À Gaza, les autorités israéliennes utilisent la réduction d’accès à l’eau comme une arme de guerre



Alors que les bombardements et les combats ont repris à Gaza depuis le 18 mars, les autorités israéliennes bloquent également l’accès à l’eau en empêchant l’électricité et le carburant d’entrer dans Gaza. Médecins Sans Frontières (MSF) appelle à restaurer le cessez-le-feu et demande aux autorités israéliennes de rétablir l’accès à l’électricité et de permettre l’acheminement de l’aide, y compris le carburant, l’eau et le matériel sanitaire



Gaza : les violences sexuelles et reproductives participent du génocide


Dans un rapport publié le 13 mars 2025, la commission internationale indépendante créée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU rend compte de l’enquête qu’elle a conduite sur les actes de violence sexuelle et reproductive commis par Israël en Palestine occupée, avec un accent porté sur Gaza. L’enquête conclut à une hausse majeure des actes de violence sexuelle depuis le 7 octobre 2023. Ils sont devenus « systématiques ».



« Ils préparent le terrain pour que les gens partent »


Ça fait une semaine qu’on est en train de revivre l’enfer. Après la décision de Nétanyahou de reprendre la guerre à Gaza, ou bien contre Gaza, c’est ce mot « enfer » que tout le monde est en train de reprendre. Ça a commencé par le président Trump, qui a menacé la population de Gaza de l’enfer. Après ça a été repris par Israël Katz, le ministre de la guerre, et là c’est Nétanyahou. Apparemment tout le monde est d’accord pour faire de la vie des Gazaouis une vie d’enfer. 



Vider Gaza, ce vieux rêve israélien


La proposition du président américain Donald Trump de déporter plus de deux millions de Palestiniens de Gaza vers l’Égypte et la Jordanie a suscité des réactions très diverses, mais un soutien important en Israël. Elle correspond à d’anciennes velléités de l’establishment israélien, pour qui ce territoire représente depuis 1949 un obstacle au projet ­sioniste.



À Jérusalem, des milliers d’Israéliens manifestent devant le Parlement


Après un rassemblement à Tel-Aviv, des milliers de personnes se sont rendues à Jérusalem devant le Parlement mercredi soir, afin de protester contre le projet de loi polémique sur le processus de nomination des juges. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a accusé mercredi l’opposition d' »alimenter l’anarchie ». Voici le fil du mercredi 26 mars. 



Des centaines de Gazaouis dans la plus grande manifestation anti-Hamas organisée depuis le début de la guerre


« Le Hamas dehors », « Hamas terroriste », ont scandé des centaines de Palestiniens à Beit Lahia et Jabalia, dans le nord de Gaza, ainsi qu’à Khan Younès, au sud. Ces Gazaouis ont manifesté pour mettre fin à la guerre contre Israël et au règne du mouvement islamiste dans l’enclave palestinienne.



Gaza : une poursuite de la guerre sans réaction internationale ?


Depuis la fin du cessez-le-feu à Gaza, Tsahal a multiplié ses attaques sur le territoire palestinien. Plus de 800 personnes seraient mortes en dix jours, selon les autorités locales. En Israël, des dizaines de milliers de citoyens ont manifesté contre la politique du Premier ministre, Benyamin Nétanyahou ; à Gaza, plusieurs centaines de personnes ont protesté contre le Hamas. Le conflit israélo-palestinien ne doit pas sombrer dans l’oubli, fait valoir la presse européenne.



Bardella à Jérusalem: l’extrême droite française affiche son soutien à Israël


La conférence sur l’antisémitisme à laquelle Jordan Bardella participe s’est ouverte jeudi à Jérusalem par une prise de parole de son organisateur, le ministre israélien de la Diaspora, Amichai Chikli, devant des centaines d’invités. « Bonjour monsieur », « merci », a lancé M. Chikli en français à l’attention de M. Bardella, qu’il a dit vouloir « défendre », comme les autres représentants de l’extrême-droite européenne présents, des critiques dénonçant une association de leur mouvements réputés pour leur xénophobie au combat contre l’antisémitisme.



« C’est une guerre menée méthodiquement contre la presse » : des journalistes ciblés par Israël à Gaza, selon Forbidden Stories


Depuis le 7 octobre, plus de 100 journalistes ont été tués, d’après le décompte de « Forbidden Stories » qui a enquêté sur les circonstances de la mort de ces journalistes, mais aussi sur tous ceux qui ont été visés, menacés ou blessés en Cisjordanie et à Gaza.

Les révélations de l’enquête « Gaza Project » coordonnée par Forbidden stories(Nouvelle fenêtre) sont accablantes : les journalistes utilisant des drones sont systématiquement ciblés par l’armée israélienne, et l’État hébreu essaie de s’exonérer de ses responsabilités devant les juridictions internationales. Franceinfo a pu recueillir le témoignage de Youssef, un des journalistes de Gaza, qui fournit des informations à distance. Car Israël et l’Égypte interdisent toujours l’accès au territoire aux journalistes étrangers.



Pire que les bombardements


Ma plus grande angoisse en entamant cette chronique est de choisir quelle histoire crève-cœur je devrais vous raconter pour parler de la détresse et de la colère qui règnent dans la bande de Gaza depuis qu’Israël a mis fin au cessez-le-feu le 2 mars en freinant l’entrée de tous les vivres dans l’enclave palestinienne assiégée puis en reprenant les bombardements deux semaines plus tard.

Devrais-je vous relater l’histoire d’Hossam Shabat, ce journaliste d’Al-Jazeera, âgé d’à peine 23 ans, qui avait prévu sa mort et laissé une lettre posthume ? « Si vous lisez ceci, cela signifie que j’ai été tué – très probablement ciblé – par les forces d’occupation israéliennes », y avait-il écrit.

Et, de l’aveu même des forces armées israéliennes, Tsahal, c’est exactement ce qui est arrivé. Le véhicule à bord duquel se trouvait le correspondant de la chaîne qatarie a été visé par un drone israélien le 24 mars. Tsahal affirme, sans fournir de preuve, que M. Shabat était un « tireur d’élite du Hamas », le mouvement islamiste qui dirige la bande de Gaza et a perpétré les attaques du 7 octobre 2023 en Israël.

