L’Arcom inflige 150 000 euros d’amendes à la chaîne CNews pour avoir diffusé des propos inexacts sans vérification ni contradiction



La chaîne d’information est notamment sanctionnée pour avoir présenté l’avortement comme la « première cause de mortalité dans le monde ».

Deux programmes de la chaîne CNews ont fait l’objet d’amendes de 100 000 et 50 000 euros en raison de plusieurs manquements, a révélé l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, jeudi 14 novembre;



L’ESJ Paris rachetée par des investisseurs de droite, nouvelle étape de la bollorisation des médias


La plus ancienne école de journalisme au monde a été rachetée par un groupe d’investisseurs conservateurs, dont le milliardaire d’extrême droite Vincent Bolloré. Faisant craindre qu’elle ne se transforme en pépinière pour médias bollorisés.



Les départs du Guardian et de La Vanguardia de X sont le symptôme de l’échec des régulations des plateformes


Les deux titres d’information générale vont cesser de publier sur X, en raison de la place prépondérante de la désinformation sur cette plateforme. Pour Reporters sans frontières (RSF), c’est la révélation tonitruante de l’échec des pouvoirs publics à construire, jusqu’à maintenant, un cadre de régulation des plateformes protégeant l’information fiable. 

Rapport alarmant en Géorgie : à la veille des élections législatives, RSF et ses partenaires appellent au respect des engagements du pays pour des médias libres et une information fiable



La dérive de la démocratie géorgienne atteint désormais l’un de ses piliers, la liberté de la presse. En amont des élections législatives du 26 octobre, Reporters sans frontières (RSF) et les neuf organisations partenaires de la Plateforme pour la sécurité des journalistes du Conseil de l’Europe publient un rapport et des recommandations pour garantir la sécurité des journalistes et le droit des citoyens à une information fiable. 

Bande de Gaza: 365 km² anéantis par Israël en 365 jours, «une volonté de détruire une mémoire»



La bande de Gaza n’est plus qu’un macabre théâtre de ruines. En une année, l’armée israélienne a tué près de 42 000 palestiniens dans l’enclave et en a blessé près de 100 000, en majorité des femmes et des enfants. Elle a aussi détruit la majeure partie d’un territoire devenu aujourd’hui inhabitable et qui perd toute mémoire.



Cisjordanie occupée: le camp de Tulkarem, cible de la violence de l’armée et des colons israéliens


Voilà un an que l’armée israélienne a lancé une vaste offensive sur Gaza, mais aussi en Cisjordanie, Israël affirmant lutter contre le Hamas après l’attaque du 7 octobre. Début septembre, la rapporteuse spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens, Francesca Albanese, craignait que la « violence génocidaire d’Israël » ne s’étende de Gaza en Cisjordanie. Ce territoire palestinien est occupé illégalement par Israël, et l’armée israélienne mène de violentes incursions dans les villes et camps de réfugiés, tels que celui de Tulkarem. 



Guerre au Proche-Orient: les travailleurs migrants dans l’œil du cyclone au Liban


Les frappes israéliennes contre le Liban ont entraîné la fuite de plusieurs centaines de milliers de personnes et les bombardements de l’armée israélienne poussent les habitants de Beyrouth à quitter leurs maisons. Des dizaines de milliers de migrants originaires d’Asie ou d’Afrique travaillent au Liban et parfois cherchent à quitter le pays. Parmi eux, de nombreux employés de maisons, souvent des femmes, qui se retrouvent livrées à elles-mêmes.



Liban : « C’est une véritable course contre la montre, il faut agir vite »


Depuis fin septembre 2024, la situation au Liban s’est dégradée à une vitesse alarmante. Plusieurs régions du pays sont le théâtre de bombardements, notamment, le sud, l’est avec la plaine de la Békaa et la banlieue sud de Beyrouth.

Édouard Beigbeder, représentant du bureau de l’UNICEF au Liban, livre son constat alarmant.

Depuis le 23 septembre 2024, la guerre au Liban a pris une tournure dramatique. Quelle est la situation sur place ?

En octobre 2023, les impacts se concentraient principalement au sud du pays, mais aujourd’hui, les répercussions se font ressentir à l’échelle nationale. Je préfère vous fournir des chiffres qui illustrent clairement l’ampleur de la situation.

