Guerre en Ukraine

Vivre sous l’occupation russe


TV5 Monde : Notre envoyé spécial Luc Oerthel continue de parcourir les zones reprises par l’armée ukrainienne. Il s’est rendu dans le village de Mriya, à 20 km de Boutcha. Et là aussi, les habitants racontent la terreur sous l’occupation militaire russe.



A Zaporojie se déverse toute la souffrance des territoires ukrainiens occupés

AFP/BULENT KILIK
AFP/BULENT KILIK
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Tunisie : des députés en résistance après la dissolution du Parlement


La décision du président Kaïs Saïed de dissoudre le Parlement a suscité une levée de bouclier dans le pays. Depuis, certains élus estiment êtres entrés dans une période de résistance.

Éthiopie : deux ONG dénoncent un « nettoyage ethnique » et des « crimes de guerre » au Tigré

Des manifestants dénoncent les exactions dans la région éthiopienne du Tigré, le 29 mars 2022, à Washington (Etats-Unis). (BRYAN OLIN DOZIER / NURPHOTO / AFP)


Selon Human Rights Watch et Amnesty International, ces viols et meurtres ont été perpétrés « avec l’assentiment et la possible participation des forces fédérales éthiopiennes ».

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L’immigration n’est pas le problème


Conférence de presse commune de la LDH, de la Cimade et du MRAP


La Ligue des droits de l’Homme, la Cimade et le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples poussent un coup de gueule contre le vocabulaire utilisé depuis le début de la campagne pour dénigrer les étrangers en France. « L’immigration n’est pas un problème », militent-ils .


par CHRISTOPHE RUSZKIEWICZ


L ’immigration n’est pas un problème, l’étranger ne doit pas servir de bouc émissaire pour les maux de la France », s’insurge Sylvie Garet. La présidente du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) est, depuis le début de la campagne présidentielle, « affolée par ce qu’on peut entendre. Les pourvoyeurs de haine cherchent à diviser la société en brandissant le chiffon rouge de l’immigration massive ».


« Ce contre quoi
on lutte, c’est le vocabulaire utilisé. »


C’est pour pousser un coup de gueule en commun que le Mrap, la Ligue des droits de l’Homme et la Cimade s’unissent contre ces mauvais signaux envoyés. « Ce contre quoi on lutte, c’est le vocabulaire utilisé », soulignent ces associations d’une seule voix.
« Ministère de la remigration », « assimilation », « grand remplacement », autant de termes galvaudés selon elles. « À chaque élection présidentielle, il y a de la part de candidats une banalisation, une montée de comportements qui sont délictuels. Le racisme est un délit. (…) Derrière, il y a une volonté de stigmatisation, de propager des idées fausses, comme celle du Français de souche. La France est constituée de personnes différentes, et chacun a le droit de cité », fait valoir Hubert Bruneel, secrétaire de la Ligue des droits de l’Homme. « Et ce n’est plus seulement l’extrême droite », constate Jean-Louis Dufaut (Cimade).



DIPLÔME SUIVI D’UNE OQTF


Les trois associations regrettent le sort réservé aux jeunes majeurs réfugiés qui, une fois leur majorité atteinte, « sont laissés dans la nature » après leur apprentissage.
« Souvent, ils reçoivent leur diplôme et, juste derrière, leur OQTF (obligation de quitter le territoire français) », constate Hubert Bruneel. Hélène Darodes, pour la Cimade, regrette par ailleurs le développement de la dématérialisation des actes, « une machine à discriminer », engendrant « des lourdeurs administratives » et l’absence de prise en charge. Et d’ajouter que, depuis peu, « les Dublinés*, assignés à résidence, doivent aller signer en compagnie des enfants, obligés de quitter l’école, alors que c’est contraire aux textes », regrette Hélène Darodes.
Si elles sont favorables « au droit inconstitutionnel à l’accueil », la Ligue des droits de l’Homme, la Cimade et le Mrap regrettent la différence de traitement entre les réfugiés selon leur nationalité : « Pour l’Ukraine, heureusement qu’il y a cette mobilisation, mais cet accueil doit être inconditionnel. Combien de Syriens, d’Afghans, d’Érythréens n’ont pas le droit au même traitement ? On a vu l’élan de solidarité avec les Ukrainiens, on a vu que tout un coup, l’accueil était possible. C’est bien un choix politique… »



Certains discours
sont ouvertement homophobes, sexistes
et misogynes.


