Retaillau se sent pousser des ailes



Circulaire immigration : Bruno Retailleau acte un durcissement des régularisations


Le ministre de l’Intérieur a envoyé ce jeudi 23 janvier une nouvelle circulaire aux préfets, qui remplace celle de Valls datant de 2012. La durée de résidence en France nécessaire pour une régularisation pourrait passer de trois à sept ans.

Un document de trois pages aux lourdes répercussions. Bruno Retailleau a envoyé une nouvelle circulaire aux préfets ce jeudi 23 janvier durcissant les régularisations des travailleurs sans papiers, d’après un texte que Le Figaro. Le très droitier ministre de l’Intérieur y souligne que «la voie d’admission exceptionnelle au séjour (AES) n’est pas la voie normale d’immigration et d’accès au séjour. Visant des étrangers en situation irrégulière, elle doit demeurer une voie exceptionnelle».



Le gouvernement réactive le comité de contrôle de l’immigration


Un décret du 22 janvier rénove le comité interministériel de contrôle de l’immigration, créé en 2005. L’objectif est de raviver cette instance, comme annoncé par François Bayrou dans son discours de politique générale.

Cette « réactivation » intervient dans le contexte d’une « immigration importante » (la France constituant le « premier pays de délivrance de visas vers l’Europe »), a expliqué le gouvernement lors du conseil des ministres du 22 janvier.



Durcissement de la régularisation des travailleurs sans-papiers : « C’est dramatique et dangereux », s’insurge la Cimade


Jeudi, le ministre de l’Intérieur a envoyé une circulaire aux préfets pour leur ordonner de faire preuve de sévérité quant à la régularisation des travailleurs sans-papiers.

Cette circulaire, « c’est dramatique et dangereux pour notre pays », réagit Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale de La Cimade, association dédiée à la défense des droits des personnes réfugiées, vendredi 24 janvier, sur franceinfo.



Stigmatisation et précarisation : la circulaire Retailleau n’est pas une solution !


La circulaire du ministre de l’intérieur Bruno Retailleau du 23 janvier 2025 abroge la circulaire dite Valls du 28 novembre 2012. Elle se situe dans la continuité d’une politique dangereuse qui consiste à stigmatiser, suspecter et précariser les personnes étrangères. Frein aux migrations, surveillance, contrôle, fermeté sont les maîtres mots d’un ministre qui félicite le même jour un collectif xénophobe d’extrême droite, avant de se dédire.




« Bravo pour votre combat, j’en suis très proche » : Bruno Retailleau soutient Némésis, collectif identitaire et xénophobe


Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a récemment salué le « combat » dont il s’est dit « très proche » de la présidente du collectif identitaire et xénophobe Némésis, provoquant jeudi l’indignation de députés de La France insoumise.

« Bravo pour votre combat ». Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a félicité mardi 21 janvier le collectif identitaire de femmes ultra-conservatrices Némésis alors qu’il était l’invité d’honneur du Centre de Réflexion sur la Sécurité Intérieure (CRSI), un think tank marqué à droite, rapporte le quotidien « Libération ».



Soutien de la LDH à la Cimade


« La #LDH apporte son soutien à la @lacimade et dénonce ces menaces qui s’inscrivent dans une escalade anti-démocratique visant à bâillonner les contre-pouvoirs que représentent le monde associatif, pourtant un moyen essentiel d’expression & d’action pour le peuple.« 

Source

 

A ne pas manquer cette fin de semaine



Du 15 novembre au 7 décembre

Depuis plus de 20 ans, le Festival des Solidarités est un rendez-vous international pour promouvoir et célébrer une solidarité ouverte au monde et aux autres. Chaque année en novembre, des associations, collectivités, établissements scolarisés, structures socio- culturelles, acteurs d’économie sociale, groupes de citoyen.ne.s, etc…organisent plus de 4 400 animations conviviales et engagées pour donner aux citoyen.ne.s de tout âge l’envie d’agir pour un monde juste, solidaire et durable. 

