Le Pen: la vérité



Au moment de la mort de Jean-Marie Le Pen, le 7 janvier 2025, son passé de tortionnaire pendant la guerre d’Algérie est revenu dans le débat public. Le journal L’Humanité, notamment, a fait de son poignard la Une de son numéro du jour. Ce couteau a été retrouvé par la journaliste Florence Beaugé, en 2003, pendant une enquête en Algérie. En acier trempé de 25 centimètres, il est du type de ceux qu’utilisaient les Jeunesses hitlériennes, fabriqué par des couteliers allemands de la Ruhr.

Messieurs les censeurs, bonsoir !

par Rémy Dufaut



En décembre 1971, Maurice Clavel, écrivain, journaliste et philosophe français, fondateur de l’agence de presse Libération (APL), quittait brusquement sur cette phrase devenue célèbre le plateau de l’émission télévisée A Armes égales, diffusée sur la Première chaîne de l’ORTF, à la suite de la censure d’un reportage concernant « les sentiments ambigus » du président Georges Pompidou envers les résistants et la Résistance intérieure française, dont le terme « aversion » fut effacé.

L’émission en question avait pour thème « Les mœurs : la société française est-elle coupable ? » et était consacrée à un débat qui n’aura jamais lieu entre lui et Jean Royer, alors ministre du commerce , dont ceux qui l’ont connu se souviennent encore, notoirement comme maire de Tours durant 36 ans, gaulliste ultra-conservateur, dénommé « père la pudeur », grand défenseur de la morale, que les dessins de presse présentaient avec un préservatif sur la tête, entré dès les années 70 dans une hallucinante croisade qu’il mena toute sa vie contre la pornographie, qu’il voyait partout. Dans ces années 1970, flottait à Tours un vent de liberté insufflé par la jeunesse de mai 68. Un mouvement étudiant peu compris à l’époque mais qui conduisit à de multiples révolutions, qu’elles soient féministes, homosexuelles ou tournées vers la liberté à disposer de son corps. Il défendit plus tard corps et âme l’encyclique Humanæ vitæ – condamnant l’avortement et la contraception – et proclama « Révolution sexuelle piège à cons ! » en février 1972.

Maurice Clavel eut pour sa part un intinéraire beaucoup moins rectiligne puisqu’il débuta sa carrière dans les rangs de l’extrême-droite, grossissant les rangs du Parti populaire français. Il entra dans l’administration vichyste en 1940 mais finit par rejoindre la Résistance en 1942 dans la lutte armée contre les nazis sous le pseudonyme de Sinclair, avant de s’engager dans la carrière littéraire et journalistique (Combat et Le Nouvel Observateur notamment) qu’il a menée jusqu’à la fin de sa vie.

A cette époque, il était encore possible de condamner la censure. Et il semblerait que le préservatif n’ait pu empêcher que Jean Royer ou ses descendants ne fassent, dans un registre beaucoup plus large et sur tous les fronts, des petits dans le monde entier, et pas seulement Outre-Atlantique ou dans les pays de l’Est, en passant par Gaza, Bétharram, Paris…




Suppression de photos historiques, liste de mots interdits… les États-Unis face à la censure de Donald Trump


Des mots comme « femme » et « genre » bannis d’une agence de recherche scientifique ou encore des photos de militaires noirs désindexées en ligne des archives de l’armée. Ce ne sont pas les première pages d’un roman dystopique, mais le nouveau monde que Donald Trump façonne à coups de décrets.



Victimes de la censure woke de Donald Trump, les images du bombardier d’Hiroshima « Enola Gay » effacées des archives de l’armée


Suite aux mesures prises par Donald Trump pour éradiquer les politiques d’inclusion, de diversité et d’équité, de nombreuses archives militaires ont été supprimées des sites gouvernementaux.

Le 6 août 1945, le Boeing B-29 baptisé « Enola Gay » larguait une bombe atomique sur la ville japonaise d’Hiroshima. Un épisode tristement célèbre de l’histoire américaine qui a été largement documenté. L’avion a en effet été photographié sous tous les angles et les clichés ont été répertoriés dans les archives de la Défense américaine.

