À Calais, de nouveaux rochers pour contrer les migrants

Mercredi 14 septembre, de gros rochers ont commencé à être installés quai de la Meuse, à Calais. Crédit : Twitter @AubergeMigrants


De gros rochers ont été installés mercredi sur un terrain en bord de route, dans le centre-ville de Calais. Sur ces lieux vivaient auparavant une centaine de migrants, principalement syriens, explique l’association Human Rights Observers qui dénonce une logique de harcèlement absurde.

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« Il savait à peine tenir une arme automatique », témoigne la veuve d’un soldat russe tombé en Ukraine à 22 ans


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Suicide de Hassan, retrouvé pendu dans un camion à Calais : « Il était très fatigué, il pensait rentrer chez lui »

Des gendarmes démantèlent un campement de migrants à Calais, en octobre 2019. Crédit : Mehdi Chebil pour InfoMigrants


Mercredi 11 mai, le corps d’un Soudanais de 27 ans a été retrouvé pendu à l’arrière d’un camion, à Calais. Hassan était arrivé dans le nord de la France il y a deux mois dans l’espoir de passer en Angleterre. Ses amis décrivent un jeune homme discret, mais déprimé. Il avait essuyé plusieurs refus d’asile par trois pays européens.

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À Calais, un militant britannique, qui soutient les exilés, est menacé d’expulsion

APRÈS LE BREXIT, LA FRANCE VEUT RENVOYER À L’ANGLETERRE SES GAUCHISTES


Un militant britannique, soutien des sans papiers à Calais, a été placé en rétention administrative avant une probable expulsion dans les prochains jours. Les associations dénoncent une tentative d’intimidation contre ceux qui aident les exilés.

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À Calais, l’État ne tient pas ses promesses faites sur les évacuations de camps de migrants

Le camp du Old Liddl, à l’est de Calais, où vivent en majorité des Soudanais, en avril 2022. Crédit : InfoMigrants


En fin d’année dernière, Didier Leschi, patron de l’Ofii, avait été nommé médiateur par l’État pour trouver une solution avec les trois grévistes de la faim à Calais, qui dénonçaient les conditions de vie des exilés dans la région. À la suite de rencontres avec les militants et les associations, Didier Leschi avait annoncé plusieurs mesures dont celle de ne plus évacuer les campements informels sans en informer au préalable les occupants. Près de six mois plus tard, d’autres promesses n’ont pas été tenues, selon les militants.

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« Si on va au Rwanda, on va y rester pour toujours ? » : à Calais, les migrants en plein doute après l’accord entre Londres et Kigali

Alladin, Soudanais de 25 ans, veut tenter de se rendre au Royaume-Uni malgré l’accord conclu entre Londres et Kigali. « Une fois là-bas, il faudra tout faire pour ne pas aller au Rwanda ». Crédit : InfoMigrants


Le Royaume-Uni et le Rwanda ont signé mi-avril un accord pour envoyer les migrants arrivés illégalement sur le sol anglais vers Kigali. Le texte a provoqué une vague d’angoisse et d’interrogation pour les exilés qui attendent à Calais de pouvoir franchir la Manche et construire une vie côté britannique. Reportage.

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« Le but, c’est que les autorités respectent le droit » : à Calais, des boîtes aux lettres face aux expulsions

Un camp de migrants soudanais, près de Calais (illustration). Crédit : Mehdi Chebil pour InfoMigrants


Des associations de défense des droits des migrants ont installé des boîtes aux lettres aux noms des exilés à l’entrée de huit campements calaisiens. Alors que les habitants d’un lieu visé par une mesure d’expulsion doivent normalement être entendus par un juge, cela n’est pas le cas à Calais au nom de l’impossibilité d’identifier les habitants des campements. Les associations espèrent ainsi permettre aux exilés d’avoir accès à un juge avant toute expulsion.

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Londres ne peut pas « simplement » ouvrir sa porte aux Ukrainiens, affirme le gouvernement britannique

Au Royaume-Uni, à Londres, une manifestation a eu lieu dimanche 5 mars en soutien aux Ukrainiens et contre l’invasion russe dans le pays. Crédit : Reuters


Dans la querelle diplomatique opposant Londres à Paris, le gouvernement britannique a déclaré prendre son temps pour « veiller à agir pour ceux qui ont besoin de notre soutien ». Paris reproche aux Britanniques de tarder à faire venir les Ukrainiens ayant de la famille outre-Manche. Quelque 400 exilés patientent aujourd’hui à Calais en attendant un visa.

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​​Le temps d’une fête, une association de Calais offre aux migrants un semblant de vie normale

A Calais, l’association Mosaïc organise des événements festifs pour lâcher prise. Crédit : David Perriers pour Mosaïc


L’association Mosaïc, fondée à l’été 2021, vient en aide aux migrants de Calais en leur proposant de se changer les idées en musique, autour d’un bon plat ou grâce à des activités culturelles. Une bouffée d’air frais pour ces exilés davantage coutumiers des démantèlements que des fêtes.

