Gaza transformé en « champ de mort » par Israël, selon l’ONU



L’ONU a estimé qu’Israël avait transformé le territoire en « champ de mort ». Dix-neuf personnes ont été tuées par des raids israéliens entre le lundi 7 et le mardi 8 avril.



Gaza : génocide à l’ère de l’intelligence artificielle


Ils ne veulent pas seulement la terre. Ils veulent effacer la condition d’homme. À Gaza, la machine exécute, l’humain disparaît, et le monde regarde – muet.



« Nous avons ramassé des cadavres d’enfants » : dans la bande de Gaza, les bombardements israéliens provoquent « des scènes terrifiantes »


Israël a repris ses opérations militaires contre l’enclave palestinienne après deux mois de trêve. Les bombardements provoquent de lourds dégâts, notamment sur une population qui a été déplacée et vit sous des tentes.

Une visite rare pour un dirigeant européen. Emmanuel Macron se rend mardi 8 avril à al-Arich, un « avant-poste » égyptien du soutien humanitaire à Gaza, accompagné par son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, pour appeler à une reprise de l’aide bloquée par Israël, qui a repris ses opérations militaires contre l’enclave palestinienne après deux mois de trêve. Cette guerre est d’une violence inouïe avec des témoignages et des scènes filmées particulièrement difficiles à regarder.

« Cette trêve, on l’espère mais on n’y croit plus » : les Ukrainiens, sous le feu des bombes russes, doutent de l’avenir



Ces derniers jours, les frappes russes sur le territoire ukrainien se multiplient. Avec la mort de 18 personnes à Krivyi Rir et d’une personne à Kiev la semaine dernière dans ces attaques, les habitants sont pleinement exposés.



Soutenir la résistance ukrainienne pour une paix juste et durable


Journal d’une Gazaouie : «Une peur comme jamais auparavant m’envahit»

Témoignage


Nour Z. Jarada vit à Gaza depuis toujours. Pour «Libération», cette psychologue de Médecins du monde France raconte son quotidien dans l’enclave palestinienne



Gaza ou l’effacement méthodique


Ce texte interroge le silence occidental face à la destruction de Gaza, et plus particulièrement celui de la France, qui ne saurait éternellement conjuguer les droits de l’Homme au passé. Il salue la lucidité de quelques nations qui, sans éclat ni posture, ont su incarner la parole juste.



Un journaliste palestinien brûlé vif lors d’une attaque israélienne contre un camp de journalistes à Gaza


Un journaliste palestinien a été brûlé vif et au moins dix autres personnes ont été blessées lors d’une frappe aérienne israélienne dimanche soir qui visait une tente abritant des journalistes dans le sud de la bande de Gaza.

Des vidéos partagées en ligne montrent le journaliste Hilmi Al-Faqaawi en feu après que la tente dans laquelle il se trouvait à Khan Younis ait été frappée par l’armée israélienne, alors que ses collègues tentaient de le secourir, mais en vain.

Gaza: l’armée israélienne intensifie ses opérations, des dizaines de morts selon les secours



L’armée israélienne affirme avoir lancé une nouvelle opération terrestre dans le nord de la bande de Gaza. Selon un premier bilan établi par la défense civile à Gaza, les opérations militaires israéliennes ont fait au moins 30 morts dans la bande de Gaza.



Bande de Gaza : un 11e membre du personnel de MSF tué dans une frappe israélienne


Un 11e membre du personnel de Médecins Sans Frontières (MSF) a été tué mardi, ainsi que sa femme et sa fille, dans une frappe aérienne israélienne sur la bande de Gaza, a annoncé vendredi cette organisation humanitaire.



Dans le nord de la Cisjordanie, la guerre coloniale a changé de dimension


Juste après le cessez-le-feu à Gaza, à la mi-janvier 2025, Israël a annoncé inclure l’intensification de ses opérations en Cisjordanie dans ses « buts de guerre ». Depuis, le nombre de déplacés y a dépassé les 40 000. Plus de 900 Palestiniens y ont été tués par l’armée ou par des colons israéliens depuis le 7 octobre 2023. Reportage.



« Conflit d’intérêts » de Netanyahu dans le renvoi du chef du Shin Bet


La procureure générale d’Israël a annoncé vendredi avoir conclu à un vice fondamental dans la décision du gouvernement de limoger le chef du Shin Bet (sécurité intérieure), jugeant en outre le Premier ministre Benjamin Netanyahu en situation de conflit d’intérêts dans cette affaire.



Nétanyahou bénit le soutien à Israël des « fascistes européens »



Stade ultime de l’instrumentalisation de la lutte contre l’antisémitisme, la conférence de Jérusalem, réunie le 27 mars 2025, a scellé le pacte entre Israël et l’extrême droite européenne et américaine. Elle a également offert au président du Rassemblement national, Jordan Bardella, l’occasion de s’affirmer sur la scène internationale. Reportage.



