Troyes: manifestation aujourd’hui à 18h

Collectif aubois pour la paix




Vendredi 16 mai

18h00

Place Jean-Jaurès




Hier le peuple palestinien a commémoré le 77ème anniversaire de la Nakba. La Nakba la catastrophe en arabe, c’est 800000 palestiniens qui furent chassés de leurs terres, de leurs maisons, de leur patrie par l’armée israélienne durant la période de 1947 à 1949. Un nettoyage ethnique, un crime colonial.

Aujourd’hui la Nakba continue sous nos yeux dans la mémoire et la douleur du peuple palestinien. Elle continue à travers les crimes perpétrés en ce moment  et depuis 20 mois par de Netanyahu et son gouvernement.

Le 18 mars Israël a violé le cessez-le-feu à Gaza, avec le soutien total des États-Unis, en décidant la reprise de bombardements massifs et des déplacements forcés de la population. Plus de 800 morts ont été comptabilisés en quelques jours, en majorité des femmes et des enfants ! Depuis le début du mois de mars, l’État d’Israël a totalement fermé tous les accès à Gaza, c’est l’arrêt de l’aide humanitaire, la coupure de l’eau, de l’électricité et des médicaments, la famine qui s’installe.

La situation est catastrophique, la population s’entretue pour de l’eau et n’a désormais quasiment plus rien à manger. L’ONU a d’ailleurs dénoncé l’utilisation de la famine par Israël comme arme de guerre. D’après la Croix rouge la situation humanitaire est au bord de l’effondrement, chaque jour qui passe, les cas d’émaciation sévère augmentent. Le taux de malnutrition chez les enfants a ainsi bondi de « 172 % au premier trimestre de 2025 » par rapport à la même période l’an dernier. Pour couronner le tout, vendredi 2 mai un bateau de l’ONG la flottille de la liberté transportant des vivres pour les Gazaouis a été attaqué par des drones israéliens.

Le 4 mai dernier, Netanyahou a confirmé son plan de déplacement massif de la population et sa volonté de conquête  du territoire en expliquant qu’il compte « promouvoir le plan Trump  ». « C’était la recommandation du chef d’état-major, pour détruire le Hamas. Il pense que cela nous aidera à libérer les otages, et je suis d’accord avec lui », a déclaré Benyamin Netanyahou précisant que ses troupes occuperaient le territoire et que la population gazaouie serait déplacée vers le sud.

En continuant ses agressions contre le Liban et la Syrie, c’est tout le Moyen-Orient qu’Israël cherche à embraser certains pays occidentaux, comme la France, ont condamné les bombardements de l’armée israélienne mais ce ne sont que des mots. Les paroles et les discours ne servent plus à rien. Israël veut enterrer tout espoir de cessez-le-feu permanent à Gaza en reprenant sa guerre génocidaire contre le peuple palestinien et en lui niant le droit à la vie.

 Il faut prendre des sanctions contre Israël pour mettre fin aux massacres et au génocide en cours.

Emmanuel Macron a déclaré il y a quelques semaines que la reconnaissance de l’état de Palestine pour le France « pourrait  » avoir lieu en juin. Mais qu’attend il de plus pour agir ? L’urgence est là, la France doit prendre ses responsabilités. En plus de la reconnaissance de l’état, le président français doit agir pour débloquer l’arrivée de l’aide humanitaire et exiger que des sanctions soient prises à l’échelle européenne contre le gouvernement d’extrême droite israélien. Mais visiblement les priorités du gouvernement français sont ailleurs ! Il préfère criminaliser celles et ceux qui se mobilisent en soutien au peuple palestinien notamment en demandant la dissolution d’Urgence Palestine. Le message est clair : faire taire les voix de la paix et s’en prendre à celles et ceux qui défendent la solidarité internationale.

Le collectif pour la Paix s’oppose évidemment à cette dissolution. En Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, la population est assiégée, déplacée de force par les colons et l’armée israélienne, leurs habitations sont détruites. C’est un véritable nettoyage ethnique, mené sans interruption, qui fait craindre un scénario proche de celui de Gaza. C’est ouvertement un processus d’annexion de la Cisjordanie qui se met en place avec l’approbation de Trump.

Le mouvement de solidarité prend de l’ampleur en France et partout dans le monde. De nouvelles voix s’élèvent pour dénoncer et s’opposer aux massacres ; la rabbin Delphine Horvilleur a publié un texte-manifeste dans lequel elle dit son « refus absolu de l’annihilation d’un peuple » pour réaliser « le rêve de survie » d’un autre peuple. Elle dénonce «  la déroute politique et la faillite morale du gouvernement israélien » et parle de la « tragédie endurée par les gazaouis ». Son texte a été relayé par de nombreuses personnalités en France.

En Israël également les mobilisations s’accentuent, le peuple israélien manifeste chaque semaine pour l’arrêt de la guerre et le retour des otages.

En France, le mouvement de solidarité perdure et se renforce et nous ne lâcherons rien. Plus de 4000 citoyens aubois se sont déjà prononcés pour que le gouvernement français interdise la livraison d’armes à Israël et prenne toute sanction pour imposer que l’aide humanitaire parvienne aux gazaouis affamés.

Le Collectif exige :

–  Arrêt de la guerre contre le peuple palestinien !

– Levée durable du blocus de Gaza !

– Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !

– Arrêt des livraisons d’armes à Israël !

– Arrêt de toute coopération militaire et sécuritaire !

– Sanctions contre Israël !

– Reconnaissance d’un État Palestinien !

– Arrêt de l’occupation/colonisation expansives par Israël des territoires palestiniens et voisins.



Les frappes israéliennes ont fait 74 morts, selon un nouveau bilan de la défense civile palestinienne


« Des dizaines d’autres personnes restent piégées sous les décombres », a déclaré le porte-parole de cette organisation de premiers secours.



