Sénégal : RSF dénonce le nouvel emprisonnement de Pape Alé Niang
Iran: nouvelles condamnations de journalistes ayant couvert les manifestations après la mort de Mahsa Amini
Les mouvements de révoltes qu’ont connues de nombreuses villes de France en réaction à la mort de Nahel ont entraîné une réponse sécuritaire et autoritaire de l’État. Ces évènements ont également réactivé une vieille antienne : tout cela serait dû au numérique et aux réseaux sociaux.
Deux propositions de loi viennent mettre sur la table des mécanismes concrets pour préserver l’indépendance éditoriale face aux ingérences de l’actionnaire dans les médias. La situation au Journal du Dimanche (JDD) est le dernier exemple en date qui montre l’importance pour le législateur de se saisir du problème. Reporters sans frontières (RSF) salue ces initiatives prises respectivement par un groupe transpartisan de députés et par des sénateurs socialistes.
Reporters sans frontières (RSF) dépose plainte avec Pierre Tremblay, vidéaste pour le média en ligne HuffPost, pour violences volontaires par un dépositaire de l’autorité publique commises lors d’une manifestation contre les violences policières à Paris.
Alors qu’Abdel Fattah al-Sissi s’apprête à fêter ses 10 ans à la tête de l’État égyptien, Reporters sans frontières (RSF) dresse le bilan d’une répression implacable qui a refaçonné le paysage médiatique du pays et fait de l’Égypte l’un des plus répressifs au monde pour les journalistes.
Les signataires de la lettre de soutien affirment que « penser que l’identité d’un journal puisse être ainsi gommée revient à mettre en danger le fondement même de [leur] métier ».
Le président de l’Union internationale de la presse francophone, le directeur de l’information de la Radio et de la Télévision des Comores (ORTC), le correspondant de RFI aussi rédacteur d’Alwatwan et un journaliste de la Gazette des Comores sont poursuivis pour diffamation. Ils encourent une peine d’un an de prison, dont trois mois ferme et l’interdiction d’exercer leur métier. La décision a été mise en délibéré.
Avec cette décision, l’association de lutte contre la corruption perd la possibilité de porter plainte au nom de l’intérêt général. L’organisation dénonce «une atteinte grave à la démocratie».
L’injustice persiste et la liberté de la presse recule encore un peu plus en Algérie. Le directeur de Radio M et de Maghreb Émergent est condamné, en appel, à sept ans de prison dont cinq ferme et deux avec sursis, pour avoir prétendument reçu des financements de l’étranger. Cette peine, injuste et choquante, qui est l’une des plus lourdes jamais prononcées contre un journaliste algérien, couronne une procédure policière et judiciaire kafkaïenne et un acharnement contre Ihsane El Kadi. Reporters sans frontières (RSF) dénonce cette condamnation et appelle à sa libération.
Le Sénat a adopté un mécanisme permettant l’activation à distance des micros et des caméras des téléphones portables pour localiser ou espionner des personnes faisant l’objet d’enquêtes. Reporters sans frontières (RSF) demande que les garanties prévues pour protéger les journalistes contre la surveillance soient élargies.
Anticor, l’association de lutte contre la corruption, est sous pression. Son agrément qui lui permet de mener des actions en justice est menacé. Un recours est en cours devant le tribunal administratif. Décision le 23 juin.
Le 21 mars, via une tribune parue dans Libération, plusieurs syndicats et collectifs de journalistes [1] ainsi qu’une centaine de professionnels venus de différentes rédactions officialisaient le lancement de l’AJAR (Association des journalistes antiracistes et racisé-e-s), avec pour objectif de « s’attaquer au racisme dans le journalisme ». Acrimed a assisté à la soirée de lancement puis interviewé deux de ses porte-parole, Rémi-Kenzo Pagès et Estelle Ndjandjo.