Depuis le début de la guerre, plus de 127 enfants ont été tués, dont 100 les 11 derniers jours, et plus de 890 enfants ont été blessés, dont 690 les deux dernières semaines. Plus de 350 000 enfants ont été déplacés à l’heure actuelle, mais le chiffre ne cesse d’augmenter.



Une quarantaine de sociétés de journalistes réclament de nouveau l’accès à Gaza


Un an après le 7-Octobre, de nombreuses sociétés de journalistes et rédactions, dont la SDJ de Mediapart, demandent dans une tribune collective aux instances internationales et aux dirigeants de tous les pays d’appeler à l’ouverture de ce territoire à la presse pour qu’elle y exerce son métier : informer.



7 octobre : un an de désinformation sur le conflit israélo-palestinien


Arme de guerre à part entière, la désinformation entourant le conflit israélo-palestinien inonde les réseaux sociaux et parfois les médias traditionnels. Depuis l’attaque du 7 octobre, cette guerre de l’opinion publique s’exporte jusque dans l’hexagone.

Le Conseil de sécurité soutient « pleinement » le chef de l’ONU, persona non grata en Israël



Le Conseil de sécurité de l’ONU a apporté jeudi soir son « plein » soutien au secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres qu’Israël avait déclaré la veille « persona non grata » pour ne pas avoir immédiatement condamné les frappes de l’Iran mardi.



Pressions, intimidations et censure : les journalistes israéliens sous une chape de plomb depuis un an


Depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 et la guerre à Gaza qui a suivi, les pressions sur les journalistes et les médias israéliens se sont multipliées. Reporters sans frontières (RSF) dénonce ce climat d’intimidation et appelle les autorités israéliennes à cesser d’entraver le travail des journalistes qui couvrent la guerre.  

Journée internationale de l’accès universel à l’information


Reconnaissant l’importance de l’accès à l’information, la 74ème Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 28 septembre Journée internationale de l’accès universel à l’information (IDUAI) au niveau des Nations Unies en octobre 2019. Cette journée avait été proclamée par la Conférence générale de l’UNESCO en 2015, après l’adoption de la résolution 38 C/57 déclarant le 28 septembre de chaque année Journée internationale de l’accès universel à l’information (IDUAI).



RSF dénonce l’intimidation de Haaretz, l’un des rares médias israéliens qui critiquent la guerre à Gaza



Dans un écosystème médiatique israélien qui manque de plus en plus de pluralisme, Haaretz fait figure d’exception. Reporters sans frontières (RSF) dénonce les tentatives d’intimidation croissantes dont le quotidien fait l’objet depuis le 7 octobre pour sa couverture de l’impact de la guerre à Gaza et sa critique du gouvernement israélien. 

Le matin du 5 juin, l’entrée vitrée du bureau du quotidien Haaretz à Tel Aviv a été brisée par un homme non identifié : première attaque physique contre le média, mais dernière en date d’une série de menaces et de tentatives d’intimidation. Accusé d’être le “journal du Hamas” par les partisans du gouvernement israélien, le quotidien de gauche subit, depuis le 7 octobre, des pressions accrues pour sa couverture critique de la guerre à Gaza.

Etudiant·e·s en journalisme, nous demandons un meilleur traitement médiatique du conflit israélo-palestinien



Étudiant·e·s en journalisme, nous réclamons un traitement médiatique à la hauteur des enjeux du conflit israélo-palestinien. Depuis des mois, nous observons avec effroi, dans ces médias où nous travaillerons plus tard, des fautes déontologiques graves qui participent à la déshumanisation du peuple palestinien et à la normalisation de crimes de guerre.

Peut-on prétendre couvrir sérieusement ce conflit en passant sous silence les bombardements continus de civils, participant à leur invisibilisation ?

Si nous prenons la parole, c’est que nous croyons au rôle fondamental du journalisme, mais ne nous reconnaissons pas dans ces pratiques. Après sept mois d’horreur dans la bande de Gaza, nous appelons à un sursaut éthique de la profession.

Loi sur l’audiovisuel public : les grains de sable que Dati n’avait pas prévus



Construire un grand ensemble audiovisuel, c’est la priorité de la ministre de la Culture. Rachida Dati a commencé vite et fort, mais voilà que plusieurs embûches se dressent sur son chemin.

La route semblait toute tracée par le bulldozer Dati : la ministre de la Culture mène pied au plancher la réforme de l’audiovisuel public. Dans son schéma, France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’Institut national de l’Audiovisuel seront d’abord réunis sous une holding le 1er janvier 2025, puis fusionnés le 1er janvier 2026. Un patron ou une patronne dirigera l’ensemble. Le dispositif doit être prêt au 1er septembre 2026, au moment où débutera l’année présidentielle. Mais voilà que les embûches se multiplient.