« Ma façon de résister, c’est de rester en Palestine »


Comme vous le savez, environ 110 habitants de Gaza sont arrivés récemment en France, évacués fin avril grâce au consulat français de Jérusalem. Parmi eux, il y avait des regroupements familiaux, des gens qui ont reçu des bourses universitaires, des artistes, des gens qui ont des liens divers avec la France et qui voulaient sortir de Gaza. Tout de suite après, j’ai reçu beaucoup d’appels d’amis français, journalistes ou non. Avec la même question : « Pourquoi tu n’es pas parti ? » Certains me proposaient même d’appeler le consulat de France, croyant qu’il m’avait oublié dans la liste des candidats au départ. J’ai répondu que, depuis le premier jour de la guerre, le consulat me propose de me faire quitter Gaza, avec ma famille, et de m’accueillir en France. Mais je refuse.


Le CRIF « signaleur de confiance » de l’Arcom, une menace pour la liberté d’expression

UJFP
L’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) vient d’agréer le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) comme « signaleur de confiance ». Ce statut permet à une organisation de signaler des contenus jugés illicites ou problématiques, en bénéficiant d’un traitement prioritaire. L’Union juive française pour la paix (UJFP) dénonce cette décision grave et lourde de conséquences.

La population à Gaza est «au-delà d’exsangue» et ne «mange qu’une fois par jour», déplore le responsable du PAM Antoine Renard



Antoine Renard, représentant et directeur pays du Programme alimentaire mondial en Palestine (PAM) est le grand invité international de RFI lundi 12 mai. De retour de la bande de Gaza, il décrit une population « au-delà d’exsangue », décrit-il après une visite dans l’enclave. Après plus de deux mois de blocus de l’aide humanitaire, la situation est catastrophique, alors qu’« à 40 kilomètres de là, nous avons tout le stock nécessaire pour couvrir 2,2 millions de personnes ».



« Elle est en train de mourir sous mes yeux » : Les enfants de Gaza affamés par le siège israélien 


Avec plus de 70 000 enfants hospitalisés pour malnutrition, le blocus israélien sur la bande de Gaza laisse les parents impuissants face à l’agonie de leurs enfants.

Rahaf Ayad, 12 ans, est si mal nourrie qu’elle peut à peine parler. Ses cheveux tombent. Ses côtes sont saillantes. Elle peut à peine bouger ses membres. Elle cligne lentement des yeux, les paupières lourdes. 

Originaire d’Al-Shuja’iya, dans l’est de la ville de Gaza, Rahaf vit aujourd’hui avec les sept membres de sa famille dans une seule pièce de la maison d’un parent, dans le quartier Al-Rimal de la ville.  



Procédure de dissolution d’Urgence Palestine :  Un signal alarmant envoyé aux défenseurs des droits des Palestiniens, en plein génocide à Gaza


Suite à la procédure engagée fin avril 2025 par le ministre de l’Intérieur français Bruno Retailleau, le collectif Urgence Palestine pourrait être dissous dès demain, empêchant cette organisation de poursuivre ses actions de mobilisation contre le génocide en cours dans la bande de Gaza.  

Amnesty International condamne cette procédure de dissolution, qui illustre la dégradation continue des libertés d’expression, d’association et de réunion pacifique en France.   

Les Etats doivent agir pour éviter l’« annihilation » des Palestiniens, alertent des experts de l’ONU



Les Etats doivent agir « maintenant » pour ne pas assister à l’ « annihilation » des Palestiniens dans la bande de Gaza, ont alerté mercredi plus de trente experts indépendants des Nations unies. « Les États doivent agir rapidement pour mettre fin au génocide en cours, démanteler l’apartheid et assurer un avenir dans lequel Palestiniens et Israéliens coexisteront dans la liberté et la dignité », ont-ils demandé dans un communiqué.



Impunité d’Israël : encore plus loin dans le génocide et l’effacement des Palestiniens


L’heure est aux sanctions contre les criminels et pas contre celles et ceux qui dénoncent ce génocide en cours et ont l’impression de hurler dans le désert depuis plus de 19 mois.  C’est notre humanité à toutes et tous qui est en jeu : soit nous réagissons, soit nous sombrons. Par Anne Tuaillon, Présidente de l’Association France Palestine Solidarité. 

« Gaza sera totalement détruite », dit le ministre des Finances israélien



Le ministre des Finances d’extrême droite, Bezalel Smotrich, a affirmé ce mardi 6 mai que la bande de Gaza serait « totalement détruite » après la guerre en cours entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Bezalel Smotrich a également affirmé que la population gazaouie, après avoir été déplacée vers le sud, commencerait à « partir en grand nombre vers des pays tiers ».



«Ils ont vidé les maisons»: en Cisjordanie, l’armée israélienne détruit le village du film «No Other Land»


Les habitants de Masafer Yatta en Cisjordanie occupée sont désolés. Un des villages de cette localité palestinienne a été détruit, lundi 5 mai, par l’armée israélienne. C’est là-bas que le documentaire oscarisé en mars dernier No Other Land sur le quotidien de Palestiniens luttant contre l’occupation israélienne avait été tourné en grande partie. 



L’arme de la faim pour la « conquête de la bande de Gaza »



À Gaza, cela fait maintenant plus de deux mois que l’aide internationale est bloquée par les israéliens… Rita Baroud, journaliste indépendante, qui vit sur place, témoigne dans les colonnes de La Repubblica à Rome : « À Gaza, rien ne ressemble à la vie, affirme-t-elle. Ici, la faim n’est pas une sensation temporaire, mais un état permanent. La soif n’est pas un inconfort passager, mais une douleur enracinée dans la gorge et dans l’âme. Une soif réelle et profonde qui vide le corps et consume l’esprit. (…) Gaza aujourd’hui n’est pas seulement une ville assiégée, poursuit la journaliste gazaouie : c’est ce qui reste d’une ville sous les cendres, respirant difficilement, sous un ciel contaminé par la mort. Plus de deux millions de personnes sont entassées sur une petite bande de terre sans nourriture, sans eau, sans carburant, sans médicaments et sans aucun sentiment de sécurité. (…) Ce qui se passe actuellement n’est pas seulement une catastrophe humanitaire, mais aussi une tache sur la conscience de l’humanité », s’exclame encore Rita BaroudEt « le silence international tue plus que les bombes. Gaza survit… elle ne mange pas, elle ne boit pas, mais elle ne meurt pas. Aujourd’hui, Gaza n’est pas seulement sans nourriture ni eau, mais sans espoir. Elle meurt lentement sous les yeux d’un monde qui la regarde… et qui se tait ».



