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Partager la publication "Refus d’obtempérer: « Il faut revoir ces méthodes de contrôle », affirme Patrick Baudoin, avocat et président de la LDH"

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D’autres policiers « sont également convoqués ce jour afin d’être entendus en qualité de témoins », précise le parquet de Marseille, mardi, dans un communiqué.
Partager la publication "Marseille : cinq policiers du Raid placés en garde à vue après la mort d’un homme de 27 ans pendant les émeutes"

Vendredi dernier, les Soulèvements de la Terre – par l’intermédiaire de leurs avocats Aïnoha Pascual et Raphaël Kempf – ont déposé un référé suspension contre le décret de dissolution du 21 juin. Nous avions annoncé qu’il serait le premier d’une longue série de recours contre cette dissolution anti-démocratique et liberticide. Les toutes premières organisations politiques, syndicales et associatives ont également déposé leurs écritures : Europe-Ecologie-les-Verts, la France insoumise, Ingénieurs Sans frontières, Polinis, One Voice, longitude 81, Bio-consom’acteurs, l’Atelier Paysan, Bloom, Greenpeace France, les Amis de la Terre et Alternatiba s’apprêtent à déposer leur intervention en soutien à la requête des Soulèvements. Bien d’autres sont encore en train de rédiger les leurs.
Partager la publication "DISSOLUTION DES SOULÈVEMENTS DE LA TERRE : AUDIENCE EN URGENCE LE MARDI 8 AOÛT PROCHAIN À 15H00 !"

Petit comparatif sur le maintien de l’ordre, après la séquence française des manifestations contre la réforme. Alors que la police dans l’hexagone est régulièrement accusée de violence envers les manifestants, et d’une approche trop marquée par la confrontation, plusieurs pays européens ont depuis longtemps adapté leurs méthodes. En mettant le dialogue au cœur de la gestion des foules. C’est le cas en Allemagne, et c’est le reportage à Berlin de Delphine Nerbollier.
Partager la publication "Des polices européennes qui dialoguent avec les manifestants"
Les mouvements de révoltes qu’ont connues de nombreuses villes de France en réaction à la mort de Nahel ont entraîné une réponse sécuritaire et autoritaire de l’État. Ces évènements ont également réactivé une vieille antienne : tout cela serait dû au numérique et aux réseaux sociaux.
Partager la publication "Révoltes et réseaux sociaux : le retour du coupable idéal"
Le ministre de l’Intérieur a témoigné jeudi soir aux syndicats de policiers son soutien et leur a promis d’étudier la «faisabilité» de leurs demandes, dont la création d’un statut dérogatoire en cas de mise en cause.
Partager la publication "Darmanin plein d’attentions pour une police en sédition"

Depuis un appel du syndicat Unité-SGP Police FO vendredi dernier, de nombreux policiers se mettent en activité réduite ou en arrêt-maladie, pour protester contre la détention provisoire d’un agent de la BAC marseillaise soupçonné de violences contre un jeune homme.
Partager la publication "Nice, Grenoble, région parisienne… La fronde des policiers s’étend en France après l’incarcération de leur collègue à Marseille"

Dans un entretien au « Parisien », le DGPN revient sur le placement en détention d’un policier de la brigade anticriminalité à Marseille, qui suscite la colère de ses collègues. Des propos qui font réagir dans les rangs de la gauche.
Partager la publication "« Avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison », estime Frédéric Veaux, directeur général de la police nationale"

La manifestation contre les méga-bassines de Sainte-Soline, fin mars, s’était soldée par de violents affrontements entre forces de l’ordre et manifestants.
Partager la publication "Sainte-Soline : la Ligue des droits de l’homme dénonce une « volonté délibérée de ne pas porter secours au plus vite »"
Rassemblement devant la préfecture au cours duquel a été lue une déclaration de la LDH, la CGT, le MRAP, la FSU, Générations S, La Libre Pensée, LFI.






Partager la publication "Troyes: rassemblement pour sortir de l’affrontement"

