Des milliers de Palestiniens déplacés retournent dans le nord de la bande de Gaza



Après le déblocage des négociations entre Israël et le Hamas dimanche soir, des milliers de Gazaouis retournent dans le nord de l’enclave ce lundi 27 janvier. «Une victoire», pour le mouvement islamiste palestinien.

Sur la route qui mène au nord de la bande de Gaza, des Palestiniens par milliers. Les habitants du nord de l’enclave, contraints à la fuite par la guerre entre Israël et le Hamas, retournent chez eux ce lundi après l’ouverture d’un passage par l’armée israélienne.



En images : le retour des déplacés vers le nord de Gaza, après 15 mois de guerre


Des dizaines de milliers de Palestiniens déplacés sont en route, lundi, vers le nord de la bande de Gaza, grâce à un compromis de dernière minute entre Israël et le Hamas pour la libération de six autres otages. Ils espèrent retrouver leurs proches après de longs mois de séparation, sans savoir quelles seront leurs conditions de vie dans cette zone dévastée par la guerre. 

Comment mettre fin à la guerre en Ukraine?



Lors de sa campagne électorale, Donald Trump avait affirmé qu’il réglerait la question en 24 heures… Puis il s’était ravisé, en parlant de quelques semaines. Et maintenant, depuis la Maison-Blanche, il parle de 100 jours… Preuve que la situation est un peu plus complexe qu’il voulait bien le croire. En tout cas, le président américain veut prendre le taureau par les cornes… « Donald Trump a confié au lieutenant-général à la retraite Keith Kellogg la tâche de mettre fin à la guerre en Ukraine en 100 jours », donc, annonce le Wall Street Journal qui tempère aussitôt : « presque personne n’y croit, surtout pas les Russes ». D’ailleurs, poursuit le journal, « le jour même de l’investiture de Donald Trump, Vladimir Poutine avait indiqué qu’il n’était pas pressé de terminer la guerre en Ukraine ».



« On ne veut pas la paix à n’importe quel prix », assure le commandant du bataillon qui défend la ville de Pokrovsk


Alors que Donald Trump menace la Russie de sanctions douanières si elle ne conclut pas un accord avec l’Ukraine, les combats continuent de faire rage. Dans l’est du pays, les troupes ukrainiennes sont en difficulté et la chute de Pokrovsk semble imminente. Les combats y font rage, avec une intensité qui témoigne d’une situation désespérée.

Des colons israéliens attaquent des villages de Cisjordanie, sous la protection de l’armée



Des colons israéliens attaquent des villages palestiniens, incendient des véhicules et blessent plusieurs habitants en Cisjordanie.

Des colons israéliens ont incendié des véhicules et des propriétés sous la protection des forces israéliennes et blessé au moins 21 Palestiniens en Cisjordanie occupée.



Cisjordanie occupée : des centaines de Palestiniens quittent Jénine


L’armée israélienne a lancé trois jours plus tôt une vaste « opération militaire » en Cisjordanie occupée.

Des centaines de Palestiniens ont quitté jeudi 23 janvier le camp de Jénine en Cisjordanie occupée, a indiqué un responsable au troisième jour d’une opération d’envergure de l’armée israélienne contre des groupes armés qui a fait au moins 12 morts.



Quel avenir pour Gaza après le cessez-le-feu ?


Israël et le Hamas se sont entendus sur un cessez-le-feu temporaire dans la bande de Gaza. Une trêve de 6 semaines, qui prévoit la libération de 33 otages israéliens retenus à Gaza et de près de 1 900 Palestiniens détenus par Israël. Quel avenir se dessine désormais pour la bande de Gaza ? Éléments de réponse avec notre journaliste Guilhem Delteil.



Après 15 mois de guerre contre Israël à Gaza, le Hamas est loin d’être « éradiqué »


Affaibli militairement et aux commandes d’un territoire ravagé par quinze mois de guerre, le Hamas a néanmoins réussi à regénérer ses forces et reste un acteur incontournable dans l’enclave. Un échec pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui avait promis « d’éradiquer » le mouvement islamiste palestinien après les attaques du 7-Octobre.



À Jénine, en Cisjordanie occupée : « L’Autorité palestinienne est au même niveau de cruauté qu’Israël »


Pendant près de deux mois, l’Autorité palestinienne (AP) a mené une offensive sans précédent contre ceux qu’elle considère comme des « groupes palestiniens hors la loi » semant « le chaos et la fraude » dans le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée. Pour les résidents du camp, cette opération des forces de sécurité palestiniennes visait à éradiquer un groupe dénommé la « Brigade armée de résistance », et ce dans un but bien précis : prouver à Israël et aux Etats-Unis qu’elle est légitime à exercer son pouvoir à Gaza. Quitte à sacrifier un des leurs.



