Zone d’attente aux frontières françaises, l’enfermement des femmes en question

En mars dernier, notre journaliste s’est rendue dans la zone d’attente de Strasbourg. La loi impose que le lieu d’hébergement attenant à la zone d’attente dispense des prestations hôtelières, ce qui n’est presque jamais le cas. Ici, les personnes dorment dans le terminal, sur des lits de camp, devant les pistes d’atterrissage ; la pièce est isolée par une porte coulissante, mais il est impossible d’occulter la lumière et de sortir, sauf pour fumer.
©Chloe Dubois/Terriennes
/ TV5Monde


Chaque jour en France, faute de papiers d’identité ou de passeport valides, nombreuses sont les personnes d’origine étrangère à être placées en zones d’attente, dans les aéroports internationaux, les ports ou les gares situées aux frontières. Quelles sont les conséquences de cette détention sous le prisme des violences de genre ? Entretien avec Laure Palun, directrice de l’Anafé, association qui défend les droits des personnes étrangères en zone d’attente.

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En un mois, sept enfants ou bébés enfermés en centre de rétention

LA FRANCE CONDAMNÉE À PLUSIEURS REPRISES POUR ÇA


Sept enfants de moins de 14 ans ont été, en un mois, enfermés dans des centres de rétention. Maria s’est retrouvée derrière les barreaux avec sa fille de quatre mois. Elle raconte.

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Un nouveau rapport souligne une fois encore un enfermement « inhumain » dans les CRA français

Le centre de rétention administrative (CRA) d’Hendaye, dans le sud-ouest de la France, a une capacité totale de 30 places. Crédit : Capture d’écran/Youtube


Allongement des périodes de rétention, protocoles sanitaires très limités et vétusté des structures : les conditions de vie des exilés dans les différents centres de rétention administrative (CRA) français sont toujours aussi déplorables, d’après le dernier rapport de la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGPL). L’autorité indépendante a effectué deux à trois visites par centre, tout au long de l’année 2021.

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Royaume-Uni : des tentatives de suicide chez des migrants menacés d’expulsion vers le Rwanda

Des migrants escortés par la Border Force britannique dans le port de Douvres après avoir traversé la Manche, le 1er mai 2022. Crédit : Reuters


Les associations britanniques s’alarment de plusieurs tentatives de suicide chez des migrants qui pourraient être envoyés au Rwanda pour le traitement de leur demande d’asile. Londres et Kigali ont en effet signé le mois dernier un accord prévoyant d’externaliser l’asile sur le continent africain. Un premier vol est prévu le 14 juin, selon le Home Office. Les associations britanniques multiplient les recours en justice pour annuler ces expulsions.

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Communiqués de la LDH

« Les sans-papiers se vivent dans l’espace public comme des proies de l’action policière »

LE CHERCHEUR STEFAN LE COURANT PUBLIE « VIVRE SOUS LA MENACE »


Chaque jour, des personnes sans-papiers craignent d’être embarquées par la police et envoyées dans des centres de rétention et d’être expulsées. Comment vivent-elles cette pression ? C’est ce que dépeint le chercheur Stefan Le Courant.

Nouvel appel de Human Rights Watch pour libérer les migrants détenus en Ukraine

Une station essence de Lviv bombardée par les Russes, en mai 2022. Crédit : Reuters


L’ONG de défense des droits humains Human Rights Watch a lancé un nouvel appel pour libérer les migrants enfermés dans des centres de rétention en Ukraine. Plusieurs de ces structures se trouvent non loin des zones de conflit. Les exilés contactés par l’ONG disent entendre les bombardements et tirs d’artillerie.