PRCS (Croissant rouge Palestinien): Le meurtre de huit de nos médecins est une tragédie contre le travail humanitaire


La Société du Croissant-Rouge palestinien est dévastée par le meurtre de huit de ses médecins à Rafah. Ils ont été pris pour cible par les forces d’occupation israéliennes alors qu’ils accomplissaient leur devoir humanitaire en se rendant dans la zone de Hashashin à Rafah pour prodiguer les premiers soins à un certain nombre de personnes blessées par les bombardements israéliens dans la région. Un neuvième médecin est toujours porté disparu. Le Croissant-Rouge palestinien a également retrouvé les corps de six membres de la défense civile et d’un membre du personnel de l’ONU dans la même zone

À Gaza, les autorités israéliennes utilisent la réduction d’accès à l’eau comme une arme de guerre



Alors que les bombardements et les combats ont repris à Gaza depuis le 18 mars, les autorités israéliennes bloquent également l’accès à l’eau en empêchant l’électricité et le carburant d’entrer dans Gaza. Médecins Sans Frontières (MSF) appelle à restaurer le cessez-le-feu et demande aux autorités israéliennes de rétablir l’accès à l’électricité et de permettre l’acheminement de l’aide, y compris le carburant, l’eau et le matériel sanitaire



Gaza : les violences sexuelles et reproductives participent du génocide


Dans un rapport publié le 13 mars 2025, la commission internationale indépendante créée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU rend compte de l’enquête qu’elle a conduite sur les actes de violence sexuelle et reproductive commis par Israël en Palestine occupée, avec un accent porté sur Gaza. L’enquête conclut à une hausse majeure des actes de violence sexuelle depuis le 7 octobre 2023. Ils sont devenus « systématiques ».



« Ils préparent le terrain pour que les gens partent »


Ça fait une semaine qu’on est en train de revivre l’enfer. Après la décision de Nétanyahou de reprendre la guerre à Gaza, ou bien contre Gaza, c’est ce mot « enfer » que tout le monde est en train de reprendre. Ça a commencé par le président Trump, qui a menacé la population de Gaza de l’enfer. Après ça a été repris par Israël Katz, le ministre de la guerre, et là c’est Nétanyahou. Apparemment tout le monde est d’accord pour faire de la vie des Gazaouis une vie d’enfer. 



Vider Gaza, ce vieux rêve israélien


La proposition du président américain Donald Trump de déporter plus de deux millions de Palestiniens de Gaza vers l’Égypte et la Jordanie a suscité des réactions très diverses, mais un soutien important en Israël. Elle correspond à d’anciennes velléités de l’establishment israélien, pour qui ce territoire représente depuis 1949 un obstacle au projet ­sioniste.



À Jérusalem, des milliers d’Israéliens manifestent devant le Parlement


Après un rassemblement à Tel-Aviv, des milliers de personnes se sont rendues à Jérusalem devant le Parlement mercredi soir, afin de protester contre le projet de loi polémique sur le processus de nomination des juges. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a accusé mercredi l’opposition d' »alimenter l’anarchie ». Voici le fil du mercredi 26 mars. 



Des centaines de Gazaouis dans la plus grande manifestation anti-Hamas organisée depuis le début de la guerre


« Le Hamas dehors », « Hamas terroriste », ont scandé des centaines de Palestiniens à Beit Lahia et Jabalia, dans le nord de Gaza, ainsi qu’à Khan Younès, au sud. Ces Gazaouis ont manifesté pour mettre fin à la guerre contre Israël et au règne du mouvement islamiste dans l’enclave palestinienne.



Gaza : une poursuite de la guerre sans réaction internationale ?


Depuis la fin du cessez-le-feu à Gaza, Tsahal a multiplié ses attaques sur le territoire palestinien. Plus de 800 personnes seraient mortes en dix jours, selon les autorités locales. En Israël, des dizaines de milliers de citoyens ont manifesté contre la politique du Premier ministre, Benyamin Nétanyahou ; à Gaza, plusieurs centaines de personnes ont protesté contre le Hamas. Le conflit israélo-palestinien ne doit pas sombrer dans l’oubli, fait valoir la presse européenne.



Bardella à Jérusalem: l’extrême droite française affiche son soutien à Israël


La conférence sur l’antisémitisme à laquelle Jordan Bardella participe s’est ouverte jeudi à Jérusalem par une prise de parole de son organisateur, le ministre israélien de la Diaspora, Amichai Chikli, devant des centaines d’invités. « Bonjour monsieur », « merci », a lancé M. Chikli en français à l’attention de M. Bardella, qu’il a dit vouloir « défendre », comme les autres représentants de l’extrême-droite européenne présents, des critiques dénonçant une association de leur mouvements réputés pour leur xénophobie au combat contre l’antisémitisme.



« C’est une guerre menée méthodiquement contre la presse » : des journalistes ciblés par Israël à Gaza, selon Forbidden Stories


Depuis le 7 octobre, plus de 100 journalistes ont été tués, d’après le décompte de « Forbidden Stories » qui a enquêté sur les circonstances de la mort de ces journalistes, mais aussi sur tous ceux qui ont été visés, menacés ou blessés en Cisjordanie et à Gaza.

Les révélations de l’enquête « Gaza Project » coordonnée par Forbidden stories(Nouvelle fenêtre) sont accablantes : les journalistes utilisant des drones sont systématiquement ciblés par l’armée israélienne, et l’État hébreu essaie de s’exonérer de ses responsabilités devant les juridictions internationales. Franceinfo a pu recueillir le témoignage de Youssef, un des journalistes de Gaza, qui fournit des informations à distance. Car Israël et l’Égypte interdisent toujours l’accès au territoire aux journalistes étrangers.



Pire que les bombardements


Ma plus grande angoisse en entamant cette chronique est de choisir quelle histoire crève-cœur je devrais vous raconter pour parler de la détresse et de la colère qui règnent dans la bande de Gaza depuis qu’Israël a mis fin au cessez-le-feu le 2 mars en freinant l’entrée de tous les vivres dans l’enclave palestinienne assiégée puis en reprenant les bombardements deux semaines plus tard.

Devrais-je vous relater l’histoire d’Hossam Shabat, ce journaliste d’Al-Jazeera, âgé d’à peine 23 ans, qui avait prévu sa mort et laissé une lettre posthume ? « Si vous lisez ceci, cela signifie que j’ai été tué – très probablement ciblé – par les forces d’occupation israéliennes », y avait-il écrit.