Une cinquantaine de personnalités signent une pétition contre la fusion de l’audiovisuel public


Un collectif de salariés et d’auditeurs de l’audiovisuel public demande au gouvernement, dans une pétition diffusée le mercredi 29 mai, de retirer son projet de «BBC à la française». Parmi les premiers signataires, des artistes et des intellectuels.

Alors que l’examen du projet de loi visant à fondre les médias de l’audiovisuel public dans l’entité «France Médias» a été reporté une semaine plus tôt, un collectif de «personnels et auditeurs de France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA» a lancé une pétition afin d’empêcher cette fusion. Une cinquantaine de personnalités publiques, artistes, syndicalistes ou intellectuels y ont apporté leurs signatures. Parmi eux, le DJ Martin Solveig, les syndicalistes Sophie Binet et Laurent Berger, les interprètes Laure Calamy et Vincent Dedienne, le réalisateur François Ozon ou encore la militante Camille Etienne. La pétition a récolté plus de 5 000 signatures.



Pourquoi Radio France et France TV suppriment-ils des émissions sur l’écologie ?


Alors que l’écologie fait partie des principales préoccupations des Français·es, de nombreux contenus dédiés disparaissent des antennes du service public. Hasard des calendriers ou signe d’un désamour pour ces sujets ? On fait le point sur la question, posée par les lectrices et lecteurs de Vert.

Depuis quelques mois, c’est l’hécatombe pour les programmes dédiés à l’écologie sur le service public. Après la disparition en décembre (notre article) de média Nowu, puis l’annulation du magazine d’enquête Vert de rage en avril, plusieurs émissions des antennes de Radio France ont été menacées, voire carrément arrêtées, ces dernières semaines. Retour en arrière et explications.



France Inter : après sa blague sur Nétanyahou, le sort de Guillaume Meurice tranché ce jeudi


L’humoriste de la radio publique s’explique ce jeudi 30 mai devant une commission de discipline et risque une sanction pouvant aller jusqu’à la rupture anticipée de son contrat de travail pour «faute grave». La décision ne pourrait être connue que dans les prochains jours.

Après douze ans sur France Inter, Guillaume Meurice sera-t-il licencié pour avoir qualifié Benyamin Nétanyahou, dans un sketch, de «nazi sans prépuce» ? C’est ce jeudi, à 14h30, que l’humoriste passe devant une commission de discipline réunie par la direction de Radio France, qui lui reproche d’avoir répété sa blague malgré une première mise en garde de l’Arcom. Il risque une sanction pouvant aller jusqu’à la rupture anticipée de son contrat de travail pour «faute grave». L’issue ne devrait pas être connue immédiatement. «Aucune décision définitive de sanction» ne sera «notifiée moins de deux jours ouvrables après la tenue de la commission», avait indiqué la direction début mai. L’éventail des possibilités comprend aussi un abandon de la procédure, un blâme ou une mise à pied de plusieurs semaines avec suspension de salaire.

Palestine et mobilisations étudiantes : calomnies médiatiques en série



En mars, dans le cadre des mobilisations étudiantes en soutien du peuple palestinien, Sciences Po suscitait une première fois l’hystérie politico-médiatique : une « surenchère d’accusations d’antisémitisme » sur la base de fausses informations et un emballement survenu en grande partie sous l’impulsion du Premier ministre – Gabriel Attal s’étant déplacé en personne pour tancer la direction de l’établissement, trop timorée à son goût face aux étudiants mobilisés. Un mois plus tard, à la faveur d’une amplification du mouvement étudiant coordonné par le Comité Palestine, l’école parisienne – ses déclinaisons en province, mais aussi la Sorbonne – se retrouve de nouveau sous les feux médiatiques. Meilleur du pire.

Bombardement à Rafah : « Cette frappe illustre encore une fois le mépris total de l’armée israélienne pour les vies civiles », dénonce MSF


Selon les autorités palestiniennes, la frappe israélienne sur un camp de Rafah dans l’extrême sud de la bande de Gaza ont fait au moins 40 morts.

