « On est aujourd’hui plutôt à 1 000 appels par jour ». « Cesbesoins interrogent les moyens, mais au-delà, l’organisation des soins qu’il faut remettre en question ». C.E Notre -Dame responsable de la plate -forme.
En France, le suicide représente la deuxième cause de décès chez les 15- 24 ans juste après les accidents de la route. Il est le plus élevé des pays européens. Un adolescent sur cinq souffre de troubles dépressifs. La prescription des psychotropes explose chez les mineurs. Les admissions pour troubles alimentaires connaissent une augmentation de 30 % à 40 %. Pour les 13 % d’enfants et adolescents nécessitant des soins en neuropsychiatrie (soit 1,6 million de jeunes), on compte 600 psychiatres sur toute la France. La plupart des pays européens ont lancé un plan pour répondre à l’urgence. En France, pas de plan, ni décennal, ni quinquennal, ni triennal, aucun. Certes il y a tant de raisons de vouloir mourir que s’il fallait s’occuper de tous les désespérés, on n’en finirait pas. Raisonnement fallacieux s’il en est. Il en va de nos enfants. On s’inquiète pour nos vieux jours alors que les jeunes vont si mal.
Pour expliquer cette tendance qui s’établit dans le temps long, ces professionnels rappellent que cette phase de la vie est celle « de toutes les vulnérabilités, un moment de transition, une transformation de constructions et d’acquisition de l’autonomie ». « Unepériode d’apprentissages, de découvertes, d’expériences, mais aussi de doutes, d’inquiétudes, de peurs ».
Est-ce plus vrai aujourd’hui qu’hier ? Les fragilités sont-elles devenues plus fortes? Tous les cadres censés protéger sont questionnés aujourd’hui ; la famille, l’école, l’université. Un sentiment d’isolement parfois même au sein des familles « s’ils parlent de leur mal -être à leurs parents ?» la réponse est souvent la même : « je ne veux pas les inquiéter » « comme si nous-mêmes adultes apparaissions trop fragiles ». « Un sentiment d’enfermement à l’heure où les réseaux sociaux et les écrans donnent pourtant l’impression d’être hyperconnecté.
Des dépressions de plus en plus précoces. La crise du COVID-19 a marqué un tournant, mais avant des dépressions se manifestaient de plus en plus tôt. « Avant les idées noires, les TS concernaient plutôt des jeunes de 14-15 ans. Maintenant la majorité a plutôt entre 11 et 14 ans avec une singularité ; on voit plus de filles que de garçons »quand les morts par suicide sont plus des garçons que des filles.
La crise du Covid-19 a provoqué un accélérateur ; son effet s’éloigne maintenant. « On devrait constater des signes d’amélioration. Or, il n’en est rien, c’est même l’inverse » une cheffe du service pédiatrie.
Cette tranche d‘âge est un moment difficile, ces jeunes ne se reconnaissent plus comme relevant de la pédopsychiatrie, mais il leur est difficile de se diriger vers e service adulte. Ces jeunes ont pourtant des besoins. L’âge de ‘’transition’’ correspond au « pic d’émergence » des troubles psychiatriques, 75 % apparaissent avant l’âge de25 ans.
Par endroits, s’amorcent des dispositifs innovants ouverts, pour les patients atteints du trouble borderline, des séances de psychothérapie de groupe (hospices civils de Lyon), avec un binôme de soignants qui changent à chaque séance très impliqués dans le programme. Très vite, le groupe dégage des catégories de symptômes, des « critères » ; sentiment de vide, d’abandon, de colères intenses, des comportements auto dommageables – drogue, automutilations. « On dit souvent que la TS est un appel à l’aide, mais pour moi c’est surtout une manière de poser une limite ». « C’est aussi une manière d’éteindre la douleur. Et pourtant, moi, j’aime la vie » . Les participants mettent des mots sur les maux « avec une maturité assez déconcertante» de l’avis de tous au sein du service.
D’autres modèles thérapeutiques sont proposés ailleurs. Mais les possibilités de prise en charge sont limitées. Pourtant les diagnostics sont de plus en plus fréquents parmi les 16-30 ans. Les lits sont tous occupés avec un âge moyen de 27-28 ans, quand il se situait plutôt après 30 ans, il y a une décennie. « On a fait le pari d’une prise en charge reposant sur le consentement et sur la collaboration du sujet ». Le « virage de l’ambulatoire » a permis de réduire le temps d’hospitalisation. « Une prise en charge précoce, avant que le mal-être ne se chronicise, peut permettre de vivre le mieux possible ».
Le dilemme aussi vaste et complexe que possible de la fin de vie ne peut escamoter et faire passer au second plan la santé mentale des jeunes.
JC
Sainte-Savine, mars 2024
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Depuis 2018, Emmanuel Macron s’était engagé à porter une loi pour le grand âge. Résultat: un tour de magie, un lapin sorti du chapeau.
« les chiens, les chats, les poissons rouges » autorisés en Ephad, s ‘est félicitée la ministre déléguée des personnes âgées et handicapées.