Dans son message posthume, M. Shabat explique plutôt qu’il s’est improvisé journaliste après le début de l’opération armée d’Israël dans la bande de Gaza et a passé les 17 derniers mois à documenter la souffrance des siens, devenant un des visages les plus connus du média arabe.



Manifestation pour la paix 

Samedi 29 mars 10h30

Place Jean-Jaurès à Troyes

A l’appel du Collectif aubois pour la Paix



Des frappes israéliennes sans précédent depuis le début de la trêve font des centaines de morts à Gaza



Des frappes israéliennes sans précédent depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 19 janvier ont fait au moins 330 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas. Après près de deux mois de trêve, la guerre a repris.



Guerre Israël-Gaza: après une nuit d’horreur, les services de santé sont «débordés»


La guerre a repris à Gaza cette nuit. Le bilan provisoire s’élève à 413 morts. Dans la foulée, Israël a ordonné aux Gazaouis d’évacuer les zones frontalières. Pris de court par ces bombardements, les habitants ont partagé sur les réseaux sociaux des témoignages de leur nuit d’horreur.



Guerre entre Israël et le Hamas : ce que l’on sait des frappes qui ont fait plus de 400 morts dans la bande de Gaza, après deux mois de cessez-le-feu


Ces bombardements, menés dans la nuit de lundi à mardi, font suite « au refus répété du Hamas de libérer nos otages », a déclaré le gouvernement israélien. Le mouvement palestinien, lui, considère que Benyamin Nétanyahou a décidé de « reprendre la guerre ».



Offensive israélienne contre Gaza : « J’ai été saisi par une peur terrible, une très grande angoisse », raconte le frère d’un otage toujours détenu par le Hamas


Ilay David, dont le frère, Evyatar, a été kidnappé par le Hamas le 7-Octobre, s’inquiète mardi sur franceinfo que les nouveaux bombardements d’Israël sur Gaza mettent en danger les otages.

Alors qu’Israël a procédé à des frappes sur la bande de Gaza dans la nuit de lundi 17 mars à mardi 18 mars, Ilay David, le frère d’un otage israélien toujours détenu par le Hamas confie à franceinfo mardi avoir été « saisi par une peur terrible, une très grande angoisse ». Son frère, Evyatar, a été kidnappé par le mouvement islamiste palestinien lors du festival Nova, à Réïm, le 7 octobre 2023.



En Israël, un parti d’extrême droite fait son retour dans la coalition de Benyamin Nétanyahou


Itamar Ben Gvir, alors ministre de la Sécurité nationale, et deux autres ministres avaient annoncé leur départ le 19 janvier, dénonçant l’accord de trêve « scandaleux » avec le Hamas entré en vigueur ce jour-là.

Le parti d’extrême droite Force juive d’Itamar Ben Gvir va revenir au sein de la coalition au pouvoir en Israël deux mois après l’avoir quittée, a annoncé mardi 18 mars le Likoud, le parti du Premier ministre, Benyamin Nétanyahou.



Des ministres israéliens d’extrême droite se félicitent de l’assaut sur Gaza


Itamar Ben-Gvir, qui avait quitté le cabinet lors de la signature de l’accord de cessez-le-feu en janvier, a réintégré la coalition gouvernementale après la reprise des combats.

Le ministre israélien des Finances d’extrême droite, Bezalel Smotrich, et l’ancien ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, ont salué l’assaut israélien de mardi sur Gaza, qui a tué plus de 400 Palestiniens jusqu’à présent.



Bombardements sur Gaza : «ce n’est pas une attaque d’un jour», assure le ministre des Affaires étrangères d’Israël


Israël a mené dans la nuit de lundi au mardi 18 mars des frappes d’une ampleur sans précédent sur la bande de Gaza depuis l’entrée en vigueur de la trêve, il y a deux mois. Elles ont fait au moins 413 morts et «des centaines de blessés», selon la Défense civile du territoire palestinien.

Ces frappes, décidées par le Premier ministre Benyamin Nétanyahou – avec l’aval des Etats-Unis –, font «suite au refus répété du Hamas de libérer nos otages ainsi qu’à son rejet de toutes les propositions qu’il a reçues de l’envoyé présidentiel américain», affirme un communiqué du gouvernement israélien.

Le Hamas accuse Israël de «torpiller» la trêve et d’avoir «décidé de sacrifier» les otages restant dans le territoire palestinien. Le mouvement islamiste estime aussi que Benyamin Nétanyahou se sert de la guerre comme d’une «bouée de sauvetage» face à ses problèmes politiques.

L’armée de l’Etat hébreu a ordonné ce mardi matin à la population de Gaza d’évacuer les zones frontalières. De son côté, la défense israélienne a fait savoir qu’il n’y aurait pas d’école en Israël dans les zones limitrophes de la bande de Gaza.

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Géopolitique

Par Rémy Dufaut



Tout comme je n’ai jamais rien compris à l’ECONOMIE, malgré d’intenses efforts pour m’y mettre à travers des lectures censées être accessibles et les vidéos de vulgarisation, telles que L’Economie pour les nuls ou  Comprendre les BASES de l’ÉCONOMIE – Introduction, j’ai bien du mal à y voir clair dans ce que l’on nous présente quotidiennement en matière de GEOPOLITIQUE par les temps agités qui courent aujourd’hui de par le monde. Et ce n’est pas faute de suivre assidument l’excellente émission « Le Dessous des Cartes ».

J’ai néanmoins, pour tenter de débroussailler le terrain, réussi à déterminer, en la matière, 3 catégories de géopolitologues :

  • Ceux qui n’ont rien compris :

Je me place naturellement en tête du classement.

Viennent ensuite mes concitoyens, les Françaises et les Français. Il semblerait qu’une certaine presse qui, bien que n’étant pas ma favorite, place nettement le sujet de la guerre et de la géopolitique au cœur de leurs discussions.