 Les opérations humanitaires « au bord de l’effondrement total », alerte la Croix-Rouge


Depuis le 2 mars, aucune aide humanitaire n’est autorisée à entrer dans le territoire palestinien, où vivent 2,4 millions de personnes.

Après deux mois de blocus total de toute entrée d’aide par Israël, les opérations humanitaires dans la bande de Gaza sont « au bord de l’effondrement total », a mis en garde le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), vendredi 2 mai. « Si l’acheminement des secours ne reprend pas immédiatement, le CICR ne disposera pas des vivres, médicaments et produits de première nécessité dont il a besoin pour poursuivre bon nombre des programmes qu’il mène à Gaza », souligne l’organisation dans un communiqué. 



« Il nous reste des médicaments pour très peu de temps donc on est obligés de trier les patients, ce qui est absolument terrible », souligne Médecins sans frontières


Selon les Nations unies, 3 000 camions chargés d’aide humanitaire sont bloqués aux portes de Gaza.

« On n’en est pas encore à mourir de la famine mais on voit que les gens commencent à maigrir », indique, vendredi 2 mai, sur franceinfo Amande Bazerolle, coordinatrice de Médecins sans frontières à Gaza alors que cela fait désormais deux mois qu’Israël refuse de laisser entrer toute aide humanitaire dans l’enclave. Selon les Nations unies, 3 000 camions chargés d’aide humanitaire sont bloqués aux portes de Gaza.



Israël approuve un plan prévoyant la « conquête de la bande de Gaza »


Le Premier ministre israélien a par ailleurs affirmé qu’il « continuait à promouvoir le plan Trump visant à permettre le départ volontaire des habitants de Gaza », selon une source officielle israélienne citée les médias du pays.

Israël valide l’expansion de son offensive. Le cabinet politico-sécuritaire a approuvé un plan prévoyant notamment « la conquête de la bande de Gaza et le contrôle de territoires », selon une source officielle israélienne citée lundi 5 mai par l’AFP et les médias du pays. Il entend ainsi vaincre le Hamas et assurer le « retour des otages » israéliens après plus de dix-neuf mois de guerre. 

343 attaques en 2025 : Israël cible le journalisme palestinien



Un communiqué publié samedi 26 avril par le Syndicat des Journalistes Palestiniens (PJS) alerte à nouveau sur la persécution systématique de la presse à Gaza et en Cisjordanie, répertoriant plus de 343 attaques israéliennes à l’encontre de professionnel·les des médias, de leurs proches ou de leurs locaux en 2025 seulement.

Depuis la reprise fin mars des bombardements israéliens après le cessez-le-feu de deux mois, les journalistes sont à nouveau visé·es par la brutalité de l’armée israélienne. Comme tous et toutes les gazaoui·es, les journalistes font face à des déplacements massifs de populations, ainsi qu’à une famine et une situation sanitaire catastrophique du fait du blocage de l’aide humanitaire. L’électricité est également très rare, ce qui rend difficile pour les journalistes de recharger leur matériel et d’envoyer leur images et textes.

Mais outre les dangers encourus par tous et toutes les gazaoui·es, les journalistes font face à de plus grands dangers encore, car ils et elles sont directement visé·es par l’armée israélienne. Le gilet de presse à Gaza ne garanti en effet plus une protection internationale au nom de la liberté de la presse ; il semble même être devenu une cible.



Interdiction de l’UNRWA : la Cour internationale de justice examine un nouveau recours contre Israël


La Cour internationale de justice a été saisie d’une demande d’avis consultatif sur la légalité des attaques israéliennes contre l’ONU. Voici quelques explications sur cette affaire et son importance.

La Cour internationale de justice (CIJ) a entamé lundi des audiences sur l’obligation d’Israël de garantir l’acheminement de l’aide aux Palestiniens dans la bande de Gaza assiégée. Depuis mars, Israël bloque toute aide à destination de Gaza et, depuis huit semaines, ni nourriture, ni eau, ni médicaments ne parviennent à ses 2,3 millions d’habitants.



La conférence « Doit-on parler de génocide ? » se tient le 28 et le 29 avril à Bruxelles


Les eurodéputés Verts/ALE Jaume Asens, Benedetta Scuderi, Mounir Satouri et Ana Miranda sont à l’initiative d’une importante conférence, où des experts, des juristes et des représentant·es de la société civile se réuniront pour aborder la situation à Gaza et discuter d’actions concrètes en faveur de la justice.

Inspirée par les Tribunaux Russell, cette conférence vise à aborder la situation à Gaza, à sensibiliser la communauté internationale et à faire pression sur les institutions politiques et sociales afin qu’elles reconnaissent et agissent contre les violations des droits humains.

Cessez le feu en Palestine !



Hier soir a eu lieu la projection du film NO OTHER LAND au cinéma UTOPIA de PONT-SAINTE-MARIE à l’initiative du Collectif aubois pour la paix.

Réalisé par un collectif palestino-israélien de quatre jeunes militants, comme un acte de résistance créative sur la voie d’une plus grande justice, il raconte la naissance d’une amitié innattendue entre Basel Adra, un activiste palestinien en Cisjordanie, qui filme l’expulsion de sa communauté par l’occupation israélienne détruisant progressivement les villages et en chassant leurs habitants et Yuval, un journaliste israélien, qui le soutient dans ses démarches.