Et, de l’aveu même des forces armées israéliennes, Tsahal, c’est exactement ce qui est arrivé. Le véhicule à bord duquel se trouvait le correspondant de la chaîne qatarie a été visé par un drone israélien le 24 mars. Tsahal affirme, sans fournir de preuve, que M. Shabat était un « tireur d’élite du Hamas », le mouvement islamiste qui dirige la bande de Gaza et a perpétré les attaques du 7 octobre 2023 en Israël.

Dans son message posthume, M. Shabat explique plutôt qu’il s’est improvisé journaliste après le début de l’opération armée d’Israël dans la bande de Gaza et a passé les 17 derniers mois à documenter la souffrance des siens, devenant un des visages les plus connus du média arabe.



Manifestation pour la paix 

Samedi 29 mars 10h30

Place Jean-Jaurès à Troyes

A l’appel du Collectif aubois pour la Paix



Gaza : L’armée israélienne a commis des crimes de guerre en occupant des hôpitaux



Privations de soins, évacuations forcées aux conséquences fatales, destruction de structures médicales. Les forces armées israéliennes ont causé des décès de patients palestiniens et des souffrances évitables quand elles ont occupé des hôpitaux dans la bande de Gaza lors des hostilités qui se poursuivent, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui ; ces actes ont constitué des crimes de guerre.


Plus de 50000 morts dans la bande de Gaza: «C’est une opération de dévastation»


« Le bilan de l’agression israélienne atteint 50 021 martyrs et 113 274 blessés depuis le 7 octobre 2023 », a indiqué dans un communiqué le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza ce dimanche 23 mars. Des statistiques jugées fiables par les Nations unies.  



«La presse est attaquée»: en Cisjordanie occupée, la répression israélienne contre les journalistes s’aggrave


L’armée israélienne multiplie les raids dans les camps de réfugiés palestiniens et ceux-ci s’accompagnent souvent de destructions de maisons et de déplacements forcés de population. La présence de journalistes semble gêner l’État hébreu Arrestations, détentions, matériel détruit, interdiction de se déplacer, notamment à Jérusalem. On savait le quotidien des reporters et des photographes très dangereux à Gaza, mais il l’est aussi en Cisjordanie occupée.



Israël: le gouvernement entame une procédure pour destituer la procureure générale et aggrave la crise avec la justice


En Israël, le bras de fer entre l’exécutif et le judiciaire se poursuit. Après le limogeage du chef des renseignements intérieurs, un Conseil des ministres spécial s’est réuni dimanche 23 mars pour engager un processus de destitution de la conseillère juridique du gouvernement qui est également la procureure générale. Ce faisant, beaucoup accusent Benyamin Netanyahou de conflit d’intérêts, car le Premier ministre est visé par une procédure pour corruption.



L’extrême droite européenne en Israël pour parler antisémitisme, une invitation controversée


Une conférence internationale sur la lutte contre l’antisémitisme se déroulera fin mars à Jérusalem. Pour la première fois, des dirigeants et eurodéputés d’extrême droite européens sont invités à y prendre la parole. Une présence condamnée par de nombreux spécialistes de la question qui ont choisi de ne pas y participer.



Droit international humanitaire (DIH)

Par Jean Camus



La CPI, Cour pénale internationale condamnée ?

« Les dirigeants politiques de l’après 1945 ont bien songé au bien de l’humanité, ce qui fut une période assez brève dans l’histoire, alors que beaucoup de dirigeants actuels n’ont jamais lutté pour la liberté et la démocratie, qu’ils ont considérées comme acquises ». O Matviichuk Prix Nobel ukrainienne en 2022, directrice du Centre pour les libertés civiles.

Robert Badinter (1928-2024) nous a quittés il y a un an. Pour lui, la justice pénale internationale à laquelle il a consacré toute son énergie, était une exigence. Selon ses propres mots « la longue marche du droit international contre l’impunité des grands criminels tend vers un ordre juridique mondial de nature à satisfaire l’universalité des droits de ‘homme ».

17 juillet 1998 est signé dans l’enthousiasme le traité créant la Cour pénale internationale (CPI), 50 ans après, le procès de Nuremberg souvent qualifié de « justice de vainqueurs », 6 ans après la création du tribunal pour l’ex-Yougoslavie, puis celui du Rwanda pour traiter les crimes dans un contexte géopolitique bien précis. Création contestée, des pays et non des moindres, ont refusé de ratifier le traité : les Etats-Unis, la Russie, la Chine, l’Inde, Israël. Mais 120 pays sont encore parties aujourd’hui et croient en la CPI. Ce n’est pas insignifiant.

« Si la négociation avait lieu aujourd’hui, il n’est pas sûr que les conventions de Genève seraient adoptées » P.Kräehenbühl,   directeur du Comité international de la Croix Rouge (CICR).

Trois pays ont joué un rôle majeur dans le recul du droit international humanitaire. D’abord les Etats-Unis dans leur réponse aux attaques d’Al Qaida, les occupations de l’Afghanistan, de l’lrak, les prisons secrètes, le refus d’accorder le statut de « prisonniers de guerre » à leurs ennemis, un abandon spectaculaire des conventions de Genève.

Aujourd’hui, deux Etats-clés se distinguent par le mépris des règles internationales. D’abord la Russie, membre permanent, comme les Etats-Unis du Conseil de sécurité des Nations unies, normalement garant de la sécurité internationale. Le second, Israël, dans la région la plus perturbée de la planète, allié principal de l’Occident.

Principaux adversaires du droit international, jusqu’à voir leurs dirigeants poursuivis par la CPI pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité ».