« Cette frappe illustre encore une fois le mépris total de l’armée israélienne pour les vies civiles », a dénoncé lundi 27 mai sur franceinfo Guillemette Thomas, coordinatrice médicale mission Palestine pour Médecins sans frontières France alors que l’État hébreu a frappé un camp près de Rafah faisant plusieurs dizaines de morts. La présidence palestinienne évoque un « atroce massacre ».



Benyamin Nétanyahou qualifie la frappe israélienne sur un camp de déplacés à Rafah d' »incident tragique »


Le Premier ministre israélien a précisé qu’une enquête était en cours pour lever le voile sur les circonstances de cette frappe qui a fait au moins 45 morts selon les autorités palestiniennes.

Le Premier ministre israélien a déclaré, lundi 27 mai, que la frappe israélienne qui a touché un camp de déplacés à Rafah dimanche était « un incident tragique »« A Rafah, nous avons évacué un million de résidents qui ne sont pas impliqués et, malgré tous les efforts déployés, un incident tragique s’est produit hier », a déclaré Benyamin Nétanyahou au Parlement israélien devant des familles d’otages détenus dans la bande de Gaza.




RSF dépose une troisième plainte devant la Cour pénale internationale pour crimes de guerre commis par Israël contre des journalistes




Dans sa troisième plainte déposée devant la plus haute cour de justice internationale, la Cour pénale internationale (CPI),  Reporters sans frontières (RSF) appelle le procureur à enquêter sur des crimes commis contre au moins neuf reporters palestiniens entre le 15 décembre 2023 et le 20 mai 2024, et  plus largement à se saisir des plus de 100 journalistes tués par l’armée israélienne à Gaza



La liberté d’informer attaquée de toutes parts


Le gouvernement israélien a interrompu, dimanche, la diffusion de la chaîne qatarie Al-Jazira, accusée de menacer la sécurité du pays. Un assaut en règle contre la liberté d’informer alarmant contre lequel les Etats-Unis et l’Union européenne doivent protester davantage.

Deux jours après la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai, le gouvernement israélien a décidé à l’unanimité de réduire au silence la chaîne d’information qatarie Al-Jazira au nom de la sécurité du pays. Cette décision s’est traduite immédiatement par l’arrêt pour une période reconductible de quarante-cinq jours de la diffusion des programmes de la chaîne, que le premier ministre Benyamin Nétanyahou a qualifiée de « terroriste », et par la fermeture de ses bureaux sur le territoire israélien. Elle s’est accompagnée de la confiscation de ses équipements.



Italie: en grève, les journalistes de la RAI refusent de devenir « TV Meloni »


L’audiovisuel public transalpin est en grève ce lundi 6 mai. Les journalistes protestent contre la censure et la volonté de contrôle du gouvernement Meloni.

« Nous ne sommes pas le mégaphone du gouvernement. » Les mots sont signés du syndicat Usigrai, majoritaire dans l’audiovisuel public italien. Ils justifient la grève déclenchée ce lundi 6 mai au sein des treize chaînes de télévision et des trois radios nationales que compte la RAI, le mastodonte dédié à l’information et au divertissement. Une mobilisation de 24 heures, qui a commencé à 5h30.



Morandini-Praud-Hanouna, porte-voix de la fachosphère

 

Le 30 avril, la journaliste Nassira El Moaddem (Arrêt sur images, ex-i-Télé, ex-France Inter) tweete en réaction à une décision de la Fédération française de football [1] : « Pays de racistes dégénérés. Il n’y a pas d’autres mots. La honte. » Ce qui lui vaut d’être prise pour cible par l’extrême droite sur les réseaux sociaux et de subir menaces et insultes racistes et sexistes. La campagne se déroule ensuite sur les plateaux de la TV Bolloré, qui décuplent le torrent de haine.

Jean-Marc Morandini est le premier à dégainer. Le 1er mai, sur CNews, il introduit le sujet en précisant que ce tweet l’a mis « hors de [lui] », avant de tendre le micro à… Julien Odoul (RN) qui appelle Radio France à la suspendre (alors qu’elle n’y travaille plus) et conclut : « Si elle n’est pas contente, elle se casse. » Problème, comme le révèle Morandini qui s’enorgueillit d’avoir mené l’enquête – une enquête de basse police sur les « origines » de Nassira El Moaddem : « Elle est née dans le Loir-et-Cher, c’est une journaliste française. Ses parents sont marocains, ses parents sont originaires du Maroc. » Courtois avec l’élu RN qui pense comme lui, Jean-Marc Morandini se fait ensuite plus mordant – c’est le moins que l’on puisse dire – avec son autre interlocuteur, Rost, qui se refuse à « condamner » les propos de Nassira El Moaddem, même s’il dit ne pas les reprendre à son compte.

