Près de 6000 manifestants à Troyes, 7000 dans l’Aube


La première journée de mobilisation le 19 janvier avait été très suivie avec près de 5 000 personnes à Troyes, 500 à Romilly et 400 à Bar-sur-Aube. Ce mardi, les trois manifestations ont réuni environ 7 000 personnes dans l’Aube.

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Après un niveau jamais atteint en 2022, les dividendes versés en Europe devraient battre un nouveau record en 2023

Les dividendes versés aux actionnaires en Europe n’ont jamais été aussi importants.


Selon l’étude annuelle d’Allianz Global Investors sur l’indice MSCI qui couvre les bourses de pays européens développés, les dividendes versés par les entreprises devraient atteindre un nouveau record cette année, après avoir déjà bondi de 23% en 2022.

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Réforme des retraites

Une manifestante contre la réforme des retraites à Paris, le 19 janvier 2023. © Radio France – Laurence Peuron


« La retraite avant l’arthrite » : les meilleures pancartes de la manifestation contre la réforme des retraites


Non, les jeunes ne se foutent pas de leurs retraites


UNE RETRAITE À 55 ANS POUR LES OUVRIERS ET EMPLOYÉS EST POSSIBLE

France : la réforme des retraites est « foncièrement injuste »



La Première ministre Élisabeth Borne a dévoilé ce 10 janvier le contenu de la réforme des retraites. L’âge légal de départ atteindra 64 ans en 2030. Pour l’économiste Henri Sterdyniak, chef de file de l’Observatoire français des économistes atterrés, c’est une mesure injuste car elle va frapper « une grande partie des employés et des ouvriers qui ont la plus grande difficulté à se maintenir dans l’emploi et qui ont les espérances de vie les plus courtes. »

« Ces jeunes n’ont rien » : à Mayotte, la situation des mineurs violents est devenue explosive

Des voitures brûlées à Mtsapere Mro Handra (Mayotte) le 21 novembre 2022(GREGOIRE MEROT / AFP)


Le département le plus pauvre de France est frappé ces dernières années par une délinquance endémique de bandes rivales constituées de jeunes précaires, dont les conditions de vie sont décrites comme « effroyables ».

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Réforme de l’assurance chômage : le gouvernement sévérise sa copie discrètement

Une agence de Pôle emploi à Bordeaux, le 8 février 2022. (Philippe Lopez/AFP)


Dans un document sur la réforme de l’assurance chômage envoyé aux partenaires sociaux ce vendredi, le gouvernement a annoncé sa volonté de réduire la durée d’indemnisation de 40 %, si le taux de chômage passe sous les 6 %.

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Les cheminots mangent-ils les enfants ? Les ressorts d’une propagande malhonnête

Coup de gueule, coup de coeur, coup de blues… Dans cette rubrique diffusée à l’improviste, un journaliste du Média se saisit d’une question d’actualité tout en se gardant bien de se cacher derrière son petit doigt.


Et si Noël était gâché par les grèves parce que les cheminots nous prennent en otage pour les fêtes ? C’est ce que laissent entendre les médias mainstream, le gouvernement et la direction de la SNCF.

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Le futur RSA, conditionné à des heures d’activité, testé dans dix-neuf territoires


Le ministre du travail a présenté, mardi, les départements et la métropole qui expérimenteront en 2023 le nouveau revenu de solidarité active, qui sera conditionné à des heures d’activité hebdomadaires.

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La Caisse des allocations familiales utilise un algorithme pour détecter les allocataires « à risque »

La caisse nationale des allocations familiales utilise un algorithme pour détecter les allocataires « à risque ». (ARNAUD JOURNOIS / MAXPPP)


Depuis 2010, la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) utilise des algorithmes pour noter les allocataires en fonction du risque qu’ils représentent. Une note qui joue ensuite dans les choix des contrôles effectués.