Guerre au Proche-Orient : des explosions entendues à Jénine, au deuxième jour de l’opération israélienne en Cisjordanie occupée



L’armée israélienne a annoncé mardi avoir « lancé une opération antiterroriste » dans cette ville du nord de la Cisjordanie.

La ville de Jénine, en Cisjordanie occupée, continue d’être l’objet d’une opération militaire israélienne. « La situation est très difficile. L’armée d’occupation a rasé au bulldozer toutes les routes menant au camp de Jénine et à l’hôpital », a décrit le gouverneur de la ville, Kamal Abu Rub. « Il y a des tirs et des explosions. Un avion survole la zone », a-t-il ajouté, faisant état de nombreuses arrestations. Suivez notre direct. L’armée israélienne avait annoncé mardi avoir « lancé une opération antiterroriste » dans cette ville du nord de la Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967. Mercredi, elle a affirmé avoir « frappé plus de dix terroristes » au cours de l’opération. Suivez notre direct.



« Ils ont commencé à tirer sur des gens dans la rue » : en Cisjordanie occupée, une opération militaire israélienne vise le camp de réfugiés de Jénine


Depuis mardi, les forces de sécurité israéliennes ont lancé l’opération « Mur de fer » à Jénine, en Cisjordanie occupée.

Le secrétaire général de l’ONU appelle les forces de sécurité israéliennes à une « retenue maximale » en Cisjordanie occupée. Depuis mardi 21 janvier, une opération militaire baptisée « Mur de fer » est en cours au nord, à Jénine. Selon le bilan des autorités palestiniennes, dix personnes ont été tuées et environ 35 autres ont été blessées.



La troupe poursuit son déploiement au Liban-Sud, alors que l’armée israélienne multiplie ses exactions


L’armée israélienne poursuit ses opérations de ratissage de villages frontaliers du Liban-sud, particulièrement à Taybé, Markaba, Rab-el-Thalatine, Houla et Aïta el-Chaab.

A quatre jours de l’expiration du cessez-le feu de 60 jours entre Israël et le Hezbollah, la situation au Liban-Sud demeure particulièrement précaire, marquée par des tirs nourris et des dynamitages d’habitations conduits par l’armée israélienne toujours positionnée dans certains villages frontaliers, mais aussi, par des développements positifs, comme l’entrée de l’armée libanaise dans des localités après le retrait israélien, rapporte notre correspondant au Liban-Sud, Mountasser Abdallah. C’est dans ce contexte que l’armée israélienne a annoncé aujourd’hui avoir achevé la construction d’un mur de béton le long de la ligne bleue qui relie les deux localités de Yarine et Dhaïra dans le caza de Tyr, situées à un kilomètre l’une de l’autre.



A Gaza, après la trêve, le lourd bilan des destructions en 6 chiffres


Si la trêve apporte un véritable répit aux habitants de la bande de Gaza, le retour à une vie normale reste incertain : plus de 15 moins de guerre ont rendu le territoire pratiquement inhabitable. Bâtiments, routes, écoles… Un bilan chiffré permet de mesurer l’ampleur des destructions.



Accord de cessez-le-feu à Gaza : un répit mais pas la fin de l’occupation coloniale


Le 15 janvier 2025, le Qatar a annoncé un accord de cessez-le-feu entre le régime israélien et le Hamas. Cet accord tant attendu, conclu sous la médiation du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis, promettait de mettre fin à 15 mois d’assaut génocidaire sur Gaza, au cours desquels les forces israéliennes ont tué au moins 64 260 Palestiniens et réduit une grande partie de la bande de Gaza à l’état de ruines. Après quelques tensions qui ont suivi l’annonce de l’accord, notamment une accusation d’Israël selon laquelle le Hamas revenait sur certaines parties de l’accord, le cessez-le-feu est entré en vigueur quelques heures après le début prévu, le 19 janvier. Jusqu’au dernier moment, le régime israélien a continué à bombarder Gaza sans discontinuer.



« Le génocide perdurera malgré l’arrêt des combats »


Dr Ghassan Abou Sittah, médecin palestino-britannique, spécialiste en chirurgie plastique et réparatrice, est professeur de médecine des conflits à l’Université américaine de Beyrouth. Il a également été élu recteur de l’Université de Glasgow en mars 2024. Abou Sittah a exercé comme chirurgien de guerre au Yémen, en Irak, en Syrie, au Sud-Liban, ainsi que durant les quatre guerres qu’a subies la bande de Gaza depuis 2009.



