Dans un écosystème médiatique israélien qui manque de plus en plus de pluralisme, Haaretz fait figure d’exception. Reporters sans frontières (RSF) dénonce les tentatives d’intimidation croissantes dont le quotidien fait l’objet depuis le 7 octobre pour sa couverture de l’impact de la guerre à Gaza et sa critique du gouvernement israélien.
Selon les autorités palestiniennes, la frappe israélienne sur un camp de Rafah dans l’extrême sud de la bande de Gaza ont fait au moins 40 morts.
« Cette frappe illustre encore une fois le mépris total de l’armée israélienne pour les vies civiles », a dénoncé lundi 27 mai sur franceinfo Guillemette Thomas, coordinatrice médicale mission Palestine pour Médecins sans frontières France alors que l’État hébreu a frappé un camp près de Rafah faisant plusieurs dizaines de morts. La présidence palestinienne évoque un « atroce massacre ».
Benyamin Nétanyahou qualifie la frappe israélienne sur un camp de déplacés à Rafah d' »incident tragique »
Le Premier ministre israélien a précisé qu’une enquête était en cours pour lever le voile sur les circonstances de cette frappe qui a fait au moins 45 morts selon les autorités palestiniennes.
RSF dépose une troisième plainte devant la Cour pénale internationale pour crimes de guerre commis par Israël contre des journalistes
Dans sa troisième plainte déposée devant la plus haute cour de justice internationale, la Cour pénale internationale (CPI), Reporters sans frontières (RSF) appelle le procureur à enquêter sur des crimes commis contre au moins neuf reporters palestiniens entre le 15 décembre 2023 et le 20 mai 2024, et plus largement à se saisir des plus de 100 journalistes tués par l’armée israélienne à Gaza.
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Globalement, les conditions d’exercice du journalisme sont mauvaises dans les trois quarts des pays de la planète, rapporte l’ONG de défense des journalistes dans son rapport annuel.
La France, elle, passe de la 24ᵉ à la 21ᵉ place par un effet mécanique, alors que les indicateurs du pays « stagnent ».
Cette édition 2024 met en exergue une moindre protection du journalisme par les Etats, quand ce n’est pas un rôle actif de ceux-ci dans la désinformation.
Les pressions politiques sur la presse augmentent dans le monde, alors même que la moitié de la planète vote cette année, alerte Reporters sans Frontières (RSF).
La Norvège reste en tête de la 22e édition de ce classement de la liberté de la presse, tandis que l’Erythrée arrive en dernière position, 180e, après la Corée du Nord les deux années précédentes.
Globalement, les conditions d’exercice du journalisme sont mauvaises dans les trois quarts des pays. RSF dénonce en particulier l’« absence manifeste de volonté politique de la communauté internationale à faire appliquer les principes de protection des journalistes » à Gaza.
Plus de 100 reporters palestiniens ont été tués par l’armée israélienne, dont au moins 22 dans l’exercice de leurs fonctions, rappelle l’ONG.
En Europe, la liberté de la presse est « éprouvée par les majorités au pouvoir en Hongrie, à Malte et en Grèce ».
Les reculs les plus importants en matière de liberté de la presse s’observent en Afghanistan sous l’empire des talibans (178e, -26 places), au Togo (113e, -43) et encore en Equateur (110e, -30).
Cette étude de RSF a été réalisée sur la base « d’un relevé quantitatif des exactions commises envers les journalistes » d’une part et « d’une étude qualitative » de l’autre. Cette dernière se fonde « sur les réponses de centaines d’experts de la liberté de la presse (journalistes, universitaires, défenseurs des droits humains) à une centaine de questions ».
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Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a pris position ce vendredi pour la première fois sur le conflit entre Israël et le Hamas, en exigeant l’arrêt de toute vente d’arme à l’Etat hébreu.
Lors d’une conférence de presse à Paris le 20 février, une semaine après la décision du Conseil d’État sur l’Arcom, Reporters sans frontières (RSF) a confirmé sa détermination à obtenir l’application de la loi qui prévoit l’indépendance et le pluralisme de l’information dans l’audiovisuel. Une vingtaine d’avocats apportent leur soutien.