Puis arrivent naturellement ceux qui ne se contentent pas de discussions de comptoirs ou de repas de famille et allument la radio. Les auditeurs de France Info bénéficient fort heureusement des services d’une médiatrice qui rassure les auditeurs ou, du moins, fait de son mieux pour y parvenir, en tentant d’obtenir du directeur de la rédaction l’assurance que la vigilance , en matière d’information est garantie.

Enfin, leurs enfants, les élèves de 3ème en particulier, interpellent de leur côté leurs professeurs d’histoire-géographie sur la probabilité d’une guerre depuis l’avènement de Trump à la présidence des Etats-Unis.

  • Ceux qui font mine d’avoir compris :

François Bayrou profite de l’aubaine pour rejeter catégoriquement l’hypothèse d’un retour de l’âge de la retraite à 62 ans.

Le président de la FNSEA presse le président Macron de ramener l’agriculture au rang qu’elle mérite selon lui en matière de souveraineté alimentaire, par la simplification des réglementations, l’accès à l’eau, la protection face aux contentieux nourris par des « débats dogmatiques stériles et stigmatisants », le développement des énergies renouvelables d’origine agricole au détriment de toutes les initiatives ambitieuses de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l’accès à l’eau pour tous et en particulier les petites exploitations garantes d’une production saine et équitable.

Le journal L’Express en profite pour refaire l’histoire et faire porter le chapeau à la vilaine gauche qui, faute de réussir à s’entendre, comme toujours, nous entraîne vers la 3ème guerre mondiale.

De leur côté, les marchés financiers se trouvent dans la situation qu’ils redoutent le plus, à savoir l’incertitude qui ne peut que mener à la crise, la BCE baissant ses taux d’intérêt pour la 6ème fois consécutive depuis juin 2024 (je n’y comprends décidément vraiment rien…)

  • Ceux qui ont tout compris

Les dents de certains politiques poussent à une vitesse exponentielle lorsqu’ils envisagent l’élection présidentielle de 2027, voyant là une occasion d’ « influencer les dynamiques partisanes ».

Les possesseurs d’or en veulent encore plus, le métal précieux le devenant davantage encore en tant que  « valeur refuge » par excellence. Devraient-ils toutefois s’en inquiéter lorsqu’on apprend qu’un quart des réserves européennes de celui-ci est stocké aux Etats-Unis ?

C’est finalement par le sport, que l’on résoudra tous les problèmes, car l’élection du président du CIO règlera l’ordre mondial pendant les 15 années à venir.

Et Poutine dans tout ça ? Eh bien, il se frotte les mains de voir dans quel embarras se trouve l’Europe honnie, activant en tous sens des plans « anti-crise », s’épuisant à planifier des conférences extraordinaires et multiplier les groupes de travail pour déterminer la marche à suivre. Abandonnée par son volontariste et paternaliste ex-allié d’outre-Atlantique, elle n’a plus qu’à compter sur elle-même, si j’ai malgré tout bien compris…

Le silence européen sur la situation en Cisjordanie



Alors qu’Israël étend et intensifie son offensive en Cisjordanie, peu de réactions se font entendre dans la communauté européenne, qui recevait hier le ministre des affaires étrangères israélien pour la réunion annuelle du conseil d’association entre l’Union Européenne (UE) et Israël.

Depuis l’entrée en vigueur de la première phase de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, Israël mène une nouvelle offensive meurtrière en Cisjordanie, décrite par les habitant·es comme « pire que la deuxième Intifada ». L’armée israélienne a commencé par investir brutalement le camp de Jénine, déjà au cœur d’affrontements depuis plusieurs semaines suite une vague de répression brutale de l’Autorité Palestinienne (AP), avant d’étendre ses attaques à Tulkarem, Nur Shams, et récemment à Qabatiya. Des tanks israéliens ont pénétré dans Jénine pour la première fois depuis plus de 20 ans.



La Croix-Rouge se dit « profondément inquiète » de la situation en Cisjordanie


La Croix-Rouge a déclaré lundi être « profondément inquiète » de la situation en Cisjordanie, selon un communiqué du CICR, en marge d’une opération militaire israélienne dans le nord de la Cisjordanie occupée.



Cisjordanie occupée: Jénine confrontée à une «guerre d’infrastructures» menée par Israël


Cela n’était pas arrivé depuis plus de 20 ans en Cisjordanie occupée, les chars de l’armée israélienne sont toujours à Jénine depuis 48 heures. C’est la suite de l’opération « mur de fer » commencé il y a un mois et qui a contraint les 40 000 personnes qui vivaient dans les camps de réfugiés de Tulkarem, Nour Shams et de Jénine à fuir. Les habitants parlent d’une « guerre d’infrastructures ». 



Cisjordanie occupée: à Jénine, les réfugiés assistent impuissants à la destruction de leurs logements par l’armée israélienne


L’armée israélienne poursuit ses opérations à Jénine, au nord de la Cisjordanie occupée. Après avoir fait entrer une colonne de chars et déployé des soldats dans la ville dimanche 23 février, Israël continue d’obliger les 15 000 habitants des camps de réfugiés à fuir leurs habitations de fortune, les empêchant d’y retourner. Beaucoup ont tout laissé derrière et assistent impuissants au déploiement des forces israéliennes.



L’ONU s’oppose « aux propositions » d’annexion ou de transfert forcé à Gaza et en Cisjordanie


Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a rejeté mercredi les « propositions » d’annexion ou de transfert forcé des populations palestiniennes des territoires occupés, qui pourraient « menacer » toute la région.

« Nous devons résister à toute normalisation de comportements illégaux, y compris les propositions d’annexion ou de transfert forcé, qui pourraient menacer la paix et la sécurité des Palestiniens, des Israéliens et de la région au sens large », a déclaré Volker Türk devant le Conseil des droits de l’homme ».

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Un adolescent palestinien tué par balles par l’armée israélienne à Qalqilya


L’agence de presse Wafa a indiqué qu’un adolescent palestinien âgé de 16 ans, Hamid Fadel Mouwafi, a été tué d’une balle dans la tête par des tirs de l’armé israélienne, alors qu’il se trouvait près du mur de séparation dans la ville de Qalqilya, en Cisjordanie occupée, citant des sources locales.

