Civils abattus, appel aux viols, fosses communes à el-Fasher: comment ont été documentées ces exactions au Soudan.
Des images édifiantes attestent de l’ampleur des massacres commis au Soudan lors de la prise d’el-Fasher par les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), opposés depuis le 15 avril 2023 à l’armée soudanaise. Des chercheurs publient les résultats de leur enquête sur la base de vidéos et d’images satellites documentant les violences dans cette ville de l’ouest du pays.
Soudan : “Le sang est visible depuis l’espace” à El-Fasher, après la prise de la ville par les FSR.
La population de la grande ville du Darfour du Nord, occupée par les forces paramilitaires du général “Hemeti” après un siège de dix-huit mois, vit un supplice qui semble peu émouvoir l’opinion publique occidentale, contrairement aux massacres d’il y a vingt ans.
Soudan : derrière les massacres, la guerre de l’or des Émirats arabes unis.
Deux généraux, des armées rivales, des puissances étrangères impliquées… Au milieu de ce chaos, la population soudanaise est une nouvelle fois prise dans la tourmente.
Au Soudan, le ministre de la défense affirme que la guerre va continuer.
Hassan Kabroun a fait savoir, le 4 novembre, que les préparatifs militaires sont « en cours ». Après la prise d’El-Fasher le 26 octobre, les combats entre soldats soudanais et paramilitaires se concentrent désormais sur la région du Nord-Kordofan.
Guerre au Soudan : « On n’a rien fait. On a laissé faire ».
Les paramilitaires des Forces de soutien de rapide ont commis des massacres dans la ville d’El-Fasher au Soudan dans le silence assourdissant de la communauté internationale.
Le 4 novembre 1995, le Premier ministre israélien est assassiné par un extrémiste ultranationaliste religieux juif à Tel-Aviv. Le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens, auquel Yitzhak Rabin a largement participé, meurt avec lui et engloutit l’espoir d’un État palestinien, gage et condition de paix. Trente ans plus tard, la fin du conflit semble toujours lointaine.
Dimanche 2 novembre des dizaines de milliers d’habitants ont rendu hommage à Yitzhak Rabin à Tel-Aviv. Un rassemblement symbolique après deux ans de conflit, un accord de paix qui patauge entre Israël et la Palestine. Mais point noir au tableau, le Premier ministre actuel, Benjamin Netanyahu ne s’y est pas rendu.
Israël et la négation constante du droit international.
En janvier 2024, Patrick Baudoin, alors président de la LDH dénonçait l’enchaînement depuis des décennies de violences de plus en plus insoutenables. »
Faute d’effectifs suffisants pour assurer le maintien de l’ordre en raison du match ESTAC/ SAINT-ETIENNE, le samedi 8 novembre à 17h30, les forces de l’ordre ont demandé au Collectif aubois pour la paix de décaler la manifestation prévue à 10h30 à la semaine suivante.
Le collectif a décidé de l’avancer d’une journée. La manifestation aura donc lieu le vendredi 7 novembre à 17h30, place Jean-Jaurès.
Partager la publication "30 ans après l’assassinat d’Yitzhak Rabin, où est le camp de la paix ?"
Le gouvernement de Benyamin Nétanyahou, en Israël, a indiqué tôt vendredi avoir approuvé la première phase du plan Trump pour Gaza, après de longues délibérations à huis clos. Mais pour la presse de la région, de nombreuses questions restent en suspens.
« Nous ne célébrerons pas aujourd’hui la fin du conflit israélo-palestinien. Nous ne célébrerons peut-être même pas la fin de la guerre de Gaza, la plus longue et la plus meurtrière de toute l’histoire de ce conflit. Mais nous allons, à moins d’un énième retournement, au moins pouvoir célébrer l’arrêt, partiel ou total, de l’un des pires massacres de ce début du XXIe siècle.«
Gaza, jour 734 : Israël a assassiné 29 Palestiniens hier, entre l’annonce de l’accord de « paix » et sa ratification
Le cessez-le-feu, ratifié hier par Israël et le Hamas, a reçu ce matin l’approbation finale du gouvernement israélien et est désormais officiellement en vigueur à Gaza.
Des frappes aériennes, des tirs d’artillerie et des coups de feu israéliens ont été rapportés jusqu’à la dernière minute, et les journalistes rapportent que, sur place, le calme est loin d’être installé.
« La Cisjordanie est toujours la cible de l’armée et des colons, tandis que le gouvernement israélien poursuit un programme d’escalade de colonisation et d’annexion », déclare ce matin Hanan Ashrawi, femme politique palestinienne, sur X. « Si les causes profondes ne sont pas traitées, il ne peut y avoir de paix ni de stabilité véritables », a-t-elle déclaré.
Notre envoyée spéciale a compté environ 80 téméraires ayant affronté la tempête qui s’est abattue sur Troyes ce matin.
Malgré l’arrrêté municipal qui mélangeait les termes « espace public » et « domaine public », ce qui pouvait pour le moins prêter à confusion, en y interdisant « la pose et l’affichage de drapeaux palestiniens et toute manifestation politique relative à un Etat étranger », on a pu voir, dans la ville et, pour finir, sur le parvis de l’hôtel de ville de Troyes, le drapeau palestinien et les banderoles exigeant l’arrêt des massacres en Palestine et faisant le décompte des victimes gazaouies (67000 morts, dont 18000 enfants, 54000 blessés, dont 45000 enfants). On a pu y entendre les slogans demandant, parmi d’autres, l’incarcération du criminel Netanyahu et la libération de la flotille.