Mais ces références historiques ont été effacées suite aux ordres de Donald Trump de supprimer les archives liées aux programmes de diversité, d’équité et d’inclusion au sein de l’armée, explique l’agence américaine Associated Press.



Meta face à un scandale explosif après les révélations d’une ex-employée


L’affaire prend une ampleur inattendue. Meta, ex-Facebook, tente de faire interdire la publication d’un mémoire explosif signé Sarah Wynn-Williams, ex-employée de la firme. Son livre, intitulé Une histoire édifiante de pouvoir, de cupidité et d’idéalisme perdu, décrit un climat interne toxique et des pratiques discutables, notamment des cas de harcèlement sexuel impliquant des cadres dirigeants.

Mais ce n’est pas tout. L’autrice accuse également Meta d’avoir envisagé un partenariat trouble avec le régime chinois, allant jusqu’à adapter ses outils de censure pour répondre aux exigences de Pékin. Un point qui ravive les inquiétudes sur l’engagement réel de l’entreprise envers la liberté d’expression.



Cybercensure : Elon Musk veut « faire croire que le journalisme est une forme de censure », alerte le directeur général de RSF


La journée mondiale contre la cybercensure a eu lieu le 12 mars. « On voit de plus en plus de pratiques qui vont permettre de restreindre l’espace digital, de contrôler l’information », explique Thibaut Bruttin, directeur général de Reporters sans frontières, invité de franceinfo vendredi 14 mars. Il cite ainsi la Russie ou la Chine « devenues expertes dans le contrôle de leur espace informationnel ».

Aux États-Unis, Elon Musk « essaie de faire croire que l’exercice du journalisme est une forme de censure », alerte-t-il. « Il ne vous échappera pas d’ailleurs que ceux qui plaident pour une liberté d’expression débridée sont les mêmes qui condamnent l’accès de la Maison-Blanche à Associated Press », développe le directeur général de RSF. Donald Trump pourrait-il s’attaquer à la liberté de la presse ? « L’interférence électorale est déjà là, quand on voit Musk qui apporte son soutien à des figures politiques au sein de l’Union européenne. Il y a déjà cette ingérence », conclut Thibaut Bruttin.



« Sections Armes Spéciales », un film sur l’usage d’armes chimiques par la France


Le film de Claire Billet « Algérie, Sections Armes Spéciales » qui devait être diffusé le dimanche 16 mars sur France 5 dans l’émission « La case de l’histoire » a été déprogrammé par France télévision. Diffusé en Suisse par la RTS le 9 mars, il est visible depuis la Suisse sur son site. Et il sera projeté à Paris le 13 mars à 20h au cinéma Les Trois Luxembourg.

Le film documente une pratique encore largement occultée de l’armée française dans la guerre d’Algérie, objet de recherches et de batailles juridiques menées par l’historien Christophe Lafaye, sur l’usage massif dans toutes les zones montagneuses d’armes chimiques, dans ce qu’on a appelé la « guerre des grottes ». Une pratique meurtrière et illégale dont les traces archivistiques dans l’armée ne sont toujours pas entièrement communicables aux chercheurs.



Avec Collateral Freedom, RSF rend accessible des sites censurés dans le monde entier



Collateral Freedom est l’une des plus importantes opérations de contournement de la censure du monde. Lancée en 2015 par Reporters sans frontières (RSF), elle maintient, à ce jour, l’accès à plus de 100 médias censurés dans le monde en mettant à disposition des sites miroirs, des copies de sites web mises à jour en temps réel dont l’adresse n’est pas bloquée par les régimes autoritaires.



Réponse de l’humoriste Blanche GARDIN au rabbin Delphine HORVILLEUR


Le 12 mars 2025

Bonjour Madame Horvilleur,

Je me permets de vous écrire après avoir vu que vous aviez partagé une vidéo diffamante à mon sujet.

