En Libye, l’ONU enquête sur l’existence de fosses communes de migrants

Les forces libyennes procèdent à la libération de 120 migrants à Bani Walid, mercredi 10 mars 2021. Crédit : Twitter @rgowans


Les enquêteurs des Nations unies ont lancé des investigations visant à confirmer l’existence de fosses communes de migrants évoquée par des exilés auprès de l’organisation internationale. Dans un rapport publié lundi, l’ONU dresse un bilan désastreux de l’état des droits humains en Libye et dénonce les tortures et violences systématiques dont sont victimes les exilés.

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Présidentielle 2022 : pourquoi l’expulsion de tous les sans-papiers est impossible ?

Des travailleurs sans-papiers employés à la Sépur en grève, le 1er novembre 2021, devant l’Hôtel de ville de Bobigny. Crédit : InfoMigrants


L’expulsion des personnes sans papiers vivant en France est l’un des arguments de campagne principaux des candidats à l’élection présidentielle de droite et d’extrême droite. Mais leur mise en application est loin d’être simple et automatique. Une expulsion obéit à des procédures précises et au droit.

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Le passe vaccinal comme outil de contrôle politique


Reporterre

Selon notre chroniqueuse, le passe vaccinal peut servir à brider la contestation politique, comme dans une commune du sud-ouest. Le passe est une mesure de police administrative. Or, écrit le Conseil d’État, «la police administrative porte en elle les germes de la tyrannie».

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EN SYRIE, UN ENFANT TUÉ PAR BALLE DANS LE CAMP D’AL-HOL

Des femmes et des enfants syriens attendent leur départ du camp d’Al-Hol, géré par les Kurdes, où sont détenus des proches présumés de combattants du groupe État islamique (EI), le 18 mars 2021 © DELIL SOULEIMAN / AFP


Le 7 février 2022, les forces kurdes de l’Asayesh ont fait feu dans le camp d’Al-Hol. Au moins un enfant aurait été tué et trois autres blessés. Cet événement rappelle les conditions épouvantables dans lesquelles vivent des milliers d’enfants.

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États-Unis : Des demandeurs d’asile camerounais expulsés ont subi de graves préjudices

La main d’un homme camerounais expulsé des États-Unis, couverte de piqûres d’insectes, repose sur les barreaux d’une cellule de prison dans un commissariat de Douala, au Cameroun, lors de sa détention qui a duré deux semaines en novembre 2020. Il a décrit, de même que deux autres hommes expulsés partageant la même cellule, des conditions de détention sordides : ils dormaient par terre, exposés aux piqûres d’insectes et aux eaux usées s’écoulant des toilettes. © 2020 Privé


Refus d’asile peu fondés ; abus en détention et après l’expulsion.

(Washington) – Les autorités du Cameroun ont soumis des dizaines de demandeurs d’asile expulsés par les États-Unis à de graves violations des droits humains entre 2019 et 2021, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd’hui.

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Pologne : dans les centres fermés, les demandeurs d’asile soumis à des « traitements inhumains et dégradants »

Le centre de détention pour demandeurs d’asile de Wedrzyn a été le théâtre d’une émeute en novembre 2021. Crédit : Capture d’écran Youtube/vidéo de la police de Lubuska


Surpopulation, manque d’hygiène et de soins… après plusieurs visites effectuées dans les centres fermés pour étrangers du pays, le constat du Commissaire polonais aux droits de l’Homme est sans appel. Les conditions de vie y sont désastreuses. Les conséquences sur la santé des exilés, dont celle des enfants, sont déjà visibles.

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Au Canada, la mort d’un immigrant en détention devrait être un signal d’alarme

Entrée du Centre de prévention de l’immigration de Laval, au Québec, administré par l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). © Wikimedia


L’Agence des services frontaliers du Canada n’a pas fourni d’informations fondamentales sur ce cas.

Le 28 janvier, une personne détenue dans un centre d’immigration de la province canadienne du Québec est décédée après avoir été trouvée en état de « détresse médicale ».

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« Ici, on t’emmène faire ton entretien d’asile menotté  » : témoignage d’un Guinéen enfermé en Lituanie

La vue de la chambre de Sekou, à Pabradé, Lituanie, en janvier 2022. Crédit : DR


De nombreux migrants venus de Biélorussie voisine survivent actuellement dans le camp de Pabradé en Lituanie, aux allures de centre de détention. Sekou, un demandeur d’asile guinéen, y est enfermé depuis sept mois. Outre les conditions de vie déplorables, il raconte que les entretiens d’asile sont une « mascarade » dont les réponses reviennent automatiquement négatives.