Préambule à la déclaration du collectif aubois pour la paix.
Avant de commencer la prise de parole, nous tenons à exprimer notre étonnement et notre réprobation concernant l’arrêté que Monsieur Baroin a pris le 19 septembre interdisant la pose et l’affichage de drapeaux palestiniens et de toute manifestation politique relative à un Etat étranger sur le domaine public et les bâtiments publics de la commune de Troyes.
Déjà, nous pouvons affirmer que cet arrêté, même si l’ambigüité de sa rédaction pourrait susciter le doute, ne vise pas à nous interdire de manifester puisqu’il ne concerne pas l’espace public mais est limité au domaine public, c‘est à dire aux bâtiments publics de la ville de Troyes.
Nous rappelons que la liberté de manifester est un droit fondamental et incontournable.
Alors pourquoi avoir pris un tel arrêté ?
Serait-il fait pour semer le doute dans les esprits et entretenir la confusion afin de discréditer notre action en faveur de la paix et de la solidarité avec le peuple palestinien ?
Serait-il fait pour nous faire de nouveau un procès d’intention et nous accuser implicitement d’antisémitisme ? Pour nous reprocher de vouloir porter atteinte à la liberté de culte, en profitant impunément du calendrier des fêtes religieuses juives ?
Serait-il fait pour nous suspecter de remettre en cause la tranquillité et la sécurité dans les rues de Troyes, alors que notre collectif pour la paix de l’Aube a toujours engagé des actions pacifiques et n’a jamais porté atteinte à l’ordre public ? Alors que nous avons toujours évité de tomber dans la provocation et que nous n’avons jamais manifesté devant des lieux de cultes ?
L’interdit portant uniquement sur l’affichage sur les bâtiments publics, personne ne peut nous assimiler à des bâtiments publics.
Nous pouvons donc arborer en toute légalité tous les signes et tous les slogans pour exprimer nos opinions, pour exprimer notre solidarité avec le peuple palestinien.
Pourquoi avoir pris une telle décision qui apparaît particulièrement disproportionné eu égard à l’ampleur d’un drame que vit le peuple palestinien ? Pourquoi ce petit coup de menton si ce n’est pour souscrire aux ordres de monsieur le ministre démissionnaire de l’Intérieur ?
Sur la décision du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne du 1er octobre, nous tenons à dire que le tribunal administratif à botté en touche pour ne pas répondre à la question et qu’il s’est trompé.
Nous considérons que la CGT était bien en droit à agir et de contester l’arrêté du Maire de Troyes. Nous disons que la décision du tribunal administratif n’est pas acceptable puisqu’elle porte atteinte à la légitimité de l’action syndicale. Et nous n’en resterons pas là.
Samedi 4 octobre 2025 Collectif pour la paix de l’Aube
COLLECTIF AUBOIS POUR LA PAIX
PRISE DE PAROLE
Après la reconnaissance de l’État de Palestine, l’urgence demeure : stop au génocide, stop à la colonisation, à l’occupation, à l’apartheid. Sanctions contre Israël !
La reconnaissance par la France et par neuf autres pays de l’État de Palestine, à l’occasion de l’Assemblée Générale de l’ONU du 22 septembre 2025, marque une avancée, mais elle arrive bien tardivement et dans une situation d’extrême danger pour le peuple palestinien.
Face à cette urgence extrême, il faut des mesures concrètes pour mettre fin à l’occupation, à la colonisation et à l’apartheid. À Gaza l’État d’Israël mène depuis deux ans, sous les yeux du monde entier, une guerre génocidaire. Le gouvernement israélien, malgré les mises en garde de l’ONU et de la plupart des États, met à exécution son plan pour s’emparer de la ville de Gaza, en déplacer la population déjà bombardée et épuisée, et raser entièrement cette grande ville palestinienne. La famine s’ajoute aux bombardements incessants qui visent délibérément la population civile et à la destruction totale de toutes les infrastructures vitales. Ne nous laissons pas tromper sur les buts de guerre d’Israël : il s’agit de détruire totalement la bande de Gaza pour la rendre invivable et en expulser la population.
En Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, la population est assiégée, déplacée de force, menacée par les colons et l’armée israélienne, et l’expansion des colonies se poursuit sans relâche. La fermeture de plus en plus fréquente du passage vers la Jordanie enferme la population palestinienne. Le parlement israélien a voté l’annexion de la Cisjordanie, et le plan de colonisation du secteur « E1 », qui coupe la Cisjordanie et rend impossible
la création d’un État palestinien, est maintenant engagé. C’est un nettoyage ethnique qui est déjà en cours.
Entièrement dans sa logique guerrière, l’État d’Israël continue à bombarder en toute impunité le Liban et la Syrie, prétendant « redessiner » l’ensemble du Moyen-Orient.
Le Collectif Aubois pour la Paix dénonce depuis des mois la guerre génocidaire menée par l’État israélien contre le peuple palestinien. Dans une impunité totale, avec l’appui actif des Etats-Unis et en l’absence de sanctions de l’Union européenne, l’État d’Israël viole en permanence le droit international, et ne fait pas mystère de son projet de déporter ou d’éliminer la population palestinienne. C’est une honte pour l’humanité, qui va durablement marquer notre siècle.