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RETRAITE : on meurt de fatigue, pas de vieillesse


Pour la première fois, une étude a permis de mesurer l’incidence de l’âge de l’arrêt de travailler sur la santé des retraités. Elle apparaît inexistante, à la différence des mauvaises conditions de travail durant leur carrière qui impactent lourdement sur le taux de mortalité.

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Classement des villes où la vie est moins chère : où se place la Champagne-Ardenne ?

Le Parisien a classé Châlons-en-Champagne à la 11e place de son palmarès. – Frédéric Canon


Le Parisien a publié ce vendredi son palmarès des villes où la vie est moins chère.

Troyes arrive « en queue de peloton » à la 83ème place.

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Crise du logement


En France, 620 personnes SDF sont mortes dans la rue en 2021

Vadim dormait à cette adresse sur un matelas, dans le renfoncement d’un parking, ou sous la chapelle du square en contrebas. © https://memoiredesmortsdelarue.wordpress.com/


Les sans domicile fixe (SDF) vivent dans la rue et malheureusement y meurent également. Recenser ces décès “hors société” n’est pas une statistique courante, c’est le travail du collectif Les morts de la rue qui milite pour une meilleure prise en charge non seulement des obsèques des SDF, mais pour prévenir et éviter cette fin de vie tragique.

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États-Unis : arrêtée pour distribution gratuite de la nourriture dans un parc, le sort d’une retraitée suscite une vague de soutien

Norma Thornton, 78 ans, menacée de quatre mois d’emprisonnement parce qu’elle nourrit des SDF à Bullhead aux États-Unis, sur le compte Twitter de @chatloder. (CAPTURE D’ÉCRAN)


À 78 ans, Norma Thornton qui distribue des repas depuis cinq ans dans l’Arizona s’est retrouvée au poste de police et menacée de quatre mois d’emprisonnement à cause d’un décret municipal interdisant toute distribution caritative. Une histoire qui enflamme les réseaux sociaux.

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Aides sociales : ces milliards d’euros que les Français ne réclament pas

Plusieurs milliards d’euros d’aides sociales restent non réclamés chaque année, souvent à cause de la complexité des démarches. (BOONCHAI WEDMAKAWAND / GETTY IMAGES)


Près de 30% des personnes pouvant prétendre à toucher une aide sociale ne la perçoivent pas, souvent à cause de la complexité des démarches. L’économie pour les caisses de l’État est évaluée à plusieurs milliards d’euros.

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Affaire Anthony Smith : le tribunal administratif de Nancy annule la sanction contre l’inspecteur du travail

Anthony Smith, inspecteur du travail, à Reims. • © France Télévisions


La sanction contre Anthony Smith est annulée par le Tribunal administratif de Nancy. L’inspecteur du travail d’abord suspendu puis muté d’office, obtient gain de cause en première instance, ce jeudi 20 octobre.

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Comment évolue la répartition de la richesse en France ?


En deux décennies, la part des 10 % les plus pauvres dans l’ensemble des revenus recule, tandis que celle des 10 % les plus riches augmente. Ces derniers ont connu une progression 7,6 fois plus massive de leurs revenus annuels que les premiers. Une analyse extraite du Centre d’observation de la société.

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Livreurs sans-papiers, chauffeurs mal-payés, quand le modèle Uber vacille

Des manifestants contre Uber Eats brandissent une banderole sur la place de la République, à Paris. © RFI / Alexis Bédu


La planète uberisée…en 13 ans d’existence, l’entreprise américaine Uber s’est imposée dans 72 pays. Mais toujours pas rentable le modèle économique est menacé et le modèle social de plus en plus remis en cause. Jusqu’à la commission européenne qui envisage une directive pour mieux encadrer certaines pratiques. En France les travailleurs de plateformes dénoncent les méthodes du géant de la tech américaine.

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Quand il faut payer pour accéder aux prestations sociales sur Internet

Alternatives Économiques.