Trêve à Gaza : « À tout moment, tout peut capoter »


Le cessez-le feu à Gaza peut-t-il durer ? Après quinze mois de frappes et de destructions systématiques qualifiées de génocide par de nombreuses ONG, quel avenir pour Gaza, la Cisjordanie et la Palestine ? Que veulent Nétanyahou et Trump, de retour aux affaires ? Notre émission spéciale.

Trump en quelques images et en quelques pages


Accusé de «salut nazi», Elon Musk suggère à ses détracteurs de faire de «meilleurs coups tordus»


États-Unis: Donald Trump gracie plus de 1500 participants à l’assaut du Capitole


Climat, immigration, émeutiers du Capitole… A peine investi, Donald Trump a signé une pluie de décrets pour son retour au pouvoir


Donald Trump lève des sanctions à l’égard de colons israéliens de Cisjordanie, l’Autorité palestinienne s’insurge


États-Unis: avant de céder sa place, Biden accorde des grâces préventives aux cibles de Trump


« J’ai peur de ce qui va arriver » : de New York à Washington, les démocrates américains sidérés par les premières heures du mandat de Donald Trump


« On a tant lutté pour arriver là » : à la frontière mexicaine, des milliers de migrants sous le choc après les premiers décrets anti-immigration de Donald Trump


Donald Trump détruit la politique environnementale de son pays : «le monde n’attendra pas les États-Unis pour poursuivre son action climatique»

Cela ne s’arrêtera pas avec la dernière frappe aérienne



Depuis 15 longs mois, la population de Gaza subit une guerre génocidaire brutale.

Nous avons perdu des êtres chers, des maisons et tout sentiment de normalité.

Mais alors que les discussions sur un éventuel cessez-le-feu se multiplient, l’espoir s’affole qu’il puisse entrer en vigueur avant l’investiture du président élu américain Donald Trump la semaine prochaine.

Nos yeux restent rivés sur nos téléphones, parcourant les informations – vraies ou fausses – en attendant l’annonce. Nous avons hâte d’entendre le mot « cessez-le-feu » prononcé à haute voix, un sentiment fragile de soulagement après toutes les morts dont nous avons été témoins.



La trêve à Gaza entre en vigueur demain matin ; Guterres conclut une visite « positive » et « productive » au Liban 


Tôt ce matin, le gouvernement israélien a ratifié l’accord de cessez-le-feu à Gaza et de libération des otages, a annoncé le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Cette décision est tombée après une réunion du cabinet qui a duré plus de six heures et s’est terminée dans la nuit.

Selon cet accord, vivement contesté par certains membres durs du cabinet, un cessez-le-feu de six semaines doit entrer en vigueur dimanche, accompagné des premiers échanges d’otages contre des prisonniers. Ces mesures pourraient ouvrir la voie à la fin des 15 mois de guerre à Gaza.



Gaza – Israël. Le pari déroutant de Donald Trump


Mercredi 15 janvier 2025, les négociateurs israéliens et palestiniens sont parvenus à un accord de cessez-le-feu… temporaire. Le compromis, en attente d’approbation par le gouvernement israélien, serait agrémenté de « cadeaux » mirifiques octroyés par la future administration américaine à Israël. Champion de la diplomatie « non conventionnelle », le nouveau président étatsunien Donald Trump s’entoure d’une équipe plus que jamais acquise aux vues de l’extrême droite israélienne. Et les Palestiniens, dans tout ça ? Quels Palestiniens ?



Guerre à Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce 23 morts en 24 heures


Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza a annoncé samedi qu’au moins 23 personnes avaient été tuées dans le territoire palestinien au cours des dernières 24 heures, à la veille de l’entrée en vigueur d’un accord de trêve après plus de 15 mois de guerre. Cela porte à plus de 46 899 morts le bilan des hostilités avec Israël, indique un communiqué du ministère. Selon le texte, 110 725 personnes ont été blessées dans la bande de Gaza depuis l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien en Israël ayant déclenché la guerre le 7 octobre 2023.

Source

La longue attente à Gaza et en Israël



Les retards survenus ces dernières heures avant la conclusion d’un accord de trêve ont été vécus comme une « torture » par les familles des otages. C’est ce qu’explique Stephen Brisley, un proche d’otage, dans les colonnes du Guardian. « Je suis prudemment optimiste, mais un peu méfiant en même temps », explique-t-il. Il attend la libération de son beau-frère, dont l’épouse (sa sœur) et les deux fillettes (ses nièces) ont été tuées le 7 octobre.  De son côté, Gilad Korngol, 63 ans, « ne sait pas ce qui est arrivé à son fils de 39 ans, qui avait été enlevé au kibboutz Be’eri ». « Ne pas savoir », explique-t-il, « nous a fait vivre comme des zombies, au cours des 467 derniers jours ».