Malgré l’émotion intense suscitée par cette terrible réalité, s’en est suivi entre les participants un débat heureusement serein et clairvoyant, ne laissant pas la place aux positions par trop partisanes, à l’image de cette amitié entre un Israélien et un Palestinien que tout devrait diviser mais qui réussissent à s’unir en une alliance impossible…

Toutes et tous, rejoints par des citoyennes et citoyens aubois se sont retrouvés ce matin place Jean-Jaurès à TROYES pour faire entendre leur voix dans la ville aux cris de « Enfants de Gaza, enfants de Palestine, c’est l’humanité qu’on assassine ! »

HB et PD

Gaza : la destruction de bulldozers interrompt la recherche de corps sous les décombres



La destruction d’engins lourds essentiels, mardi, suite à des frappes aériennes israéliennes, a paralysé les opérations de secours, rendant encore plus difficile l’accès aux quelque 11.000 corps encore emprisonnés sous les décombres.

Selon les autorités locales, ces frappes ont mis un terme à toutes les opérations d’enlèvement des déchets solides et des débris, a déclaré le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, aux journalistes lors d’un point de presse à New York.

Jusqu’à récemment, des bulldozers et autres engins d’excavation étaient utilisés dans les efforts laborieux pour extraire les corps des décombres.

Un bulldozer conduit par Atif Nasr – qui travaillait avant la guerre à la construction et à la réparation de routes – était devenu indispensable pour extraire les restes de proches des décombres.

Il avait été interviewé par un correspondant d’ONU Info à Gaza avant les frappes, mais son travail, pourtant vital, est désormais interrompu après la destruction de son véhicule.

«D’une prison à ciel ouvert, à une cage à ciel ouvert»


Khan Younès, le 17 avril 2025. Un garçon récupère de la farine après une frappe israélienne sur un abri de tentes. L’agence de défense civile de Gaza a déclaré le 17 avril que des frappes aériennes israéliennes avaient touché plusieurs campements de civils déplacés, tuant au moins 25 personnes
Eyad BABA / AFP



Mardi 15 avril 2025.

Cela fait plus de 45 jours que nous sommes sous blocus total, hermétique. Rien ne passe, ni importations du secteur privé ni aide humanitaire. Le 18 mars, Benyamin Nétanyahou a violé l’accord de cessez-le-feu et repris la guerre avec des violences et des massacres jamais vus. Je voudrais vous parler de ma vie quotidienne dans cette grande cage avec la continuation de ce génocide.

La bande de Gaza était une prison à ciel ouvert. Aujourd’hui, c’est une cage à ciel ouvert. D’après les déclarations du ministre de la guerre israélien, Israël a annexé à peu près 30 à 35 % de la bande. Chaque jour, l’armée d’occupation annonce de nouvelles zones à évacuer.



Gaza, génération génocidée: la réalité en 1h 41 minutes et 5 secondes

A voir ou revoir ICI





Troyes

Rassemblement et manifestation

Samedi 26 avril 10h30

Place Jean-Jaurès

Il y a 50 ans, la chute de Phnom Penh et l’ascension des Khmers rouges



Le 17 avril 1975, de jeunes soldats Khmers rouges, uniforme noir ou kaki poussiéreux et casquette Mao, pénètrent sans un coup de feu dans la capitale Phnom Penh, désertée par les forces du maréchal Lon Nol. Ils entreprennent alors d’évacuer la ville de ses habitants, acte fondateur du régime de terreur que Pol Pot et ses lieutenants vont instaurer dans le pays. « La glorieuse révolution » du Kampuchéa démocratique va, en trois ans, huit mois et vingt jours de pouvoir absolu, décimer près de 20% de la population cambodgienne. 



Khmers rouges : la mémoire d’un génocide sans images


Violence majeure dans l’histoire du 20ᵉ siècle, le génocide perpétré par les Khmers rouges au Cambodge se distingue par un manque d’archives visuelles. Hostiles par principe à la technologie, et à tout ce qui incarnait le « progrès » dans ces années 1970, les Khmers rouges ont produit peu d’images.



Chanmonie Bieliaeff, survivante du génocide Khmer rouge: «Le plus difficile, c’était d’avoir faim»


Chanmonie Bieliaeff avait 25 ans lorsque les Khmers rouges sont entrés dans Phnom Penh, le 17 avril 1975. Dirigés par Pol Pot et Khieu Samphan, ils prennent le pouvoir, instaurent la République du Kampuchéa démocratique et déclenchent un génocide qui fera entre 1,7 et 2 millions de victimes selon les estimations, sur une population totale de 8 millions de personnes. Chanmonie Bieliaeff raconte à RFI comment elle a traversé cette période sombre de l’histoire du Cambodge.

Le génocide perpétré par Israël a repris, tout comme l’incapacité des médias à le couvrir



Le 18 mars, Israël a rompu le prétendu “cessez-le-feu” en vigueur depuis deux mois à Gaza en lançant l’attaque la plus meurtrière depuis novembre 2023 et en tuant plus de 400 Palestiniens, dont près de la moitié étaient des enfants. Depuis, la violence s’abat sans répit. L’Organisation des Nations unies estime qu’au moins 100 enfants sont tués ou blessés à Gaza chaque jour.



Palestine. L’urgence d’un sursaut politique unitaire


Et si des décombres renaissait l’Organisation de libération de la Palestine ? Réunissant plus de 400 participants, en février à Doha, la conférence nationale palestinienne a posé les principes fondateurs de la force politique de demain. Celle qui devra faire face au génocide dans la bande de Gaza, au nettoyage ethnique en Cisjordanie et à la politique d’apartheid menée par Israël devra avant tout réussir à s’imposer sur l’échiquier politique palestinien.

Gaza transformé en « champ de mort » par Israël, selon l’ONU



L’ONU a estimé qu’Israël avait transformé le territoire en « champ de mort ». Dix-neuf personnes ont été tuées par des raids israéliens entre le lundi 7 et le mardi 8 avril.



Gaza : génocide à l’ère de l’intelligence artificielle


Ils ne veulent pas seulement la terre. Ils veulent effacer la condition d’homme. À Gaza, la machine exécute, l’humain disparaît, et le monde regarde – muet.



« Nous avons ramassé des cadavres d’enfants » : dans la bande de Gaza, les bombardements israéliens provoquent « des scènes terrifiantes »


Israël a repris ses opérations militaires contre l’enclave palestinienne après deux mois de trêve. Les bombardements provoquent de lourds dégâts, notamment sur une population qui a été déplacée et vit sous des tentes.

