« On ne veut pas la paix à n’importe quel prix », assure le commandant du bataillon qui défend la ville de Pokrovsk
Alors que Donald Trump menace la Russie de sanctions douanières si elle ne conclut pas un accord avec l’Ukraine, les combats continuent de faire rage. Dans l’est du pays, les troupes ukrainiennes sont en difficulté et la chute de Pokrovsk semble imminente. Les combats y font rage, avec une intensité qui témoigne d’une situation désespérée.
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Environ 18 % du territoire ukrainien est actuellement occupé par la Russie. Il est cependant difficile d’obtenir des informations fiables sur la vie dans ces territoires, car les médias ukrainiens n’y ont plus accès. Néanmoins, diverses initiatives ukrainiennes visent à faire la lumière sur ce qui se passe dans les territoires occupés. Répression violente, propagande et russification forcée sont au rendez-vous. Reportage de Gulliver Cragg, correspondant de France 24.
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Sommet du G20 à Rio : la guerre en Ukraine s’invite dans les discussions
Les dirigeants du G20 se retrouvent lundi 18 novembre à Rio de Janeiro pour un sommet sous forte pression, entre besoin d’un compromis sur le climat et divergences criantes sur l’Ukraine et le Proche-Orient, avant le retour de Donald Trump. Les précisions de Louise Raulais, correspondante de France 24 à Rio.
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« Nous n’apprenons rien de nos médias » : la colère des habitants russes évacués de la région de Koursk
Sur les réseaux sociaux, des Russes de la région de Koursk, en Russie, critiquent leur armée, après l’invasion des forces ukrainiennes.
L’opération ukrainienne en territoire russe entre dans sa troisième semaine. Les forces ukrainiennes ont pénétré dans la région de Koursk sur une trentaine de kilomètres. Kiev revendique la prise de plus de 1.250 km2 de territoire russe, dont 92 localités, depuis le lancement de son attaque le 6 août. L’armée russe affirme qu’elle a repoussé plusieurs tentatives d’attaques ce mardi. Mais la situation reste très instable.
Les autorités russes ont commencé à creuser des tranchées autour de la centrale nucléaire de Kourtchatov, à l’ouest de Koursk. Au moins 130.000 habitants ont été évacués des zones concernées par les combats. Parmi les réfugiés, certains critiquent l’impréparation de leur armée et l’absence de soutien de leurs autorités.
Il y a beaucoup de colère chez les habitants évacués en catastrophe des zones envahies par l’armée ukrainienne. Certains laissent même des vidéos sur les réseaux sociaux pour dire tout ce qu’ils pensent de l’attitude des autorités locales. Comme cette habitante de Soudja : « Ce qu’ils disent à la télévision, ce n’est pas vrai. L’administration s’est enfuie, la police s’est enfuie, les pompiers se sont enfuis. Tout le monde s’est enfui et personne n’a été prévenu. »
Maria non plus ne croit pas la télévision qui répète que la situation est sous contrôle. Réfugiée à Koursk, partie en laissant tout derrière elle, elle essaie de savoir ce que sa maison est devenue : « Nous n’apprenons rien de nos médias. Nous regardons uniquement les chaînes YouTube et les TikTok des ukrainiens. Sans ça, nous ne saurions probablement rien du tout. »
Une chaîne de solidarité
Comme souvent, les Russes ne peuvent compter que sur la solidarité de la population, bien réelle, explique Youlia Zaytseva de la Croix Rouge de Koursk : « Chaque jour, une cinquantaine de personnes apportent leur aide bénévolement dans notre centre. Tout le monde essaie de venir aider après le travail. Oui, nous vivons dans une région transfrontalière et nous entendons souvent les sirènes ici. Les gens qui ont dû quitter leur domicile, c’est vraiment difficile. »
Pavel Kouchnir, 39 ans, est décédé en détention des suites d’une grève de la faim. Ses proches ont révélé la disparition du musicien qui collait des tracts et publiait des messages sur sa chaîne YouTube contre l’invasion russe de l’Ukraine.
Il s’agit du deuxième décès en juillet d’un opposant à l’invasion de l’Ukraine dans les centres de détention russes, après celui du prisonnier de guerre ukrainien Oleksandr Ishchenko.
Caché par les autorités, le décès de Pavel Kouchnir a été rendu public par Olga Romanova, la fondatrice de l’ONG La Russie en prison (Rous sidiachtchaïa), qui défend les droits des prisonniers et bénéficie d’un large réseau d’informateurs au sein des maisons d’arrêt et des colonies pénitentiaires de la Fédération de Russie.
Ce militant de la paix avait été arrêté il y a trois mois, accusé d’incitation au terrorisme. Son tort : des opinions anti-guerre, exprimées sur sa chaîne YouTube. Sur cette chaîne, Pavel Kushnir n’avait que cinq abonnés.
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Dans le Grand-Est ils ne reculent plus devant rien
Un candidat d’extrême-droite dépose la marque « Nouveau Front populaire »
On a appris le mercredi 03 juillet que Bertrand Potier avait entrepris des démarches pour déposer l’appellation (Nouveau) Front populaire auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI). Il accuse certains de ses membres d' »antisémitisme » et d’attenter à la mémoire de Léon Blum. Cette intention émane d’un militant d’un parti d’extrême-droite à Épernay (Marne).