L’angoisse d’une mère : un fils libéré de Gaza, un autre laissé derrière


Des deux fils de Ruth Strom, Yaïr Horn, souffrant, fait partie des 33 otages qui seront libérés dans le cadre de la phase 1 alors qu’Eitan Horn restera à Gaza pour l’instant.

La signature d’un accord entre Israël et le Hamas sosur la libération des otages après quinze mois de guerre à Gaza est une information douce-amère pour Ruth Strom : l’un de ses fils devrait être libéré, mais le second restera pour l’instant en captivité.


Cessez-le-feu Israël-Hamas : les images des impressionnants convois humanitaires prêts à entrer à Gaza


Depuis l’annonce de l’accord, des chauffeurs de camion égyptiens ont convergé vers le point de passage de Rafah pour apporter de la nourriture, de l’eau et du carburant aux Gazaouis.

En file indienne. Dans la ville frontalière égyptienne d’Arish, des convois de camions d’aide humanitaire se préparaient, jeudi 16 janvier, à traverser vers Gaza dès l’ouverture du point de passage de Rafah après l’annonce du prochain cessez-le-feu. Les chauffeurs de camion égyptiens qui attendaient près de la frontière ont exprimé à la fois soulagement et optimisme, beaucoup célébrant la fin imminente des hostilités à Gaza, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.



Un soulagement, beaucoup d’interrogations


Trêve, cessez-le-feu, pause ? Les termes varient, reflétant les sentiments mitigés que laisse l’accord annoncé pour ce dimanche 19 janvier 2025. Mitigés, d’abord, car nous savons le déchaînement de feu et de sang qui s’abattra dans les prochains jours sur la bande de Gaza, jusqu’à la minute ultime prévue pour sa mise en œuvre ; à l’image de ce qui s’est passé au Liban, et comme il en a toujours été dans les guerres menées par Tel-Aviv.



Un cessez-le-feu ne mettra pas fin au programme génocidaire d’Israël 


L’accord pourrait réduire l’intensité de la vague de meurtres perpétrée par Israël, mais il risque d’ouvrir la voie à une nouvelle phase éprouvante de nettoyage ethnique, avec le soutien total de  Trump.            

Steven Witkoff, le nouvel envoyé de Donald Trump au Moyen-Orient, n’a pas fait de la dentelle lorsqu’il a informé les Israéliens qu’il arriverait samedi dernier pour rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Lorsqu’on lui a dit que sa visite coïncidait avec le Shabbat, c’est-à-dire que le Premier ministre ne serait pas disponible avant le soir, Witkoff a clairement fait savoir que la fête juive ne saurait interférer  avec son emploi du temps. Netanyahu, conscient des enjeux, s’est donc rendu à son bureau dès l’après-midi  pour rencontrer l’envoyé. Celui-ci s’est ensuite envolé pour le Qatar dans le but de faire pression pour un accord de cessez-le-feu à Gaza. 



Guerre à Gaza: détruire pour protéger ou pour se venger?



RFI a pu se rendre à Jabalia, totalement dévastée, dans le nord de la bande de Gaza. L’État hébreu y interdit toujours tout accès libre à la presse étrangère. Mais l’armée laisse parfois entrer quelques journalistes. Les soldats israéliens déployés à Gaza défendent leur mission. Mais d’autres refusent désormais de servir leur pays, engagé dans une guerre « de pure vengeance ».



Guerre à Gaza : Jabalia rayée de la carte


Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023, Israël interdit l’entrée dans l’enclave palestinienne à la presse étrangère. Mais l’armée organise parfois des « press tours ». Sami Boukhelifa, envoyé spécial permanent à Jérusalem, s’est rendu à Jabalia, ville du nord de la bande de Gaza, marquée par 15 mois de guerre intensive, et désormais déserte.



Le siège israélien de Gaza : 100 jours, 5000 morts, 9500 blessés


5 000 personnes ont été tuées ou sont portées disparues, et 9 500 autres blessées, dans le nord de Gaza depuis le déclenchement du siège de cette zone par l’armée israélienne, le 6 octobre 2024.

Il reste encore quelques personnes dans le nord de la bande de Gaza, que ce soit à Beit Hanoun, à Beit Lahiya ou encore à Jabalia. Depuis 100 jours, ces Palestinien·nes luttent pour survivre aux attaques aériennes israéliennes et au manque de nourriture, d’eau, d’aide et de médicaments.