Il a été transféré à l’hôpital de Qalqilya dans un état critique, mais a été déclaré mort peu après.

Source



Cisjordanie occupée: «Les méthodes appliquées à Gaza sont en train d’être mises en œuvre»


L’armée israélienne a déployé des chars pour la première fois depuis des années dans la ville de Jénine, au nord de la Cisjordanie occupée. Une offensive militaire majeure pour contraindre des dizaines de milliers de civils à quitter leur domicile dans des conditions souvent périlleuses, avec interdiction de rentrer chez eux. Beaucoup ont tout laissé derrière et assistent impuissants au déploiement des forces israéliennes. Parallèlement à cette flambée des violences, se sont multipliés les appels à annexer la Cisjordanie, notamment de la part du ministre israélien des Finances, d’extrême droite. Entretien avec Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des Universités, président de l’IReMMO et co-auteur du livre « Atlas du Moyen-Orient », éditions Autrement.



Le plus grand déplacement forcé mené par Israël en Cisjordanie depuis 1967 entrave gravement l’aide humanitaire


Au moins 800 check points et autres entraves à la libre circulation israéliens paralysent la réponse humanitaire d’Oxfam et de ses partenaires. La situation est telle que des trajets de deux heures prennent désormais douze heures. 

Le plus grand déplacement forcé en Cisjordanie depuis 1967 fait craindre aux Palestiniens expulsés de ne plus pouvoir rentrer chez eux.   


En pleine guerre en Ukraine, des milliers de composants Airbus et Boeing équipent l’aviation russe



Trois ans après le début de l’invasion de l’Ukraine, la Russie importe du matériel aéronautique fabriqué par Airbus et Boeing, en dépit des sanctions internationales et du risque d’utilisation par l’armée russe, révèle Investigate Europe, en partenariat avec Disclose. Ce trafic de pièces détachées passe par l’Inde et représente près de 50 millions d’euros depuis 2023.

Ukraine : un troisième hiver sous le feu et le froid



Le froid s’est installé à nouveau sur l’Ukraine. Un troisième hiver glacial pour des milliers de familles. Au milieu des bombardements et des températures glaciales, des millions d’Ukrainiens luttent pour survivre. L’eau potable, l’électricité et le chauffage font cruellement défaut.  

Dans les zones de combats, les frappes sur les maisons, les hôpitaux, les écoles et les centrales énergétiques se sont intensifiées. Dans la région de Kharkiv par exemple, le district d’Izumski a enregistré 111 attaques en un mois, entre octobre et novembre 2024.



« Les attaques de drones russes, c’est notre quotidien » : vivre en Ukraine après trois ans de guerre


Depuis février 2022 et l’invasion russe lancée contre l’Ukraine, la population civile ukrainienne subit chaque jour les conséquences du conflit, entre bombardements, alertes, et cérémonies militaires. Témoignages de Loutsk à Kyiv.



Trois ans d’invasion à grande échelle de l’Ukraine : près de 150 journalistes victimes des exactions russes


Disparitions forcées, tirs, exécutions, prise d’otage… Depuis le début de son invasion à grande échelle de l’Ukraine le 24 février 2022, la Russie cible les journalistes ukrainiens et internationaux qui couvrent la guerre. Reporters sans frontières (RSF) dresse le bilan de trois ans de violences contre les professionnels des médias et rend hommage au courage de ces journalistes qui continuent d’informer malgré les risques.

L’armée russe a tué davantage de soldats ukrainiens captifs, alerte l’ONU



L’ONU a dénoncé lundi une augmentation du nombre d’exécutions de soldats ukrainiens captifs par les forces russes au cours des derniers mois, faisant écho aux accusations de Kiev en ce sens.



PROPOSITION DE RÉSOLUTION sur la désinformation et falsification de l’histoire par la Russie pour justifier sa guerre d’agression contre l’Ukraine

Des milliers de Palestiniens déplacés retournent dans le nord de la bande de Gaza



Après le déblocage des négociations entre Israël et le Hamas dimanche soir, des milliers de Gazaouis retournent dans le nord de l’enclave ce lundi 27 janvier. «Une victoire», pour le mouvement islamiste palestinien.

Sur la route qui mène au nord de la bande de Gaza, des Palestiniens par milliers. Les habitants du nord de l’enclave, contraints à la fuite par la guerre entre Israël et le Hamas, retournent chez eux ce lundi après l’ouverture d’un passage par l’armée israélienne.



En images : le retour des déplacés vers le nord de Gaza, après 15 mois de guerre


Des dizaines de milliers de Palestiniens déplacés sont en route, lundi, vers le nord de la bande de Gaza, grâce à un compromis de dernière minute entre Israël et le Hamas pour la libération de six autres otages. Ils espèrent retrouver leurs proches après de longs mois de séparation, sans savoir quelles seront leurs conditions de vie dans cette zone dévastée par la guerre. 

Comment mettre fin à la guerre en Ukraine?



Lors de sa campagne électorale, Donald Trump avait affirmé qu’il réglerait la question en 24 heures… Puis il s’était ravisé, en parlant de quelques semaines. Et maintenant, depuis la Maison-Blanche, il parle de 100 jours… Preuve que la situation est un peu plus complexe qu’il voulait bien le croire. En tout cas, le président américain veut prendre le taureau par les cornes… « Donald Trump a confié au lieutenant-général à la retraite Keith Kellogg la tâche de mettre fin à la guerre en Ukraine en 100 jours », donc, annonce le Wall Street Journal qui tempère aussitôt : « presque personne n’y croit, surtout pas les Russes ». D’ailleurs, poursuit le journal, « le jour même de l’investiture de Donald Trump, Vladimir Poutine avait indiqué qu’il n’était pas pressé de terminer la guerre en Ukraine ».



« On ne veut pas la paix à n’importe quel prix », assure le commandant du bataillon qui défend la ville de Pokrovsk


Alors que Donald Trump menace la Russie de sanctions douanières si elle ne conclut pas un accord avec l’Ukraine, les combats continuent de faire rage. Dans l’est du pays, les troupes ukrainiennes sont en difficulté et la chute de Pokrovsk semble imminente. Les combats y font rage, avec une intensité qui témoigne d’une situation désespérée.