Le collectif Aubois du Festisol se regroupe pour la quatrième édition et vous donne rendez-vous dans différents lieux de l’agglomération Troyenne pour l’édition 2024 qui se déroulera du 15 novembre au 07 décembre.

Cliquez-ici pour voir la programmation !



Samedi 16 novembre


Du 16 novembre au 8 décembre


Migrant’scène en Grand Est

Plus d’infos



Dimanche 17 novembre


Hommage à Louise et Jules Ferrouil,  

11h00 à l’angle de l’avenue Wilson et de la rue Ferrouil à Sain- André-les-Vergers au pied de la stèle commémorative ADIRP 10

Marine Le Pen de nouveau condamnée en appel pour diffamation envers la Cimade



En janvier 2022, la cheffe des députés RN avait accusé l’association d’aide aux migrants d’organiser « la filière d’immigration clandestine en provenance des Comores » à Mayotte. Sa condamnation pour diffamation a été confirmée en appel.

CRA du Mesnil-Amelot : la Cimade se retire pour dénoncer la dégradation des conditions de rétention


L’association La Cimade a cessé toute activité au centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot depuis le 2 février. Elle dénonce une recrudescence de violences et de trop nombreux dysfonctionnements, dont des expulsions de demandeurs d’asile.

Lire ICI

L’immigration n’est pas le problème


Conférence de presse commune de la LDH, de la Cimade et du MRAP


La Ligue des droits de l’Homme, la Cimade et le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples poussent un coup de gueule contre le vocabulaire utilisé depuis le début de la campagne pour dénigrer les étrangers en France. « L’immigration n’est pas un problème », militent-ils .


par CHRISTOPHE RUSZKIEWICZ


L ’immigration n’est pas un problème, l’étranger ne doit pas servir de bouc émissaire pour les maux de la France », s’insurge Sylvie Garet. La présidente du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) est, depuis le début de la campagne présidentielle, « affolée par ce qu’on peut entendre. Les pourvoyeurs de haine cherchent à diviser la société en brandissant le chiffon rouge de l’immigration massive ».


« Ce contre quoi
on lutte, c’est le vocabulaire utilisé. »


C’est pour pousser un coup de gueule en commun que le Mrap, la Ligue des droits de l’Homme et la Cimade s’unissent contre ces mauvais signaux envoyés. « Ce contre quoi on lutte, c’est le vocabulaire utilisé », soulignent ces associations d’une seule voix.
« Ministère de la remigration », « assimilation », « grand remplacement », autant de termes galvaudés selon elles. « À chaque élection présidentielle, il y a de la part de candidats une banalisation, une montée de comportements qui sont délictuels. Le racisme est un délit. (…) Derrière, il y a une volonté de stigmatisation, de propager des idées fausses, comme celle du Français de souche. La France est constituée de personnes différentes, et chacun a le droit de cité », fait valoir Hubert Bruneel, secrétaire de la Ligue des droits de l’Homme. « Et ce n’est plus seulement l’extrême droite », constate Jean-Louis Dufaut (Cimade).



DIPLÔME SUIVI D’UNE OQTF


Les trois associations regrettent le sort réservé aux jeunes majeurs réfugiés qui, une fois leur majorité atteinte, « sont laissés dans la nature » après leur apprentissage.
« Souvent, ils reçoivent leur diplôme et, juste derrière, leur OQTF (obligation de quitter le territoire français) », constate Hubert Bruneel. Hélène Darodes, pour la Cimade, regrette par ailleurs le développement de la dématérialisation des actes, « une machine à discriminer », engendrant « des lourdeurs administratives » et l’absence de prise en charge. Et d’ajouter que, depuis peu, « les Dublinés*, assignés à résidence, doivent aller signer en compagnie des enfants, obligés de quitter l’école, alors que c’est contraire aux textes », regrette Hélène Darodes.
Si elles sont favorables « au droit inconstitutionnel à l’accueil », la Ligue des droits de l’Homme, la Cimade et le Mrap regrettent la différence de traitement entre les réfugiés selon leur nationalité : « Pour l’Ukraine, heureusement qu’il y a cette mobilisation, mais cet accueil doit être inconditionnel. Combien de Syriens, d’Afghans, d’Érythréens n’ont pas le droit au même traitement ? On a vu l’élan de solidarité avec les Ukrainiens, on a vu que tout un coup, l’accueil était possible. C’est bien un choix politique… »



Certains discours
sont ouvertement homophobes, sexistes
et misogynes.


