Partager la publication "« Il y a deux morts par jour au travail » : des familles de victimes demandent « plus de prévention » et « plus de répression »"
« Rentrée pleine d’espoir », ressortie « détruite », une salariée d’Electricité de France (EDF) dénonce le harcèlement et la discrimination au travail dont elle se dit victime en raison de son état de santé et de son handicap, mais aussi de son sexe, de ses origines et des convictions religieuses qui lui sont prêtées. Une situation qui a pourri sa vie professionnelle et personnelle, sans protection de son employeur. L’affaire qui mobilise SOS Racisme arrive bientôt devant les prud’hommes de Paris.
Le droit du travail applicable aux étrangers est fondé sur une logique d’égalité et de non-discrimination ; le droit de l’immigration de travail est, quant à lui, dominé par une logique d’utilité. Bien évidemment, du droit à la réalité, il y a un fossé et le traitement réservé auxdits travailleurs étrangers met en évidence l’asymétrie qui caractérise la relation de travail.
À l’heure des remous sociaux en France autour de la réforme des retraites, InfoMigrants fait le point sur la situation des travailleurs étrangers. À quoi ont-ils droit en fonction du temps passé en France et de leur pays d’origine ? Et comment se protéger d’éventuelles anomalies dans le calcul de sa retraite ?
Alors que les syndicats appelaient à une troisième journée de grève contre la réforme des retraites mardi 7 février, des Français cherchent de nouveaux moyens de se mobiliser, sans que cela n’impacte trop leur travail ou leur portefeuille. Nous avons recueilli leurs témoignages.
Dans un mail alarmant adressé ce mardi à la direction générale de l’Office national des forêts (ONF), un agent lillois annonce son intention de mettre fin à ses jours pour dénoncer le harcèlement dont il est victime, comme nombre de ses collègues. Malgré plusieurs alertes antérieures à cet événement, aucune décision n’a été prise pour le moment pour écarter les managers responsables de cette maltraitance. Nos révélations.
La première journée de mobilisation le 19 janvier avait été très suivie avec près de 5 000 personnes à Troyes, 500 à Romilly et 400 à Bar-sur-Aube. Ce mardi, les trois manifestations ont réuni environ 7 000 personnes dans l’Aube.
A Marseille, 40 000 personnes ont défilé, selon la police, pour tenter de faire reculer le gouvernement sur la réforme des retraites. Un chiffre qui a quasiment doublé par rapport au 19 janvier.
Depuis le printemps 2022, l’inspection du travail a révélé de nombreux cas de travailleurs sans-papiers sur les chantiers des futurs JO de Paris. Une présence embarrassante pour les organisateurs et le gouvernement qui vantent l’exemplarité de Jeux olympiques censés devenir la vitrine de la France en 2024.
La Première ministre Élisabeth Borne a dévoilé ce 10 janvier le contenu de la réforme des retraites. L’âge légal de départ atteindra 64 ans en 2030. Pour l’économiste Henri Sterdyniak, chef de file de l’Observatoire français des économistes atterrés, c’est une mesure injuste car elle va frapper « une grande partie des employés et des ouvriers qui ont la plus grande difficulté à se maintenir dans l’emploi et qui ont les espérances de vie les plus courtes. »
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L’évolution de la durée de vie des Français, notamment « sans incapacité », est au cœur des débats sur l’opportunité de repousser l’âge légal de départ à la retraite.
Une agence de Pôle emploi à Bordeaux, le 8 février 2022. (Philippe Lopez/AFP)
Dans un document sur la réforme de l’assurance chômage envoyé aux partenaires sociaux ce vendredi, le gouvernement a annoncé sa volonté de réduire la durée d’indemnisation de 40 %, si le taux de chômage passe sous les 6 %.
Coup de gueule, coup de coeur, coup de blues… Dans cette rubrique diffusée à l’improviste, un journaliste du Média se saisit d’une question d’actualité tout en se gardant bien de secacher derrière son petit doigt.
Et si Noël était gâché par les grèves parce que les cheminots nous prennent en otage pour les fêtes ? C’est ce que laissent entendre les médias mainstream, le gouvernement et la direction de la SNCF.
Des sans-papiers africains réunis autour d’un feu à Saint-Denis. (Illustration). AFP – CHRISTOPHE ARCHAMBAULT
Le projet de loi sur l’immigration du gouvernement passé devant le Conseil d’État devra être présenté en janvier en Conseil des ministres, avant son examen devant le Parlement. Parmi les mesures que préconise ce texte, intitulé « Pour contrôler l’immigration et améliorer l’intégration », il est question notamment de délivrer des titres de séjour à des travailleurs étrangers sans-papiers exerçant un métier dans des secteurs en tension. RFI a pu rencontrer un Malien (*) d’une quarantaine d’années qui vit et travaille en France depuis plus de 15 ans. Malgré le fait qu’il exerce un métier en tension, il fait l’objet d’une OQTF (obligation de quitter le territoire français).