En Bretagne, des cathos intégristes de Civitas bloquent une église pour annuler un concert «profanatoire»


Une trentaine de personnes, membres ou proches du parti intégriste Civitas, a bloqué l’accès à l’église Saint-Cornély à Carnac (Morbihan) samedi 13 mai. Ils ont obtenu l’annulation d’un concert de l’artiste américaine Kali Malone, notamment à cause du titre de deux morceaux.

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Nouvelle victoire pour le respect des libertés: la justice suspend l’interdiction du rassemblement syndical aux abords du Stade de France


Le tribunal administratif de Paris a suspendu le décret pris vendredi pour le préfet de police. Les syndicats entendent distribuer cartons rouges et sifflets avant la rencontre.

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Emmanuel Macron, la démocratie et les casseroles


Emmanuel Macron à Vendôme : périmètre de sécurité et interdictions multiples


Visites d’Emmanuel Macron : les arrêtés anti-casseroles sont-ils illégaux ?


Déplacement de Macron : une loi antiterroriste de nouveau utilisée pour interdire une manifestation à Vendôme


Politique : un concert de casseroles à chaque déplacement ministériel

Communiqués de la LDH

Foire du livre de Londres : un éditeur français arrêté pour sa participation à des manifestations en France


Chargé des droits étrangers de la maison d’édition la Fabrique, un représentant invité au salon littéraire a été arrêté par la police britannique lundi 17 avril. Deux rassemblements de soutien sont prévus simultanément ce mardi soir à Paris et à Londres.

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Patrick Baudouin, président de la LDH : « Les libertés publiques en France sont en péril »

Patrick Baudouin, le président de la Ligue des droits de l’homme en France, à Marseille, le 6 juin 2022. VALERIE VREL / PHOTOPQR/LA PROVENCE/MAXPPP


En pleine polémique avec le gouvernement, le président de la Ligue des droits de l’homme répond, dans un entretien au « Monde », aux accusations de Gérald Darmanin et d’Elisabeth Borne.

Propos recueillis par Franck Johannès


La première ministre, Elisabeth Borne, après le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a mis en cause, mercredi 12 avril, la Ligue des droits de l’homme (LDH), qui s’est élevée contre les violences policières, notamment lors de la manifestation de Sainte-Soline (Deux-Sèvres). Mᵉ Patrick Baudouin, son président, répond point par point aux accusations du gouvernement.

Elisabeth Borne a indiqué devant le Sénat « ne plus comprendre certaines prises de position » de la Ligue des droits de l’homme. La LDH a-t-elle changé ?

Absolument pas et je suis à la fois blessé et révolté. Ses propos sont très graves, parce qu’elle est Première ministre. Après les déclarations de Gérald Darmanin, on a senti un flottement chez plusieurs ministres, ou pour le moins une gêne : on espérait qu’Elisabeth Borne recadrerait son ministre dans un sens plus républicain, et plus respectueux de la liberté associative.

Aujourd’hui, j’ai quelque peu honte pour notre pays, qui glisse progressivement vers les régimes illibéraux. Quelles sont les prises de position qu’elle ne comprend plus ? Les deux seules précisions qu’elle apporte, c’est « que cette incompréhension s’est fait jour dans ses ambiguïtés face à l’islamisme radical » et en ce que « la LDH a récemment attaqué un arrêté interdisant le transport d’armes par destination à Sainte-Soline ».

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Le second point, d’abord. C’est un reproche récurrent. Bien évidemment, la LDH est contre le port d’armes par des manifestants. Il y a dans le code pénal un article qui interdit le port d’armes, c’est un délit, donc il n’y a pas besoin d’un arrêté de la préfecture. Ensuite, l’arrêté n’interdisait pas seulement le port d’armes, mais aussi le port d’objets pouvant constituer « une arme par destination », c’est-à-dire n’importe quel objet susceptible d’être lancé sur les forces de l’ordre, un casque, une bouteille de bière… Or, le Conseil constitutionnel, le 18 janvier 1995, a considéré qu’on ne pouvait pas interdire le port ou le transport d’objets pouvant être utilisés comme projectiles, et qu’il s’agissait d’« une formulation générale et imprécise qui entraîne des atteintes excessives à la liberté individuelle ». On ne fait que s’appuyer sur une décision du Conseil constitutionnel.