Nous soutenons le peuple palestinien dans sa résilience et sa résistance au génocide, à la colonisation et à l’apartheid.
Nous saluons les initiatives des organisations de la société civile israélienne qui refusent clairement le génocide en cours. Nous saluons les initiatives des syndicats qui ont bloqué l’envoi de matériel militaire en Israël et appelons à leur extension.
Nous apportons notre plein soutien aux flottilles vers Gaza et appelons les États à les protéger. La « flottille pour la liberté » est un mouvement international humanitaire non violent de soutien aux Palestiniens. Elle est partie le 31 août dans le but de créer un corridor humanitaire pour aider les populations de Gaza. Jeudi 2 octobre la flottille a été interceptée par des militaires israéliens au mépris total du droit international alors qu’ils allaient accoster à Gaza. Le ministre de la Sécurité israélien, Itamar Ben Gvi s’est illustré dans la soirée en traitant de « terroristes » les participants de la Flottille pour la liberté, tous assis sur le sol, dans une vidéo filmée au sein de leur centre de détention. « Regardez-les, partisans des meurtriers », a-t-il poursuivi, alors que les prisonniers face à lui ont répondu avec des « Free Palestine ».
La France doit intervenir d’urgence pour garantir la sécurité de ces 500 participants de la Flottille pour Gaza, pour garantir le respect du droit international et imposer un cessez-le-feu immédiat. L’aide humanitaire que transporte la flottille doit être distribuée. Une vague de soutien mondiale s’est traduit par des manifestations dans de nombreuses villes jeudi soir, et se poursuit aujourd’hui. Hier encore, plus d’un million d’italiens ont bloqué leur pays et manifesté en soutien à la flottille.
Avec eux, nous exigeons la libération immédiate des participants à la flottille parmi lesquels il y a 40 ressortissants français dont des députés.
Macron et son ministre doivent immédiatement entamer des mesures de rétorsion à l’encontre de l’État génocidaire israélien afin d’obtenir leur libération et :
l’arrêt immédiat des bombardements et le retrait des troupes terrestres israéliennes de la bande de Gaza, et la libération de toutes les personnes détenues, dans le cadre d’un cessez-le-feu immédiat et durable.
La réouverture immédiate de tous les points de passage, et la reprise massive de l’aide humanitaire à Gaza sous le contrôle de l’ONU et des ONG internationales, et l’accès de Gaza aux soignants et journalistes internationaux.
L’arrêt par la France de toute coopération militaire et de toute livraison d’armes, de munitions et d’équipements militaires à Israël, et l’interdiction de leur transit sur son territoire.
Que la France engage des sanctions contre Israël, sur le plan diplomatique et par la remise en cause des coopérations commerciales, universitaires et de recherche avec Israël.
La suspension de l’Accord d’Association entre l’Union européenne et Israël.
C’est le monde entier qui se mobilise aujourd’hui. Nous sommes fiers d’y participer au travers de cette manifestation et rappelons haut et fort notre soutien à la Palestine et à la Flottille.
DERNIERES NOUVELLES DE LA FLOTILLE DE LA LIBERTE
Les 42 bateaux de la mission historique de la flottille mondiale Soumoud ont été interceptés illégalement par l’armée israélienne entre le 1er et le 3 octobre, alors qu’ils tentaient de briser le siège d’Israël sur Gaza. 462 personnes ont été kidnappées dans les eaux internationales. Certains d’entre eux ont déjà été refoulés dans leur pays (164). D’autres se trouvent encore emprisonnés (328) dans la prison de Ketziot à la sinistre réputation et ont, pour certain(e)s, entamé une grève de la faim.
L’engagement mondial à se tenir aux côtés de la Palestine se poursuit. La Coalition de la Flottille de la Liberté, en partenariat avec Thousand Madleens et la Conscience, a d’autres bateaux en route. Suivez leur progression sur le tracker : https://globalsumudflotilla.org/tracker/
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Le collectif aubois pour la Paix a organisé un nouveau rassemblement ce samedi matin pour délivrer un message de paix mais aussi d’indignation pour ce conflit qui a provoqué la mort de trop nombreux innocents et innocentes.
Depuis le début de celui-ci, plus de 200 journalistes ont été tués par l’armée israélienne. Les journalistes internationaux risquent leur vie en se rendant dans l’enclave palestinienne. Outre la famine qui sévit à Gaza, il faut signaler aussi qu’au moins 21 000 enfants sont devenus handicapés depuis octobre 2023, à cause de la guerre menée par l’Etat israélien, selon l’O.N.U. Il est plus que temps que ce conflit cesse.
Une centaine de sympathisantes et sympathisants étaient présents, ainsi que les organisateurs : C.G.T., Ligue des Droits de L’Homme, M.R.A.P., Greenpeace, A.G.U.I., Libre Pensée, Collectif Louise Michel, Parti Communiste, Parti Ouvrier Indépendant , La France Insoumise, Génération.s, Solidaires, F.S.U.
Le lendemain, dimanche 7, une journée festive au bénéfice du Secours Islamique était organisée au Parc des Prés de Lyon à La Chapelle Saint-Luc.