« On passe plus de temps à discuter du bien-fondé du droit international humanitaire qu’à tenter de le faire respecter……il existe un sentiment d’impunité », une responsable du CICR.

La CPI est tenue à une stricte neutralité et à la confidentialité de ses échanges. Cette exigence de neutralité est souvent critiquée quand elle n’est pas remise en cause. Certains de ses membres reçoivent des menaces

Certains souhaitent et disent, d’autres s’interrogent, car ils n’ont jamais véritablement cru en cette institution, sur la fin de la CPI.  D’autres réagissent enfin.

La mise à mort de la CPI serait-elle donc programmée ?

L’Union européenne, bien seule maintenant, doit veiller sans cesse à l’application des conventions de Genève que depuis 1945 on croyait admises par tous. La protection des civils et des prisonniers au XXI° siècle est une exigence élémentaire.

JC

Ukraine : un troisième hiver sous le feu et le froid



Le froid s’est installé à nouveau sur l’Ukraine. Un troisième hiver glacial pour des milliers de familles. Au milieu des bombardements et des températures glaciales, des millions d’Ukrainiens luttent pour survivre. L’eau potable, l’électricité et le chauffage font cruellement défaut.  

Dans les zones de combats, les frappes sur les maisons, les hôpitaux, les écoles et les centrales énergétiques se sont intensifiées. Dans la région de Kharkiv par exemple, le district d’Izumski a enregistré 111 attaques en un mois, entre octobre et novembre 2024.



« Les attaques de drones russes, c’est notre quotidien » : vivre en Ukraine après trois ans de guerre


Depuis février 2022 et l’invasion russe lancée contre l’Ukraine, la population civile ukrainienne subit chaque jour les conséquences du conflit, entre bombardements, alertes, et cérémonies militaires. Témoignages de Loutsk à Kyiv.



Trois ans d’invasion à grande échelle de l’Ukraine : près de 150 journalistes victimes des exactions russes


Disparitions forcées, tirs, exécutions, prise d’otage… Depuis le début de son invasion à grande échelle de l’Ukraine le 24 février 2022, la Russie cible les journalistes ukrainiens et internationaux qui couvrent la guerre. Reporters sans frontières (RSF) dresse le bilan de trois ans de violences contre les professionnels des médias et rend hommage au courage de ces journalistes qui continuent d’informer malgré les risques.

Quatre morts dans l’explosion d’un meuble piégé à Tayr Harfa, frappe aérienne au sud de SaïdaRaids israéliens sur deux sites dans le sud du Liban



Quatre personnes, dont deux fillettes, ont été tuées vendredi à Tayr Harfa, au Liban-Sud, dans l’explosion d’un meuble qui avait été piégé à l’explosif par l’armée israélienne lorsqu’elle occupait cette localité au cours des derniers mois, selon des informations de notre correspondant local Mountasser Abdallah. Par ailleurs, l’aviation israélienne, qui avait déjà mené une série de frappes pendant la nuit sur le territoire libanais, a bombardé Tebna, au sud de Saïda.



Guerre au Proche-Orient : en Cisjordanie, des attaques israéliennes visent spécifiquement des soignants, selon MSF


L’ONG dénombre « 700 attaques sur des structures de santé et les hôpitaux » en 2024, soit « deux par jour ».

En Cisjordanie occupée, on peut mourir faute de pouvoir accéder à un hôpital. Dans un nouveau rapport, publié le jeudi 6 février, Médecins sans frontières (MSF) a compilé les actes de violences contre les structures médicales en Cisjordanie depuis octobre 2023. L’ONG constate une multiplication d’incidents imputés à l’armée israélienne et aux colons juifs qui ont sérieusement entravé l’accès au soin des Palestiniens. 



Bombarder la zone, gazer les tunnels : la guerre effrénée d’Israël contre les souterrains de Gaza


Incapable d’identifier les commandants du Hamas dans les tunnels de Gaza, l’armée israélienne a décimé des blocs résidentiels entiers à l’aide de bombes « bunker buster » afin d’écraser les passages souterrains et de les inonder de fumées mortelles, comme le révèle une enquête.

L’armée israélienne a bombardé intensivement des zones résidentielles de Gaza alors qu’elle ne disposait pas de renseignements sur l’emplacement exact des commandants du Hamas qui se cachaient sous terre, et a délibérément utilisé des produits toxiques émanant des bombes pour asphyxier les militants dans leurs tunnels, comme le révèle une enquête menée par le magazine +972 et l’organisation Local Call.



Rassemblement et manifestation à Troyes le 22 février


Halte à toute extension de la guerre !


L’armée russe a tué davantage de soldats ukrainiens captifs, alerte l’ONU



L’ONU a dénoncé lundi une augmentation du nombre d’exécutions de soldats ukrainiens captifs par les forces russes au cours des derniers mois, faisant écho aux accusations de Kiev en ce sens.



PROPOSITION DE RÉSOLUTION sur la désinformation et falsification de l’histoire par la Russie pour justifier sa guerre d’agression contre l’Ukraine

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Cela ne s’arrêtera pas avec la dernière frappe aérienne



Depuis 15 longs mois, la population de Gaza subit une guerre génocidaire brutale.

Nous avons perdu des êtres chers, des maisons et tout sentiment de normalité.

Mais alors que les discussions sur un éventuel cessez-le-feu se multiplient, l’espoir s’affole qu’il puisse entrer en vigueur avant l’investiture du président élu américain Donald Trump la semaine prochaine.

Nos yeux restent rivés sur nos téléphones, parcourant les informations – vraies ou fausses – en attendant l’annonce. Nous avons hâte d’entendre le mot « cessez-le-feu » prononcé à haute voix, un sentiment fragile de soulagement après toutes les morts dont nous avons été témoins.



