Le conflit israélo-palestinien ou les mots comme arme de disqualification massive



Dans le conflit israélo-palestinien tel qu’il est évoqué dans les médias français, les mots sont utilisés non pas pour caractériser une situation complexe mais pour disqualifier l’adversaire idéologique. Mais quels présupposés et quelle vision idéologique se cachent derrière l’usage de ces mots ?

Guerre au Proche-Orient : des explosions entendues à Jénine, au deuxième jour de l’opération israélienne en Cisjordanie occupée



L’armée israélienne a annoncé mardi avoir « lancé une opération antiterroriste » dans cette ville du nord de la Cisjordanie.

La ville de Jénine, en Cisjordanie occupée, continue d’être l’objet d’une opération militaire israélienne. « La situation est très difficile. L’armée d’occupation a rasé au bulldozer toutes les routes menant au camp de Jénine et à l’hôpital », a décrit le gouverneur de la ville, Kamal Abu Rub. « Il y a des tirs et des explosions. Un avion survole la zone », a-t-il ajouté, faisant état de nombreuses arrestations. Suivez notre direct. L’armée israélienne avait annoncé mardi avoir « lancé une opération antiterroriste » dans cette ville du nord de la Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967. Mercredi, elle a affirmé avoir « frappé plus de dix terroristes » au cours de l’opération. Suivez notre direct.



« Ils ont commencé à tirer sur des gens dans la rue » : en Cisjordanie occupée, une opération militaire israélienne vise le camp de réfugiés de Jénine


Depuis mardi, les forces de sécurité israéliennes ont lancé l’opération « Mur de fer » à Jénine, en Cisjordanie occupée.

Le secrétaire général de l’ONU appelle les forces de sécurité israéliennes à une « retenue maximale » en Cisjordanie occupée. Depuis mardi 21 janvier, une opération militaire baptisée « Mur de fer » est en cours au nord, à Jénine. Selon le bilan des autorités palestiniennes, dix personnes ont été tuées et environ 35 autres ont été blessées.



La troupe poursuit son déploiement au Liban-Sud, alors que l’armée israélienne multiplie ses exactions


L’armée israélienne poursuit ses opérations de ratissage de villages frontaliers du Liban-sud, particulièrement à Taybé, Markaba, Rab-el-Thalatine, Houla et Aïta el-Chaab.

A quatre jours de l’expiration du cessez-le feu de 60 jours entre Israël et le Hezbollah, la situation au Liban-Sud demeure particulièrement précaire, marquée par des tirs nourris et des dynamitages d’habitations conduits par l’armée israélienne toujours positionnée dans certains villages frontaliers, mais aussi, par des développements positifs, comme l’entrée de l’armée libanaise dans des localités après le retrait israélien, rapporte notre correspondant au Liban-Sud, Mountasser Abdallah. C’est dans ce contexte que l’armée israélienne a annoncé aujourd’hui avoir achevé la construction d’un mur de béton le long de la ligne bleue qui relie les deux localités de Yarine et Dhaïra dans le caza de Tyr, situées à un kilomètre l’une de l’autre.



A Gaza, après la trêve, le lourd bilan des destructions en 6 chiffres


Si la trêve apporte un véritable répit aux habitants de la bande de Gaza, le retour à une vie normale reste incertain : plus de 15 moins de guerre ont rendu le territoire pratiquement inhabitable. Bâtiments, routes, écoles… Un bilan chiffré permet de mesurer l’ampleur des destructions.



Accord de cessez-le-feu à Gaza : un répit mais pas la fin de l’occupation coloniale


Le 15 janvier 2025, le Qatar a annoncé un accord de cessez-le-feu entre le régime israélien et le Hamas. Cet accord tant attendu, conclu sous la médiation du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis, promettait de mettre fin à 15 mois d’assaut génocidaire sur Gaza, au cours desquels les forces israéliennes ont tué au moins 64 260 Palestiniens et réduit une grande partie de la bande de Gaza à l’état de ruines. Après quelques tensions qui ont suivi l’annonce de l’accord, notamment une accusation d’Israël selon laquelle le Hamas revenait sur certaines parties de l’accord, le cessez-le-feu est entré en vigueur quelques heures après le début prévu, le 19 janvier. Jusqu’au dernier moment, le régime israélien a continué à bombarder Gaza sans discontinuer.



« Le génocide perdurera malgré l’arrêt des combats »


Dr Ghassan Abou Sittah, médecin palestino-britannique, spécialiste en chirurgie plastique et réparatrice, est professeur de médecine des conflits à l’Université américaine de Beyrouth. Il a également été élu recteur de l’Université de Glasgow en mars 2024. Abou Sittah a exercé comme chirurgien de guerre au Yémen, en Irak, en Syrie, au Sud-Liban, ainsi que durant les quatre guerres qu’a subies la bande de Gaza depuis 2009.



Trêve à Gaza : « À tout moment, tout peut capoter »


Le cessez-le feu à Gaza peut-t-il durer ? Après quinze mois de frappes et de destructions systématiques qualifiées de génocide par de nombreuses ONG, quel avenir pour Gaza, la Cisjordanie et la Palestine ? Que veulent Nétanyahou et Trump, de retour aux affaires ? Notre émission spéciale.