Agnès a joué le rôle d' »envoyée spéciale » et nous a adressé un message pour nous faire partager ses impressions. Merci à elle.
« …/… Sous un soleil resplendissant, et à l’ombre des grands arbres, belle ambiance très bon enfant, nombreux stands dont héné, goodies, jeux pour les gosses, boissons, gâteaux, crêpes, pizzas et merguez, un peu de musique aussi. Ribambelle de gamins courant partout, et sourires partagés. C’était presque « Un dimanche à la campagne ». Un chouette moment de convivialité. J’y ai retrouvé une petite brochette de militants (jeunes essentiellement, mais pas que), et quelques isolés aussi, ce qui entretient la camaraderie!
Rien de particulièrement « religieux », tout était, sur la base du bénévolat de mamans dévouées et de jeunes, au bénéfice du Secours Islamique. Ambiance kermesse, pas du tout « communautaire » sauf le fait que les « racisés » étaient nettement majoritaires. Normal : c’est leur quartier!
Discuté avec le monsieur qui tenait la cagnotte: ils agissent sur place en partenariat avec la Jordanie, essentiellement pour l’eau potable et les aliments …/… »
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Des immeubles qui se trouvaient là en 2023, il ne reste que des terrains vagues. Des quartiers entiers ont été rasés dans la ville de Gaza. Au bord de la mer, la population déplacée est installée dans des abris de fortune jusqu’au ras des vagues. Voilà la réalité de Gaza vue du ciel. Ce 1er août 2025, Laurence Defranoux était dans le premier vol français qui a largué de l’aide humanitaire sur l’enclave.
Dans cette vidéo, notre reporter vous explique l’opération logistique complexe que représente le parachutage d’aide humanitaire, pour une quantité dérisoire face à l’ampleur de la famine dans l’enclave.
« Il a fallu des mois, parfois près de deux ans, pour que certains admettent qu’Israël a violé la Convention des Nations unies pour la prévention et la répression du crime de génocide.
Un facteur a été déterminant dans ces aveux. Ce facteur est la « famine », à savoir la famine délibérée infligée par Israël à 2,1 millions de Palestiniens qui habitent cette minuscule bande de terre densément peuplée. »
L’autrice de ces lignes, Maryam Jamshidi, est écrivaine et professeure agrégée de droit à la faculté de droit de l’université du Colorado et ne peut être taxée de militantisme pro-palestinien.
Si les avis ont été longtemps partagés sur cette qualification de « génocide », un rapport du Comité spécial de l’ONU, daté de septembre 2024, rendu public en novembre, estimait que les méthodes utilisées par Israël « correspondaient aux caractéristiques d’un génocide ».
Aujourd’hui, malgré les accusations d’ « antisionisme radical d’une partie de la gauche » et d’« idéologisation » de la justice internationale, on ne peut plus rejeter le « risque plausible de génocide à Gaza », reconnu comme tel par la Cour internationale de Justice (CIJ) en janvier 2024. Plus récemment, c’est Daniel Blatman et Amos Goldberg, professeurs israéliens d’histoire de la Shoah et d’études sur le génocide à l’Université hébraïque de Jérusalem, qui ont publié dans le quotidien israélien Haaretz du 30 janvier 2025 un article intitulé « Il n’y a pas d’Auschwitz à Gaza. Pourtant, c’est un génocide ».
« La qualification des actes commis à Gaza, notamment l’existence d’un possible génocide, mobilisera les juristes internationaux pour les années à venir » pour l’avocat international Johann Soufi.
Ce que dément Israël qui réagit avec des mots très forts au rapport de l’ONU, qui confirme qu’une famine est en cours dans le gouvernorat de Gaza et qu’elle devrait s’étendre à ceux de Deir Al-Balah et de Khan Younès d’ici à la fin du mois de septembre. « Il n’y a pas de famine dans l’enclave palestinienne », affirment les responsables israéliens.
Pendant ce temps, unis autour des familles des otages, les Israéliens se mobilisent massivement, estimant devoir à présent devoir « faire quelque chose de plus radical ». Plusieurs centaines de milliers de manifestants se sont rassemblés, mardi 26 août, dans tout le pays pour clore une journée de solidarité avec les otages retenus à Gaza et demander la fin de la guerre, au moment où l’exécutif israélien discutait de la poursuite des opérations militaires.
Cet élan contre le gouvernement d’extrême-droite laisse toutefois dubitatifs certains commentateurs palestiniens qui n’y voient qu’un désir de fin du conflit, qui y « apparaît non comme une revendication en soi, mais comme un prix nécessaire », le seul moyen de parvenir à la libération des otages. « Le génocide en cours à Gaza et la catastrophe humanitaire qui frappe les Palestiniens restent largement absents de ces discours. »
Car aujourd’hui, les chars israéliens se sont rapprochés du centre de la ville de Gaza et de son million d’habitants, pendant que Donald Trump présidait à Washington une réunion en vue d’échafauder des plans d’après-guerre pour le territoire palestinien dévasté.
Human Rights Watch a déclaré hier que des membres du personnel militaire des États-Unis risquent d’être tenus responsables d’assistance aux forces israéliennes commettant des crimes de guerre à Gaza. Un bonne partie du personnel politique et tout particulièrement son chef, à qui certains voudraient voir décerné le Prix Nobel de la Paix, pourrait bien également être poursuivis pour complicité de ceux-ci.