Le juge des référés a rejeté le recours,mais ça s’est fait dans une grande précipitation et on entend continuer à contester ce type d’arrêté. On nous accuse souvent d’exercer des recours abusifs contre l’Etat ; or les trois quarts de nos actions sont des succès judiciaires. Je citerais simplement une des actions récentes contre des arrêtés du préfet de police de Paris pris à 17 h 30, affichés à 18 heures pour interdire les manifestations à 19 heures, sans possibilité réelle de les contester, et qui privait les manifestants de l’exercice du droit de recours.

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Mme Borne dénonce aussi vos « ambiguïtés face à l’islamisme radical »…

Les valeurs défendues par la LDH, la liberté, l’égalité, la dignité de la personne, la fraternité vont totalement à l’encontre de ce que véhicule l’islamisme radical. Alors, venir nous dire qu’il y aurait une ambiguïté face à l’islamisme radical est une contre-vérité absolue, qui est inacceptable.

« Nous défendons tous les droits, même les droits des terroristes à être jugés équitablement, et non par des justices d’exception »

Il y a, derrière ce propos, en réalité, autre chose. Ce n’est pas la première fois qu’on nous fait ce procès. Nous défendons tous les droits, même les droits des terroristes à être jugés équitablement, et non par des justices d’exception. Nous défendons également les droits des personnes accusées d’islamisme radical, tout en condamnant absolument les actes eux-mêmes, nous défendons le droit des djihadistes à un procès équitable.

Il y a, à l’évidence, une montée de l’islamophobie. Or, bien sûr, nous combattons cela et nous avons été amenés à prendre des positions qui nous ont été reprochées, par exemple sur le port du voile : nous sommes là aussi pour la liberté, et pas pour les interdictions. Et on se sent très proches des femmes iraniennes qui refusent de porter le voile et qui, pour autant, admettent que d’autres femmes puissent le porter.

Vous avez aussi défendu un imam radical du Nord…

L’imam radical Hassan Iquioussen, qui a défrayé la chronique l’été dernier, vivait en France depuis sa naissance et n’avait jamais fait l’objet de la moindre condamnation pénale. Le ministre de l’Intérieur, à un moment où il était dans l’agitation politique pour occuper le terrain, a pris, en juillet 2022, un arrêté d’expulsion : l’avocate de l’imam l’a contesté, et la Ligue est intervenue pour soutenir cette contestation. L’imam a d’ailleurs gagné devant le tribunal administratif et perdu devant le Conseil d’Etat.

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Mais pourquoi sommes-nous intervenus, alors que nous avons été très critiqués ? Parce qu’il vivait en France, avait une famille et donc le droit au respect de sa vie familiale, c’est d’ailleurs ce qu’avait retenu le tribunal administratif. En revanche, il lui était reproché des propos antisémites absolument abjects, que nous avons condamnés absolument, mais qui remontaient à 2014. Il n’y avait pas eu de poursuites pénales, ce qui aurait dû être le cas. Et puis, il a eu des propos tout à fait contraires à l’égalité hommes-femmes, et tout aussi inadmissibles.

Mais nous souhaitons que les poursuites se fassent dans le respect du droit. Cela remonte à l’histoire de la Ligue, une lutte de cent vingt-cinq ans contre l’injustice et l’arbitraire. Notre combat est toujours le même, pour le respect du droit à un procès équitable. Nous sommes intervenus après la première guerre mondiale sur les fusillés pour l’exemple, et on nous a accusés d’être des traîtres à la patrie.

A la Libération, alors que la Ligue avait été une des victimes de Vichy et du nazisme, nous avons contesté les modalités de l’épuration. Au moment de la guerre d’Algérie, nous avons combattu la torture. Pour les sans-papiers de l’église Saint-Bernard [à Paris, en 1996], on nous a fait ce reproche d’être pour les étrangers, pour les immigrés. Tout ce que nous faisons, c’est défendre leurs droits.

Nous assumons le fait d’être un contre-pouvoir, parce que tout pouvoir comporte sa part d’ombre en ce qui concerne le respect des droits et libertés. Mais hormis la période de l’Occupation, nous n’avons jamais été attaqués aussi frontalement par un gouvernement.

M. Darmanin a dit que la subvention que l’Etat vous accordait méritait « d’être regardée dans le cadre des actions qui ont pu être menées »…

Cela mérite d’être regardé, oui. Dans la mesure où la Ligue des droits de l’homme reçoit des subventions publiques, elle est l’objet de contrôles, en particulier de la Cour des comptes. Et nos finances sont transparentes. Il suffit d’aller sur le site de la LDH pour voir que nous avons un budget d’un peu plus de 2 millions d’euros, que les subventions en représentent à peu près le tiers. Le reste, ce sont les cotisations de nos adhérents, les dons et les legs, tout cela est parfaitement transparent.