Palestine. La recherche au défi du discours colonial


L’actuelle annihilation des Gazaouis, la mise au jour des visées expansionnistes d’Israël et la question du génocide ont popularisé auprès du grand public le paradigme de colonialisme de peuplement (settler colonial paradigm). Visant à comparer la Palestine avec les États-Unis, l’Australie ou encore l’Algérie, cette grille de lecture était, depuis près d’une décennie, l’objet de vives tensions au sein d’un champ académique longtemps dominé par les récits hégémoniques sionistes. En effet, le champ du savoir est au cœur de luttes visant d’un côté à nier l’existence du Palestinien, de l’autre à réaffirmer son droit indéfectible sur la terre.



Troyes: Manifestation pour le cessez-le feu


Rassemblement samedi 25 janvier place Jean-Jaurès à 10h30


Le ministre israélien des Finances, d’extrême droite, s’oppose à tout accord qui mettrait fin à la guerre



Le ministre israélien d’extrême droite Bezalel Smotrich a dit lundi s’opposer à l’accord qui mettrait fin à la guerre dans la bande de Gaza en échange de la libération des otages alors que les négociations se sont intensifiées ces derniers jours.

« Nous ne participerons pas à un accord de reddition qui inclurait la libération d’hyper-terroristes, l’arrêt de la guerre, et la perte de ce qui a été acquis au prix de beaucoup de sang versé et de l’abandon d’un grand nombre d’otages« , a écrit le ministre des Finances sur son compte X. 

Guerre dans la bande de Gaza : au moins 25 morts dans des frappes israéliennes depuis le passage à l’année 2025


« Alors que le monde célèbre la nouvelle année, nous accueillons 2025 avec le premier massacre israélien dans la bande de Gaza », a déclaré le porte-parole de la Défense civile de l’enclave palestinienne.

Aucun répit pendant le réveillon. Au moins 25 personnes ont été tuées, depuis le passage à l’année 2025, par trois frappes israéliennes distinctes à Gaza, ont annoncé mercredi 1er janvier les secours du territoire palestinien, où le mauvais temps aggrave une situation humanitaire déjà critique après plus d’un an de guerre. « Alors que le monde célèbre la nouvelle année, nous accueillons 2025 avec le premier massacre israélien dans la bande de Gaza », a déploré auprès de l’AFP le porte-parole de la Défense civile Mahmoud Bassal.



« C’est plus qu’impossible de rester ici » : après trois mois d’opération de l’armée israélienne, le nord de Gaza devient invivable


Israël a lancé une opération militaire en octobre dernier sur la partie nord de l’enclave palestinienne qui se vide de ses habitants. Un journaliste palestinien, qui a quitté la zone fin décembre, témoigne de l’ampleur des destructions.



Journal d’une Gazaouie : «Nous sommes morts de toutes les morts possibles»


Nour Z. Jarada vit à Gaza depuis toujours. Pour «Libération», cette psychologue de Médecins du monde France raconte son quotidien dans l’enclave palestinienne rythmée par la guerre. Sixième épisode : l’angoisse de l’hiver et un soupçon d’espoir.



Amer Nasser à Gaza. Derniers signaux de vie




Avec « Gaza : Signal of life », présenté à la galerie Ithaque à Paris, le photographe gazaoui nous fait traverser une multitude de murs et d’espaces, déployant l’horizon mélancolique du monde qui nous atteint.

« Mes enfants meurent et personne ne s’en soucie » : A Gaza, un bébé de 20 jours mort de froid dans un camp de déplacés



Un nourrisson âgé d’à peine de 20 jours est mort de froid dimanche 29 décembre dans un camp de déplacés à Deir El-Balah, au centre de la bande de Gaza. Le gouvernement du Hamas craint d’autres décès en raison des orages prévus cette semaine.

« J’ai fui les bombardements avec mes enfants pour qu’ils meurent de froid ici ? » Entre les tentes délabrées du camp de déplacés de Deir El-Balah à Gaza, Yahya al-Batran pleure son fils. Âgé de moins de trois semaines, le nourrisson est décédé ce dimanche 29 décembre en raison du « froid intense » qui frappe l’enclave dévastée par plus d’un an de guerre entre Israël et le Hamas, ont confirmé les autorités.



Guerre Hamas-Israël : à Gaza, les bombes et le froid continuent de tuer


Un bébé de trois semaines est mort ce dimanche 29 décembre en raison du froid, ont annoncé les autorités sanitaires de l’enclave, alors que le dernier hôpital fonctionnel du nord de la bande a été bombardé et vidé, provoquant la «consternation» de l’OMS. Israël affirme avoir démantelé un centre de commandement du Hamas.