Il y a quelques jours, l’ancien chef des services de renseignement militaire israéliens justifiait ainsi les massacres à Gaza : « Ils ont besoin d’une Nakba de temps en temps ». Ce genre de cynisme n’est pas de nature à nous laisser espérer la fin de ce massacre.
Car pendant ce temps, Israël continue de bombarder les rares hôpitaux encore à peu près debouts, visant tout particulièrement les journalistes, pour faire disparaître le maximum de témoins. Paris, Londres, Berlin et même Donald Trump s’en émeuvent. Mais le Premier ministre israélien réplique en accusant les dirigeants qui ont annoncé leur intention de reconnaître un Etat palestinien, comme la France, de faire le jeu du Hamas, et de ne pas lutter suffisamment contre l’antisémitisme dans leurs pays respectifs.
Un navire de journalistes est en route pour Gaza, reprenant l’idée de la flotille humanitaire, dans un projet dénommé « Witness for Gaza ».
« « Attendre, c’est perdre la trace ». Plus le temps passe, plus les preuves disparaissent : des témoignages effacés, des données perdues, des récits remplacés par la propagande. Il s’agit de rappeler que la liberté de la presse ne peut être mise entre parenthèses.
C’est cette urgence qui justifie une action aussi risquée que l’envoi de ce navire. Rappelons que des initiatives similaires de bateaux civils en direction de Gaza ont déjà été interceptées par le passé. Mais cette fois, il ne s’agit pas de convois humanitaires : il s’agit de journalistes, revendiquant leur droit d’entrer et de documenter. «
Rami Abou Jamous constate amèrement que cette fois, il n’y a pas de plan B.
« Voilà le carrefour : ou l’effacement de l’existence palestinienne à Gaza, ou l’arrêt de la guerre. Je m’adresse à ceux qui négocient à l’étranger au nom de 2,3 millions de personnes. Je leur demande de prendre en considération que la défaite ou la victoire se jouent avec l’existence des Palestiniens. Je leur dis que ce n’est pas une honte d’arrêter le combat, quelles que soient les conditions, quand on affronte une armée surpuissante qui nous massacre tous les jours. Nous vivons un génocide, un nettoyage ethnique, et une famine sous les yeux du monde entier, au XXIe siècle. Ce n’est pas une honte de décider de respirer un peu. »
« On sait très bien qu’un jour la Palestine sera libérée. On sait très bien qu’un jour la justice régnera, que les Palestiniens auront leurs droits. L’histoire en témoigne, la logique, la nature en témoignent : l’injustice ne dure pas éternellement. »
Partager la publication "Pourquoi a-t-il fallu que les Palestiniens meurent de faim pour que certains admettent enfin qu’Israël commet un génocide à Gaza ?"
La France demandait en juillet que la presse « puisse accéder à Gaza pour montrer » ce qu’il se passe dans le territoire en danger de famine, après vingt et un mois d’offensive. Aujourd’hui, aucun journaliste étranger ne peut pénétrer dans l’enclave et les journalistes gazaouis présents sont massacrés sciemment par l’armée israélienne.
« Israël a revendiqué l’assassinat, le 10 août, de six journalistes palestiniens à Gaza, assimilant l’un d’entre eux à un terroriste. Ils étaient parmi les derniers, après un massacre sans précédent de professionnels de l’information par l’armée israélienne. »
Depuis Octobre 2023, RSF a déposé quatre plaintes auprès de la Cour pénale internationale (CPI) pour demander des enquêtes sur ce qu’elle qualifie de crimes de guerre commis par l’armée israélienne contre les journalistes à Gaza. A ce jour, ces plaintes sont toujours en cours d’instruction…
Pendant ce temps, dans un registre plus consensuel, i24News s’intéresse essentiellement à Donald Trump qui a émis le voeu qu’Israël permette l’accès à Gaza pour les journalistes étrangers.
Le magazine Closer s’en prend tout naturellement à Aymeric Caron qui reproche à France Info de “se couvrir encore de honte sur le génocide en cours à Gaza en racontant N’IMPORTE QUOI’’ à propos des 6 journalistes tués.
Le Figaro de son côté consacre ses colonnes plutôt au Hamas qui dénonce « des incursions agressives dans la ville de Gaza» alors que le plan d’Israël «ne vise pas à occuper Gaza».
Le journal Sud Ouest dénonce la désinformation massive autour du cas d’une Palestinienne réfugiée au Canada dont l’apparence est « utilisée sur les réseaux par des comptes pro-israéliens pour nier la famine qui touche le territoire palestinien. »
RFI annonce un « médicide » en décrivant la situation catastrophique des hôpitaux publics qui ne parviennent plus à soigner la population du fait du blocus de l’aide humanitaire, dont les médicaments essentiels et le matériel médical.
France 24 fait état d’une lettre publiée, jeudi 14 août, par plus de cent ONG étrangères qui dénoncent la nouvelle législation israélienne utilisée pour refuser leurs demandes.
Jusqu’alors, rien de bien nouveau, si ce n’est un inventaire circonstancié des exactions d’Israël pour éradiquer la population palestinienne de Gaza.