Des colons israéliens attaquent des villages de Cisjordanie, sous la protection de l’armée



Des colons israéliens attaquent des villages palestiniens, incendient des véhicules et blessent plusieurs habitants en Cisjordanie.

Des colons israéliens ont incendié des véhicules et des propriétés sous la protection des forces israéliennes et blessé au moins 21 Palestiniens en Cisjordanie occupée.



Cisjordanie occupée : des centaines de Palestiniens quittent Jénine


L’armée israélienne a lancé trois jours plus tôt une vaste « opération militaire » en Cisjordanie occupée.

Des centaines de Palestiniens ont quitté jeudi 23 janvier le camp de Jénine en Cisjordanie occupée, a indiqué un responsable au troisième jour d’une opération d’envergure de l’armée israélienne contre des groupes armés qui a fait au moins 12 morts.



Quel avenir pour Gaza après le cessez-le-feu ?


Israël et le Hamas se sont entendus sur un cessez-le-feu temporaire dans la bande de Gaza. Une trêve de 6 semaines, qui prévoit la libération de 33 otages israéliens retenus à Gaza et de près de 1 900 Palestiniens détenus par Israël. Quel avenir se dessine désormais pour la bande de Gaza ? Éléments de réponse avec notre journaliste Guilhem Delteil.



Après 15 mois de guerre contre Israël à Gaza, le Hamas est loin d’être « éradiqué »


Affaibli militairement et aux commandes d’un territoire ravagé par quinze mois de guerre, le Hamas a néanmoins réussi à regénérer ses forces et reste un acteur incontournable dans l’enclave. Un échec pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui avait promis « d’éradiquer » le mouvement islamiste palestinien après les attaques du 7-Octobre.



À Jénine, en Cisjordanie occupée : « L’Autorité palestinienne est au même niveau de cruauté qu’Israël »


Pendant près de deux mois, l’Autorité palestinienne (AP) a mené une offensive sans précédent contre ceux qu’elle considère comme des « groupes palestiniens hors la loi » semant « le chaos et la fraude » dans le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée. Pour les résidents du camp, cette opération des forces de sécurité palestiniennes visait à éradiquer un groupe dénommé la « Brigade armée de résistance », et ce dans un but bien précis : prouver à Israël et aux Etats-Unis qu’elle est légitime à exercer son pouvoir à Gaza. Quitte à sacrifier un des leurs.



Guerre au Proche-Orient : des explosions entendues à Jénine, au deuxième jour de l’opération israélienne en Cisjordanie occupée



L’armée israélienne a annoncé mardi avoir « lancé une opération antiterroriste » dans cette ville du nord de la Cisjordanie.

La ville de Jénine, en Cisjordanie occupée, continue d’être l’objet d’une opération militaire israélienne. « La situation est très difficile. L’armée d’occupation a rasé au bulldozer toutes les routes menant au camp de Jénine et à l’hôpital », a décrit le gouverneur de la ville, Kamal Abu Rub. « Il y a des tirs et des explosions. Un avion survole la zone », a-t-il ajouté, faisant état de nombreuses arrestations. Suivez notre direct. L’armée israélienne avait annoncé mardi avoir « lancé une opération antiterroriste » dans cette ville du nord de la Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967. Mercredi, elle a affirmé avoir « frappé plus de dix terroristes » au cours de l’opération. Suivez notre direct.



« Ils ont commencé à tirer sur des gens dans la rue » : en Cisjordanie occupée, une opération militaire israélienne vise le camp de réfugiés de Jénine


Depuis mardi, les forces de sécurité israéliennes ont lancé l’opération « Mur de fer » à Jénine, en Cisjordanie occupée.

Le secrétaire général de l’ONU appelle les forces de sécurité israéliennes à une « retenue maximale » en Cisjordanie occupée. Depuis mardi 21 janvier, une opération militaire baptisée « Mur de fer » est en cours au nord, à Jénine. Selon le bilan des autorités palestiniennes, dix personnes ont été tuées et environ 35 autres ont été blessées.



La troupe poursuit son déploiement au Liban-Sud, alors que l’armée israélienne multiplie ses exactions


L’armée israélienne poursuit ses opérations de ratissage de villages frontaliers du Liban-sud, particulièrement à Taybé, Markaba, Rab-el-Thalatine, Houla et Aïta el-Chaab.

A quatre jours de l’expiration du cessez-le feu de 60 jours entre Israël et le Hezbollah, la situation au Liban-Sud demeure particulièrement précaire, marquée par des tirs nourris et des dynamitages d’habitations conduits par l’armée israélienne toujours positionnée dans certains villages frontaliers, mais aussi, par des développements positifs, comme l’entrée de l’armée libanaise dans des localités après le retrait israélien, rapporte notre correspondant au Liban-Sud, Mountasser Abdallah. C’est dans ce contexte que l’armée israélienne a annoncé aujourd’hui avoir achevé la construction d’un mur de béton le long de la ligne bleue qui relie les deux localités de Yarine et Dhaïra dans le caza de Tyr, situées à un kilomètre l’une de l’autre.



A Gaza, après la trêve, le lourd bilan des destructions en 6 chiffres


Si la trêve apporte un véritable répit aux habitants de la bande de Gaza, le retour à une vie normale reste incertain : plus de 15 moins de guerre ont rendu le territoire pratiquement inhabitable. Bâtiments, routes, écoles… Un bilan chiffré permet de mesurer l’ampleur des destructions.



Accord de cessez-le-feu à Gaza : un répit mais pas la fin de l’occupation coloniale


Le 15 janvier 2025, le Qatar a annoncé un accord de cessez-le-feu entre le régime israélien et le Hamas. Cet accord tant attendu, conclu sous la médiation du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis, promettait de mettre fin à 15 mois d’assaut génocidaire sur Gaza, au cours desquels les forces israéliennes ont tué au moins 64 260 Palestiniens et réduit une grande partie de la bande de Gaza à l’état de ruines. Après quelques tensions qui ont suivi l’annonce de l’accord, notamment une accusation d’Israël selon laquelle le Hamas revenait sur certaines parties de l’accord, le cessez-le-feu est entré en vigueur quelques heures après le début prévu, le 19 janvier. Jusqu’au dernier moment, le régime israélien a continué à bombarder Gaza sans discontinuer.