Il s’appelait Joumaa et il avait moins de trois semaines. Ce dimanche 29 décembre, le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, a indiqué que le bébé était mort en raison du «froid intense». La pluie et des températures au-dessous de 10 °C, la nuit, frappent le territoire depuis quelques jours. Joumaa al-Batran a un frère jumeau, transféré dans un hôpital local, selon l’AFP.



Un cri depuis les ruines de Gaza : un appel à agir


L’attaque effroyable cette semaine sur l’hôpital Kamal Adwan dans le nord de Gaza, désormais sans infrastructure sanitaire, a amené nos réseaux pour la santé mentale en Palestine à pousser d’urgence ce cri d’effroi et d’indignation — et à exhorter à agir.

Un cri depuis les ruines de Gaza : le génocide continuera tant que l’impunité d’Israël persiste.



Au Sud-Liban, la guerre israélienne n’est pas finie


Le fragile cessez-le-feu conclu le 26 novembre 2024 n’est toujours pas totalement entré en vigueur. Outre des bombardements sporadiques, des dizaines de villages sont encore occupés par l’armée israélienne. Elle a aussi placé en « zone rouge » plus de 60 autres situés à proximité. Orient XXI a pu se rendre dans la bourgade de Majdel Selm, à deux kilomètres seulement des positions ennemies. Quelques centaines d’habitants ont décidé de revenir sur place, malgré les avertissements israéliens.



A Khiam, l’exhumation des corps de disparus se poursuit


Il pourrait y avoir une centaine de victimes sous les décombres dans ce village qui a connu des batailles féroces. Au moins 24 corps ont déjà été retrouvés, selon notre correspondant.



Annexion du Golan : les déclarations de Benyamin Netanyahou face à la réalité du droit international


La déclaration de Benyamin Netanyahou sur la souveraineté israélienne « pour l’éternité » du Golan occupé contredit le droit international, qui reconnaît ce territoire comme syrien et interdit l’annexion par la force.

Le 9 décembre 2024, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a affirmé que la partie du Golan syrien occupée par Israël appartenait à son pays « pour l’éternité », alors même que les troupes israéliennes continuaient d’étendre leur contrôle sur ce territoire.

Trêve au Liban : les casques bleus « préoccupés » par des destructions menées par Israël



La Force intérimaire des Nations unies au Liban a déclaré ce jeudi être « préoccupée » par « la poursuite des destructions » menées par l’armée israélienne dans le sud du pays du Cèdre, malgré une trêve entrée en vigueur il y a près d’un mois entre le Hezbollah et l’Etat hébreu.

« Il est préoccupant de constater que les forces de l’armée israélienne continuent de détruire des zones résidentielles, des terres agricoles et des réseaux routiers dans le sud du Liban, en violation de la résolution 1701 [de l’ONU] », a écrit la Finul dans un communiqué.

Gaza : trois bébés récemment morts à cause du froid selon un responsable pédiatrique



Le responsable pédiatrique d’un hôpital de la bande Gaza, territoire palestinien ravagé par plus d’un an de guerre avec Israël, a annoncé que trois bébés de moins d’un mois étaient morts en 48 heures cette semaine à cause du froid. « Le cas le plus récent est celui d’une petite fille innocente de trois semaines amenée aux urgences avec une baisse importante de température corporelle, qui a entraîné sa mort », a déclaré mercredi à l’AFP le Dr Ahmed el-Farra.



Mon regret – une histoire vraie de Gaza, par Mona Ramadan

Et Francois.Beaune


J’ai rencontré Mona il y a quinze jours par hasard sur Instagram, et je lui ai demandé, comme je continue de le faire autour de la Méditerranée et ailleurs, si elle souhaitait confier une histoire vraie au monde, que je pourrais travailler avec elle et ensuite relayer auprès du public français (l’histoire sera aussi sur les réseaux en anglais et en arabe). Voilà le texte auquel nous avons abouti.


Gaza: «À la fin, tout le monde verra à travers nos yeux»



Aujourd’hui, tous les regards se dirigent vers la Syrie, vers la chute du régime de Bachar Al-Assad et de sa Bastille, la prison de Saidnaya. Tous les médias du monde parlent de cette chute inattendue. Et ils ne parlent plus de Gaza.



Liban-Sud: l’armée israélienne déploie des chars à Markaba, fait exploser des maisons dans plusieurs villages



Le président de la municipalité de Naqoura dénonce des « destructions systématiques » et révèle que 70 % de la localité a été rasé. 

Poursuivant ses opérations militaires au Liban-Sud, trois semaines après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, l’armée israélienne a mobilisé mercredi des chars dans la région de Marjeyoun et fait exploser plusieurs bâtiments de localités de la région de Tyr, selon notre correspondant Mountasser Abdallah. 