Ce qui est plus inquiétant dans le propos du ministre, c’est la menace voilée qui suit, « dans le cadre des actions qui ont pu être menées ». Cela veut dire, semble-t-il, que l’octroi de subventions se trouvera apprécié par le regard que l’Etat portera sur nos actions. Où va-t-on ? C’est exactement ce que font Viktor Orban, Benyamin Nétanyahou ou Vladimir Poutine. Cela voudrait dire qu’on va vous accorder des subventions si votre comportement va dans le sens du pouvoir. Cette menace est-elle susceptible d’être mise à exécution ? Mme Borne semble dire le contraire dans son intervention.

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Au-delà de la seule LDH, c’est la liberté associative qui est en jeu. C’est ce que nous dénonçons avec d’autres depuis plusieurs mois, en particulier depuis le vote de la « loi séparatisme » d’août 2021 et le décret du 31 décembre 2021 sur le contrat d’engagement républicain. Ce contrat, qui n’en est pas un puisqu’il est imposé par l’Etat, fait obligation aux associations qui reçoivent des subventions de respecter sept engagements, dont l’un consiste à ne pas engager des actions de caractère politique, syndical, associatif, religieux qui pourraient constituer un trouble à l’ordre public. Chacun sait à quel point cette notion est large, et peut donner lieu à de multiples interprétations, surtout si venait au pouvoir un gouvernement d’extrême droite.

La LDH, à Sainte-Soline, a été accusée de diffuser de fausses nouvelles, en assurant que les secours n’avaient pas eu l’autorisation de secourir des blessés…

J’estime que la LDH a visé très juste avec Sainte-Soline.Deux éléments se conjuguent. Il s’agit d’abord de ce qu’on a pu contester lors des manifestations qui ont suivi le 16 mars, après le vote à marche forcée de la loi retraite. On a largement constaté,documenté et contesté le recours à des méthodes de répression policière violente, un retour à des violences disproportionnées comme au moment des « gilets jaunes ». Ça a été le premier poil à gratter qui a irrité M. Darmanin.

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Il y a eu ensuite Saint-Soline. Nous avions des observateurs, une équipe de vingt-deux personnes. Il se trouve qu’il y a eu d’abord des violences inouïes, c’est vrai, de la part des black blocs contre les gendarmes : c’est pleinement condamnable, c’est de la délinquance. Puis, il y a eu l’utilisation par les forces de l’ordre d’une violence tout aussi inouïe à l’encontre des manifestants ; les gendarmes ont utilisé ces grenades très dangereuses que sont les GM2L, qui sont non seulement assourdissantes, qui aveuglent, mais qui en plus dégagent des éclats qui peuvent blesser plus ou moins gravement. Il y a donc eu des blessés, et en particulier deux personnes entre la vie et la mort.

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« Ce qui gêne le pouvoir, ce n’est pas la LDH, c’est le regard sur la France à l’étranger »

Il se trouve qu’il y avait des observateurs qui ont pu constater l’état extrêmement grave de Serge, l’une de celles-ci, et se sont préoccupés, en lien avec un médecin qui était dans une sorte de QG de notre équipe, d’essayer d’intervenir pour qu’il puisse être évacué et secouru. L’enregistrement qu’a publié Le Monde est quand même très révélateur : les observateurs disent au SAMU que la zone est parfaitement accessible depuis au moins une demi-heure et qu’il y a un trajet qui permet aux secours d’y accéder sans difficultés. Le SAMU répond qu’il n’a pas pour le moment l’autorisation d’accéder aux blessés. Il leur a été interdit d’y aller, c’est ce qui est dit par le représentant du SAMU dans l’enregistrement.

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M. Darmanin a présenté la Ligue comme émettant des contre-vérités. Il en a en réalitépris ombrage, parce qu’il y a une véritable inquiétude du pouvoir. Cette affaire n’est pas terminée, il y a une instruction, la justice a été saisie par les familles. Ce qui gêne le pouvoir, ce n’est pas la LDH, c’est le regard sur la France à l’étranger. Tout cela l’inquiète, et il a fallu trouver une sorte de bouc émissaire, qu’on cloue au pilori.

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Où en sont les libertés fondamentales dans notre pays ?