Une visite rare pour un dirigeant européen. Emmanuel Macron se rend mardi 8 avril à al-Arich, un « avant-poste » égyptien du soutien humanitaire à Gaza, accompagné par son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, pour appeler à une reprise de l’aide bloquée par Israël, qui a repris ses opérations militaires contre l’enclave palestinienne après deux mois de trêve. Cette guerre est d’une violence inouïe avec des témoignages et des scènes filmées particulièrement difficiles à regarder.

Journal d’une Gazaouie : «Une peur comme jamais auparavant m’envahit»

Témoignage


Nour Z. Jarada vit à Gaza depuis toujours. Pour «Libération», cette psychologue de Médecins du monde France raconte son quotidien dans l’enclave palestinienne



Gaza ou l’effacement méthodique


Ce texte interroge le silence occidental face à la destruction de Gaza, et plus particulièrement celui de la France, qui ne saurait éternellement conjuguer les droits de l’Homme au passé. Il salue la lucidité de quelques nations qui, sans éclat ni posture, ont su incarner la parole juste.



Un journaliste palestinien brûlé vif lors d’une attaque israélienne contre un camp de journalistes à Gaza


Un journaliste palestinien a été brûlé vif et au moins dix autres personnes ont été blessées lors d’une frappe aérienne israélienne dimanche soir qui visait une tente abritant des journalistes dans le sud de la bande de Gaza.

Des vidéos partagées en ligne montrent le journaliste Hilmi Al-Faqaawi en feu après que la tente dans laquelle il se trouvait à Khan Younis ait été frappée par l’armée israélienne, alors que ses collègues tentaient de le secourir, mais en vain.

À Gaza, les autorités israéliennes utilisent la réduction d’accès à l’eau comme une arme de guerre



Alors que les bombardements et les combats ont repris à Gaza depuis le 18 mars, les autorités israéliennes bloquent également l’accès à l’eau en empêchant l’électricité et le carburant d’entrer dans Gaza. Médecins Sans Frontières (MSF) appelle à restaurer le cessez-le-feu et demande aux autorités israéliennes de rétablir l’accès à l’électricité et de permettre l’acheminement de l’aide, y compris le carburant, l’eau et le matériel sanitaire



Gaza : les violences sexuelles et reproductives participent du génocide


Dans un rapport publié le 13 mars 2025, la commission internationale indépendante créée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU rend compte de l’enquête qu’elle a conduite sur les actes de violence sexuelle et reproductive commis par Israël en Palestine occupée, avec un accent porté sur Gaza. L’enquête conclut à une hausse majeure des actes de violence sexuelle depuis le 7 octobre 2023. Ils sont devenus « systématiques ».



« Ils préparent le terrain pour que les gens partent »


Ça fait une semaine qu’on est en train de revivre l’enfer. Après la décision de Nétanyahou de reprendre la guerre à Gaza, ou bien contre Gaza, c’est ce mot « enfer » que tout le monde est en train de reprendre. Ça a commencé par le président Trump, qui a menacé la population de Gaza de l’enfer. Après ça a été repris par Israël Katz, le ministre de la guerre, et là c’est Nétanyahou. Apparemment tout le monde est d’accord pour faire de la vie des Gazaouis une vie d’enfer. 



Vider Gaza, ce vieux rêve israélien


La proposition du président américain Donald Trump de déporter plus de deux millions de Palestiniens de Gaza vers l’Égypte et la Jordanie a suscité des réactions très diverses, mais un soutien important en Israël. Elle correspond à d’anciennes velléités de l’establishment israélien, pour qui ce territoire représente depuis 1949 un obstacle au projet ­sioniste.



À Jérusalem, des milliers d’Israéliens manifestent devant le Parlement


Après un rassemblement à Tel-Aviv, des milliers de personnes se sont rendues à Jérusalem devant le Parlement mercredi soir, afin de protester contre le projet de loi polémique sur le processus de nomination des juges. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a accusé mercredi l’opposition d' »alimenter l’anarchie ». Voici le fil du mercredi 26 mars. 



Des centaines de Gazaouis dans la plus grande manifestation anti-Hamas organisée depuis le début de la guerre


« Le Hamas dehors », « Hamas terroriste », ont scandé des centaines de Palestiniens à Beit Lahia et Jabalia, dans le nord de Gaza, ainsi qu’à Khan Younès, au sud. Ces Gazaouis ont manifesté pour mettre fin à la guerre contre Israël et au règne du mouvement islamiste dans l’enclave palestinienne.



Gaza : une poursuite de la guerre sans réaction internationale ?


Depuis la fin du cessez-le-feu à Gaza, Tsahal a multiplié ses attaques sur le territoire palestinien. Plus de 800 personnes seraient mortes en dix jours, selon les autorités locales. En Israël, des dizaines de milliers de citoyens ont manifesté contre la politique du Premier ministre, Benyamin Nétanyahou ; à Gaza, plusieurs centaines de personnes ont protesté contre le Hamas. Le conflit israélo-palestinien ne doit pas sombrer dans l’oubli, fait valoir la presse européenne.



Bardella à Jérusalem: l’extrême droite française affiche son soutien à Israël


La conférence sur l’antisémitisme à laquelle Jordan Bardella participe s’est ouverte jeudi à Jérusalem par une prise de parole de son organisateur, le ministre israélien de la Diaspora, Amichai Chikli, devant des centaines d’invités. « Bonjour monsieur », « merci », a lancé M. Chikli en français à l’attention de M. Bardella, qu’il a dit vouloir « défendre », comme les autres représentants de l’extrême-droite européenne présents, des critiques dénonçant une association de leur mouvements réputés pour leur xénophobie au combat contre l’antisémitisme.