La dématérialisation des services publics, c’est-à-dire le fait de réaliser des démarches administratives en ligne, laisse nombre de personnes sur le bord de la route. Année après année, le sujet est régulièrement porté par les associations et par la Défenseure des droits.

Il n’y a pourtant pas que des laissés-pour-compte. La dématérialisation fait aussi des heureux, à commencer par toutes les personnes à l’aise pour réaliser des démarches en ligne.

« Les catégories sociales supérieures, les plus diplômées, celles qui ont les niveaux de revenu les plus élevés, pour qui la dématérialisation est synonyme de simplification et de gain de temps, puisqu’elle leur évite de se rendre au guichet », égrène la politiste Nadia Okbani. Elle profite aussi à l’administration elle-même. « Tout le travail administratif, les compétences administratives et numériques qu’il requiert, qui était auparavant assuré par des agents du service public, est transféré vers les usagers, dans une logique de responsabilisation de la gestion de son dossier », poursuit la chercheuse.

Au-delà de ces bénéficiaires évidents, d’autres acteurs émergent, faisant rimer « dématérialisation » et « marchandisation », comme le détaille un excellent dossier de La Gazette des Communes. Cela concerne à la fois l’accès aux services publics en général, par exemple pour renouveler un document comme la carte d’identité ou la carte grise, mais aussi l’accès aux prestations sociales. Si le besoin auquel ils répondent est réel, la solution qu’ils proposent dessine un modèle de société bien particulier : il faut payer un prestataire pour connaître ses droits et y accéder.

Externalisation de droit ou de fait

Quel est le point commun entre carte-grise.orgmes-allocs.frtoutesmesaides.fr et demarchesadministratives.fr ? Ces sites ont pour objet d’informer sur les démarches administratives ou l’accès aux prestations sociales, proposent de vous aider à le faire, voire le font à votre place, et sont détenus par des entreprises privées. Il n’y a là rien d’illégal, du moins pour l’accès aux services publics en général. Le cas des prestations sociales est un peu différent, nous y reviendrons.

L’entreprise Advercity, qui regroupe de très nombreux sites de démarches administratives, revendique 40 000 appels par mois, chaque appel étant facturé 0,80 euros la minute

Depuis le plan préfectures nouvelle génération (PPNG) de 2017, certains documents, comme le certificat d’immatriculation d’un véhicule (la carte grise), ne peuvent plus être demandés qu’en ligne. Soit directement sur le site officiel de l’ANTS, l’Agence nationale des titres sécurisés. Soit en passant par l’un des très nombreux sites privés (carte-grise-en-ligne-ccsl.frlacartegriseenligne.frcarte-grise.orgcartegrise.comimmatriculer.com, etc.) ayant reçu l’habilitation du ministère de l’Intérieur, qui reste l’autorité compétente, et l’agrément du Trésor public. Ces sites se rémunèrent pour le service d’intermédiation rendu et en proposant un paiement échelonné.

Derrière différents noms de domaine peut se cacher la même société. L’entreprise Advercity, qui « édite des sites Internet avec l’objectif d’aider les citoyens dans leurs démarches administratives », selon l’un de ses responsables, Pierre-Antoine Moulin, regroupe ainsi de très nombreux sites de démarches administratives. Elle revendique 40 000 appels par mois, chaque appel étant facturé 0,80 euros la minute.