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Enfermements aux frontières du droit

Allemagne : Verdict imminent au procès concernant des actes de torture commis en Syrie


Un témoin livrant son témoignage au tribunal de Coblence, en Allemagne, le 16 juin 2021. Illustration © 2021 Moner Alkadri pour Human Rights Watch


Il s’agit d’un moment décisif pour les survivant·e·s de la torture en Syrie.

(Berlin) – Le tribunal allemand où se déroule un procès décisif pour les survivant·e·s d’actes de tortures et pour la justice internationale devrait rendre son verdict en janvier 2022, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Le procès, dans le cadre duquel un ancien responsable présumé des services de renseignement syrien est accusé de crimes contre l’humanité, est le premier au monde qui concerne des actes de torture commis en Syrie et cautionnés par cet État.

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La politique d’enfermement tue

Un test ou la prison

Depuis octobre, des étrangers maintenus dans des centres de rétention administrative (CRA) ont été envoyés en prison pour avoir refusé un test PCR. Une pratique jugée « illégale » par les avocats en droit des étrangers qui dénoncent une violation « des droits fondamentaux ».

La cour du centre rétention du Mesnil Amelot, à proximité de l'aéroport de Roissy Charles-De-Gaulle en mai 2019. Crédit : InfoMigrants

« Cette mesure relève d’un détournement de la procédure pour permettre un enfermement sans fin ». « On fait comprendre aux étrangers que leur corps ne leur appartient plus. On espère les faire craquer en bafouant leurs droits fondamentaux ».

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Afghans placés en centres de rétention en France : « Il y a une contradiction entre la pratique et les annonces »


La Cimade dénonce un « enfermement abusif » des étrangers en centre de rétention. Crédit : Reuters


Plusieurs semaines après les annonces sur la suspension des vols vers l’Afghanistan, et les évacuations médiatisées depuis Kaboul, la réalité du terrain est critique. Les enfermements de ressortissants Afghans en centre de rétention administrative (CRA), tout comme les procédures d’éloignement, n’ont pas cessé. Justine Girard, responsable rétention de la Cimade, éclaire ces « contradictions entre les pratiques et les annonces ».

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Canada : Mettre fin à la détention de personnes migrantes dans des prisons provinciales


© 2021 Brian Stauffer pour Human Rights Watch


Une campagne nationale exhorte les provinces à annuler des contrats ouvrant la voie aux abus
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(Ottawa) – Les gouvernements des provinces canadiennes devraient résilier les contrats permettant la détention de personnes migrantes dans des prisons provinciales dans des conditions parfois abusives, ont déclaré aujourd’hui Human Rights Watch et Amnistie internationale lors du lancement d’une campagne nationale conjointe, #BienvenueAuCanada.

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« Infliger la détresse » : Human Rights Watch dénonce la stratégie de l’État à Calais


Des gendarmes démantèlent un campement de migrants à Calais, en octobre 2019. Crédit : Mehdi Chebil pour InfoMigrants


Harcèlement policier, destructions quotidiennes des lieux de vie, restriction de l’accès à l’aide humanitaire… Dans un rapport paru jeudi 7 octobre, l’ONG Human Rights Watch épingle à nouveau la politique des autorités françaises envers les exilés survivant dans le Nord, plus particulièrement à Calais.

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Paris : plusieurs migrants envoyés en CRA après l’évacuation du parc André-Citroën


Selon les associations, au moins 11 personnes ont été envoyées en CRA après l’opération de mise à l’abri samedi à Paris. Crédit : Utopia 56


Selon les associations, « au moins 11 personnes » ont été envoyées en centre de rétention administrative (CRA) suite à l’évacuation samedi du parc André-Citroën, à Paris, où s’étaient rassemblés des centaines de migrants.

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Calais ou l’escalade répressive

Par Maël Galisson (Gisti)


La frontière entre la France et le Royaume-Uni est le résultat d’un long processus politique et administratif. Trente-cinq années de négociations et pas moins de vingt et un traités, accords et arrangements entre les deux pays ont été consacrés à la mise en place et au développement de mesures de contrôle et de surveillance toujours plus sophistiquées. Vidéosurveillance, barbelés coupants, drones, caméras thermiques et même déforestation et inondation de certaines zones, autant de techniques destinées à rendre la route migratoire « impraticable ». Pour quel bilan ? Un marché juteux pour les multinationales de l’armement et de la sécurité ; un coût humain considérable ; des passeurs de plus en plus indispensables.


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Révoltes dans les centres de rétention : le gouvernement jette de l’huile sur le feu