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Accord entre Londres et Kigali : « Le Royaume-Uni ouvre la voie » aux autres pays tentés d’externaliser l’asile

Des migrants arrivent à Douvres après avoir traversé la Manche, le 14 avril 2022. Crédit : Reuters


Quelques jours après la signature d’un accord entre le Royaume-Uni et le Rwanda sur l’envoi des demandeurs d’asile à Kigali, le Danemark a lui aussi repris ses discussions avec le gouvernement de Paul Kagamé, dans l’espoir de conclure le même genre de partenariat. Quelles conséquences cet accord peut-il avoir sur les États membres de l’Union européenne ? Entretien avec Camille Le Coz, chercheure au Migration Policy Institute Europe, à Bruxelles.

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Immigration : l’accord entre le Royaume-Uni et le Rwanda est-il compatible avec le droit international ?

La secrétaire d’état britannique à l’Intérieur Priti Patel, à gauche, serre la main du ministre rwandais des Affaires étrangères Vincent Biruta, à droite, après l’annonce de l’accord entre les deux pays, lors d’une conférence de presse à Kigali le 14 avril 2022.
Muhizi Olivier/AP


Le 14 avril, le Royaume-Uni annonce vouloir envoyer au Rwanda les demandeurs d’asile arrivés illégalement dans le pays. Des organisations de défense des droits humains dénoncent son « inhumanité. » Cet accord est-il applicable selon les dispositions du droit international ?

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Guerre en Ukraine

Au cœur de l’hôpital pédiatrique de Zaporijia, où les blessés de guerre ont entre 2 et 17 ans

La salle dans laquelle sont hospitalisés Paulina et un petit garçon, à l’hôpital pédiatrique de Zaporijia (Ukraine), lundi 4 avril 2022. (MARIE-PIERRE VEROT / RADIO FRANCE)


Les enfants ne sont pas épargnés par les combats entre Russes et Ukrainiens. À l’hôpital de Zaporijia, où ils sont soignés, ce sont des patients « très courageux et très forts », soulignent les médecins.

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Des étrangers maintenus en centre de rétention malgré les bombardements

La ville de Mykolaïv a été la cible de bombardements russes. Crédit : Reuters


Des dizaines de migrants enfermés en centre de rétention en Ukraine ne peuvent pas fuir la guerre, a affirmé Human Rights Watch dans un rapport publié lundi 4 avril. Plusieurs de ces structures se trouvent en pleine zone de conflit, alors que le pays tente de résister à l’invasion russe et que des milliers de civils ont péri dans les affrontements. L’ONG s’inquiète pour la sécurité des personnes retenues et demande leur libération.

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En Libye, l’ONU enquête sur l’existence de fosses communes de migrants

Les forces libyennes procèdent à la libération de 120 migrants à Bani Walid, mercredi 10 mars 2021. Crédit : Twitter @rgowans


Les enquêteurs des Nations unies ont lancé des investigations visant à confirmer l’existence de fosses communes de migrants évoquée par des exilés auprès de l’organisation internationale. Dans un rapport publié lundi, l’ONU dresse un bilan désastreux de l’état des droits humains en Libye et dénonce les tortures et violences systématiques dont sont victimes les exilés.

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Présidentielle 2022 : pourquoi l’expulsion de tous les sans-papiers est impossible ?

Des travailleurs sans-papiers employés à la Sépur en grève, le 1er novembre 2021, devant l’Hôtel de ville de Bobigny. Crédit : InfoMigrants


L’expulsion des personnes sans papiers vivant en France est l’un des arguments de campagne principaux des candidats à l’élection présidentielle de droite et d’extrême droite. Mais leur mise en application est loin d’être simple et automatique. Une expulsion obéit à des procédures précises et au droit.

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Le passe vaccinal comme outil de contrôle politique


Reporterre

Selon notre chroniqueuse, le passe vaccinal peut servir à brider la contestation politique, comme dans une commune du sud-ouest. Le passe est une mesure de police administrative. Or, écrit le Conseil d’État, «la police administrative porte en elle les germes de la tyrannie».