« C’est une guerre menée méthodiquement contre la presse » : des journalistes ciblés par Israël à Gaza, selon Forbidden Stories


Depuis le 7 octobre, plus de 100 journalistes ont été tués, d’après le décompte de « Forbidden Stories » qui a enquêté sur les circonstances de la mort de ces journalistes, mais aussi sur tous ceux qui ont été visés, menacés ou blessés en Cisjordanie et à Gaza.

Les révélations de l’enquête « Gaza Project » coordonnée par Forbidden stories(Nouvelle fenêtre) sont accablantes : les journalistes utilisant des drones sont systématiquement ciblés par l’armée israélienne, et l’État hébreu essaie de s’exonérer de ses responsabilités devant les juridictions internationales. Franceinfo a pu recueillir le témoignage de Youssef, un des journalistes de Gaza, qui fournit des informations à distance. Car Israël et l’Égypte interdisent toujours l’accès au territoire aux journalistes étrangers.



Pire que les bombardements


Ma plus grande angoisse en entamant cette chronique est de choisir quelle histoire crève-cœur je devrais vous raconter pour parler de la détresse et de la colère qui règnent dans la bande de Gaza depuis qu’Israël a mis fin au cessez-le-feu le 2 mars en freinant l’entrée de tous les vivres dans l’enclave palestinienne assiégée puis en reprenant les bombardements deux semaines plus tard.

Devrais-je vous relater l’histoire d’Hossam Shabat, ce journaliste d’Al-Jazeera, âgé d’à peine 23 ans, qui avait prévu sa mort et laissé une lettre posthume ? « Si vous lisez ceci, cela signifie que j’ai été tué – très probablement ciblé – par les forces d’occupation israéliennes », y avait-il écrit.

Et, de l’aveu même des forces armées israéliennes, Tsahal, c’est exactement ce qui est arrivé. Le véhicule à bord duquel se trouvait le correspondant de la chaîne qatarie a été visé par un drone israélien le 24 mars. Tsahal affirme, sans fournir de preuve, que M. Shabat était un « tireur d’élite du Hamas », le mouvement islamiste qui dirige la bande de Gaza et a perpétré les attaques du 7 octobre 2023 en Israël.

Dans son message posthume, M. Shabat explique plutôt qu’il s’est improvisé journaliste après le début de l’opération armée d’Israël dans la bande de Gaza et a passé les 17 derniers mois à documenter la souffrance des siens, devenant un des visages les plus connus du média arabe.



Manifestation pour la paix 

Samedi 29 mars 10h30

Place Jean-Jaurès à Troyes

A l’appel du Collectif aubois pour la Paix



Gaza, au jour le jour : 14 222 portés disparus ajoutés au bilan



Alors que la première phase, qui devrait durer jusque début mars, de l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier semble installée, les équipes de secours peuvent enfin atteindre des zones dont l’accès avait été empêché, parfois depuis des mois, par l’armée israélienne. Mais leurs chances de pouvoir réellement secourir sont inexistantes, comme l’explique le journaliste Tareq Abu Azzom, d’Al Jazeera : « Des centaines de maisons sont devenues des cimetières. Les équipes humanitaires et médicales sont passées de missions de sauvetage à des missions de récupération. »

Le directeur du bureau des médias de Gaza a déclaré hier dans un communiqué que 14 222 personnes portées disparues, dont les corps sont supposés enfouis sous les décombres, sont désormais estimées mortes. Ce chiffre porte le terrible bilan du génocide imposé par Israël aux Palestinien·nes de Gaza à 61 709 personnes assassinées depuis le 7 octobre 2023. Parmi elles et eux se trouvent 17 881 enfants, ajoute le chef du bureau des médias de Gaza, dont 214 nouveaux-nés.



« Tenir seuls dans le désert »

Journal de bord de Rami Abou Jamous


Dimanche 2 février 2025.

Le passage vers le nord est ouvert depuis plus de dix jours. Les piétons peuvent prendre la route côtière, et les véhicules la rue Salaheddine, la principale artère de Gaza.

À Deir el-Balah, il n’y a presque plus personne. Ma tente est maintenant la seule dans la parcelle entourée de murs, où je l’ai plantée. La famille de mon ami Hassoun, ses oncles et ses tantes, sont tous partis vers Gaza ville, là où ils habitaient avant. Autour de notre terrain, le camp informel qui s’étendait jusqu’à la mer s’est entièrement vidé.



Israël procède aux plus importantes démolitions depuis des années en Cisjordanie



L’armée israélienne étend son offensive dans le nord de la Cisjordanie et emploie des méthodes similaires à celles appliquées à Gaza au cours des 15 derniers mois, notamment l’expulsion massive d’habitants, les frappes aériennes et les démolitions à grande échelle.

Les forces israéliennes ont procédé à une escalade sans précédent en Cisjordanie au cours du week-end en faisant exploser 20 immeubles d’habitation dans le camp de réfugiés de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie. Selon certains observateurs, il s’agit de la plus grande opération de démolition menée en Cisjordanie depuis 1967.



Le camp de réfugiés palestiniens de Jénine « se dirige vers une catastrophe », alerte l’Unrwa


Le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, « se dirige vers une catastrophe », a déclaré mardi l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), après une vaste opération de l’armée israélienne.

« Les résidents de ce camp en particulier ont enduré l’impossible », a déclaré Juliette Touma, porte-parole de l’Unrwa lors d’un briefing par visioconférence d’Amman. Elle a souligné qu’une grande partie du camp avait été « complètement détruite par une série d’explosions provoquées par les forces israéliennes ».

Le conflit israélo-palestinien ou les mots comme arme de disqualification massive



Dans le conflit israélo-palestinien tel qu’il est évoqué dans les médias français, les mots sont utilisés non pas pour caractériser une situation complexe mais pour disqualifier l’adversaire idéologique. Mais quels présupposés et quelle vision idéologique se cachent derrière l’usage de ces mots ?

Guerre au Proche-Orient : des explosions entendues à Jénine, au deuxième jour de l’opération israélienne en Cisjordanie occupée



L’armée israélienne a annoncé mardi avoir « lancé une opération antiterroriste » dans cette ville du nord de la Cisjordanie.