« Le génocide perdurera malgré l’arrêt des combats »


Dr Ghassan Abou Sittah, médecin palestino-britannique, spécialiste en chirurgie plastique et réparatrice, est professeur de médecine des conflits à l’Université américaine de Beyrouth. Il a également été élu recteur de l’Université de Glasgow en mars 2024. Abou Sittah a exercé comme chirurgien de guerre au Yémen, en Irak, en Syrie, au Sud-Liban, ainsi que durant les quatre guerres qu’a subies la bande de Gaza depuis 2009.



Trêve à Gaza : « À tout moment, tout peut capoter »


Le cessez-le feu à Gaza peut-t-il durer ? Après quinze mois de frappes et de destructions systématiques qualifiées de génocide par de nombreuses ONG, quel avenir pour Gaza, la Cisjordanie et la Palestine ? Que veulent Nétanyahou et Trump, de retour aux affaires ? Notre émission spéciale.

Trump en quelques images et en quelques pages


Accusé de «salut nazi», Elon Musk suggère à ses détracteurs de faire de «meilleurs coups tordus»


États-Unis: Donald Trump gracie plus de 1500 participants à l’assaut du Capitole


Climat, immigration, émeutiers du Capitole… A peine investi, Donald Trump a signé une pluie de décrets pour son retour au pouvoir


Donald Trump lève des sanctions à l’égard de colons israéliens de Cisjordanie, l’Autorité palestinienne s’insurge


États-Unis: avant de céder sa place, Biden accorde des grâces préventives aux cibles de Trump


« J’ai peur de ce qui va arriver » : de New York à Washington, les démocrates américains sidérés par les premières heures du mandat de Donald Trump


« On a tant lutté pour arriver là » : à la frontière mexicaine, des milliers de migrants sous le choc après les premiers décrets anti-immigration de Donald Trump


Donald Trump détruit la politique environnementale de son pays : «le monde n’attendra pas les États-Unis pour poursuivre son action climatique»

Cela ne s’arrêtera pas avec la dernière frappe aérienne



Depuis 15 longs mois, la population de Gaza subit une guerre génocidaire brutale.

Nous avons perdu des êtres chers, des maisons et tout sentiment de normalité.

Mais alors que les discussions sur un éventuel cessez-le-feu se multiplient, l’espoir s’affole qu’il puisse entrer en vigueur avant l’investiture du président élu américain Donald Trump la semaine prochaine.

Nos yeux restent rivés sur nos téléphones, parcourant les informations – vraies ou fausses – en attendant l’annonce. Nous avons hâte d’entendre le mot « cessez-le-feu » prononcé à haute voix, un sentiment fragile de soulagement après toutes les morts dont nous avons été témoins.



La trêve à Gaza entre en vigueur demain matin ; Guterres conclut une visite « positive » et « productive » au Liban 


Tôt ce matin, le gouvernement israélien a ratifié l’accord de cessez-le-feu à Gaza et de libération des otages, a annoncé le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Cette décision est tombée après une réunion du cabinet qui a duré plus de six heures et s’est terminée dans la nuit.

Selon cet accord, vivement contesté par certains membres durs du cabinet, un cessez-le-feu de six semaines doit entrer en vigueur dimanche, accompagné des premiers échanges d’otages contre des prisonniers. Ces mesures pourraient ouvrir la voie à la fin des 15 mois de guerre à Gaza.



Gaza – Israël. Le pari déroutant de Donald Trump


Mercredi 15 janvier 2025, les négociateurs israéliens et palestiniens sont parvenus à un accord de cessez-le-feu… temporaire. Le compromis, en attente d’approbation par le gouvernement israélien, serait agrémenté de « cadeaux » mirifiques octroyés par la future administration américaine à Israël. Champion de la diplomatie « non conventionnelle », le nouveau président étatsunien Donald Trump s’entoure d’une équipe plus que jamais acquise aux vues de l’extrême droite israélienne. Et les Palestiniens, dans tout ça ? Quels Palestiniens ?



Guerre à Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce 23 morts en 24 heures


Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza a annoncé samedi qu’au moins 23 personnes avaient été tuées dans le territoire palestinien au cours des dernières 24 heures, à la veille de l’entrée en vigueur d’un accord de trêve après plus de 15 mois de guerre. Cela porte à plus de 46 899 morts le bilan des hostilités avec Israël, indique un communiqué du ministère. Selon le texte, 110 725 personnes ont été blessées dans la bande de Gaza depuis l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien en Israël ayant déclenché la guerre le 7 octobre 2023.

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La longue attente à Gaza et en Israël



Les retards survenus ces dernières heures avant la conclusion d’un accord de trêve ont été vécus comme une « torture » par les familles des otages. C’est ce qu’explique Stephen Brisley, un proche d’otage, dans les colonnes du Guardian. « Je suis prudemment optimiste, mais un peu méfiant en même temps », explique-t-il. Il attend la libération de son beau-frère, dont l’épouse (sa sœur) et les deux fillettes (ses nièces) ont été tuées le 7 octobre.  De son côté, Gilad Korngol, 63 ans, « ne sait pas ce qui est arrivé à son fils de 39 ans, qui avait été enlevé au kibboutz Be’eri ». « Ne pas savoir », explique-t-il, « nous a fait vivre comme des zombies, au cours des 467 derniers jours ».



L’angoisse d’une mère : un fils libéré de Gaza, un autre laissé derrière


Des deux fils de Ruth Strom, Yaïr Horn, souffrant, fait partie des 33 otages qui seront libérés dans le cadre de la phase 1 alors qu’Eitan Horn restera à Gaza pour l’instant.

La signature d’un accord entre Israël et le Hamas sosur la libération des otages après quinze mois de guerre à Gaza est une information douce-amère pour Ruth Strom : l’un de ses fils devrait être libéré, mais le second restera pour l’instant en captivité.