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EN SYRIE, UN ENFANT TUÉ PAR BALLE DANS LE CAMP D’AL-HOL

Des femmes et des enfants syriens attendent leur départ du camp d’Al-Hol, géré par les Kurdes, où sont détenus des proches présumés de combattants du groupe État islamique (EI), le 18 mars 2021 © DELIL SOULEIMAN / AFP


Le 7 février 2022, les forces kurdes de l’Asayesh ont fait feu dans le camp d’Al-Hol. Au moins un enfant aurait été tué et trois autres blessés. Cet événement rappelle les conditions épouvantables dans lesquelles vivent des milliers d’enfants.

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États-Unis : Des demandeurs d’asile camerounais expulsés ont subi de graves préjudices

La main d’un homme camerounais expulsé des États-Unis, couverte de piqûres d’insectes, repose sur les barreaux d’une cellule de prison dans un commissariat de Douala, au Cameroun, lors de sa détention qui a duré deux semaines en novembre 2020. Il a décrit, de même que deux autres hommes expulsés partageant la même cellule, des conditions de détention sordides : ils dormaient par terre, exposés aux piqûres d’insectes et aux eaux usées s’écoulant des toilettes. © 2020 Privé


Refus d’asile peu fondés ; abus en détention et après l’expulsion.

(Washington) – Les autorités du Cameroun ont soumis des dizaines de demandeurs d’asile expulsés par les États-Unis à de graves violations des droits humains entre 2019 et 2021, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd’hui.

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Pologne : dans les centres fermés, les demandeurs d’asile soumis à des « traitements inhumains et dégradants »

Le centre de détention pour demandeurs d’asile de Wedrzyn a été le théâtre d’une émeute en novembre 2021. Crédit : Capture d’écran Youtube/vidéo de la police de Lubuska


Surpopulation, manque d’hygiène et de soins… après plusieurs visites effectuées dans les centres fermés pour étrangers du pays, le constat du Commissaire polonais aux droits de l’Homme est sans appel. Les conditions de vie y sont désastreuses. Les conséquences sur la santé des exilés, dont celle des enfants, sont déjà visibles.

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Au Canada, la mort d’un immigrant en détention devrait être un signal d’alarme

Entrée du Centre de prévention de l’immigration de Laval, au Québec, administré par l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). © Wikimedia


L’Agence des services frontaliers du Canada n’a pas fourni d’informations fondamentales sur ce cas.

Le 28 janvier, une personne détenue dans un centre d’immigration de la province canadienne du Québec est décédée après avoir été trouvée en état de « détresse médicale ».

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« Ici, on t’emmène faire ton entretien d’asile menotté  » : témoignage d’un Guinéen enfermé en Lituanie

La vue de la chambre de Sekou, à Pabradé, Lituanie, en janvier 2022. Crédit : DR


De nombreux migrants venus de Biélorussie voisine survivent actuellement dans le camp de Pabradé en Lituanie, aux allures de centre de détention. Sekou, un demandeur d’asile guinéen, y est enfermé depuis sept mois. Outre les conditions de vie déplorables, il raconte que les entretiens d’asile sont une « mascarade » dont les réponses reviennent automatiquement négatives.

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Enfermements aux frontières du droit

Allemagne : Verdict imminent au procès concernant des actes de torture commis en Syrie


Un témoin livrant son témoignage au tribunal de Coblence, en Allemagne, le 16 juin 2021. Illustration © 2021 Moner Alkadri pour Human Rights Watch


Il s’agit d’un moment décisif pour les survivant·e·s de la torture en Syrie.

(Berlin) – Le tribunal allemand où se déroule un procès décisif pour les survivant·e·s d’actes de tortures et pour la justice internationale devrait rendre son verdict en janvier 2022, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Le procès, dans le cadre duquel un ancien responsable présumé des services de renseignement syrien est accusé de crimes contre l’humanité, est le premier au monde qui concerne des actes de torture commis en Syrie et cautionnés par cet État.

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