La trêve à Gaza entre en vigueur demain matin ; Guterres conclut une visite « positive » et « productive » au Liban 


Tôt ce matin, le gouvernement israélien a ratifié l’accord de cessez-le-feu à Gaza et de libération des otages, a annoncé le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Cette décision est tombée après une réunion du cabinet qui a duré plus de six heures et s’est terminée dans la nuit.

Selon cet accord, vivement contesté par certains membres durs du cabinet, un cessez-le-feu de six semaines doit entrer en vigueur dimanche, accompagné des premiers échanges d’otages contre des prisonniers. Ces mesures pourraient ouvrir la voie à la fin des 15 mois de guerre à Gaza.



Gaza – Israël. Le pari déroutant de Donald Trump


Mercredi 15 janvier 2025, les négociateurs israéliens et palestiniens sont parvenus à un accord de cessez-le-feu… temporaire. Le compromis, en attente d’approbation par le gouvernement israélien, serait agrémenté de « cadeaux » mirifiques octroyés par la future administration américaine à Israël. Champion de la diplomatie « non conventionnelle », le nouveau président étatsunien Donald Trump s’entoure d’une équipe plus que jamais acquise aux vues de l’extrême droite israélienne. Et les Palestiniens, dans tout ça ? Quels Palestiniens ?



Guerre à Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce 23 morts en 24 heures


Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza a annoncé samedi qu’au moins 23 personnes avaient été tuées dans le territoire palestinien au cours des dernières 24 heures, à la veille de l’entrée en vigueur d’un accord de trêve après plus de 15 mois de guerre. Cela porte à plus de 46 899 morts le bilan des hostilités avec Israël, indique un communiqué du ministère. Selon le texte, 110 725 personnes ont été blessées dans la bande de Gaza depuis l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien en Israël ayant déclenché la guerre le 7 octobre 2023.

Source

La longue attente à Gaza et en Israël



Les retards survenus ces dernières heures avant la conclusion d’un accord de trêve ont été vécus comme une « torture » par les familles des otages. C’est ce qu’explique Stephen Brisley, un proche d’otage, dans les colonnes du Guardian. « Je suis prudemment optimiste, mais un peu méfiant en même temps », explique-t-il. Il attend la libération de son beau-frère, dont l’épouse (sa sœur) et les deux fillettes (ses nièces) ont été tuées le 7 octobre.  De son côté, Gilad Korngol, 63 ans, « ne sait pas ce qui est arrivé à son fils de 39 ans, qui avait été enlevé au kibboutz Be’eri ». « Ne pas savoir », explique-t-il, « nous a fait vivre comme des zombies, au cours des 467 derniers jours ».



L’angoisse d’une mère : un fils libéré de Gaza, un autre laissé derrière


Des deux fils de Ruth Strom, Yaïr Horn, souffrant, fait partie des 33 otages qui seront libérés dans le cadre de la phase 1 alors qu’Eitan Horn restera à Gaza pour l’instant.

La signature d’un accord entre Israël et le Hamas sosur la libération des otages après quinze mois de guerre à Gaza est une information douce-amère pour Ruth Strom : l’un de ses fils devrait être libéré, mais le second restera pour l’instant en captivité.


Cessez-le-feu Israël-Hamas : les images des impressionnants convois humanitaires prêts à entrer à Gaza


Depuis l’annonce de l’accord, des chauffeurs de camion égyptiens ont convergé vers le point de passage de Rafah pour apporter de la nourriture, de l’eau et du carburant aux Gazaouis.

En file indienne. Dans la ville frontalière égyptienne d’Arish, des convois de camions d’aide humanitaire se préparaient, jeudi 16 janvier, à traverser vers Gaza dès l’ouverture du point de passage de Rafah après l’annonce du prochain cessez-le-feu. Les chauffeurs de camion égyptiens qui attendaient près de la frontière ont exprimé à la fois soulagement et optimisme, beaucoup célébrant la fin imminente des hostilités à Gaza, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.



Un soulagement, beaucoup d’interrogations


Trêve, cessez-le-feu, pause ? Les termes varient, reflétant les sentiments mitigés que laisse l’accord annoncé pour ce dimanche 19 janvier 2025. Mitigés, d’abord, car nous savons le déchaînement de feu et de sang qui s’abattra dans les prochains jours sur la bande de Gaza, jusqu’à la minute ultime prévue pour sa mise en œuvre ; à l’image de ce qui s’est passé au Liban, et comme il en a toujours été dans les guerres menées par Tel-Aviv.



Un cessez-le-feu ne mettra pas fin au programme génocidaire d’Israël 


L’accord pourrait réduire l’intensité de la vague de meurtres perpétrée par Israël, mais il risque d’ouvrir la voie à une nouvelle phase éprouvante de nettoyage ethnique, avec le soutien total de  Trump.            

Steven Witkoff, le nouvel envoyé de Donald Trump au Moyen-Orient, n’a pas fait de la dentelle lorsqu’il a informé les Israéliens qu’il arriverait samedi dernier pour rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Lorsqu’on lui a dit que sa visite coïncidait avec le Shabbat, c’est-à-dire que le Premier ministre ne serait pas disponible avant le soir, Witkoff a clairement fait savoir que la fête juive ne saurait interférer  avec son emploi du temps. Netanyahu, conscient des enjeux, s’est donc rendu à son bureau dès l’après-midi  pour rencontrer l’envoyé. Celui-ci s’est ensuite envolé pour le Qatar dans le but de faire pression pour un accord de cessez-le-feu à Gaza. 