Cessez-le-feu Israël-Hamas : les images des impressionnants convois humanitaires prêts à entrer à Gaza


Depuis l’annonce de l’accord, des chauffeurs de camion égyptiens ont convergé vers le point de passage de Rafah pour apporter de la nourriture, de l’eau et du carburant aux Gazaouis.

En file indienne. Dans la ville frontalière égyptienne d’Arish, des convois de camions d’aide humanitaire se préparaient, jeudi 16 janvier, à traverser vers Gaza dès l’ouverture du point de passage de Rafah après l’annonce du prochain cessez-le-feu. Les chauffeurs de camion égyptiens qui attendaient près de la frontière ont exprimé à la fois soulagement et optimisme, beaucoup célébrant la fin imminente des hostilités à Gaza, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.



Un soulagement, beaucoup d’interrogations


Trêve, cessez-le-feu, pause ? Les termes varient, reflétant les sentiments mitigés que laisse l’accord annoncé pour ce dimanche 19 janvier 2025. Mitigés, d’abord, car nous savons le déchaînement de feu et de sang qui s’abattra dans les prochains jours sur la bande de Gaza, jusqu’à la minute ultime prévue pour sa mise en œuvre ; à l’image de ce qui s’est passé au Liban, et comme il en a toujours été dans les guerres menées par Tel-Aviv.



Un cessez-le-feu ne mettra pas fin au programme génocidaire d’Israël 


L’accord pourrait réduire l’intensité de la vague de meurtres perpétrée par Israël, mais il risque d’ouvrir la voie à une nouvelle phase éprouvante de nettoyage ethnique, avec le soutien total de  Trump.            

Steven Witkoff, le nouvel envoyé de Donald Trump au Moyen-Orient, n’a pas fait de la dentelle lorsqu’il a informé les Israéliens qu’il arriverait samedi dernier pour rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Lorsqu’on lui a dit que sa visite coïncidait avec le Shabbat, c’est-à-dire que le Premier ministre ne serait pas disponible avant le soir, Witkoff a clairement fait savoir que la fête juive ne saurait interférer  avec son emploi du temps. Netanyahu, conscient des enjeux, s’est donc rendu à son bureau dès l’après-midi  pour rencontrer l’envoyé. Celui-ci s’est ensuite envolé pour le Qatar dans le but de faire pression pour un accord de cessez-le-feu à Gaza. 



Guerre à Gaza: détruire pour protéger ou pour se venger?



RFI a pu se rendre à Jabalia, totalement dévastée, dans le nord de la bande de Gaza. L’État hébreu y interdit toujours tout accès libre à la presse étrangère. Mais l’armée laisse parfois entrer quelques journalistes. Les soldats israéliens déployés à Gaza défendent leur mission. Mais d’autres refusent désormais de servir leur pays, engagé dans une guerre « de pure vengeance ».



Guerre à Gaza : Jabalia rayée de la carte


Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023, Israël interdit l’entrée dans l’enclave palestinienne à la presse étrangère. Mais l’armée organise parfois des « press tours ». Sami Boukhelifa, envoyé spécial permanent à Jérusalem, s’est rendu à Jabalia, ville du nord de la bande de Gaza, marquée par 15 mois de guerre intensive, et désormais déserte.



Le siège israélien de Gaza : 100 jours, 5000 morts, 9500 blessés


5 000 personnes ont été tuées ou sont portées disparues, et 9 500 autres blessées, dans le nord de Gaza depuis le déclenchement du siège de cette zone par l’armée israélienne, le 6 octobre 2024.

Il reste encore quelques personnes dans le nord de la bande de Gaza, que ce soit à Beit Hanoun, à Beit Lahiya ou encore à Jabalia. Depuis 100 jours, ces Palestinien·nes luttent pour survivre aux attaques aériennes israéliennes et au manque de nourriture, d’eau, d’aide et de médicaments.



Palestine. La recherche au défi du discours colonial


L’actuelle annihilation des Gazaouis, la mise au jour des visées expansionnistes d’Israël et la question du génocide ont popularisé auprès du grand public le paradigme de colonialisme de peuplement (settler colonial paradigm). Visant à comparer la Palestine avec les États-Unis, l’Australie ou encore l’Algérie, cette grille de lecture était, depuis près d’une décennie, l’objet de vives tensions au sein d’un champ académique longtemps dominé par les récits hégémoniques sionistes. En effet, le champ du savoir est au cœur de luttes visant d’un côté à nier l’existence du Palestinien, de l’autre à réaffirmer son droit indéfectible sur la terre.



Troyes: Manifestation pour le cessez-le feu


Rassemblement samedi 25 janvier place Jean-Jaurès à 10h30


Le ministre israélien des Finances, d’extrême droite, s’oppose à tout accord qui mettrait fin à la guerre



Le ministre israélien d’extrême droite Bezalel Smotrich a dit lundi s’opposer à l’accord qui mettrait fin à la guerre dans la bande de Gaza en échange de la libération des otages alors que les négociations se sont intensifiées ces derniers jours.

« Nous ne participerons pas à un accord de reddition qui inclurait la libération d’hyper-terroristes, l’arrêt de la guerre, et la perte de ce qui a été acquis au prix de beaucoup de sang versé et de l’abandon d’un grand nombre d’otages« , a écrit le ministre des Finances sur son compte X. 

Guerre dans la bande de Gaza : au moins 25 morts dans des frappes israéliennes depuis le passage à l’année 2025


« Alors que le monde célèbre la nouvelle année, nous accueillons 2025 avec le premier massacre israélien dans la bande de Gaza », a déclaré le porte-parole de la Défense civile de l’enclave palestinienne.

Aucun répit pendant le réveillon. Au moins 25 personnes ont été tuées, depuis le passage à l’année 2025, par trois frappes israéliennes distinctes à Gaza, ont annoncé mercredi 1er janvier les secours du territoire palestinien, où le mauvais temps aggrave une situation humanitaire déjà critique après plus d’un an de guerre. « Alors que le monde célèbre la nouvelle année, nous accueillons 2025 avec le premier massacre israélien dans la bande de Gaza », a déploré auprès de l’AFP le porte-parole de la Défense civile Mahmoud Bassal.