« Quand on externalise une prestation de service public, cela a un coût pour l’usager, tranche David Lecocq, secrétaire général de la CGT Intérieur. C’est pourtant un service qu’il paie déjà par l’impôt. L’externalisation entraîne une double peine. C’est ce que produit la politique de réduction du nombre de fonctionnaires : il faut en plus payer le service directement lorsqu’on en a besoin. »

Certains sites sont spécialisés dans l’accès aux prestations sociales. C’est le cas de mes-allocs.fr, de Wizbii money, à destination des jeunes, ou encore de toutesmesaides.fr. Ils proposent un simulateur de droits gratuit – il faut toutefois laisser des coordonnées – et un accompagnement payant. Sur Mes-allocs, il faut s’inscrire, moyennant 29,90 euros, puis souscrire à un abonnement trimestriel du même montant (soit 120 euros l’année), sans engagement. 28 000 personnes y ont souscrit depuis 2018. Wizbii money, un service développé depuis 2019, prélève 4 % du montant de la prestation pendant toute la durée de son versement, dans la limite de 9 euros par mois.

Toutesmesaides, enfin, a choisi de faire payer les entreprises à hauteur de 2 euros par mois et par salarié. Le montant est dégressif au-delà de 200 salariés. Une entreprise de 5 000 salariés paiera un abonnement mensuel d’environ 7 500 euros. Le service est dès lors réservé aux seuls salariés dont les entreprises sont clientes de la plate-forme. Ils sont près de 100 000 aujourd’hui, pour 60 entreprises abonnées. Pour que son service ne soit pas réservé aux seuls salariés, la plate-forme a également signé des partenariats avec des associations comme la Croix-Rouge, Emmaüs Habitat ou l’université Paris-Saclay, qu’elle facture à un prix bien inférieur.

Accompagnement vs intermédiation

Problème, la législation interdit de jouer les intermédiaires entre un usager et la prestation sociale à laquelle il a droit. « Cette jurisprudence remonte aux années 1952-1953, lorsque la question s’est posée quelques années après la création de la Sécurité sociale », rappelle Joran Le Gall, président de l’Association nationale des assistants de service social (Anas).

L’association a porté plainte contre le site Mes-allocs en 2019 et alerté au printemps dernier les différentes caisses de Sécurité sociale. Son fondateur, Joseph Terzikhan, passé par la banque d’investissement et une filiale du géant chinois Alibaba, affirme, lui, être dans la légalité. Parmi les 1 200 aides que recense le site, beaucoup ne sont pas des prestations sociales.

« Pour l’aide à l’achat d’un vélo électrique, nos conseillers remplissent le dossier pour le client, explique-t-il. Pour les prestations de la Cnaf, comme c’est interdit, nous ne le faisons pas. Nous les guidons au téléphone. »

L’entrepreneur, qui affirme faire « de l’optimisation sociale », regrette cependant ce distinguo. « Les clients nous le demandent. C’est pourquoi nous faisons un travail de lobbying pour que les textes de loi puissent changer. »

De plus, argumente-t-il en réponse à ceux qui l’accusent de « faire du fric sur le dos des pauvres », l’utilisateur type de sa plate-forme n’est pas en grande précarité. C’est souvent un actif gagnant moins de 1 600 euros par mois. « Sans nous, il ne ferait pas la démarche. » Ses clients sont « les oubliés des aides sociales ».

Du reste, ce n’est pas avec ce volet de son activité qu’il boucle son modèle économique, mais en proposant un accompagnement à la formation et à la reconversion professionnelle. « On aide à optimiser le pouvoir d’achat, mais on ne favorise pas l’assistanat. On veut aussi aider les gens à choisir une vie active qui leur convient », affirme-t-il. Cela lui permet de bénéficier de financements de la Caisse des dépôts et consignations, des Opco (qui financent les formations d’entreprise) et des droits à la formation.

Symptôme

« Tout le monde voit bien l’absurdité de cette situation, mais il est compliqué de s’en saisir », déplore Joran Le Gall qui regrette l’absence de portage politique de ces sujets. Comme les contrats à impact social, dont le nombre reste marginal, il voit dans le développement de prestataires privés pour l’accès aux droits « un bouleversement absolu dans la manière de faire de l’action publiqueLa dématérialisation n’est qu’un symptôme », estime-t-il.