Reporters sans frontières (RSF) exprime sa plus vive inquiétude à la suite du rejet par la Haute Cour britannique de l’appel du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, contre l’ordre d’extradition vers les États-Unis. Cette décision le rapproche dangereusement d’un départ forcé vers un pays où il risque une peine de prison à vie pour avoir publié, en 2010, des documents classifiés.
Un scrutin inéquitable. Alors que la Turquie se prépare au second tour de l’élection présidentielle entre Recep Tayyip Erdogan et le candidat d’opposition Kemal Kiliçdaroglu, Reporters sans frontières (RSF) dénonce un traitement médiatique discriminatoire.
Une centaine de journalistes ont marché le 18 mai à Tunis pour protester contre la condamnation, cette semaine, du correspondant de Mosaïque FM. Cinq ans de prison ferme pour avoir refusé de révéler l’identité de sa source – « la base du métier » rappelle Le Point Afrique, qui voit dans cette décision « la preuve que la Tunisie démocratique (…) rogne peu à peu tous ses acquis ». Même analyse pour La Presse de Tunisie, le site souligne, amer, que « jamais un journaliste, par le passé, n’avait écopé d’une peine pareille pour avoir tout bonnement exercé son métier ».
Des journalistes tunisiens ont manifesté jeudi pour dénoncer la politique « répressive » du pouvoir qui instrumentalise, selon eux, la justice pour intimider et soumettre les médias.
TotalEnergies exige que Greenpeace supprime le rapport de son site et cesse d’en parler.
Envers et contre l’évidence des témoignages, des corps et des vies brisés, des avenirs interrompus des mutilés, de la douleur partagée, le gouvernement persiste à taire et à faire taire l’expression de violences policières.
Une violence sémantique qui va jusqu’à étouffer les mots qui la décrivent, quitte à poursuivre devant la justice tous ceux qui la dénoncent.
Par Arié Alimi
Témoigner de ces violences policières devient alors un impératif.
Témoigner de ce que l’usage de la force et des armes, des interpellations et des gardes à vues, qui devraient répondre à une rationalité légale, sont désormais l’expression d’une politique illégale visant à dominer, soumettre, intimider, briser, quelque fois à mutiler ou à tuer. Les violences policières sont ces nouvelles armes qui nassent notre destin collectif, domestiquent nos consciences, brutalisent à vue, traumatisent à vie.
Témoigner d’un maintien de l’ordre qui ne maintient plus qu’un pouvoir.
L’ONG Reporters sans Frontières dévoile mercredi son classement 2023 de la liberté de la presse dans le monde. Il en ressort que les conditions d’exercice du journalisme sont mauvaises dans sept pays sur dix. La France est 24ème.
Il « y a un délitement de l’espace public » et « l’industrie de la désinformation et du simulacre c’est-à-dire du faux, de l’artificiel, a aujourd’hui des moyens potentiels de manipulation, d’amplification de la désinformation qui fragilisent ceux qui comme des artisans enquêtent, établissent des faits, les rapportent. » Pour le directeur général de RSF, « face à cette exacerbation de la désinformation, de la haine en ligne, des manipulations de toutes sortes, les journalistes sont dans de nombreux pays extrêmement démunis ».
De nouvelles adhésions sont venues gonfler l’afflux de celles suscitées récemment en grand nombre au niveau national, chez les citoyen(ne)s attachés(e)s au droits, aux libertés et à la démocratie, mais également au niveau départemental (plus d’une vingtaine) par les propos récents du ministre de l’Intérieur ainsi que de la Première ministre envers le financement et les positions de la Ligue des Droits de l’Homme, propos qui ont déclenché un tollé général chez les personnalités et les organes de presse partageant les valeurs de la LDH.
La LDH et le MRAP proposaient en commun un quiz relatif aux droits humains qui a suscité autant d’intérêt que d’appréhension, les droits humains étant le fruit d’une longue histoire hélas encore trop méconnue.
6 lauréats ont été récompensés et ont reçu chacun(e) une entrée gratuite au cinéma Utopia de Pont-Ste-Marie. On trouvera ci-dessous le questionnaire et les bonnes réponses.