« Outre le problème lié au vocabulaire utilisé contre les étrangers, certains discours sont ouvertement homophobes, sexistes et misogynes », complète Rémy Dufaut, vice-président de la Ligue des droits de l’Homme. Hubert Bruneel est exaspéré de ce candidat qui considère que l’affaiblissement de la société dépend de la place que l’on donne aux femmes… Qui plus est, « ce sont des opinions que l’on essaie de faire passer pour des faits », s’agace Hubert Bruneel. « C’est tellement ahurissant dans le pays de la déclaration des Droits de l’Homme », conclut Jean Camus, secrétaire adjoint de la Ligue des droits de l’Homme.

*Les Dublinés sont soit des personnes qui
demandent l’asile sur le territoire français,
mais c’est un autre pays européen qui se
révèle responsable de leur demande ; soit
des personnes interpellées en situation
irrégulière et ayant formulé une demande
d’asile dans un autre pays européen.


« Le but, c’est que les autorités respectent le droit » : à Calais, des boîtes aux lettres face aux expulsions

Un camp de migrants soudanais, près de Calais (illustration). Crédit : Mehdi Chebil pour InfoMigrants


Des associations de défense des droits des migrants ont installé des boîtes aux lettres aux noms des exilés à l’entrée de huit campements calaisiens. Alors que les habitants d’un lieu visé par une mesure d’expulsion doivent normalement être entendus par un juge, cela n’est pas le cas à Calais au nom de l’impossibilité d’identifier les habitants des campements. Les associations espèrent ainsi permettre aux exilés d’avoir accès à un juge avant toute expulsion.

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Fuir la guerre : regards croisés d’un Afghan et d’un Syrien à propos de l’accueil des Ukrainiens

Zulfali est Afghan et vient de la région de Kunduz. Amjad est Syrien et vient d’Alep. Tous deux ont 23 ans. © Tous droits réservés


L’accueil à bras ouverts des Ukrainiens rappelle de douloureux souvenirs à d’autres réfugiés. En 2015, Afghans et Syriens arrivaient en Europe, et notamment en Belgique. Que deviennent-ils après les interminables files devant l’Office des Étrangers ? Nous avons rencontré Zulfali, réfugié afghan et Ajmad, réfugié syrien. Eux aussi ont fui les bombardements dans leurs pays respectifs. Ils ont aujourd’hui 23 ans et construisent leur avenir en Belgique.

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Guerre en Ukraine

Au cœur de l’hôpital pédiatrique de Zaporijia, où les blessés de guerre ont entre 2 et 17 ans

La salle dans laquelle sont hospitalisés Paulina et un petit garçon, à l’hôpital pédiatrique de Zaporijia (Ukraine), lundi 4 avril 2022. (MARIE-PIERRE VEROT / RADIO FRANCE)


Les enfants ne sont pas épargnés par les combats entre Russes et Ukrainiens. À l’hôpital de Zaporijia, où ils sont soignés, ce sont des patients « très courageux et très forts », soulignent les médecins.

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Des étrangers maintenus en centre de rétention malgré les bombardements

La ville de Mykolaïv a été la cible de bombardements russes. Crédit : Reuters


Des dizaines de migrants enfermés en centre de rétention en Ukraine ne peuvent pas fuir la guerre, a affirmé Human Rights Watch dans un rapport publié lundi 4 avril. Plusieurs de ces structures se trouvent en pleine zone de conflit, alors que le pays tente de résister à l’invasion russe et que des milliers de civils ont péri dans les affrontements. L’ONG s’inquiète pour la sécurité des personnes retenues et demande leur libération.