Les libertés publiques en France sont en péril. Vraiment. Depuis les attentats de New York en 2001, tous les pays, y compris démocratiques, ont adopté progressivement des législations de plus en plus répressives, des législations d’exception au nom de la lutte antiterroriste. On a rogné insidieusement les libertés, d’état d’urgence en état d’urgence. Je crois qu’il n’y a pas suffisamment de prise de conscience de ce glissement vers des pertes de libertés essentielles. Quant à nous, nous continuerons nos actions. La chaîne CNews affichait récemment : « La Ligue des droits de l’homme, ennemi de l’Etat ? » Non, la Ligue des droits de l’homme est une amie de l’Etat de droit.

Source


La LDH fait face à une « stigmatisation inquiétante », estime la Défenseure des droits

La LDH préoccupée par les propos de Darmanin et de Borne


Elisabeth Borne « ne comprend plus » certaines positions de la Ligue des Droits de l’Homme


Signez la pétition

La Ligue de l’enseignement et le droit au « blasphème »


Ce vendredi 7 avril 2023, la Ligue de l’enseignement réaffirme ses positions en faveur de la libre critique des religions lors du rassemblement devant la basilique du Sacré-Cœur et ré érection de la statue originale en hommage au Chevalier de La Barre.

La Ligue de l’enseignement s’associe ce soir à la Fédération Nationale de la Libre Pensée, à la Ligue des Droits de l’Homme et aux Amis de la Commune. Ensemble, autour la nouvelle statue du Chevalier de La Barre, nous affirmons de façon solennelle la nécessité de défendre et d’illustrer la liberté d’expression dans tous les domaines y compris dans la critique des religions.

La liberté d’expression est la condition impérative du fonctionnement démocratique, du progrès scientifique, de la création artistique. Elle garantit la clarté des décisions des citoyens élus. Elle est nécessaire aux échanges intellectuels entre chercheurs. Elle est essentielle dans le monde des arts et des lettres. La liberté d’expression est le fruit d’un combat multiséculaire, toujours recommencé.

Selon un rapport intitulé « Blasphème : l’information sacrifiée sur l’autel de la religion » remis par Reporters sans frontières en 2013, 94 pays sur 198 sont dotés d’une législation réprimant le « blasphème », l’ « apostasie » ou la « diffamation des religions ». La répression directe est parfois relayée par des tentatives plus sournoises. La critique rationnelle ou satirique des religions serait un manque de respect, voire un « discours de haine ». Ces imputations se développent dans une confusion générale marquée notamment par l’usage de notions mal définies telles que « judéophobie », « islamophobie », voire « christianophobie ».Dans une République laïque comme la nôtre, la liberté de conscience est assurée à toutes les citoyennes et citoyens. Qu’ils soient croyants, agnostiques ou athées. Chacune et chacun a le droit de l’exprimer comme il l’entend. Dans le texte du jugement du tribunal d’Abbeville rendu le 28 février 1766, on peut lire que le chevalier de La Barre était « atteint et convaincu d’avoir passé à vingt-cinq pas d’une procession sans ôter son chapeau qu’il avait sur sa tête, sans se mettre à genoux, d’avoir chanté une chanson impie, d’avoir rendu le respect à des livres infâmes au nombre desquels se trouvait le dictionnaire philosophique du sieur Voltaire. » 

Nous l’affirmons avec force et vigueur : nous refusons de nous mettre à genoux et nous continuerons à lire et à faire lire le Dictionnaire philosophique de Voltaire.

Des manifestations dénoncent les violences policières dans plusieurs villes en France


Des manifestations de soutien aux manifestants blessés de Sainte-Soline et contre les violences policières ont eu lieu un peu partout en France ce jeudi 30 mars.

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Sainte-Soline : la Défenseure des droits se saisit des cas des deux manifestants grièvement blessés


Manifestations et violences : les erreurs et les approximations de Gérald Darmanin

Troyes: rassemblement contre les violences policières



Déclaration faite ce soir lors du rassemblement au nom de la LDH

La Ligue des Droits de l’Homme appelle aujourd’hui à manifester devant toutes les préfectures de France pour dénoncer et condamner :

– les dérives et les violences des forces de l’ordre pour réprimer les mouvements sociaux.

– l’usage disproportionné et dangereux de la force publique et l’utilisation des armes non-létales.

– des arrestations et des gardes à vue arbitraires et sans motif .

Nous dénonçons les limitations des droits des journalistes à informer, les atteintes à la liberté de manifester et d’une manière générale, les actes et les postures attentatoires aux libertés publiques.