Dans les autres médias
Il faut aller chercher un peu plus loin pour trouver parmi les publications de l’Agence Média Palestine des critiques contre la frilosité des diplomaties européennes face aux déclarations conquérantes de Netanyahu.
Il en est de même pour trouver des analyses pertinentes sur la récente vague de reconnaissances de l’État palestinien et sur la manière dont les États abordent leurs responsabilités juridiques en droit international. Seuls les petits pays européens osent hausser le ton face à la tiédeur générale de l’Union européenne.
Il faut aller au Liban avec L’Orient-Le Jour et en Egypte avec Al-Ahram hebdo pour que soient abordés clairement le plan de colonisation israélien et la multiplication des implantations mettant en péril la solution à deux Etats. « Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a appelé jeudi à accélérer un projet clé de construction de 3.400 logements en Cisjordanie et à annexer ce territoire palestinien occupé par Israël…/… »
C’est de l’Egypte également que nous arrivent les informations selon lesquelles une nouvelle législation israélienne empêche officiellement les ONG d’intervenir à Gaza.
Le pays, limitrophe de Gaza, est effectivement mieux placé pour évoquer la condamnation par plusieurs pays arabes des propos du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a évoqué dans une interview la vision d’un « Grand Israël », à commencer par elle-même, l’Egypte, et la Jordanie qui ont dénoncé une « escalade » et une « menace à la souveraineté » des pays de la région.
Et qui peut mieux relater la réalité de Gaza que les Gazaouis eux-mêmes, dans OrientXXI, ceux qui sont encore en vie, pour pouvoir dénoncer les exécutions sommaires quotidiennes ?
« La famine est une arme fatale, plus que les bombardements. Elle pousse les gens à risquer leur vie. Ils n’ont pas le choix. Presque tous les Gazaouis sont dans la même situation que la famille de Youssef, quel que soit leur milieu social. Ceux qui avaient des économies les ont dépensées, et dépendent entièrement de l’aide humanitaire. Et comme cette aide n’entre pas, soit les gens vont participer aux hunger games en tentant de récupérer quelque nourriture dans les centres de distribution de la société israélo-américaine Gaza Humanitarian Fundation (GHF), où l’armée tirera sur eux. »
Point sur la situation à Gaza, alors que les massacres quotidiens aux alentours des points de distribution de la GHF ont assassiné plus de 549 Palestinien·nes, et que l’armée israélienne poursuit ses bombardements quotidiens, aveugles et sans avertissement.
Gaza : Médecins sans frontières accuse la fondation GHF de causer des « massacres à la chaîne »
La Fondation humanitaire de Gaza (GHF) est vivement critiquée par l’ONG Médecins sans frontières (MSF), qui dénonce vendredi « un simulacre de distribution alimentaire qui produit des massacres à la chaîne ».
« C’est un champ de bataille » : des soldats de l’armée israélienne ont reçu l’ordre de tirer délibérément sur des Gazaouis non armés qui attendaient l’aide humanitaire
En déclenchant une vaste offensive contre l’Iran, Benyamin Netanyahou s’est lancé dans une stratégie de la guerre perpétuelle pour ressouder l’opinion publique israélienne et invisibiliser les images des massacres à Gaza. Mais cette politique est loin d’être dénuée de risques.
Partager la publication "Gaza: au moins 50 Palestiniens tués après des tirs israéliens près d’un centre d’aide"
La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé, mercredi 4 juin, la mort de douze personnes, dont des femmes et des enfants, dans une frappe israélienne dans l’ouest de Khan Younès, ville du sud du territoire palestinien en guerre. «Au moins douze personnes parmi lesquelles plusieurs enfants et femmes ont été tuées lors d’une frappe d’un drone israélien ce matin sur une tente pour personnes déplacées près de l’école Al-Hinnawi, qui accueille des familles déplacées», a déclaré à l’AFP le porte-parole de cette organisation de premiers secours, Mahmoud Bassal.
Depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas en Israël le 7 octobre 2023, les violences ont explosé en Cisjordanie. Israël a annoncé la semaine dernière la création de 22 nouvelles colonies, suscitant de vives condamnations à l’étranger. Le décryptage d’Anne Corpet, chroniqueuse internationale à France 24.
« L’Union européenne, c’est Madame Bovary »
Par Rami Abou Jamous
La semaine dernière, je devais aller vacciner Ramzi, mon fils de trois mois. J’ai commencé à chercher. On m’a dit qu’il n’y avait plus de vaccins dans ce qu’il reste du secteur public. Puis quelqu’un m’a dit : « Peut-être en ont-ils à l’UNRWA ? Ils ont un centre de vaccination dans une de leurs écoles. » J’ai beaucoup hésité avant de m’y rendre, car, comme tous les Gazaouis, je sais que les écoles, transformées en centre d’accueil pour les déplacés, sont des cibles pour l’armée d’occupation. Elles sont bombardées quotidiennement. Bien sûr, on peut se dire : « cette école-là, c’est une clinique où on vaccine les enfants, ils ne vont tout de même pas la bombarder. » Ce serait se faire beaucoup d’illusions.
« Tous ceux qui ont servi à Sde Teiman sont au courant » : témoignage d’un réserviste israélien
L’Appel de Paris pour la protection du peuple palestinien
De nombreuses organisations, associations et personnalités publiques appellent à la protection du peuple palestinien et à la mise en œuvre du droit international.