La ville de Jénine, en Cisjordanie occupée, continue d’être l’objet d’une opération militaire israélienne. « La situation est très difficile. L’armée d’occupation a rasé au bulldozer toutes les routes menant au camp de Jénine et à l’hôpital », a décrit le gouverneur de la ville, Kamal Abu Rub. « Il y a des tirs et des explosions. Un avion survole la zone », a-t-il ajouté, faisant état de nombreuses arrestations. Suivez notre direct. L’armée israélienne avait annoncé mardi avoir « lancé une opération antiterroriste » dans cette ville du nord de la Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967. Mercredi, elle a affirmé avoir « frappé plus de dix terroristes » au cours de l’opération. Suivez notre direct.



« Ils ont commencé à tirer sur des gens dans la rue » : en Cisjordanie occupée, une opération militaire israélienne vise le camp de réfugiés de Jénine


Depuis mardi, les forces de sécurité israéliennes ont lancé l’opération « Mur de fer » à Jénine, en Cisjordanie occupée.

Le secrétaire général de l’ONU appelle les forces de sécurité israéliennes à une « retenue maximale » en Cisjordanie occupée. Depuis mardi 21 janvier, une opération militaire baptisée « Mur de fer » est en cours au nord, à Jénine. Selon le bilan des autorités palestiniennes, dix personnes ont été tuées et environ 35 autres ont été blessées.



La troupe poursuit son déploiement au Liban-Sud, alors que l’armée israélienne multiplie ses exactions


L’armée israélienne poursuit ses opérations de ratissage de villages frontaliers du Liban-sud, particulièrement à Taybé, Markaba, Rab-el-Thalatine, Houla et Aïta el-Chaab.

A quatre jours de l’expiration du cessez-le feu de 60 jours entre Israël et le Hezbollah, la situation au Liban-Sud demeure particulièrement précaire, marquée par des tirs nourris et des dynamitages d’habitations conduits par l’armée israélienne toujours positionnée dans certains villages frontaliers, mais aussi, par des développements positifs, comme l’entrée de l’armée libanaise dans des localités après le retrait israélien, rapporte notre correspondant au Liban-Sud, Mountasser Abdallah. C’est dans ce contexte que l’armée israélienne a annoncé aujourd’hui avoir achevé la construction d’un mur de béton le long de la ligne bleue qui relie les deux localités de Yarine et Dhaïra dans le caza de Tyr, situées à un kilomètre l’une de l’autre.



A Gaza, après la trêve, le lourd bilan des destructions en 6 chiffres


Si la trêve apporte un véritable répit aux habitants de la bande de Gaza, le retour à une vie normale reste incertain : plus de 15 moins de guerre ont rendu le territoire pratiquement inhabitable. Bâtiments, routes, écoles… Un bilan chiffré permet de mesurer l’ampleur des destructions.



Accord de cessez-le-feu à Gaza : un répit mais pas la fin de l’occupation coloniale


Le 15 janvier 2025, le Qatar a annoncé un accord de cessez-le-feu entre le régime israélien et le Hamas. Cet accord tant attendu, conclu sous la médiation du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis, promettait de mettre fin à 15 mois d’assaut génocidaire sur Gaza, au cours desquels les forces israéliennes ont tué au moins 64 260 Palestiniens et réduit une grande partie de la bande de Gaza à l’état de ruines. Après quelques tensions qui ont suivi l’annonce de l’accord, notamment une accusation d’Israël selon laquelle le Hamas revenait sur certaines parties de l’accord, le cessez-le-feu est entré en vigueur quelques heures après le début prévu, le 19 janvier. Jusqu’au dernier moment, le régime israélien a continué à bombarder Gaza sans discontinuer.



« Le génocide perdurera malgré l’arrêt des combats »


Dr Ghassan Abou Sittah, médecin palestino-britannique, spécialiste en chirurgie plastique et réparatrice, est professeur de médecine des conflits à l’Université américaine de Beyrouth. Il a également été élu recteur de l’Université de Glasgow en mars 2024. Abou Sittah a exercé comme chirurgien de guerre au Yémen, en Irak, en Syrie, au Sud-Liban, ainsi que durant les quatre guerres qu’a subies la bande de Gaza depuis 2009.



Trêve à Gaza : « À tout moment, tout peut capoter »


Le cessez-le feu à Gaza peut-t-il durer ? Après quinze mois de frappes et de destructions systématiques qualifiées de génocide par de nombreuses ONG, quel avenir pour Gaza, la Cisjordanie et la Palestine ? Que veulent Nétanyahou et Trump, de retour aux affaires ? Notre émission spéciale.

La longue attente à Gaza et en Israël



Les retards survenus ces dernières heures avant la conclusion d’un accord de trêve ont été vécus comme une « torture » par les familles des otages. C’est ce qu’explique Stephen Brisley, un proche d’otage, dans les colonnes du Guardian. « Je suis prudemment optimiste, mais un peu méfiant en même temps », explique-t-il. Il attend la libération de son beau-frère, dont l’épouse (sa sœur) et les deux fillettes (ses nièces) ont été tuées le 7 octobre.  De son côté, Gilad Korngol, 63 ans, « ne sait pas ce qui est arrivé à son fils de 39 ans, qui avait été enlevé au kibboutz Be’eri ». « Ne pas savoir », explique-t-il, « nous a fait vivre comme des zombies, au cours des 467 derniers jours ».



L’angoisse d’une mère : un fils libéré de Gaza, un autre laissé derrière


Des deux fils de Ruth Strom, Yaïr Horn, souffrant, fait partie des 33 otages qui seront libérés dans le cadre de la phase 1 alors qu’Eitan Horn restera à Gaza pour l’instant.

La signature d’un accord entre Israël et le Hamas sosur la libération des otages après quinze mois de guerre à Gaza est une information douce-amère pour Ruth Strom : l’un de ses fils devrait être libéré, mais le second restera pour l’instant en captivité.


Cessez-le-feu Israël-Hamas : les images des impressionnants convois humanitaires prêts à entrer à Gaza


Depuis l’annonce de l’accord, des chauffeurs de camion égyptiens ont convergé vers le point de passage de Rafah pour apporter de la nourriture, de l’eau et du carburant aux Gazaouis.

