L’association franco-russophone Shkatoulka organise une conférence sur le thème « Les immigrés russes en France», animée par Jean-Claude Steib. La conférence sera suivie par le verre de l’amitié franco-russe. Venez nombreux.
Entrée libre
Vendredi 24/03 à 18h30
Maison des Associations, 63 avenue Pasteur – Troyes, Salle 101.
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Margaritis Schinas, vice-président de la Commission européenne en charge de la Migration. Crédit : France 24
Notre invité Margaritis Schinas, vice-président de la Commission européenne en charge de la Migration s’exprime une semaine avant un Conseil européen consacré à l’Ukraine et aux questions migratoires.
Théâtre – Tout public à partir de 11 ans Tarifs : 9 €, 6 € et abonnement – 6 € pour les scolaires Réservation au 03 25 74 92 12 ou reservation@la-chapelle-st-luc.eu Billetterie en ligne
Compagnie Marbayassa, Ecriture et mise en scène : Guy Giroud, Chorégraphie : Bachir Tassembedo, Acteurs, Danseurs : Jules SoguiraGouba, Bachir Tassembedo, Décors, costume : Danielle Giroud-Poude
« Moi, je pars, je vais en Europe, réussir là où tu as échoué. Pourquoi tu es revenu ? Moi je ne reviendrai pas ! » On les rencontre à Alger, à Bamako, à Mossoul…
Parce qu’il n’y a pas de frontière que le rêve ne puisse franchir, ils partent. Jules SoguiraGouba et Bachir Tassembedo ont rencontré Salif à Ouaga… Il est de ceux qui veulent partir, de ceux qui disent : « En France, la pluie ne gâte pas la farine ». À travers sa quête, Salif découvre son père, sa colère d’adolescent s’efface… son rêve ne le quittera pas. La danse, langage universel, côtoie le texte. Elle caresse ou elle frappe, elle soulève les grains de sable et se blesse aux barbelés de Ceuta.
« Gibraltar ouvre une fenêtre captivante sur la réalité de la migration vécue par les Africains, et plus particulièrement ceux du Burkina Faso, en même temps que le spectacle s’impose comme une pièce authentiquement théâtrale. Une réussite. » Pierre Monastier – Profession-spectacle.com
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Depuis 2018, le village de Luzy et ses 1 900 habitants accueillent des demandeurs d’asile dans l’attente du traitement de leur dossier. Cinq ans plus tard, la commune du centre de la France ne regrette pas d’avoir fait le pari de l’intégration et une poignée d’entre eux y ont bâti leur nouvelle vie. Une aubaine contre le manque de main d’œuvre et la désertification des territoires.
Un nouveau centre d’accueil pour demandeurs d’asile de 40 places doit ouvrir ses portes à Beyssenac, en avril. Mais la préfecture fait face à l’hostilité des habitants qui s’inquiètent de ces nouveaux arrivants.
Dans le cadre de son projet de loi, le gouvernement souhaite conditionner l’obtention d’un titre de séjour à un niveau de français minimal. Le directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) a toutefois précisé, lundi, qu’échouer à ce test ne sera pas synonyme d’expulsion.
Note de lecture : interview par Pascal RICHE, parue dans l’Obs du 23 février 2023, sous le titre « la hausse de l’immigration, il faut faire avec ? », de François HERAN, professeur au Collège de France et spécialiste de la question, qui vient de publier « Immigration. Le grand déni. » par Hubert Bruneel
En Italie, la politique migratoire du gouvernement n’en finit pas d’être pointée du doigt. Le 3 janvier, un décret du ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi a changé les règles qui s’appliquent aux ONG qui effectuent des sauvetages en Méditerranée. Après avoir secouru une embarcation de migrants en difficulté, elles doivent désormais immédiatement se rendre au port assigné par les autorités et non plus au port le plus proche. Comment ces villes ont-elles appris à gérer l’urgence ?
La ministre britannique de l’Intérieur promet de mettre un terme aux traversées de la Manche sur des embarcations de fortune. Suella Braverman a présenté ce mardi 7 mars un projet de loi visant à automatiquement expulser les migrants arrivés irrégulièrement, sans qu’ils puissent demander l’asile. En dehors des Conservateurs, le projet fait l’unanimité contre lui.
Des centaines de personnes ont manifesté samedi, à Paris, contre la loi asile et immigration étudiée actuellement au Sénat. Des rassemblements ont également eu lieu dans plusieurs autres villes françaises. Les manifestants ont dénoncé un climat de plus en plus hostile aux immigrés.
C’est ce que dénonce Le Point Afriqueaprès les propos racistes du président Kaïs Saïed à l’encontre de la communauté subsaharienne dans le pays. Le journal en ligne pointe « des traitements d’un autre âge : injures à caractère sciemment raciste, arrestations arbitraires, expulsions de leurs domiciles, jets de pierre, crachats au visage. Le délit de faciès est devenu la norme », tance l’hebdomadaire, qui s’interroge : « Comment réagirait-on à Bizerte ou à Sousse si des Tunisiens subissaient le même sort en Allemagne ou en France? »
Des centaines de rochers ont été déposés, mercredi matin, dans le centre-ville de Calais, autour d’un point de distribution. Les exilés venaient quotidiennement à cet endroit y trouver l’eau potable acheminée par Calais Food Collective, ainsi que de la nourriture le week-end. Certains dormaient sous le pont voisin, désormais bloqué lui aussi par des rochers.
Le président de SOS Méditerranée François Thomas alerte sur la mortalité élevée en Méditerranée et dénonce la criminalisation des opérations de sauvetage.
Pierre Tevanian et Jean-Charles Stevens s’attaquent à la rhétorique aussi répandue que creuse qui se cache derrière le classique « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde ».
Quelque 966 000 demandes d’asile ont été enregistrées en 2022 dans les pays de l’Union européenne, la Suisse et la Norvège. Un record depuis la crise des réfugiés de 2016, selon des données publiées mercredi par l’Agence de l’UE pour l’asile (AUEA).
Les services d’immigration finlandais ont annoncé que les femmes et les filles afghanes seraient désormais automatiquement considérées comme des réfugiées dans le pays, en raison de l’aggravation de la situation qui leur imposée par les Taliban en Afghanistan. Le Danemark et la Suède ont déjà pris des mesures similaires.
Le Maroc, pays frontalier de l’Espagne, est l’une des grandes routes empreintées par les migrants subsahariens pour rejoindre l’Europe. Depuis quelques années les points de tensions migratoires se situent en Méditerranée, au niveau des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, mais après le réchauffement des relations bilatérales entre l’Espagne et le royaume chérifien, les migrants sont refoulés à l’intérieur des terres et vers les grandes villes. À Casablanca, ils sont plusieurs milliers à être à la rue et à dormir à même le sol.
L’association La Cimade a cessé toute activité au centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot depuis le 2 février. Elle dénonce une recrudescence de violences et de trop nombreux dysfonctionnements, dont des expulsions de demandeurs d’asile.