Derrière le cas de CNews, le consensus néolibéral contre le pluralisme réel


Une récente intervention du Conseil d’État a remis sur le devant du débat politique la question du pluralisme des médias. Il s’agit d’un problème qui préoccupe depuis longtemps l’opinion publique. 

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Guerre Israël-Hamas : le Conseil des droits de l’homme demande de cesser les ventes d’armes à Israël


Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a pris position ce vendredi pour la première fois sur le conflit entre Israël et le Hamas, en exigeant l’arrêt de toute vente d’arme à l’Etat hébreu.

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Pour la liberté d’informer à Gaza

RSF ouvre un centre régional pour la liberté de la presse à Beyrouth au Liban

Pas d’attentat déjoué: cafouillage de communication au gouvernement


La porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot a semé mercredi la confusion sur la menace d’attentats en annonçant qu’une « tentative de passage à l’acte » avait été déjouée durant le week-end de Pâques, avant de devoir corriger ses propres déclarations moins d’une heure plus tard.

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Europe 1 : une matinale au cœur de la contre-révolution réactionnaire


À l’occasion des récentes recommandations adressées par le Conseil d’État à l’Arcom en matière de régulation du pluralisme [1], tous les regards se sont tournés vers CNews. Comme il n’est plus à démontrer que la chaîne est devenue, sous l’égide de Vincent Bolloré, un média d’opinion promouvant une contre-révolution réactionnaire, nous avons décidé de nous pencher sur l’autre pépite de l’empire médiatique constitué par le magnat d’extrême droite : Europe 1. Du 28 août au 29 décembre 2023, nous avons écouté l’intégralité des interviews réalisées par Sonia Mabrouk et Dimitri Pavlenko. La matinale incarne un condensé du prêt-à-penser médiatique 2.0, entre néolibéralisme autoritaire mainstream et extrême droite normalisée, au prix d’un sacrifice systématique des opinions et des représentants de la gauche, dans toutes ses composantes.

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Guerre en Ukraine: la CPI délivre deux mandats d’arrêt contre des officiers russes


Le lieutenant Sergueï Kobylach et l’amiral Viktor Sokolov, commandant de la flotte de la mer Noire, sont suspectés de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre commis en Ukraine entre octobre 2022 et mars 2023. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué cette nouvelle étape franchie par la Cour pénale internationale (CPI) pour que justice soit rendue.

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RSF lance officiellement le satellite Svoboda pour offrir un journalisme indépendant aux populations russophones

Aux auditions des cadres de CNews, autoflagellation, « liberté éditoriale » et coup de fil « quotidien » de Vincent Bolloré


Les dirigeants de la chaîne étaient convoqués jeudi à l’Assemblée nationale dans le cadre d’une commission d’enquête. Critiqués pour une infographie sur l’IVG dans une émission religieuse diffusée dimanche dernier, ils ont joué profil bas.

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Temps de parole : Arcom un ouragan sur CNews


« Il ne faut pas renouveler l’agrément de CNews et C8 »

“En France comme ailleurs, RSF fera son travail jusqu’au bout, avec impartialité, sans se laisser entraîner dans des débats politiques. La loi sur l’indépendance et le pluralisme de l’information doit être appliquée.”


Lors d’une conférence de presse à Paris le 20 février, une semaine après la décision du Conseil d’État sur l’Arcom, Reporters sans frontières (RSF) a confirmé sa détermination à obtenir l’application de la loi qui prévoit l’indépendance et le pluralisme de l’information dans l’audiovisuel. Une vingtaine d’avocats apportent leur soutien.

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L’extradition de Julian Assange examinée par la justice britannique : pourquoi le fondateur de WikiLeaks risque gros ?


L’audience qui s’est ouverte ce mardi à Londres doit permettre d’examiner le refus d’autoriser Julian Assange à faire appel de son extradition vers les Etats-Unis. L’Australien est accusé d’espionnage par Washington pour avoir révélé des informations confidentielles sur le site WikiLeaks.

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Alexeï Navalny-Julian Assange : le prix du courage

ULTIME APPEL DE JULIAN ASSANGE AU ROYAUME-UNI POUR EMPÊCHER SON EXTRADITION VERS LES ETATS-UNIS



Communiqués de la LDH