Notre pays est en deuil et en colère. Le meurtre de Nahel tué par un policier à bout portant à Nanterre, a mis à nu les effets de décennies de politiques publiques discriminatoires et sécuritaires ciblant notamment les quartiers populaires et la jeunesse qui y grandit et particulièrement les personnes racisées et précarisées. L’escalade des violences est une impasse et doit cesser. La conception essentiellement répressive de la police, et l’évolution législative de 2017 sur l’usage des armes de service, aggravent ce que la population vit et subit que ce soit en termes de discriminations et de pratiques racistes.
Les tensions entre population et police viennent de loin et s’inscrivent dans une histoire marquée d’injustices, de préjugés, de violences, de discriminations, de sexisme… et d’un racisme systémique qui traverse l’ensemble de la société et qui n’est toujours pas éradiqué.
Les habitant·es des quartiers concernés et notamment les femmes pallient bien souvent seul·es les carences en termes de services publics. C’est bien la régression de ceux-ci, l’école, les lieux de partage et de culture, sportifs, la poste, les administrations etc. et le recul du soutien de l’État au tissu associatif qui ont largement contribué à marginaliser ces quartiers et des territoires entiers bien au-delà, particulièrement dans les Outre-mer.
L’abandon de ces populations de quartier est aggravé par le contexte économique d’appauvrissement, d’inflation, de hausse des loyers, des prix l’énergie et la réforme de l’assurance chômage. Les inégalités sociales touchent particulièrement les enfants et les mères isolées. C’est ce que montrent les révoltes qui ont secoué les quartiers populaires depuis quelques jours en réaction à la tragédie de Nanterre.
En plus de décennies de dérives d’une politique du maintien de l’ordre, de lois sécuritaires (loi sécurité globale, loi séparatisme…) et de mesures d’exception, nous assistons depuis quelques jours à des pressions du gouvernement pour mettre en place une justice expéditive. Le prononcé de mises en détention préventives systématiques avec des peines de plus en plus lourdes n’est pas acceptable !
L’urgence n’est pas celle de la répression qui ne fera que renforcer l’extrême-droite et fera reculer une fois de plus les droits et libertés.
L’apaisement durable n’est possible que si le gouvernement prend les mesures nécessaires pour répondre à l’urgence de la situation et aux exigences des populations concernées.
L’ONU a critiqué à plusieurs reprises les politiques sécuritaires et les problèmes institutionnels de racisme en France, en particulier dans les forces de l’ordre. Ce sont les discriminations qui sont un poison toxique qui décrédibilise l’idée même d’égalité et sème le désespoir. L’extrême droite en fait son lit pour diviser toujours davantage la société. Nous dénonçons l’appel à la guerre civile contre les quartiers populaires et la qualification des personnes qui en sont issues de « nuisibles » par des syndicats de policiers.
Nous condamnons la constitution d’une cagnotte de soutien au policier qui a tué Nahel à l’initiative d’un membre de l’extrême droite et l’absence de toute action du gouvernement, mettant ainsi de l’huile sur le feu.
Tout est à repenser et construire. Il faut partir de bases nouvelles, créer des espaces de discussions larges et tirer les leçons des erreurs des politiques publiques depuis des décennies, en respectant les histoires, parcours, cultures et singularités dont se nourrit notre aspiration collective à l’égalité. Il est plus que temps d’écouter et de prendre en compte les demandes des habitant·es des quartiers populaires et en particulier sa jeunesse !
La situation nécessite que le gouvernement prenne ses responsabilités et apporte des réponses immédiates pour sortir de l’affrontement :
– abrogation de la loi de 2017 sur l’assouplissement des règles en matière d’usage des armes à feu par les forces de l’ordre ; – une réforme en profondeur de la police, de ses techniques d’intervention et de son armement ; – le remplacement de l’IGPN par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique ; – la création d’un service dédié aux discriminations touchant la jeunesse au sein de l’autorité administrative présidée par le Défenseur des droits et le renforcement des moyens de lutte contre le racisme, y compris dans la police.
Rien ne peut cependant se faire sans un autre partage des richesses, sans lutter contre les inégalités sociales. Rien ne peut se faire sans la lutte contre la pauvreté et la précarité, aggravées par le dérèglement climatique, la hausse des loyers et des charges, et sans le renforcement des services publics et de l’éducation populaire. C’est à ces chantiers que le gouvernement devrait s’attaquer au lieu de mener des politiques publiques régressives qui font le lit de l’extrême droite.
Nos organisations syndicales, associations, collectifs, comités et partis politiques sont mobilisés pour le maintien des libertés publiques et individuelles.
Dans l’immédiat, nous appelons à rejoindre tous les rassemblements et marches autour de ces revendications, partout dans le pays à partir du mercredi 5 juillet, à l’exemple de la marche organisée par le Comité Vérité et Justice pour Adama le 8 juillet, à Beaumont-sur-Oise, et de celle de la Coordination Nationale contre les violences policières du 15 juillet.
Nous construirons ensemble les suites de ces mobilisations.
Le 5 juillet 2023
Signataires
Syndicats :
Associations :
Collectifs :
Organisations politiques :
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L’usage fait par la LDH de l’expression « violences policières » lui est reproché par des citoyens attentifs au respect de l’institution et du droit républicains. L’un d’entre eux nous interpelle en citant le Conseil de l’Europe qui parle d’ « usage excessif de la force », et non pas de « violences policières », expression au fond absurde en République.[…] la police, en tant qu’institution républicaine, ne peut pas être dite violente, c’est-à-dire injuste, contraire au droit institué républicain.
Nous faisons pour notre part référence au Conseil des droits de l’homme de l’ONU au sein duquel plusieurs pays ont notamment pointé le recours à la force jugé excessif ces derniers mois envers les manifestants opposés à la réforme des retraites et clairement évoqué récemment discriminations raciales et violences policières.
Nous ajouterons que les inquiétudes dépassent largement le cadre de la LDH puisque celles-ci sont également signalées par la Fédération Internationale des Droits Humains (FIDH) comme on peut le lire ICI.
Le débat mérite d’être poursuivi. Pour l’alimenter, on pourra relire, entre autres, Violences policières, généalogie d’une violence d’état de Michel Kokoreff ainsi que Violences policières. Le devoir de réagir de William Bourdon et Vincent Brengarth.
On peut par ailleurs se demander si le moment est bien choisi par la Ville de Troyes pour couper les vivres à l’Association Jeunesse pour Demain en se défaussant sur le département pour le financement des postes d’éducateurs de prévention auprès des jeunes des quartiers (voir ICI). Le choix de remplacer la proximité humaine par des caméras et des vigiles ne semble pas, à la lumière des événements qui ont marqué les dernières nuits troyennes, la meilleure solution…