Le problème de fond, c’est la fermeture des services publics et le fait qu’on n’ait plus accès à un interlocuteur humain

Le problème de fond, c’est la fermeture des services publics et le fait qu’on n’ait plus accès à un interlocuteur humain. Un constat que partage Prune Helfter-Noah, coporte-parole du collectif Nos services publics : « Derrière le discours rationalisant qui prétend limiter la subjectivité des agents dans le traitement des dossiers » se cache un leurre, celui de « croire que les situations humaines peuvent être réduites à des critères et des cases à cocher ». Paradoxalement, ces entreprises privées ne disent pas autre chose :

« Les démarches administratives sont relativement complexes et sont un élément stressant pour les usagers, indique par e-mail Paul-Antoine Moulin, d’Advercity. La dématérialisation et la difficulté à avoir un contact humain compliquent la vie de nombreuses personnes (…). Dès qu’un usager sort des cas les plus classiques, tout devient plus compliqué (…). Nous essayons de pallier cela en « remettant de l’humain » ».

Joran Le Gall abonde :

« Avoir face à soi un être humain vous aide à avoir confiance dans ce que vous faites, surtout lorsqu’il a l’air compétent. » Et d’ajouter : « Ces entreprises prospèrent sur cet aspect de la transformation de l’action publique. »

Avec des slogans du type « il n’a jamais été aussi simple de faire valoir ses droits », la promesse de sommes conséquentes qui seront engrangées, une prise en charge humaine et globale et une interface agréable, elles visent en effet à rassurer.

« Le sujet des aides sociales est très sensible », illustre Cyprien Geze, fondateur de Toutesmesaides, qui a pour clients les employeurs. « Mais on n’a pas envie de le rendre lourd, avec un énième formulaire administratif. L’application est colorée, sympa. On le rend plus fun. C’est sur cet aspect qu’on accompagne le plus les RH. »


Renoncement

Paradoxalement, c’est plus sur cet aspect que par la seule expertise technologique que ces entreprises apportent une valeur ajoutée. Hormis Toutesmesaides, qui a d’emblée développé sa propre application, Lisa, toutes ont commencé par utiliser le simulateur OpenFisca, un moteur de règles open source conçu à partir de 2011 et adopté dès 2014 au sein de l’actuelle direction interministérielle du numérique (Dinum), qui l’a utilisé jusqu’en 2020 pour le simulateur mes-aides.gouv.fr.

Pourquoi ce simulateur a-t-il été abandonné par la Dinum ?

« Au-delà du conflit de portage, une partie de l’administration a opposé à Mes-aides une très haute idée de l’écriture administrative, impliquant de fournir des informations exactes aux utilisateurs, explique la chercheuse Marie Alauzen, spécialiste du sujetMes-aides est donc l’histoire de l’échec d’une entreprise de modernisation, car même si le site rencontrait des usages administratifs et citoyens, il n’a pas convaincu les administrations sociales que les simulations proposées étaient systématiquement conformes au droit des prestations sociales. »

La direction de la Sécurité sociale a depuis repris la main et propose, toujours à partir d’OpenFisca, une simulation gratuite (sans avoir à laisser ses coordonnées) sur mesdroitssociaux.gouv.fr. Les concepteurs de Mes-aides ont poursuivi leur projet sous forme associative, avec mes-aides.org. Mais dans ces deux cas, seule une simulation est proposée, pas l’accompagnement humain que revendiquent les entreprises privées. Et qui devrait être au cœur du service public.

Retrouvez les articles de notre série : « Naufragés du numérique »

Source

Le sociologue Michel Pinçon, observateur de la grande bourgeoisie, est mort à l’âge de 80 ans

Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon à la Fête de « L’Humanité », à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), le 17 septembre 2011. JACQUES DEMARTHON / AFP


Ancien directeur de recherche au CNRS, il avait commencé comme sociologue des ouvriers, avant de se tourner vers la transmission de la richesse dans la noblesse et la haute bourgeoisie.

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