Le « point de détail de l’histoire » de Jean-Marie Le Pen n’était pas antisémite, selon un candidat RN du Haut-Rhin
« Génocide de masse », ces propos polémiques sur l’IVG refont surface
Dans la 1e circonscription de la Haute-Marne, le duel entre la candidate Horizons, Bérangère Abba et le candidat Rassemblement National Christophe Bentz a fait remonter à la surface des propos polémiques, utilisés comme arguments. Le député sortant avait en effet comparé l’IVG à un « génocide de masse ».
Drôle de campagne
L’étrange campagne de Marine le Pen et Jordan Bardella qui ont déserté le terrain
Ni meeting, ni déplacement, les deux têtes d’affiche du Rassemblement national ont disparu de la campagne sur le terrain et n’apparaissent qu’en télé ou en radio.
Derrière la campagne de désinformation contre RSF, Progressif Media, une boîte d’influence sulfureuse hébergée par Vivendi, le groupe contrôlé par Bolloré
En enquêtant sur un faux site créé pour nuire à Reporters sans frontières (RSF), notre organisation a découvert une vaste campagne de discrédit orchestrée par une société qui, sous couvert de “communication”, mène en réalité des opérations d’influence en utilisant des techniques rappelant celles des officines du Kremlin en matière de désinformation. Cette société n’est pourtant pas liée à la Russie. Elle est hébergée en plein cœur de Paris, par Vivendi, le groupe contrôlé par la famille de Vincent Bolloré.
Marine Tondelier privée de débat sur BFM TV : insupportable invisibilisation des femmes et de l’écologie, déni démocratique et journalistique
« Promotion du charlatanisme », « des mesures à l’encontre des principes de santé publique », des soignants jugent le programme santé du RN
« Le Nouvel Obs » a soumis les mesures emblématiques défendues par le parti d’extrême droite en matière de santé à plusieurs organisations professionnelles. Toutes sont vent debout.
L’État de droit, cible régulière de l’extrême-droite en France comme en Europe
Kiev doit faire face à de plus en plus de cyberattaques russes, notamment contre les médias ou les enfants, via le téléchargement de jeux vidéo suspects. Une guerre devenue presque aussi cruciale que celle dans les tranchées.
Tuée au front, Iryna Tsybukh, infirmière de combat et symbole d’une génération prête à mourir pour l’Ukraine
Avec la disparition d’Iryna Tsybukh, infirmière de combat de l’organisation de secours des Hospitaliers, l’Ukraine perd une nouvelle fois l’une des voix puissantes d’une génération née après l’indépendance du pays. Âgée de 25 ans, sa disparition a suscité l’émoi à travers le pays.
Il y a quelques jours, l’infirmière de combat Iryna Tsybukh, bien connue et très appréciée des Ukrainiens, partageait sur ses réseaux sociaux sa joie à l’approche de son anniversaire, qu’elle s’apprêtait à fêter le 1ᵉʳ juin : « Je suis fière d’être arrivée à vivre jusqu’à mes 26 ans », déclarait-elle. Ce fut son dernier partage, quelques jours avant sa mort.
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Les enfants de parents qui s’opposent à la guerre en Ukraine encourent le risque d’être placés en orphelinat. Voici l’une des méthodes de représailles des autorités russes pour écraser la dissidence. Une forme de répression peu documentée que nous mettons en lumière dans notre nouvelle recherche.
Selon un communiqué publié mercredi 1er mai dans la soirée par le département d’Etat américain, équivalent du ministère des Affaires étrangères, «L’utilisation de ces produits chimiques (la chloropicrine, produit chimique qui a été utilisé comme agent de guerre et comme pesticide et qui, en cas d’inhalation, présente un risque pour la santé.) n’est pas un incident isolé et est probablement motivée par le désir des forces russes de déloger les forces ukrainiennes de positions fortifiées et de réaliser des avancées tactiques sur le champ de bataille», écrit le département d’Etat.
« Le mépris permanent de la Russie pour ses obligations s’inscrit dans la même logique que les opérations d’empoisonnement d’Alexeï Navalny et de Sergueï et Ioulia Skripal avec des agents neurotoxiques de type Novichok. »
Mais le Kremlin réfute toute utilisation d’armes chimiques: le porte-parole de la présidence, Dmitri Peskov, s’est adressé à la presse, rapporte l’AFP. Il a démenti les accusations portées par Washington. « Comme toujours, ces accusations semblent totalement infondées », a-t-il déclaré.
Au moins quatorze personnes ont été tuées dans une triple frappe russe, mercredi 17 avril à Tchernihiv, grande ville du nord de l’Ukraine.
L’attaque a fait « quatorze morts et plus de soixante blessés à ce stade », a indiqué le ministre de l’Intérieur ukrainien, Igor Klimenko. À Tchernihiv, « trois explosions se sont produites » à 9h03 locales (7h03 TU), avait indiqué le maire Oleksandr Lomako un peu plus tôt dans la journée à la télévision.C’était une « frappe directe sur un immeuble d’infrastructure sociale ».
La Russie perd près de 1 000 soldats par jour, depuis le début de l’année