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Alors que la propagation de fausses informations fait rage à propos du conflit entre Israël et le Hamas et que des millions de comptes continuent de relayer la propagande russe sur les réseaux sociaux, Reporters sans frontières (RSF) dévoile sa nouvelle campagne, imaginée et développée par l’agence BETC. Un spot puissant, qui démontre en quelques secondes l’importance du journalisme contre la désinformation.
Pionnière dans son domaine, la Charte de Paris sur l’IA et le journalisme définit des principes éthiques que les journalistes, rédactions et médias du monde entier pourront s’approprier et décliner dans leur travail à l’ère de l’intelligence artificielle. Cette charte a été créée par une commission initiée par Reporters sans frontières (RSF) et présidée par la journaliste, lauréate du prix Nobel de la paix, Maria Ressa.
Après le tournage d’une interview au sujet du Rhône près de la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme), deux journalistes de la Radio-Télévision suisse (RTS) ont été contraints par des gendarmes d’effacer leurs images. Reporters sans frontières (RSF) a porté plainte, aux côtés d’Adeline Percept et de Thomas Chantepie, pour entrave à la liberté d’expression et violences volontaires.
Reporters sans frontières (RSF) lance une nouvelle campagne de communication mondiale dans le cadre de son combat sans relâche pour la libération du fondateur de WikiLeaks Julian Assange. À partir du 18 octobre, des médias du monde entier diffuseront, sur papier et en ligne, le visuel de campagne de RSF mettant en lumière le danger que représentent pour tous les médias et pour le droit du public à l’information les poursuites engagées par le gouvernement américain contre Julian Assange.
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Une semaine après la suspension de Radio Oméga pour avoir diffusé l’interview d’un opposant à la junte nigérienne, la direction du média a saisi le Conseil d’État du Burkina Faso pour l’annulation de la mesure. Reporters sans frontières (RSF) dénonce les nombreuses menaces contre cette radio indépendante et encourage les médias locaux à résister face aux mesures contre la liberté de la presse prises par la junte.
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À la veille du second anniversaire de l’arrivée des talibans dans la capitale afghane, Kaboul, Reporters sans frontières (RSF) est allée à la rencontre des journalistes qui, à l’intérieur du pays comme à l’étranger, se battent pour faire vivre le journalisme afghan, malgré la chape de plomb imposée par l’administration de l’émirat islamique.
Alors qu’Abdel Fattah al-Sissi s’apprête à fêter ses 10 ans à la tête de l’État égyptien, Reporters sans frontières (RSF) dresse le bilan d’une répression implacable qui a refaçonné le paysage médiatique du pays et fait de l’Égypte l’un des plus répressifs au monde pour les journalistes.
La 21e édition du Classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF) révèle des évolutions majeures et parfois radicales, liées à une instabilité politique, sociale et technologique.
Après le double séisme dévastateur qui a frappé le pays, les autorités ont entravé à plusieurs reprises et de différentes façons le travail des journalistes qui tentent de rapporter la situation sur le terrain. Reporters sans frontières (RSF) exhorte les autorités turques à mettre fin aux pressions, aux ingérences inacceptables et à respecter le droit à l’information.
Le bilan des exactions commises contre les journalistes dans le monde, publié chaque année par Reporters sans frontières (RSF), enregistre en 2022 un record de 533 journalistes en détention. Le nombre de journalistes tués dans le monde, 57, repart à la hausse. En outre, 65 journalistes sont otages et 49 portés disparus.
À la suite de la décision du tribunal de district renvoyant l’extradition du fondateur de Wikileaks, Julian Assange, devant le ministère de l’Intérieur britannique, Reporters sans Frontières (RSF) a lancé une nouvelle pétition appelant la ministre de l’Intérieur Priti Patel à rejeter l’extradition de Julian Assange vers les États-Unis. RSF invite instamment ses partisans à se rallier à la demande adressée au ministre de l’Intérieur en signant et en partageant la pétition #FreeAssange avant le 18 mai !
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Le secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF) était à Lviv le samedi 11 mars pour l’ouverture du Centre pour la liberté de la presse, hébergé au sein de l’International Media Center.