« C’est plus qu’impossible de rester ici » : après trois mois d’opération de l’armée israélienne, le nord de Gaza devient invivable


Israël a lancé une opération militaire en octobre dernier sur la partie nord de l’enclave palestinienne qui se vide de ses habitants. Un journaliste palestinien, qui a quitté la zone fin décembre, témoigne de l’ampleur des destructions.



Journal d’une Gazaouie : «Nous sommes morts de toutes les morts possibles»


Nour Z. Jarada vit à Gaza depuis toujours. Pour «Libération», cette psychologue de Médecins du monde France raconte son quotidien dans l’enclave palestinienne rythmée par la guerre. Sixième épisode : l’angoisse de l’hiver et un soupçon d’espoir.



Amer Nasser à Gaza. Derniers signaux de vie




Avec « Gaza : Signal of life », présenté à la galerie Ithaque à Paris, le photographe gazaoui nous fait traverser une multitude de murs et d’espaces, déployant l’horizon mélancolique du monde qui nous atteint.

« Mes enfants meurent et personne ne s’en soucie » : A Gaza, un bébé de 20 jours mort de froid dans un camp de déplacés



Un nourrisson âgé d’à peine de 20 jours est mort de froid dimanche 29 décembre dans un camp de déplacés à Deir El-Balah, au centre de la bande de Gaza. Le gouvernement du Hamas craint d’autres décès en raison des orages prévus cette semaine.

« J’ai fui les bombardements avec mes enfants pour qu’ils meurent de froid ici ? » Entre les tentes délabrées du camp de déplacés de Deir El-Balah à Gaza, Yahya al-Batran pleure son fils. Âgé de moins de trois semaines, le nourrisson est décédé ce dimanche 29 décembre en raison du « froid intense » qui frappe l’enclave dévastée par plus d’un an de guerre entre Israël et le Hamas, ont confirmé les autorités.



Guerre Hamas-Israël : à Gaza, les bombes et le froid continuent de tuer


Un bébé de trois semaines est mort ce dimanche 29 décembre en raison du froid, ont annoncé les autorités sanitaires de l’enclave, alors que le dernier hôpital fonctionnel du nord de la bande a été bombardé et vidé, provoquant la «consternation» de l’OMS. Israël affirme avoir démantelé un centre de commandement du Hamas.

Il s’appelait Joumaa et il avait moins de trois semaines. Ce dimanche 29 décembre, le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, a indiqué que le bébé était mort en raison du «froid intense». La pluie et des températures au-dessous de 10 °C, la nuit, frappent le territoire depuis quelques jours. Joumaa al-Batran a un frère jumeau, transféré dans un hôpital local, selon l’AFP.



Un cri depuis les ruines de Gaza : un appel à agir


L’attaque effroyable cette semaine sur l’hôpital Kamal Adwan dans le nord de Gaza, désormais sans infrastructure sanitaire, a amené nos réseaux pour la santé mentale en Palestine à pousser d’urgence ce cri d’effroi et d’indignation — et à exhorter à agir.

Un cri depuis les ruines de Gaza : le génocide continuera tant que l’impunité d’Israël persiste.



Au Sud-Liban, la guerre israélienne n’est pas finie


Le fragile cessez-le-feu conclu le 26 novembre 2024 n’est toujours pas totalement entré en vigueur. Outre des bombardements sporadiques, des dizaines de villages sont encore occupés par l’armée israélienne. Elle a aussi placé en « zone rouge » plus de 60 autres situés à proximité. Orient XXI a pu se rendre dans la bourgade de Majdel Selm, à deux kilomètres seulement des positions ennemies. Quelques centaines d’habitants ont décidé de revenir sur place, malgré les avertissements israéliens.



A Khiam, l’exhumation des corps de disparus se poursuit


Il pourrait y avoir une centaine de victimes sous les décombres dans ce village qui a connu des batailles féroces. Au moins 24 corps ont déjà été retrouvés, selon notre correspondant.



Annexion du Golan : les déclarations de Benyamin Netanyahou face à la réalité du droit international


La déclaration de Benyamin Netanyahou sur la souveraineté israélienne « pour l’éternité » du Golan occupé contredit le droit international, qui reconnaît ce territoire comme syrien et interdit l’annexion par la force.

Le 9 décembre 2024, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a affirmé que la partie du Golan syrien occupée par Israël appartenait à son pays « pour l’éternité », alors même que les troupes israéliennes continuaient d’étendre leur contrôle sur ce territoire.

Trêve au Liban : les casques bleus « préoccupés » par des destructions menées par Israël



La Force intérimaire des Nations unies au Liban a déclaré ce jeudi être « préoccupée » par « la poursuite des destructions » menées par l’armée israélienne dans le sud du pays du Cèdre, malgré une trêve entrée en vigueur il y a près d’un mois entre le Hezbollah et l’Etat hébreu.

« Il est préoccupant de constater que les forces de l’armée israélienne continuent de détruire des zones résidentielles, des terres agricoles et des réseaux routiers dans le sud du Liban, en violation de la résolution 1701 [de l’ONU] », a écrit la Finul dans un communiqué.

Gaza : trois bébés récemment morts à cause du froid selon un responsable pédiatrique



Le responsable pédiatrique d’un hôpital de la bande Gaza, territoire palestinien ravagé par plus d’un an de guerre avec Israël, a annoncé que trois bébés de moins d’un mois étaient morts en 48 heures cette semaine à cause du froid. « Le cas le plus récent est celui d’une petite fille innocente de trois semaines amenée aux urgences avec une baisse importante de température corporelle, qui a entraîné sa mort », a déclaré mercredi à l’AFP le Dr Ahmed el-Farra.



Mon regret – une histoire vraie de Gaza, par Mona Ramadan

Et Francois.Beaune


J’ai rencontré Mona il y a quinze jours par hasard sur Instagram, et je lui ai demandé, comme je continue de le faire autour de la Méditerranée et ailleurs, si elle souhaitait confier une histoire vraie au monde, que je pourrais travailler avec elle et ensuite relayer auprès du public français (l’histoire sera aussi sur les réseaux en anglais et en arabe). Voilà le texte auquel nous avons abouti.