Guerre à Gaza: détruire pour protéger ou pour se venger?



RFI a pu se rendre à Jabalia, totalement dévastée, dans le nord de la bande de Gaza. L’État hébreu y interdit toujours tout accès libre à la presse étrangère. Mais l’armée laisse parfois entrer quelques journalistes. Les soldats israéliens déployés à Gaza défendent leur mission. Mais d’autres refusent désormais de servir leur pays, engagé dans une guerre « de pure vengeance ».



Guerre à Gaza : Jabalia rayée de la carte


Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023, Israël interdit l’entrée dans l’enclave palestinienne à la presse étrangère. Mais l’armée organise parfois des « press tours ». Sami Boukhelifa, envoyé spécial permanent à Jérusalem, s’est rendu à Jabalia, ville du nord de la bande de Gaza, marquée par 15 mois de guerre intensive, et désormais déserte.



Le siège israélien de Gaza : 100 jours, 5000 morts, 9500 blessés


5 000 personnes ont été tuées ou sont portées disparues, et 9 500 autres blessées, dans le nord de Gaza depuis le déclenchement du siège de cette zone par l’armée israélienne, le 6 octobre 2024.

Il reste encore quelques personnes dans le nord de la bande de Gaza, que ce soit à Beit Hanoun, à Beit Lahiya ou encore à Jabalia. Depuis 100 jours, ces Palestinien·nes luttent pour survivre aux attaques aériennes israéliennes et au manque de nourriture, d’eau, d’aide et de médicaments.



Palestine. La recherche au défi du discours colonial


L’actuelle annihilation des Gazaouis, la mise au jour des visées expansionnistes d’Israël et la question du génocide ont popularisé auprès du grand public le paradigme de colonialisme de peuplement (settler colonial paradigm). Visant à comparer la Palestine avec les États-Unis, l’Australie ou encore l’Algérie, cette grille de lecture était, depuis près d’une décennie, l’objet de vives tensions au sein d’un champ académique longtemps dominé par les récits hégémoniques sionistes. En effet, le champ du savoir est au cœur de luttes visant d’un côté à nier l’existence du Palestinien, de l’autre à réaffirmer son droit indéfectible sur la terre.



Troyes: Manifestation pour le cessez-le feu


Rassemblement samedi 25 janvier place Jean-Jaurès à 10h30


Guerre dans la bande de Gaza : le nombre de morts est sous-estimé de 40%, selon une étude publiée dans « The Lancet »



Le nombre probable de tués par blessures dans le territoire palestinien est de 64 260 morts entre octobre 2023 et juin 2024, estime l’étude. Ce bilan n’inclut pas les décès indirects, tels que ceux dus au manque de soins ou de nourriture, ni les milliers de disparus.

Quel bilan humain dans la bande de Gaza, plus d’un an après le début de la guerre entre Israël et le Hamas ? Une étude publiée dans la prestigieuse revue médicale britannique The Lancet, vendredi 10 janvier, estime que le nombre de morts dans l’enclave palestinienne, au cours des neuf premiers mois du conflit, est supérieur d’environ 40% à celui enregistré par le ministère de la Santé du territoire palestinien, dirigé par le Hamas.



Gaza, jour 461 : Israël a assassiné plus de 500 palestiniens dans les 9 premiers jours de janvier


CHIFFRES CLÉS
à Gaza depuis le 7 octobre 2023 :
46 006 palestinien·nes tué·es par Israël
dont 17 000 enfants, dont 800 nourissons de moins de 1 an
10 000 personnes coincé·es sous les décombres
109 378 blessé·es
1,9 million de déplacé·es

Au cours des neuf premiers jours de l’année 2025, Israël a assassiné au moins 500 Palestinien·nes. Le bilan officiel dépasse aujourd’hui les 46 000 morts, mais de nombreux experts estiment que le nombre réel de Palestinien·nes tués est bien plus élevé.



« Avant de reconstruire Gaza, il nous faudra nous reconstruire nous-mêmes »


Jeudi 9 janvier 2025

Aujourd’hui, 70 camions chargés de matériel médical, de médicaments et de fioul sont entrés dans la bande de Gaza et ont été livrés directement à l’hôpital de campagne jordanien. Celui-ci est géré par le gouvernement jordanien, mais plusieurs autres ont été installés, avec l’autorisation d’Israël, par des ONG internationales : Médecins sans frontières, Médecins du monde, International Medical Corps, l’hôpital britannique… D’autres points médicaux sont gérés par des ONG plus petites. Tous ces établissements sont des structures provisoires abritées sous des tentes, prévues pour les terrains de guerre et les catastrophes naturelles. C’est la preuve que les Israéliens peuvent très bien faire passer de l’aide humanitaire s’ils le veulent, sans qu’elle ne soit pillée ni détournée.



Carnet de bord de deux paysannes en Palestine – Jour 10 Départ


« Avec l’élection de Trump, qu’allons-nous devenir ? Est-ce que les Israéliens vont faire la même chose en Cisjordanie que ce qu’ils font à Gaza ? » Dernier jour du voyage de la Via Campesina en Palestine.


Retrouvez ci-dessous les 9 épisodes précédents.


Jour 1: Entrer en Palestine

Jour 2: Ramallah

Jour 3: Naplouse et Qsra

Jour 4: Vallée du Jourdain

Jour 5: Ramallah

Jour 6: Jérusalem

Jour7: Bethléem

Jour 8: Hébron

Jour 9 : Ramallah

Le ministère de la Santé de Gaza fait état de 51 morts en 24 heures



Le ministère de la Santé de la bande de Gaza a annoncé mercredi qu’au moins 51 personnes avaient été tuées au cours des dernières 24 heures dans le territoire palestinien, théâtre de plus de 15 mois de guerre avec Israël.