« vous trahissez sept année de promesses, vos mots ne valent plus rien. Vos phrases sont du vent. Plus personne ne vous croit » F. Ruffin de LFI.
« Ce n’est pas de chiens et de chats qu’on a besoin (….) , c’estd’infirmières(……) bon sang ! » J.Guedj député PS
Olivier Véran, ex ministre de la santé pendant le Covid 19.
Fini : de l’hôpital et de la neurologie, sa spécialité initiale, maintenant c’est la médecine esthétique, une journée par semaine en plus de son mandat de député.
«Aller faire de la médecine de confort pour des gens riches quand l’hôpital est en crise et manque de bras en particulier en neurologie, c’est quand même triste. Sans compter le signal déplorable de quitter le public pour le privé lucratif ». « le symbole est terrible » O. Milleron, du collectif inter-hôpitaux.
« Passer de la neurologie à la médecine esthétique a un sens, celui d’un choix financier . Quel message désastreux ».
Du côté de l’ordre des médecins, tout en se défendant de prendre position, on interroge la « cohérence » et « l’exemplarité ».
« Quand on connaît la crise sanitaire avec des patients qui mettent des mois pour obtenir des rendez-vous, que ces choses-là sont les conséquences des politiques qu’a menées M. Véran, on a quand même le courage de rester dans son métier », pour le président du syndicat de l’Union française pour une médecine libre ».
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L’Assurance maladie contrôle des centaines de médecins généralistes qui prescriraient, selon elle, trop d’arrêts de travail, et leur impose des quotas au mépris de la situation des patients. Des médecins, « écœurés », contestent la démarche.
Alors que le premier ministre a annoncé une réforme restrictive de l’Aide médicale d’Etat d’ici l’été, deux médecins rappellent, dans cette tribune à « l’Obs », l’indignité de cette proposition et le risque sanitaire qu’elle fait courir à tous.
Une étude menée par un médecin urgentiste montpelliérain montre que les cas des femmes et des personnes noires sont jugés moins graves, pour des symptômes identiques, que ceux des hommes ou des personnes blanches. Un résultat qui avance l’importance des préjugés dans le diagnostic des soignants.
Selon cette étude de l’Assurance maladie et de Santé publique France, chez les deux à trois millions d’enfants les plus modestes, les pathologies psychiatriques, notamment des retards mentaux ou affectifs, sont plus fréquentes.
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Au centre d’intenses débats depuis des mois, l’avenir de l’AME, l’Aide Médicale d’État n’est toujours pas scellée. Le rejet-surprise de la loi immigration par les députés, le 11 décembre 2023, rend encore plus incertain ce cadre spécifique de prise en charge médicale. Au-delà du débat politique, des médecins ont fait entendre leur voix, pour défendre – tant sur le plan éthique que sanitaire – le dispositif existant, qui prévoit depuis plus de vingt ans, la prise en charge des frais médicaux et hospitaliers des étrangers en situation irrégulière présents en France, depuis au moins trois mois.
CONTRE L’IMMIGRATION JETABLE, POUR UNE POLITIQUE BASEE SUR L’ACCUEIL, LE RESPECT ET L’EGALITE DES DROITS
A l’occasion de la journée internationale des migrants, la CIMADE, la LDH et le MRAP organisent une action d’information et de sensibilisation, sur les conséquences dramatiques du projet de loi asile et immigration, à l’intention du grand public à Troyes
le samedi 16 décembre après-midi :
– Rassemblement à 14 heures place Vernier devant l’église Urbain IV et lecture d’une déclaration contre l’immigration jetable et pour une politique migratoire basée sur l’accueil, le respect et l’égalité des droits
– Distribution au public de cartes postales avec des slogans et proposition de signer une pétition soitélectronique, soit papier:
Nous alertons solennellement la Représentation Nationale et le Gouvernement sur les conséquences dramatiques du projet de loi asile et immigration, actuellement débattu au sommet de l’Etat. Ce texte n’apporte aucune solution pour répondre à la situation des migrants. Il vise à les précariser, à les réprimer, à les assimiler à des délinquants, à les marginaliser, à les exclure et à les expulser. Il porte atteinte aux droits fondamentaux. Il remet en cause l’accès aux soins et la cohésion nationale. L’Etat veut réduire de façon drastique l’accueil et le séjour en France des migrants qui fuient la guerre, les persécutions, la misère et les conséquences du dérèglement climatique. Nous affirmons qu’une autre politique est possible pour accueillir les migrants et leur permettre de vivre dignement sur notre territoire. C’est pourquoi nous demandons l’abandon définitif de ce projet de loi.
Nous comptons sur votre présence.
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Alors que les étrangers représentent plus de la moitié des malades séropositifs en France, leur accès aux soins relève pour eux du parcours du combattant. La loi Immigration, actuellement examinée à l’Assemblée nationale, pourrait compliquer leur parcours davantage.
Tous les ans, la date du 1er décembre marque la Journée mondiale de lutte contre le sida. Cet événement est le cadre de manifestations de soutien aux personnes vivant avec et touchées par le virus. Cette journée symbolique est distincte du Sidaction Medias, week-end de collecte de l’association Sidaction, qui a lieu au printemps.