Je dois vous dire que cette nouvelle m’a profondément blessée.

Je vous ai découverte à travers des émissions de radio il y a 6 ans. Vous m’avez enchantée, inspirée, et rassurée sur l’humanité à de nombreuses reprises lorsque vous parliez religion, judaïsme et exégèse.

Je suis issue d’une famille très complexe à l’égard de la spiritualité. Mère normande catho de gauche, père marxiste-léniniste issu de la paysannerie du nord de la France.

Mon père a participé à la création de la sociolinguistique avec le frère de ma mère, qui a épousé une femme juive, fille de résistants, membres éminents du Parti communiste français. Ma cousine et mon cousin avec qui mon frère et ma sœur avons grandi, sont juifs, non religieux, de gauche, et, comme leur mère et leurs grands-parents, très critiques à l’égard de la politique israélienne…parce que de gauche.

Malgré les défauts inhérents aux milieux militants, nous avons tous baigné gaiement dans le bain magique de l’ouverture à l’autre et du rejet viscéral de toute discrimination, oppression, domination. Et comme tous les français de gauche de ma génération, j’ose le croire, la connaissance historique de l’enfer que les nazis avaient infligé aux juifs, aux tsiganes, aux homosexuels et aux handicapés à participé à construire la colonne vertébrale de notre rejet sans appel de toute hiérarchie établie entre les vies humaines.

Dans les années 90, nous avons peu à peu désespéré ensemble sur la possibilité des lendemains qui chantent. La société se droitisait, les richesses se concentraient de plus en plus, le nombre de personnes basculant dans la précarité et le stress augmentait, et le racisme, qui s’instrumentalisait, devenait une façon parmi d’autre de conserver son intégrité psychique dans un monde de plus en plus violent socialement.

Aujourd’hui nous sentons notre monde basculer dans la possibilité de la fin d’une humanité digne. Le narcissisme, dommage collatéral de l’individualisme poussé à son terme dans l’occident capitaliste, a largement entamé notre capacité à faire société, et même… espèce. Le sens historique ne se manifestant plus qu’à travers des névroses individuelles, où chacun semble hurler qu’on ne l’écoute pas.

Je suis humoriste, auteure et actrice. J’ai fait un sketch pour pointer du doigt qu’on m’avait, comme tant d’autres, accusé d’antisémitisme en raison du fait que je postais des appels à manifester pour le cessez le feu sur la population palestinienne de Gaza. En creux dans ce sketch, il y avait également l’idée que faire passer la critique des agissements du gouvernement israélien pour de l’antisémitisme, en dehors d’être profondément malhonnête, vidait de son sens le mot même d’antisémitisme.

En tant qu’artiste, il me semble que j’ai souvent fait des mises au point du style « pavé dans la mare ».

C’est mon style. Je ne l’ai pas choisi, ça vient de loin. On peut ne pas aimer, un style est par définition cette part de l’expression artistique qui la rend reconnaissable parmi d’autres. Je suis sûre que pleins de gens déteste mon style, le trouve violent, vulgaire. Ça me va. Moi-même mon style me saoule bien souvent.

Mais jusqu’ici mon style, que certains qualifient de « clivant », ne m’avait pas valu de ne plus recevoir de propositions de rôles, ni des menaces de mort, ni des agressions dans la rue, ni de harcèlement téléphonique, et encore moins des menaces nominatives à l’encontre de ma famille.

Madame Horvilleur…. Vous êtes rabbin. Il se trouve que récemment je me suis fait la réflexion que les seules personnes qui avaient eu le courage de dire à Trump leur dégoût de ses déclarations avaient été des leaders religieux.

Et je me suis dit que dans l’ambiance de chaos et de capitulation morale ou nous nous trouvons, il se pouvait que le salut nous vienne de leaders religieux ! Idée paradoxale puisque je pense aussi que ce sont les religions qui foutent la merde : tuent, violent, torturent, colonisent, enferment, interdisent de penser… Mais c’est la compassion qui est à l’origine de toutes les religions.