Non à la présence d’Israël au salon du Bourget 2025
Du 16 au 22 juin 2025 se tiendra la 55e édition du salon du Bourget, l’un des plus grands évènements mondiaux de l’industrie aéronautique et spatiale. Autoriser Israël à participer, « c’est continuer d’alimenter la machine de guerre, mais aussi légitimer et récompenser les exactions commises par l’armée israélienne à Gaza, en Cisjordanie, au Liban et ailleurs » dénoncent plus de 145 organisations, collectifs, partis politiques et syndicats.
Palestine : « Des victimes sans visages, des crimes sans criminels »
Guerre à Gaza : mise en cause par l’ONU, l’armée israélienne dément avoir tiré sur la foule lors d’une distribution d’aide humanitaire
Des soldats israéliens « ont effectué des tirs de sommation en l’air » mardi, « dans la zone à l’extérieur » d’un nouveau centre géré par une ONG, « en aucun cas vers les gens », assure un porte-parole.
« Horreur absolue » : plus de 50 000 enfants tués ou blessés dans la bande de Gaza
« En l’espace de 72 heures ce week-end, les images de deux attaques effroyables ont une nouvelle fois illustré les conséquences inhumaines de cette guerre impitoyable menée contre les enfants dans la bande de Gaza.
Des écrivains dénoncent un «génocide» à Gaza: «Un mot nécessaire à double titre», explique Jadd Hilal
La guerre se poursuit à Gaza avec des bombardements quotidiens. L’aide humanitaire recommence à entrer au compte-gouttes et en quantité largement insuffisante pour nourrir une population affamée et qui manque de tout à cause blocus israélien. Cette escalade militaire et les souffrances des 2,4 millions de civils dans la bande de Gaza nourrissent une indignation internationale croissante, y compris parmi les plus fidèles alliés d’Israël. En France, 300 écrivains ont signé ce 26 mai une tribune, publiée dans le journal Libération, dans laquelle ils réclament des sanctions contre Israël et un cessez-le-feu immédiat pour mettre un terme sans délai au génocide à Gaza. Entretien avec l’un des signataires de la tribune, l’écrivain franco-libano-palestinien Jadd Hilal, auteur de « Le caprice de vivre », éditions Elyzad.
Manifestation d’Israéliens à Paris : « Nous avons la responsabilité de mettre fin à ce génocide »
Soutien à la Palestine. Les universités bâillonnées
Dénoncer un massacre en cours en Palestine, proposer des espaces académiques d’analyse et de discussion critique de la politique menée par l’État israélien a valu à nombre d’enseignants et de chercheurs français des sanctions disciplinaires ou des poursuites judiciaires pour « apologie du terrorisme ». Florilège.
ELNET, le réseau d’influence au service d’Israël et de Netanyahu
Inscrit comme lobby officiel du gouvernement israélien auprès de l’Assemblée nationale, Elnet s’inspire des réseaux américains pro Netanyahu pour influencer les journalistes et les politiques français. Méconnu du public, il développe une stratégie médiatique de plus en plus agressive en offrant des éléments de langage clé en main, visant à taire toute critique de l’extrême droite au pouvoir à Jérusalem, avec le soutien de nombreuses personnalités très conciliantes avec les massacres en cours à Gaza. Décryptage.
Au moins 33 personnes ont été tuées dans un bombardement israélien lundi à l’aube sur une école du quartier d’Aldaraj, dans la ville de Gaza, a rapporté la Défense civile palestinienne, qui fait également état de 19 morts dans une frappe sur une maison.
Hier soir a eu lieu la projection du film NO OTHER LAND au cinéma UTOPIA de PONT-SAINTE-MARIE à l’initiative du Collectif aubois pour la paix.
Réalisé par un collectif palestino-israélien de quatre jeunes militants, comme un acte de résistance créative sur la voie d’une plus grande justice, il raconte la naissance d’une amitié innattendue entre Basel Adra, un activiste palestinien en Cisjordanie, qui filme l’expulsion de sa communauté par l’occupation israélienne détruisant progressivement les villages et en chassant leurs habitants et Yuval, un journaliste israélien, qui le soutient dans ses démarches.
Malgré l’émotion intense suscitée par cette terrible réalité, s’en est suivi entre les participants un débat heureusement serein et clairvoyant, ne laissant pas la place aux positions par trop partisanes, à l’image de cette amitié entre un Israélien et un Palestinien que tout devrait diviser mais qui réussissent à s’unir en une alliance impossible…
Toutes et tous, rejoints par des citoyennes et citoyens aubois se sont retrouvés ce matin place Jean-Jaurès à TROYES pour faire entendre leur voix dans la ville aux cris de « Enfants de Gaza, enfants de Palestine, c’est l’humanité qu’on assassine ! »
HB et PD
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Khan Younès, le 17 avril 2025. Un garçon récupère de la farine après une frappe israélienne sur un abri de tentes. L’agence de défense civile de Gaza a déclaré le 17 avril que des frappes aériennes israéliennes avaient touché plusieurs campements de civils déplacés, tuant au moins 25 personnes Eyad BABA / AFP
Mardi 15 avril 2025.