Gaza : au moins 40 Palestiniens, dont un journaliste, tués dans des frappes israéliennes



Des frappes israéliennes ont ciblé différentes villes de la bande de Gaza, faisant au moins 40 morts, selon la Défense civile. Un caméraman d’Al Jazeera a été tué « dans un bombardement israélien » sur le camp de réfugiés de Nuseirat. L’armée israélienne affirme viser le nord de l’enclave.

Syrie: chute de la ville de Hama, évacuation de Deir Ezzor, le scénario cauchemar pour Damas se précise



Après la ville de Hama, dans le centre de la Syrie, tombée le jeudi 5 décembre, aux mains des hommes armés de Hayat Tahrir al-Sham et des rebelles pro-turcs, c’est au tour de Deir Ezzor (est du pays) d’être rapidement évacuée par l’armée syrienne. Les forces fidèles à Bachar el-Assad semblent maintenant se replier vers le centre de la Syrie. Pour le chef des forces kurdes en Syrie, l’avancée des rebelles impose une « nouvelle » réalité politique.



Les combats ont fait 280 000 déplacés en dix jours, selon l’ONU


L’organisation internationale craint que le nombre de personnes déplacées par le conflit s’élève à 1,5 million.

Les combats entre rebelles et forces syriennes ont fait 280 000 déplacés depuis le 27 novembre et l’avancée fulgurante des groupes islamistes en Syrie, a annoncé l’ONU vendredi 6 décembre. Les déplacements massifs de population ont lieu depuis que les rebelles dirigés par le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham ont lancé leur offensive éclair.



Les civils menacés par la nouvelle vague d’hostilités


Les civils sont confrontés aux risques d’attaques illégales et de détention arbitraire, provoquant des déplacements.

La nouvelle vague d’hostilités majeures dans le nord de la Syrie depuis le 27 novembre suscite des craintes quant au risque concret pour les civils de subir des graves exactions commises par les groupes armés d’opposition, ainsi que par le gouvernement syrien, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Toutes les parties au conflit devraient respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire et des normes internationales des droits humains, notamment en ne dirigeant leurs attaques que contre des objectifs militaires, en prenant toutes les précautions possibles pour éviter les victimes civiles, et en veillant à ce que les civils puissent fuir les combats en toute sécurité.



Qui sont les rebelles syriens qui font vaciller le régime de Bachar el-Assad ?


La semaine dernière, il n’a fallu que quelques jours aux rebelles islamistes pour conquérir Alep, poumon économique et 2ème ville de Syrie. Ce jeudi 5 décembre 2024, ils se sont emparés, tout aussi rapidement de Hama, une ville-clé également au centre du pays. Leur offensive-éclair a pris de court le régime syrien qui lance désormais toutes ses forces dans la bataille, mais qui paraît extrêmement affaibli, après 13 ans de guerre civile qui a laissé le pays en ruines et plus fracturé que jamais.



Des acteurs aux stratégies concurrentes


L’offensive déclenchée le 28 novembre 2024 par des groupes paramilitaires opposés au régime de Damas réactive le spectre de la guerre civile dans ce pays géographiquement éclaté, économiquement exsangue et où 90 % de la population — dont 7,5 millions de personnes déplacées —, vit sous le seuil de pauvreté.

Syrie, Iran, Israël, Liban, Turquie, Kurdistan, Irak, Etats Unis, Russie…

« Gaza, aujourd’hui, c’est le froid, la faim et les bombes »



Caroline Seguin, coordinatrice d’urgence pour Médecins Sans Frontières (MSF), s’est rendue dans le nord de la bande de Gaza, où les combats font rage depuis plus de 45 jours, à la suite de l’offensive lancée par l’armée israélienne au début du mois d’octobre. Elle revient sur la situation apocalyptique dans le nord. Dans le sud de Gaza, près de deux millions de personnes survivent au jour le jour dans des conditions effroyables.



«C’était à peine croyable»: à Gaza, un raid aérien israélien sur un camp de déplacés fait 20 morts


Accusé de « génocide » à Gaza par Amnesty International, Israël poursuit ses bombardements dans l’enclave palestinienne. Le bilan dépasse désormais les 44 500 personnes tuées. Dans la nuit du mercredi 4 au jeudi 5 décembre, un raid aérien a visé des tentes de déplacés dans la région de Mawassi au sud du territoire en guerre faisant vingt morts dont cinq enfants.



Un hôpital du nord de Gaza visé par des frappes israéliennes, selon son directeur


L’hôpital Kamal Adwan à Beit Lahia est l’un des rares encore opérationnels dans l’enclave palestinienne attaquée par l’Etat hébreu.