Eh bien moi, si j’étais leader religieux, je partirais de là, de ce fantasme morbide à l’œuvre dans l’esprit de nombre de nos contemporains : le présupposé de la non compassion de l’autre pour soi. Parce que c’est bien ce fantasme-là, qui, en évacuant la possibilité de discuter, est en train de nous détruire. Personne sur terre ne souhaite des 7 oct., ni des 8, ni des 9, ni des 10, des 11 etc….

Faut-il rappeler que l’antisémitisme à travers des actes ou des propos constitue un délit, et que par conséquent si j’avais eu des propos antisémites comme tant de gens semblent le désirer si fort, il suffirait de porter plainte contre moi et je devrais me rendre au tribunal.

« L’extrême gauche » ne s’empare pas du thème de l’antisémitisme. Vous dites en être blessée. Je le comprends tout à fait. L’antisémitisme hélas est bien de chez nous et on observe son augmentation.

Mais plutôt que d’en déduire que la gauche nie l’existence de l’antisémitisme, voire en conclure que cette gauche serait, elle-même, antisémite, pouvez-vous m’accorder que les médias mainstream et le pouvoir ne relaient pas ad nauseam des discours antisémites, comme ils ne se privent pas s’agissant du racisme à l’égard des noirs, des arabes, des musulmans et des migrants non européens ?

L’antisémitisme me dégoute et m’effraie comme tous les racismes et toutes les discriminations. Et je crois que la seule façon de lutter contre l’antisémitisme est de lutter contre tous les suprémacismes ethnoreligieux, et donc de s’opposer aujourd’hui au régime israélien.

J’ai dit mon indignation à propos de Gaza car le gouvernement de mon pays a donné son consentement et apporté son soutien actif à Israël pour le massacre de la population palestinienne. Il s’agit d’une opinion politique. Est-ce la place d’un rabbin d’attiser la haine à l’égard d’une artiste n’épousant peut-être pas les mêmes opinions qu’elle ?

Madame Horvilleur, s’il vous plaît, retirez cette vidéo, qui relaie une analyse mensongère et diffamatoire de ce que je suis, et de ce que je dis.

Merci

Blanche Gardin

Les semeurs de haine



Nedjib Sidi Moussa dénonce les campagnes haineuses des croisés de l’ordre moral sur les réseaux sociaux et certains médias. Et invite à combattre cette dérive du débat d’idée, dangereuse pour les libertés démocratiques.

De nos jours, énoncer sur l’audiovisuel public de simples vérités qui contreviennent au récit façonné par l’extrême-droite française et ses alliés – de droite comme de gauche –, vaut d’être livré à la vindicte populaire par des semeurs de haine au service des puissances d’argent.

La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme relocalise son action en France



L’organisation emblématique de la société civile algérienne, créée en 1985, a été dissoute par le pouvoir en juin 2022. En exil, des militants ont décidé de poursuivre leur combat humaniste de Paris.

En Kanaky comme en Algérie : la milice, une culture coloniale



Lors de la révolte commencée le 13 mai 2024 en Kanaky/Nouvelle-Calédonie se sont immédiatement constituées, particulièrement à Nouméa, des milices armées agissant parallèlement aux forces de l’ordre au nom d’un droit à « l’auto-défense » des biens et des personnes. Bénéficiant d’une grande liberté d’agir et d’une bienveillance certaine, voire d’encouragements, de la part des autorités, elles ont pour l’heure tué par balles au moins trois Kanak et blessé des dizaines d’autres, alors qu’un quatrième a été abattu par un policier en civil et hors service au rôle mal défini. Ce phénomène d’autodéfense armée, légitimé et soutenu par certains élus, y compris en France, n’est évidemment pas toléré dans l’hexagone. S’il l’est dans ce territoire, c’est en raison de sa colonialité. La société calédonienne est, depuis le XIXe siècle et aujourd’hui encore, structurée par le racisme anti-Kanak et par une permanente hantise chez les dominants de « l’émeute » de ces derniers, qui s’exposent depuis toujours à la payer de leur vie. « La chasse aux Kanak est à nouveau ouverte », a-t-on commenté chez les indépendantistes. Comme nous le rappelle ici l’historien Alain Ruscio à propos de l’Algérie entre 1830 et 1962, la formation de milices armées meurtrières fut habituelle dans les colonies de peuplement en proie aux révoltes des colonisés, où elles furent parties intégrantes de la culture coloniale. 