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Les brèves de Jean

L’actu sous la loupe de Jean Camus


Les candidats à la présidentielle sur l’immigration

L’association Singa a invité à un débat les candidats des formations sauf celles d’extrême-droite. Seul Y. Jadot s’est déplacé ; les autres personnalités ayant annulé ou se faisant représenter.

Les propos tenus (formations majoritairement à gauche) convergent autour d’une approche positive.

Y. Jadot: « l’immigration n’est pas un problème, le métissage est toujours une source d’enrichissement » il défend la création de statut de « déplacé climatique« , de « sortir la question de l’asile et l’immigration du ministère de l’Intérieur pour la confier à un grand ministère des solidarités« .

La députée socialiste: « nous devons faire baisser le degré d’hystérisation autour des questions d’asile et de migrations« , elle a plaidé pour la suppression du règlement de Dublin et l’interdiction des tests osseux.

Le député communiste veut interdire la rétention de mineurs et souhaite une « régularisation massive des sans-papiers en activité ».

La FI: « nous croyons que les migrations sont des richesses et nous assumons de le dire ». « Nous avons les moyens d’accueillir les personnes dignement« .

M. Schiappa pour LREM: a défendu l’accueil des Ukrainiens, mais le mot « accueil » ne figure pas dans les propositions du candidat.

Seul, le représentant des LR a apporté une note dissonante: « accueillir moins pour intégrer mieux« .

Un quinquennat pour rien. L’environnement, le grand reniement

« Vous vous réveillez et quelque chose a changé. Vous n’entendez plus le chant des oiseaux (…) les paysages que vous avez jadis chéris sont désormais desséchés et toute vie en a disparu… Le temps du déni est révolu ». E. Macron sur les réseaux sociaux en mars 2018.

Quatre ans plus tard, la grande cause destinée à un axe central a disparu. La réalité s’impose. Sur l’écologie, l’action politique depuis 2017 a été marquée, notamment par le mépris du droit et des avis scientifiques, le clientélisme, la priorité au productivisme, la privatisation des biens communs.

Les chasseurs ont vu le prix de leur permis réduit de moitié, un lobby cynégétique intense et le départ de N. Hulot.

Destruction de la biodiversité, plus de colonnes de tracteurs sur les routes, et une agriculture intensive, maintien du glyphosate, ré autorisation des néonicotinoïdes, soutien de projet de méga bassins et une quasi privatisation de l’eau. Les algues vertes réapparaissent sur les côtes bretonnes (agrandissement des élevages industriels autorisés)

La forêt pas en meilleure forme.

Le climat ? malgré le fameux « Make our planet great again », un projet sans grande ambition, les propositions de la convention climatique en partie ignorées.

La France dans l’UE est le pays le plus en retard dans le déploiement des énergies renouvelables, le seul à ne pas avoir atteint ses objectifs.

LE DOSSIER LE PEN. IDÉOLOGIE, IMAGE, ÉLECTORAT


Dans un renversement vis-à-vis de ses campagnes précédentes et plus largement de la culture politique de l’extrême droite, Marine Le Pen ne cherche plus à apparaître comme la candidate antisystème mais comme la candidate de l’unité. Quelles conséquences pour cette campagne présidentielle ? Les experts de la Fondation décryptent son programme, les spécificités de son électorat, son image et sa stratégie, démontrant avec précision en quoi elle reste une candidate d’extrême-droite.

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« Ils nous ordonnaient de creuser des trous et disaient que ce serait nos tombes », raconte un habitant de Boutcha

Artem a fui la ville de Boutcha, dans la banlieue de Kiev, le 12 mars 2022. (THIBAULT LEFEVRE / BENJAMIN THUAU / RADIO FRANCE)


Des civils de Boutcha témoignent de l’horreur vécue dans cette ville de la banlieue de Kiev au moment de l’invasion russe, alors que la communauté internationale découvre les exactions des soldats de Vladimir Poutine.