L’hôpital Kamal Adwan à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, a été visé par plusieurs frappes israéliennes dans la matinée du vendredi 6 décembre, a déclaré dans un communiqué le directeur de cet établissement. « Il y a eu une série de frappes aériennes sur les côtés nord et ouest de l’hôpital, accompagnées de tirs intenses et directs, qui heureusement n’ont pas fait de blessés à l’intérieur de l’hôpital », a affirmé le Dr Hossam Abou Safiyeh dans une déclaration sur WhatsApp, évoquant des ordres d’évacuation de l’armée israélienne. Interrogée par l’AFP, cette dernière n’avait pas fait de commentaire vendredi midi.



A Gaza, une société «sans espoir» et «où la loi du plus fort l’emporte» : le message poignant d’une médecin française

Témoignage

 

Lors d’une mission à Deir el-Balah, Aurélie Godard, médecin anesthésiste-réanimatrice, a partagé avec ses amis un long message sur cette expérience, marquée par le désespoir des Palestiniens face à une guerre sans fin. «Libération» publie en exclusivité son témoignage.

Guerre au Proche-Orient : la guerre entre Israël et le Hezbollah a fait plus de 4 000 morts au Liban, selon Beyrouth



Selon le ministre de la Santé libanais, 790 femmes et 316 enfants figurent parmi les victimes. Il assure que « le bilan pourrait être plus élevé ».

La guerre entre le Hezbollah et Israël a fait au moins 4 047 morts, pour la plupart depuis l’escalade mi-septembre, a annoncé mercredi 4 décembre le ministre de la Santé libanais, lors d’une conférence de presse. Au moins 16 638 personnes ont été blessées, selon les déclarations de Firass Abiad, une semaine après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu.



Syrie, la tragédie sans fin


La Syrie voit le feu de la révolte reprendre à Idlib. Et il en sera ainsi tant que la question démocratique posée par les révolutionnaires de 2011 ne sera pas résolue. Et qui le restera sans la fin des conflits qui ébranlent tout le Proche-Orient.



Israël. La chasse aux « mauvais juifs » est ouverte


Lois et décrets ministériels s’accumulent à grande vitesse contre les Palestiniens. Comme dans tout système d’apartheid, il existe très officiellement des lois pour eux et d’autres pour les Israéliens. Mais ces décisions s’étendent désormais aux Juifs israéliens. Celles et ceux qui s’opposent aux massacres et à la guerre peuvent être accusés de trahison. Sont visés des journalistes et des journaux comme Haaretz, des réalisateurs, des dirigeants d’ONG, des militants pacifistes…

Liban: les violations israéliennes de l’accord de cessez-le-feu fragilisent davantage la trêve



L’armée israélienne a annoncé avoir attaqué des infrastructures militaires du Hezbollah près de points de passages frontaliers entre la Syrie et le Liban, qui étaient, selon elle, « activement utilisées » par le parti chiite pour « transférer des armes ». Ce raid illustre la fragilité du cessez-le-feu conclu entre le Liban et Israël le 27 novembre après deux mois de guerre ouverte, qui a fait 3 900 morts et près de 17 000 blessés au pays du cèdre.



Le Liban en sursis


Cessez-le-feu au Liban : des dizaines de milliers de déplacés regagnent le Sud du pays, mais l’avenir reste incertain. Comment ces deux mois de guerre ouverte ont-ils redéfini les rapports de force et les relations diplomatiques dans la région ?

Les Soudanaises, violées et violentées, sont les premières victimes de la guerre



Dans le sillage de la guerre entre les deux armées du Soudan, les violences sexuelles contre les femmes se multiplient. Si les deux camps commettent des exactions, les Forces de soutien rapide sont tenues responsables de la grande majorité de ces violences faites aux femmes, selon les conclusions d’un rapport d’experts de l’ONU publié le 23 octobre.



La faim, l’autre front de la guerre


Les 19 mois de guerre au Soudan ont plongé le pays dans la plus grave crise humanitaire au monde, selon l’ONU. Plus de 13 millions de Soudanais ont été déracinés par les combats. Plus de la moitié des 45 millions de Soudanais sont en situation de sous-nutrition aiguë, parmi eux, 8 millions en état critique. 



Port-Soudan, «capitale de l’exil» pour des milliers de déplacés du pays


Depuis le 15 avril 2023, la guerre entre les Forces armées soudanaises du général Burhan et les paramilitaires du général Hemedti a plongé le Soudan dans la plus grande crise de déplacement de population au monde. Le conflit a déraciné plus de onze millions de personnes à l’intérieur de ses frontières et deux millions de réfugiés vers les pays voisins.