Guerre d’Algérie: des ONG demandent à l’État de reconnaître le recours institutionnalisé à la torture


La France doit reconnaître sa responsabilité dans la torture pendant la guerre d’Algérie (1954-1962), ont demandé lundi 4 mars une vingtaine d’associations. Fin 2022, l’Élysée avait reconnu qu’« il en est qui, mandatés par le gouvernement, se sont placés hors de la République. Cette minorité de combattants a répandu la terreur, perpétré la torture ». Un acte « important, courageux » mais « incomplet », plaident ces associations, qui souhaitent que soient explorées les chaînes de responsabilité qui ont permis d’institutionnaliser la torture.

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La LDH Communique: Algérie

En Algérie, deux ans de prison pour un chercheur et un journaliste



Les condamnés, Mustapha Bendjama et Raouf Farrah, étaient poursuivis pour collaboration avec des ONG étrangères.

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Tunisie: dans le désert, les migrants subsahariens refoulés errent dans des conditions terribles



Quinze corps sans vie de migrants subsahariens ont été trouvés par les garde-frontières libyens. Les autorités tunisiennes avaient expulsé des centaines de migrants vers une zone désertique à la frontière libyenne début juillet. Selon l’ONG Human Rights Watch, quelque 1 200 personnes ont été renvoyées vers la frontière avec la Libye et avec l’Algérie. Depuis, le Croissant rouge tunisien a secouru quelque dizaines d’entre eux. D’autres n’ont pas eu cette chance et sont toujours bloqués dans la zone désertique de Ras Jdeir.

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Près de 20 000 migrants expulsés par l’Algérie vers le Niger en 7 mois, un record



Selon le décompte d’Alarme Phone Sahara, 19 688 personnes ont été expulsées par les autorités algériennes vers le Niger entre le 1er janvier et le 16 juillet 2023. Un triste record qui inquiète le collectif d’aide aux migrants. Les températures atteignent actuellement 47 degrés dans le désert. Sans eau, sans repères, sans assistance, les chances de survie des exilés sont minces.

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7 ans de prison dont 5 ferme pour Ihsane El Kadi en Algérie : une “condamnation surréaliste”


L’injustice persiste et la liberté de la presse recule encore un peu plus en Algérie. Le directeur de Radio M et de Maghreb Émergent est condamné, en appel, à sept ans de prison dont cinq ferme et deux avec sursis, pour avoir prétendument reçu des financements de l’étranger. Cette peine, injuste et choquante, qui est l’une des plus lourdes jamais prononcées contre un journaliste algérien, couronne une procédure policière et judiciaire kafkaïenne et un acharnement contre Ihsane El Kadi. Reporters sans frontières (RSF) dénonce cette condamnation et appelle à sa libération. 

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HOMMAGE DE LA LDH À PIERRE AUDIN

La Ligue des droits de l’Homme tient à rendre hommage à Pierre Audin, décédé à Paris le 28 mai 2023.

Communiqué LDH et appel à rassemblement

le dimanche 11 juin 2023 à 11h,

71 rue des Rondeaux, Paris 20e

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Pierre Audin est né à Alger, en 1957, quelques mois avant l’assassinat de son père, Maurice, par des militaires français qui l’avaient torturé. Pierre a consacré toute sa vie, aux côtés de sa mère Josette, au combat pour la vérité sur les circonstances de la disparition de son père, mathématicien et militant actif du Parti communiste algérien engagé dans la lutte pour l’indépendance de l’Algérie.

La LDH rend hommage au combat de la famille Audin pour la vérité en Algérie.