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Au Maghreb, la guerre en Ukraine agite le spectre d’une crise alimentaire

En Égypte, le pain subventionné est consommé par 70 % de la population. Crédit : FlickrCC


Le blé ukrainien pourrait-il (r)allumer la flamme de la contestation au Maghreb ? Quasi-exclusivement dépendantes de l’Ukraine et de la Russie en matière de céréales, la Tunisie et l’Égypte pourraient bien, à cause du conflit en cours, souffrir de pénuries alimentaires. Celles-là même à l’origine de plusieurs crises d’ampleur, à l’instar des Printemps arabes en 2011.

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Guerre en Ukraine : les étudiants africains dans la zone grise de l’administration française


Avant le début de l’invasion, les étudiants africains représentaient un tiers des étudiants étrangers en Ukraine. Eux-aussi ont été forcés de fuir mais ne bénéficient pas de la politique d’accueil exceptionnelle mise en place par l’Europe. Rostan, 20 ans, a quitté son Cameroun natal pour suivre des études à Marioupol. Arrivé en France un peu par hasard, il est englué dans les démarches administratives afin de poursuivre son cursus dans l’Hexagone.

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Communiqués

Présidentielle 2022 : « On demande aux étrangers d’être républicains mais ils n’ont même pas le droit de voter ! »


Voix de diasporas. Ils font partie de celles et de ceux qu’on n’a peu voire pas entendu depuis le début de la campagne présidentielle en France. Les jeunes membres des diasporas, présentes dans le pays, portent pourtant un regard acéré sur les sujets abordés dans le débat public et sur ceux qu’ils aimeraient voir davantage évoqués et discutés. Voilà pourquoi TV5MONDE a choisi de donner la parole à 8 d’entre eux, : ils détaillent les sujets qu’ils estiment prioritaires pour les 5 prochaines années. Épisode 1 de notre série « Voix de diasporas » avec Ruken Caroline Bulut.

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Immigration : les priorités des douze candidats à la présidentielle

Une préoccupation des candidats est d’éviter, d’une manière ou d’une autre, la répétition des drames de chavirages d’embarcations chargées de migrants en Manche ou en Méditerranée. © Crédit photo : Photo AFP


Qu’ils les mettent ou non en tête de leurs priorités, tous les candidats à l’élection présidentielle font des propositions sur l’asile, la nationalité, le contrôle des frontières. Revue de détail

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Gazé, fouillé à nu, menacé : le calvaire d’un éducateur de rue


Le 14 février, Diafara, un éducateur de rue, vit un calvaire près de Chartres. Il passe 22 heures en garde à vue sans raison, accusé à tort, fouillé à nu avant d’être relâché sans poursuite. L’événement a choqué et mobilisé le quartier.

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Ukraine : Les habitants de Tchernihiv manquent de biens essentiels

Une rue de Tchernihiv, dans le nord de l’Ukraine, parsemée de débris et d’éclats de verre à la suite de frappes russes ayant endommagé des immeubles résidentiels et brisé des fenêtres. Fin mars 2022, les habitants n’avaient qu’un accès très limité à l’eau courante, à l’électricité ou au chauffage, suite à l’intensification des attaques russes. © 2022 Privé


Les civils de cette ville assiégée ont besoin d’un accès à l’eau, à l’électricité et à l’aide humanitaire ; il faut faciliter leur évacuation dans des conditions sûres.

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La banalisation médiatique de l’extrême droite


Le 12 février à Paris, Acrimed et VISA organisaient une grande journée publique d’information et de débats autour des liaisons dangereuses entre médias et extrême droite.

Ce sont près de 700 personnes qui se sont rassemblées pour assister et participer aux différents débats.

Grâce à la radio Cause commune, vous pouvez maintenant réécouter les débats.

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Guerre en Ukraine : l’UE en profite pour saccager l’agriculture


La guerre en Ukraine fait des ravages et l’agriculture de ce pays très productif en est également victime. De nombreux spécialistes s’inquiètent et craignent une pénurie alimentaire et une flambée des prix des denrées. Cette crise alimentaire pourrait entraîner de graves crises dans de nombreux pays, notamment hors d’Europe. Dans ce contexte, la Commission européenne, réunie mercredi 23 mars, a pris de nouvelles mesures, remettant en cause la politique du Pacte vert européen.

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Communiqués