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Partager la publication "Refus d’obtempérer : « La loi de 2017 a presque été interprétée comme un permis de tuer », alerte Henri Leclerc"

Les années 2020 et 2021 montrent un pic des décès lors d’une arrestation ou en détention. Des données en contradiction totale avec le Code de sécurité intérieure qui stipule de préserver la vie, la santé et la dignité de toute personne appréhendée.
qu’on ne peut que souhaiter pacifique et nombreux
ce vendredi 30 juin à 20 h devant la préfecture
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Partager la publication "La France doit changer d’approche sur les droits humains dans ses relations avec l’Égypte"
Partager la publication "Pour l’ONU, notre maintien de l’ordre fait désordre"


D’où vient l’idée d’abolir la police et que recouvre-t-elle au juste ? Si la police ne nous protège pas, à quoi sert-elle ? Comment dépasser la simple critique de la police pour enfin en finir avec elle ? 1312 raisons d’abolir la police tente de répondre à ces questions, et propose de riches réflexions critiques sur les liens entre l’abolitionnisme pénal et la race, le handicap ou le travail sexuel notamment.
L’ouvrage porte également sur les mobilisations contemporaines pour l’abolition de la police en Amérique du Nord, en retraçant leur généalogie et en explorant leurs propositions stratégiques, leurs expériences et les débats qui les traversent. Les textes rassemblés dans cette anthologie commentée brossent un portrait vif et puissant du mouvement pour l’abolition de la police, dans toutes ses nuances et hors des clichés réducteurs.
Le recueil comprend des contributions de militant.e.s et d’universitaires francophones et anglophones inédites.
Date de parution 06/01/2023
Editeur Lux Editeur
Collection Instinct de liberté
ISBN 978-2-89833-066-7 EAN 9782898330667
Format Poche
Broché 341 pages
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Harcèlement, journées sans fin, manque de moyens… D’après la Cour des comptes, il n’y a jamais eu autant de démissions dans les rangs de la police et de la gendarmerie qu’en 2022.
Partager la publication "« Je ne pouvais plus supporter la violence au sein de l’institution » : vague de démissions dans la police et la gendarmerie"
Communiqué commun de l’Observatoire des Libertés et du Numérique dont la LDH est membre
Les services de police et de renseignement disposent déjà d’outils extrêmement intrusifs : installation de mouchards dans les domiciles ou les voitures (balise GPS, caméras de vidéosurveillance, micro de sonorisation), extraction des informations d’un ordinateur ou d’un téléphone par exemple et mise en œuvre d’enregistreurs d’écran ou de frappes de clavier (keylogger). Ces possibilités très larges, particulièrement attentatoires à la vie privée, sont déjà détournées et utilisées pour surveiller des militants.
Pourtant un nouvel outil permettant d’activer, à distance, les appareils électroniques d’une personne à son insu pour obtenir sa géolocalisation en temps réel ou capter des images et des sons va être mis en place.
Il s’agira de prendre le contrôle et transformer vos outils, ceux de vos proches ou de différents lieux en mouchards.
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