Algérie : Ihsane El Kadi, un verdict démesuré et choquant


L’injustice manifeste qui a marqué le traitement infligé au patron de presse Ihsane El Kadi dès son arrestation nocturne et durant toute la procédure judiciaire vient d’être confirmée, ce dimanche 2 avril 2023, par sa condamnation à cinq ans de prison par le tribunal de Sidi M’hamed à Alger. Une peine d’autant plus démesurée et absurde qu’elle repose sur un dossier vide.

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Algérie: une peine de cinq ans de prison requise contre le journaliste Ihsane El Kadi


Le parquet algérien a requis cinq ans de prison ferme à l’encontre d’El Kadi Ihsane, un journaliste proche de l’opposition, accusé d’avoir reçu de l’argent de l’étranger et détenu depuis fin décembre. Le verdict est attendu dimanche 2 avril.

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Affaire Amira Bouraoui : Alger multiplie les arrestations


L’opposante algérienne a fui son pays en passant par la Tunisie, début février. Depuis son arrivée en France, plusieurs personnes, liées ou non à sa fuite, sont poursuivies en Algérie.

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Algérie : La décision de dissoudre la principale organisation de défense des droits humains doit être annulée


La dissolution de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), un nouveau coup porté à la société civile indépendante.

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Algérie : La Ligue de défense des droits de l’Homme apprend sa dissolution via les réseaux sociaux

Des Algériens défilent à Alger le 22 février 2021, date anniversaire de la naissance du mouvement Hirak à 2019. Crédit : AP – Anis Belghoul


La Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH) annonce avoir appris sa dissolution sur les réseaux sociaux. Une dissolution décidée sur la base d’un jugement rendu, dit-elle, il y a six mois, à son insu, à l’issue d’un procès tenu en son absence. 

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Dernier espace médiatique libre en Algérie, le siège de Radio M a été mis sous scellés

Manifestation contre la censure, à Alger, le 15 avril 2019. RYAD KRAMDI / AFP


Ihsane El-Kadi, qui dirige le média, a été interpellé dans la nuit de vendredi à samedi, à une soixantaine de kilomètres à l’est d’Alger.

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Algérie: Reporters sans frontières appelle à la libération du fondateur de Radio M, Ihsane El Kadi

En Algérie, les défenseurs des droits humains doivent « choisir entre l’exil ou la prison »

Les militants Saïd Salhi, Aïssa Rahmoune ont fui en Belgique et en France pour échapper à l’emprisonnement en Algérie. DR


La Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme est la principale ONG de défense des droits humains en Algérie. Soutien du mouvement du Hirak, elle doit subir la répression du régime. Deux de ses vice-présidents et un ancien président ont dû prendre le chemin de l’exil pour éviter l’enfermement par le régime. Réfugiés en France et en Belgique, Saïd Salhi et Aïssa Rahmoune entendent continuer la lutte depuis l’étranger pour la défense des droits humains en Algérie. Paroles d’exilés.

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Droits de l’homme en Algérie

En Algérie, pour les militants des droits humains, l’exil ou la prison

Les militants Saïd Salhi, Aïssa Rahmoune et Salah Dabouz ont fui en France et en Belgique pour échapper à l’emprisonnement et sauver leur vie. Ils racontent ce qui les a poussés à partir alors que l’Algérie passe son Examen périodique universel au Conseil des droits de l’homme, à Genève.

Saïd Salhi chez lui en Belgique, le 8 novembre 2022.

Même lui est parti. Lui qui a été de toutes les manifs, de toutes les marches, de toutes les luttes. Lui qui prenait le micro pour dénoncer le système, les arrestations perpétuelles de militants, les tortures en prison… Saïd Salhi, emblématique vice-président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) a fui son pays. « Je n’avais jamais pensé quitter l’Algérie », souffle-t-il.

Journalistes, magistrats, avocats et militants des droits humains partent ou tentent de partir. La fermeture et la répression sont telles que plus rien n’est faisable sans risquer l’arrestation, alors nous nous exilons pour parler et agir d’ailleurs. »

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