En file indienne. Dans la ville frontalière égyptienne d’Arish, des convois de camions d’aide humanitaire se préparaient, jeudi 16 janvier, à traverser vers Gaza dès l’ouverture du point de passage de Rafah après l’annonce du prochain cessez-le-feu. Les chauffeurs de camion égyptiens qui attendaient près de la frontière ont exprimé à la fois soulagement et optimisme, beaucoup célébrant la fin imminente des hostilités à Gaza, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.



Un soulagement, beaucoup d’interrogations


Trêve, cessez-le-feu, pause ? Les termes varient, reflétant les sentiments mitigés que laisse l’accord annoncé pour ce dimanche 19 janvier 2025. Mitigés, d’abord, car nous savons le déchaînement de feu et de sang qui s’abattra dans les prochains jours sur la bande de Gaza, jusqu’à la minute ultime prévue pour sa mise en œuvre ; à l’image de ce qui s’est passé au Liban, et comme il en a toujours été dans les guerres menées par Tel-Aviv.



Un cessez-le-feu ne mettra pas fin au programme génocidaire d’Israël 


L’accord pourrait réduire l’intensité de la vague de meurtres perpétrée par Israël, mais il risque d’ouvrir la voie à une nouvelle phase éprouvante de nettoyage ethnique, avec le soutien total de  Trump.            

Steven Witkoff, le nouvel envoyé de Donald Trump au Moyen-Orient, n’a pas fait de la dentelle lorsqu’il a informé les Israéliens qu’il arriverait samedi dernier pour rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Lorsqu’on lui a dit que sa visite coïncidait avec le Shabbat, c’est-à-dire que le Premier ministre ne serait pas disponible avant le soir, Witkoff a clairement fait savoir que la fête juive ne saurait interférer  avec son emploi du temps. Netanyahu, conscient des enjeux, s’est donc rendu à son bureau dès l’après-midi  pour rencontrer l’envoyé. Celui-ci s’est ensuite envolé pour le Qatar dans le but de faire pression pour un accord de cessez-le-feu à Gaza. 



Guerre à Gaza: détruire pour protéger ou pour se venger?



RFI a pu se rendre à Jabalia, totalement dévastée, dans le nord de la bande de Gaza. L’État hébreu y interdit toujours tout accès libre à la presse étrangère. Mais l’armée laisse parfois entrer quelques journalistes. Les soldats israéliens déployés à Gaza défendent leur mission. Mais d’autres refusent désormais de servir leur pays, engagé dans une guerre « de pure vengeance ».



Guerre à Gaza : Jabalia rayée de la carte


Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023, Israël interdit l’entrée dans l’enclave palestinienne à la presse étrangère. Mais l’armée organise parfois des « press tours ». Sami Boukhelifa, envoyé spécial permanent à Jérusalem, s’est rendu à Jabalia, ville du nord de la bande de Gaza, marquée par 15 mois de guerre intensive, et désormais déserte.



Le siège israélien de Gaza : 100 jours, 5000 morts, 9500 blessés


5 000 personnes ont été tuées ou sont portées disparues, et 9 500 autres blessées, dans le nord de Gaza depuis le déclenchement du siège de cette zone par l’armée israélienne, le 6 octobre 2024.

Il reste encore quelques personnes dans le nord de la bande de Gaza, que ce soit à Beit Hanoun, à Beit Lahiya ou encore à Jabalia. Depuis 100 jours, ces Palestinien·nes luttent pour survivre aux attaques aériennes israéliennes et au manque de nourriture, d’eau, d’aide et de médicaments.



Palestine. La recherche au défi du discours colonial


L’actuelle annihilation des Gazaouis, la mise au jour des visées expansionnistes d’Israël et la question du génocide ont popularisé auprès du grand public le paradigme de colonialisme de peuplement (settler colonial paradigm). Visant à comparer la Palestine avec les États-Unis, l’Australie ou encore l’Algérie, cette grille de lecture était, depuis près d’une décennie, l’objet de vives tensions au sein d’un champ académique longtemps dominé par les récits hégémoniques sionistes. En effet, le champ du savoir est au cœur de luttes visant d’un côté à nier l’existence du Palestinien, de l’autre à réaffirmer son droit indéfectible sur la terre.



Troyes: Manifestation pour le cessez-le feu


Rassemblement samedi 25 janvier place Jean-Jaurès à 10h30


Guerre au Soudan: 3,2 millions d’enfants de moins de 5 ans risquent de souffrir de malnutrition, selon l’Unicef



Cette année, 3,2 millions d’enfants de moins de 5 ans risquent de souffrir de malnutrition aigüe au Soudan, pays d’Afrique de l’Est ravagé depuis avril 2023 par un conflit entre deux chefs de guerre, selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef). « Parmi eux, environ 772 000 enfants devraient souffrir de malnutrition aiguë sévère », a déclaré à l’AFP Eva Hinds, responsable du plaidoyer et de la communication de l’Unicef au Soudan. Il s’agit de la forme de dénutrition la plus mortelle.

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Soudan: «Les sanctions américaines contre le général Hemedti (FSR) sont symboliques» dit T. Vircoulon


Au Soudan, les paramilitaires des FSR sont accusés de génocide, une accusation formulée mardi par les États-Unis. « Les Forces de soutien rapide, FSR, et ses milices alliées ont systématiquement assassiné des hommes et des garçons sur une base ethnique, et ont délibérément ciblé les femmes et les filles de certains groupes ethniques pour les violer et leur faire subir d’autres formes de violence sexuelle brutales », a déclaré Anthony Blinken, le secrétaire d’État américain. Pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour utiliser ce terme de génocide ? Quelles conséquences peuvent avoir les sanctions contre le général Mohamed Hamdane Dogolo, dit « Hemedti », le commandant des FSR et contre les sociétés liées aux paramilitaires ? Éléments de réponses avec Thierry Vircoulon, chercheur associé à l’IFRI.