Cela fait plus de 45 jours que nous sommes sous blocus total, hermétique. Rien ne passe, ni importations du secteur privé ni aide humanitaire. Le 18 mars, Benyamin Nétanyahou a violé l’accord de cessez-le-feu et repris la guerre avec des violences et des massacres jamais vus. Je voudrais vous parler de ma vie quotidienne dans cette grande cage avec la continuation de ce génocide.
Privations de soins, évacuations forcées aux conséquences fatales, destruction de structures médicales.Les forces armées israéliennes ont causé des décès de patients palestiniens et des souffrances évitables quand elles ont occupé des hôpitaux dans la bande de Gaza lors des hostilités qui se poursuivent, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui ; ces actes ont constitué des crimes de guerre.
Plus de 50000 morts dans la bande de Gaza: «C’est une opération de dévastation»
« Le bilan de l’agression israélienne atteint 50 021 martyrs et 113 274 blessés depuis le 7octobre 2023 », a indiqué dans un communiqué le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza ce dimanche 23 mars. Des statistiques jugées fiables par les Nations unies.
«La presse est attaquée»: en Cisjordanie occupée, la répression israélienne contre les journalistes s’aggrave
Deux employés de l’ONU ont été tués dans une frappe à Gaza (source onusienne)
Deux employés des Nations unies ont été tués lors d’une frappe qui a touché un bâtiment de l’ONU à Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, a fait savoir, mercredi 19 mars, une source onusienne à l’AFP. Les deux morts sont des employés du Bureau des services des projets de l’ONU (Unops) et du Service de la lutte antimines (Unmas), a précisé cette source.(RFI)
Frappes israéliennes: à Gaza comme dans la région, la rupture de la trêve signe le retour du chaos
Invités par Israël avec leurs homologues européens pour une conférence « contre l’antisémitisme » les deux figures de l’extrême droite seront en pays de connaissance.
Le nombre probable de tués par blessures dans le territoire palestinien est de 64 260 morts entre octobre 2023 et juin 2024, estime l’étude. Ce bilan n’inclut pas les décès indirects, tels que ceux dus au manque de soins ou de nourriture, ni les milliers de disparus.
Gaza, jour 461 : Israël a assassiné plus de 500 palestiniens dans les 9 premiers jours de janvier
CHIFFRES CLÉS à Gaza depuis le 7 octobre 2023 : 46 006 palestinien·nes tué·es par Israël dont 17 000 enfants, dont 800 nourissons de moins de 1 an 10 000 personnes coincé·es sous les décombres 109 378 blessé·es 1,9 million de déplacé·es
« Avant de reconstruire Gaza, il nous faudra nous reconstruire nous-mêmes »
Jeudi 9 janvier 2025
Aujourd’hui, 70 camions chargés de matériel médical, de médicaments et de fioul sont entrés dans la bande de Gaza et ont été livrés directement à l’hôpital de campagne jordanien. Celui-ci est géré par le gouvernement jordanien, mais plusieurs autres ont été installés, avec l’autorisation d’Israël, par des ONG internationales : Médecins sans frontières, Médecins du monde, International Medical Corps, l’hôpital britannique… D’autres points médicaux sont gérés par des ONG plus petites. Tous ces établissements sont des structures provisoires abritées sous des tentes, prévues pour les terrains de guerre et les catastrophes naturelles. C’est la preuve que les Israéliens peuvent très bien faire passer de l’aide humanitaire s’ils le veulent, sans qu’elle ne soit pillée ni détournée.
Carnet de bord de deux paysannes en Palestine – Jour 10 Départ
Israël a menacé mercredi d’intensifier encore ses frappes sur Gaza, où 25 personnes ont été tuées depuis le passage à l’année 2025, selon les secours du territoire palestinien, qui s’inquiètent de la situation humanitaire déjà critique après plus d’un an de guerre.
Netanyahu demande un nouveau report des audiences de son procès pour corruption
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a demandé un nouveau report, cette fois de deux semaines, des audiences programmées dans le cadre de son procès pour corruption, en invoquant sa récente hospitalisation suite à une opération de la prostate, ont rapporté vendredi plusieurs médias israéliens, dont Haaretz.
« Quand on se noie, on s’accroche à une brindille. »
L’humeur générale, ces temps-ci, est à l’optimisme. Les gens veulent croire qu’un cessez-le-feu est proche. Et je les comprends. Ils ont tellement envie que la guerre s’arrête. Ils s’appuient sur les déclarations de Trump, qui a dit que ce serait l’enfer si la guerre ne s’arrêtait pas. On les voit comme un message adressé aux Palestiniens, et spécialement au Hamas, mais aussi à Nétanyahou. Les commerçants, eux aussi, semblent anticiper un arrêt de l’agression israélienne : ils commencent à baisser les prix, car ils veulent écouler leurs stocks pour faire place aux marchandises qui devraient entrer en quantité après le cessez-le-feu. Même le prix des cigarettes, importées en contrebande, a baissé. Le prix des cigarettes est devenu la boussole des marchés de Gaza.
L’optimisme est alimenté par les fuites dans les médias, qui parlent d’un rapprochement des positions israéliennes et de celles du Hamas, de concessions de part et d’autre. Je suis heureux de sentir que pour la première fois depuis quatorze mois les gens sont dans un état d’esprit positif, quelle que soit la difficulté des négociations. Comme on dit chez nous, quand on se noie, on s’accroche à une brindille.
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