Nous demandons la dissolution de la BRAV-M qui porte mal son nom.

Aujourd’hui, la pétition pour réclamer la dissolution des brigades de répression de l’action violente motorisées a dépassé les 200 000 signatures. Pendant ce temps, le ministre de l’Intérieur ne pense qu’à dissoudre l’association « Le soulèvement de la terre ».

Pourquoi un tel déploiement des forces de l’ordre face aux manifestants dont l’immense majorité est tout à fait pacifique ?

Pourquoi une absence totale de compassion envers les blessés et les victimes de la part du ministre de l’Intérieur ?

Pourquoi cette stratégie qui marque une volonté de porter l’attention de l’opinion sur des affrontements ?

Elle traduit une volonté du gouvernement de dissuader la population de manifester et de détourner les esprits du combat pour le retrait de la réforme des retraites.

La Ligue des Droits de l’Homme envoie sur le terrain ses observateurs qui identifient les actes de violences des forces de l’ordre et qui établissent la réalité des faits constatés. C’est donc en connaissance de cause qu’elle dénonce les atteintes très graves à la liberté de manifester et d’informer ainsi que toutes les atteintes aux droits fondamentaux.

Hubert Bruneel

La très grande discrétion des arrêtés interdisant les rassemblements spontanés contre la réforme des retraites


Pour les manifestants, il est difficile voire impossible de savoir qu’ils risquent une contravention lors d’un rassemblement non déclaré – que la loi autorise par défaut.

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30 mars: Rassemblement devant la préfecture de l’Aube à 19:00


Devant les (sous)-préfectures, en soutien aux 2 manifestants dans le coma, aux blessé.es de Sainte-Soline et du mouvement des retraites, pour la fin des violences policières.

Algérie: une peine de cinq ans de prison requise contre le journaliste Ihsane El Kadi


Le parquet algérien a requis cinq ans de prison ferme à l’encontre d’El Kadi Ihsane, un journaliste proche de l’opposition, accusé d’avoir reçu de l’argent de l’étranger et détenu depuis fin décembre. Le verdict est attendu dimanche 2 avril.

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Sainte-Soline: Darmanin a envoyé plus de 3000 policiers et gendarmes et s’offusque de la violence des manifestants


Affrontements entre manifestants anti-bassines et forces de l’ordre à Sainte-Soline


Manifestations en direct : près de la mégabassine de Sainte-Soline, de nombreux manifestants blessés après deux heures d’affrontements.

Turquie: Justice pour Pinar Selek

Ce matin à Troyes

Préfecture / HB
Maison des syndicats / HB

Réforme des retraites

Manifestation à Troyes samedi 25 mars


  • 7h30, barrage filtrant, rendez-vous sur le parking du Leclerc de Saint-Parres-aux-Tertres.
  • 10h30 rassemblement devant la préfecture.


A venir:

Mardi 28 mars

  • Journée nationale de grève et manifestations.

Jeudi 30 mars

  • Troyes : de 7h à 10h, filtrage au rond-point de la rocade entre Bréviandes et Saint-Thibault.

Vendredi 31 mars

  • Troyes : 20h au bar associatif l’Expression Libre (33 avenue Marie de Champagne), projection des Jours heureux de Gilles Perret, avec participation au profit de la caisse de grève.
  • Polisot (10) : 19h30 à l’Aiguillage (place de la gare), projection de La Sociale de Gilles Perret, avec participation au profit de la caisse de grève.

Mardi 11 avril

  • Polisot (10) : 20h30 à l’Aiguillage (place de la gare), projection des Jours heureux de Gilles Perret, avec participation au profit de la caisse de grève.

Violences policières en France : la FIDH et la LDH s’alarment


Les policiers ont blessé plus de 120 000 personnes dans des manifestations dans le monde depuis 2015


MAINTIEN DE L’ORDRE : CES ARMES DANGEREUSES UTILISÉES DANS LES MANIFESTATIONS

Aujourd’hui à Troyes

HB
HB
HB

« Factieux et factions » : Macron ose un parallèle entre les manifestants et l’invasion du Capitole



Le chef de l’Etat a accordé un entretien aux journaux de 13h de TF1 et France 2 ce mercredi 22 mars. Il a tenté une comparaison pour le moins douteuse entre le mouvement actuel contre la réforme des retraites et l’assaut contre le Congrès de Washington le 6 janvier 2021.

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