Carnet de bord de deux paysannes en Palestine – Jour 9 Ramallah


« C’est quoi ce bruit ? » Et là, tout simplement, on me répond que ce sont des missiles envoyés par le Yémen sur Tel Aviv qui se trouve à quelques dizaines de km. Missiles stoppés par le fameux Dôme de fer d’Israël. Suite du voyage de la Via Campesina en Palestine.



Du 8 au 18 décembre 2024, une délégation de la Via campesina s’est rendue en Palestine, en Cisjordanie. Nous, Fanny et Morgan, sommes toutes deux paysannes (en Ardèche et en Bretagne) et membres de la Confédération Paysanne. Les textes qui suivent sont notre carnet de bord pendant ces dix jours qui ont changé nos vies et notre vision du monde.

Retrouvez ci-dessous les épisodes précédents.


Jour 1: Entrer en Palestine

Jour 2: Ramallah

Jour 3: Naplouse et Qsra

Jour 4: Vallée du Jourdain

Jour 5: Ramallah

Jour 6: Jérusalem

Jour7: Bethléem

Jour 8: Hébron

A Gaza, les frappes israéliennes se poursuivent pendant les négociations pour une trêve



Tandis que les discussions indirectes entre l’Etat hébreu et le Hamas viennent de reprendre au Qatar, la Défense civile gazaouie affirme qu’au moins 23 personnes sont mortes ce dimanche 5 janvier dans des frappes israéliennes.

En attendant un éventuel accord de trêve, la violence est montée d’un cran depuis plusieurs jours dans l’enclave palestinienne assiégée et dévastée par près de quinze mois de guerre. Les services de secours de Gaza font état ce dimanche 5 janvier d’au moins 23 morts dans des frappes israéliennes sur le territoire palestinien, où l’armée affirme avoir visé une centaine de «cibles terroristes» malgré la reprise des négociations pour une trêve dans la bande de Gaza.



Gaza: l’armée israélienne dit avoir frappé plus de 100 « cibles terroristes » en deux jours


L’armée israélienne a affirmé dimanche avoir frappé au cours des deux derniers jours plus d’une centaine de « cibles terroristes » dans la bande de Gaza, où elle est en guerre depuis près de 15 mois avec le mouvement islamiste palestinien Hamas.

« L’armée de l’air a frappé plus de 100 cibles terroristes dans l’ensemble de la bande de Gaza et éliminé des dizaines de terroristes du Hamas » vendredi et samedi, a-t-elle précisé dans un communiqué.



Cynisme


SUR LA PALESTINE, L’AFRIQUE A BON DOS

C’est la petite musique qui monte depuis quelques mois, dès lors qu’il s’agit de relativiser, voire de nier la politique génocidaire menée par Israël à Gaza depuis plus d’un an : « Et le Soudan alors !? Et la République démocratique du Congo !? »

Toutes celles et ceux qui, en France, dénoncent les crimes de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, ou rappellent, tout simplement, que de très nombreuses organisations (Human Rights Watch, Amnesty International, la Cour internationale de justice, entre autres) les qualifient de « génocide » ou de « risques génocidaires », se voient ainsi sommés par les défenseur·es du gouvernement extrémiste de Benyamin Netanyahou de montrer patte blanche. 



Carnet de bord de deux paysannes en Palestine 


Les ruelles sont étroites et sombres, fermées par une sorte de toit et des grillages à un mètre ou deux au-dessus de nos têtes. Les marchands nous racontent que, depuis leurs fenêtres, les colons leur lancent des pierres, des poubelles, de la merde… Suite du voyage de la Via Campesina en Palestine.



Troyes: Manifestation pour le cessez-le feu


Rassemblement samedi 25 janvier place Jean-Jaurès à 10h30

« Ils détruisent tout » : la partie la plus au nord de Gaza transformée en champ de ruine quasiment invivable



Israël a menacé mercredi d’intensifier encore ses frappes sur Gaza, où 25 personnes ont été tuées depuis le passage à l’année 2025, selon les secours du territoire palestinien, qui s’inquiètent de la situation humanitaire déjà critique après plus d’un an de guerre.

À Gaza quatre nouveaux nés sont morts de froid depuis Noël d’après des informations communiquées par l’ONU. La vie dans l’enclave se dégrade de jours en jour. Particulièrement dans la partie la plus au nord. Elle subit une opération militaire terrestre depuis trois mois. Des dizaines de milliers de personnes ont été forcées a fuir.



Netanyahu demande un nouveau report des audiences de son procès pour corruption


Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a demandé un nouveau report, cette fois de deux semaines, des audiences programmées dans le cadre de son procès pour corruption, en invoquant sa récente hospitalisation suite à une opération de la prostate, ont rapporté vendredi plusieurs médias israéliens, dont Haaretz.



« Quand on se noie, on s’accroche à une brindille. »


L’humeur générale, ces temps-ci, est à l’optimisme. Les gens veulent croire qu’un cessez-le-feu est proche. Et je les comprends. Ils ont tellement envie que la guerre s’arrête. Ils s’appuient sur les déclarations de Trump, qui a dit que ce serait l’enfer si la guerre ne s’arrêtait pas. On les voit comme un message adressé aux Palestiniens, et spécialement au Hamas, mais aussi à Nétanyahou. Les commerçants, eux aussi, semblent anticiper un arrêt de l’agression israélienne : ils commencent à baisser les prix, car ils veulent écouler leurs stocks pour faire place aux marchandises qui devraient entrer en quantité après le cessez-le-feu. Même le prix des cigarettes, importées en contrebande, a baissé. Le prix des cigarettes est devenu la boussole des marchés de Gaza.