« Outre le problème lié au vocabulaire utilisé contre les étrangers, certains discours sont ouvertement homophobes, sexistes et misogynes », complète Rémy Dufaut, vice-président de la Ligue des droits de l’Homme. Hubert Bruneel est exaspéré de ce candidat qui considère que l’affaiblissement de la société dépend de la place que l’on donne aux femmes… Qui plus est, « ce sont des opinions que l’on essaie de faire passer pour des faits », s’agace Hubert Bruneel. « C’est tellement ahurissant dans le pays de la déclaration des Droits de l’Homme », conclut Jean Camus, secrétaire adjoint de la Ligue des droits de l’Homme.

*Les Dublinés sont soit des personnes qui
demandent l’asile sur le territoire français,
mais c’est un autre pays européen qui se
révèle responsable de leur demande ; soit
des personnes interpellées en situation
irrégulière et ayant formulé une demande
d’asile dans un autre pays européen.


Un jeune Afghan expulsé vers l’Autriche, malgré les risques de renvoi en Afghanistan


Des manifestants dénoncent les expulsions vers l’Afghanistan devant le ministère autrichien des Affaires étrangères. Crédit : DW/K. Trail


Un jeune homme afghan a été expulsé, mardi, vers l’Autriche, au titre du règlement Dublin, malgré le risque que Vienne le renvoie ensuite en Afghanistan. Contrairement à d’autres pays européens, l’Autriche n’a pas suspendu les renvois d’Afghans vers Kaboul. La Cimade dénonce une attitude « particulièrement cynique ».

Lire ICI

La Cimade: prochain RV



Inscription au webinaire ICI

La Cimade, Journée de décryptage


Vendredi 11 juin de 9h30 à 16h15, venez participer à la Journée de décryptage, organisée en ligne par La Cimade.
Durant cette journée, de nombreux débats et tables rondes auront lieu autour des discours et réalités aux frontières. Nous vous invitons à cette réflexion collective en présence des porte-paroles de ces luttes.

Réservez vos places (inscription gratuite) pour participer à la journée : ICI

LUTTER CONTRE LES AMALGAMES ET LA DÉSINFORMATION VISANT LES PERSONNES ÉTRANGÈRES




Les amalgames visant les personnes étrangères sont récurrents depuis de nombreuses années dans les milieux politiques et médiatiques. Depuis quelques mois, le phénomène s’est encore intensifié. Afin de lutter contre les stigmatisations visant injustement les personnes étrangères, La Cimade publie un document visant à rétablir les faits.

Lire ICI

Juan Mendoza nous a quittés

Juan Mendoza, Président d’Honneur d’INCA

Nous avons la tristesse de vous annoncer le décès de Juan Mendoza, que beaucoup d’entre vous connaissent, et qui nous a quittés dans la nuit de jeudi à vendredi, après une lutte contre la maladie depuis plusieurs mois.

Juan était l’un des fondateurs d’INCA en 1984 et en a été le président dès la création et pendant plus de 30 ans.

Pour ceux qui connaissaient Juan, des dons éventuels seraient appréciés en faveur de la CIMADE (association de solidarité envers les migrants, réfugiés, demandeurs d’asile) ou du PRAIS – via l’association INCA – qui est un programme d’aide aux victimes de la dictature chilienne et à leur famille (Juan était venu en France en tant que réfugié politique chilien).

Il fut toujours aux côtés de la LDH lors de toutes nos actions collectives.


La CIMADE Troyes

Association INCA

Journée du décryptage 2020 organisée par la CIMADE et le CRID



Inscription au webinaire ICI

MIGRANT’SCENE, LE FESTIVAL DE LA CIMADE