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Mettre à l’abri les mineurs isolés de Calais : un défi quotidien

Khaled guette les départs sur la plage des dunes de la Slack, à Wimereux, dans le Pas-de-Calais, le 8 septembre 2021. Crédit : Mehdi Chebil pour InfoMigrants


Parmi le millier de personnes présentes dans les campements informels autour de Calais, de nombreux mineurs non-accompagnés (MNA) survivent. Plusieurs associations déplorent un manque chronique de places d’hébergement pour ces jeunes, rendus encore plus vulnérables par la stratégie « zéro point de fixation ».

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Calais : malgré le froid et le gel, aucun plan de mise à l’abri prévu pour les migrants


Malgré le froid, les évacuations de campements ont continué sans proposition de mises à l’abri, selon les associations. Crédit : Utopia 56


Malgré des températures négatives la nuit dans le nord de la France, la préfecture n’a pas activé ces derniers jours le plan Grand froid, qui permet d’ouvrir des hébergements d’urgence à Calais pour y loger les migrants vivants dans des campements. Les associations s’insurgent et déplorent des évacuations de camps sans proposition de mise à l’abri.

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Calais : une association réceptionne un don de 20 tonnes de bois de chauffage pour les migrants


Des migrants quittent leur camp de Calais où ils séjournent depuis des semaines dans l’espoir d’atteindre l’Angleterre. Crédit : Reuters


La semaine dernière, l’association l’Auberge des migrants a acheminé à Calais près de 20 tonnes de bûches, offertes par la propriétaire d’un bois des Vosges, dans l’Est de la France. Un don qui arrive à point nommé dans les campements de fortune du Calaisis, où les conditions de vie pour les exilés sont très difficiles.

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A Calais, le gouvernement peine à justifier les images de lacération des tentes de migrants


Marlene Schiappa lors d’un déplacement à Calais (Pas-de-Calais), le 1er décembre 2021. FRANCOIS LO PRESTI / AFP


Documentées depuis plusieurs années lors des évacuations de camps, les dégradations ne résulteraient pas d’une « commande de l’État », selon Gérald Darmanin, qui a demandé qu’il y soit mis fin.

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Naufrage à Calais : un jeune migrant accuse les autorités françaises et britanniques



Que s’est-il vraiment passé lors du naufrage à Calais qui a coûté la vie à 27 migrants ? Pour la première fois, un homme, qui se présente comme l’un des deux rescapés, témoigne. Il affirme que malgré plusieurs appels aux autorités françaises et britanniques, personne n’est venu les secourir dans un premier temps. 

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Eric Dupond-Moretti et Gérald Darmanin ont-ils menti à propos des lacérations de tentes des migrants ?


Une équipe de nettoyage lacère les tentes des exilés devant les forces de l’ordre, à Grande-Synthe, le 16 novembre. (Michael Bunel/Le Pictorium pour Libération)


Plusieurs sources, associative et journalistique, indiquent à «CheckNews» que ces derniers jours encore, ces pratiques récurrentes se déroulaient sous les yeux des forces de l’ordre à Calais et à Grande-Synthe.

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Harish, coincé d’une frontière de l’UE à l’autre : « Mon plan a toujours été d’aller au Royaume-Uni »


Un camp de migrants à Grande-Synthe, près de Calais. Crédit : Dana Alboz / InfoMigrants


Le jeune homme de 21 ans, originaire du Kurdistan irakien vit depuis 10 jours dans l’un des campements de Grande-Synthe, près de Calais. En quelques semaines de voyage à arpenter l’Europe, dans l’espoir de rejoindre son frère au Royaume-Uni, Harish s’est retrouvé au cœur de deux symboles de la crise migratoire. En Pologne et sur le littoral français.

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À Calais, ces migrants qui continuent à vouloir tenter la traversée vers le Royaume-Uni : « J’ai très peur mais je n’ai pas le choix »


Une quarantaine de migrants se préparent à traverser la Manche vers le Royaume-Uni à bord d’une embarcation de fortune près de Wimereux dans le Nord de la France le 16 octobre 2021 (Photo d’illustration). (MARC SANYE / AFP)


Malgré la multiplication des noyades de migrants en mer, comme celle qui a coûté la vie à 27 personnes au large de Calais mercredi 24 novembre, les candidats à l’exil continuent de vouloir tenter la traversée vers le Royaume-Uni.

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Ces frontières qui rendent fous et qui tuent


Devant les grilles du hangar Paul-Devot à Calais, où ont été amenés les corps des victimes du naufrage de mercredi. (Marie Magnin/Hans Lucas)


Le naufrage au large de Calais s’ajoute à la litanie des drames aux frontières de l’Union européenne. A la sidération ont succédé l’oubli, l’habitude et l’indifférence, estime l’anthropologue Michel Agier. Pourtant, des solutions existent, à commencer par la mise à l’abri des exilés.

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Communiqués de la LDH