L’optimisme est alimenté par les fuites dans les médias, qui parlent d’un rapprochement des positions israéliennes et de celles du Hamas, de concessions de part et d’autre. Je suis heureux de sentir que pour la première fois depuis quatorze mois les gens sont dans un état d’esprit positif, quelle que soit la difficulté des négociations. Comme on dit chez nous, quand on se noie, on s’accroche à une brindille.

« Mes enfants meurent et personne ne s’en soucie » : A Gaza, un bébé de 20 jours mort de froid dans un camp de déplacés



Un nourrisson âgé d’à peine de 20 jours est mort de froid dimanche 29 décembre dans un camp de déplacés à Deir El-Balah, au centre de la bande de Gaza. Le gouvernement du Hamas craint d’autres décès en raison des orages prévus cette semaine.

« J’ai fui les bombardements avec mes enfants pour qu’ils meurent de froid ici ? » Entre les tentes délabrées du camp de déplacés de Deir El-Balah à Gaza, Yahya al-Batran pleure son fils. Âgé de moins de trois semaines, le nourrisson est décédé ce dimanche 29 décembre en raison du « froid intense » qui frappe l’enclave dévastée par plus d’un an de guerre entre Israël et le Hamas, ont confirmé les autorités.



Guerre Hamas-Israël : à Gaza, les bombes et le froid continuent de tuer


Un bébé de trois semaines est mort ce dimanche 29 décembre en raison du froid, ont annoncé les autorités sanitaires de l’enclave, alors que le dernier hôpital fonctionnel du nord de la bande a été bombardé et vidé, provoquant la «consternation» de l’OMS. Israël affirme avoir démantelé un centre de commandement du Hamas.

Il s’appelait Joumaa et il avait moins de trois semaines. Ce dimanche 29 décembre, le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, a indiqué que le bébé était mort en raison du «froid intense». La pluie et des températures au-dessous de 10 °C, la nuit, frappent le territoire depuis quelques jours. Joumaa al-Batran a un frère jumeau, transféré dans un hôpital local, selon l’AFP.



Un cri depuis les ruines de Gaza : un appel à agir


L’attaque effroyable cette semaine sur l’hôpital Kamal Adwan dans le nord de Gaza, désormais sans infrastructure sanitaire, a amené nos réseaux pour la santé mentale en Palestine à pousser d’urgence ce cri d’effroi et d’indignation — et à exhorter à agir.

Un cri depuis les ruines de Gaza : le génocide continuera tant que l’impunité d’Israël persiste.



Au Sud-Liban, la guerre israélienne n’est pas finie


Le fragile cessez-le-feu conclu le 26 novembre 2024 n’est toujours pas totalement entré en vigueur. Outre des bombardements sporadiques, des dizaines de villages sont encore occupés par l’armée israélienne. Elle a aussi placé en « zone rouge » plus de 60 autres situés à proximité. Orient XXI a pu se rendre dans la bourgade de Majdel Selm, à deux kilomètres seulement des positions ennemies. Quelques centaines d’habitants ont décidé de revenir sur place, malgré les avertissements israéliens.



A Khiam, l’exhumation des corps de disparus se poursuit


Il pourrait y avoir une centaine de victimes sous les décombres dans ce village qui a connu des batailles féroces. Au moins 24 corps ont déjà été retrouvés, selon notre correspondant.



Annexion du Golan : les déclarations de Benyamin Netanyahou face à la réalité du droit international


La déclaration de Benyamin Netanyahou sur la souveraineté israélienne « pour l’éternité » du Golan occupé contredit le droit international, qui reconnaît ce territoire comme syrien et interdit l’annexion par la force.

Le 9 décembre 2024, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a affirmé que la partie du Golan syrien occupée par Israël appartenait à son pays « pour l’éternité », alors même que les troupes israéliennes continuaient d’étendre leur contrôle sur ce territoire.

Gaza : un rapport de MSF dénonce la campagne de destruction totale menée par Israël



Les attaques militaires israéliennes répétées contre les civils palestiniens au cours des 14 derniers mois, le démantèlement du système de santé et d’autres infrastructures essentielles, le siège et l’obstruction systématique de l’aide humanitaire détruisent les conditions mêmes de la vie à Gaza, selon un nouveau rapport de Médecins Sans Frontières (MSF), « Gaza : la vie dans un piège mortel ». MSF réitère son appel à toutes les parties à un cessez-le-feu immédiat pour sauver des vies et permettre l’acheminement de l’aide humanitaire. Israël doit cesser ses attaques ciblées ou indiscriminées contre les civils, et ses alliés doivent agir sans délai pour protéger la vie des Palestiniens et faire respecter les règles de la guerre.



Israël commet le crime d’extermination et des actes de génocide à Gaza



La privation d’eau généralisée imposée par les autorités israéliennes menace la survie des habitants de Gaza.

Les autorités israéliennes ont intentionnellement privé les civils palestiniens de Gaza d’un accès adéquat à l’eau depuis octobre 2023, entraînant très probablement des milliers de morts et commettant ainsi le crime contre l’humanité d’extermination et des actes de génocide, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd’hui. 



France. L’amitié avec Israël comme excuse de la violation du droit international



Alors que la Cour pénale internationale (CPI) a finalement émis les mandats contre le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, la France s’est distinguée par un communiqué suggérant qu’elle ne procéderait pas à leur arrestation. Si la justification juridique de cette position est plus qu’incertaine, l’affichage d’une amitié historique et d’une collaboration continue avec Israël pose problème au moment où les preuves du génocide de Gaza s’accumulent.