La longue attente à Gaza et en Israël



Les retards survenus ces dernières heures avant la conclusion d’un accord de trêve ont été vécus comme une « torture » par les familles des otages. C’est ce qu’explique Stephen Brisley, un proche d’otage, dans les colonnes du Guardian. « Je suis prudemment optimiste, mais un peu méfiant en même temps », explique-t-il. Il attend la libération de son beau-frère, dont l’épouse (sa sœur) et les deux fillettes (ses nièces) ont été tuées le 7 octobre.  De son côté, Gilad Korngol, 63 ans, « ne sait pas ce qui est arrivé à son fils de 39 ans, qui avait été enlevé au kibboutz Be’eri ». « Ne pas savoir », explique-t-il, « nous a fait vivre comme des zombies, au cours des 467 derniers jours ».



L’angoisse d’une mère : un fils libéré de Gaza, un autre laissé derrière


Des deux fils de Ruth Strom, Yaïr Horn, souffrant, fait partie des 33 otages qui seront libérés dans le cadre de la phase 1 alors qu’Eitan Horn restera à Gaza pour l’instant.

La signature d’un accord entre Israël et le Hamas sosur la libération des otages après quinze mois de guerre à Gaza est une information douce-amère pour Ruth Strom : l’un de ses fils devrait être libéré, mais le second restera pour l’instant en captivité.


Cessez-le-feu Israël-Hamas : les images des impressionnants convois humanitaires prêts à entrer à Gaza


Depuis l’annonce de l’accord, des chauffeurs de camion égyptiens ont convergé vers le point de passage de Rafah pour apporter de la nourriture, de l’eau et du carburant aux Gazaouis.

En file indienne. Dans la ville frontalière égyptienne d’Arish, des convois de camions d’aide humanitaire se préparaient, jeudi 16 janvier, à traverser vers Gaza dès l’ouverture du point de passage de Rafah après l’annonce du prochain cessez-le-feu. Les chauffeurs de camion égyptiens qui attendaient près de la frontière ont exprimé à la fois soulagement et optimisme, beaucoup célébrant la fin imminente des hostilités à Gaza, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.



Un soulagement, beaucoup d’interrogations


Trêve, cessez-le-feu, pause ? Les termes varient, reflétant les sentiments mitigés que laisse l’accord annoncé pour ce dimanche 19 janvier 2025. Mitigés, d’abord, car nous savons le déchaînement de feu et de sang qui s’abattra dans les prochains jours sur la bande de Gaza, jusqu’à la minute ultime prévue pour sa mise en œuvre ; à l’image de ce qui s’est passé au Liban, et comme il en a toujours été dans les guerres menées par Tel-Aviv.



Un cessez-le-feu ne mettra pas fin au programme génocidaire d’Israël 


L’accord pourrait réduire l’intensité de la vague de meurtres perpétrée par Israël, mais il risque d’ouvrir la voie à une nouvelle phase éprouvante de nettoyage ethnique, avec le soutien total de  Trump.            

Steven Witkoff, le nouvel envoyé de Donald Trump au Moyen-Orient, n’a pas fait de la dentelle lorsqu’il a informé les Israéliens qu’il arriverait samedi dernier pour rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Lorsqu’on lui a dit que sa visite coïncidait avec le Shabbat, c’est-à-dire que le Premier ministre ne serait pas disponible avant le soir, Witkoff a clairement fait savoir que la fête juive ne saurait interférer  avec son emploi du temps. Netanyahu, conscient des enjeux, s’est donc rendu à son bureau dès l’après-midi  pour rencontrer l’envoyé. Celui-ci s’est ensuite envolé pour le Qatar dans le but de faire pression pour un accord de cessez-le-feu à Gaza. 



Guerre à Gaza: détruire pour protéger ou pour se venger?



RFI a pu se rendre à Jabalia, totalement dévastée, dans le nord de la bande de Gaza. L’État hébreu y interdit toujours tout accès libre à la presse étrangère. Mais l’armée laisse parfois entrer quelques journalistes. Les soldats israéliens déployés à Gaza défendent leur mission. Mais d’autres refusent désormais de servir leur pays, engagé dans une guerre « de pure vengeance ».



Guerre à Gaza : Jabalia rayée de la carte


Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023, Israël interdit l’entrée dans l’enclave palestinienne à la presse étrangère. Mais l’armée organise parfois des « press tours ». Sami Boukhelifa, envoyé spécial permanent à Jérusalem, s’est rendu à Jabalia, ville du nord de la bande de Gaza, marquée par 15 mois de guerre intensive, et désormais déserte.



Le siège israélien de Gaza : 100 jours, 5000 morts, 9500 blessés


5 000 personnes ont été tuées ou sont portées disparues, et 9 500 autres blessées, dans le nord de Gaza depuis le déclenchement du siège de cette zone par l’armée israélienne, le 6 octobre 2024.

Il reste encore quelques personnes dans le nord de la bande de Gaza, que ce soit à Beit Hanoun, à Beit Lahiya ou encore à Jabalia. Depuis 100 jours, ces Palestinien·nes luttent pour survivre aux attaques aériennes israéliennes et au manque de nourriture, d’eau, d’aide et de médicaments.



Palestine. La recherche au défi du discours colonial


L’actuelle annihilation des Gazaouis, la mise au jour des visées expansionnistes d’Israël et la question du génocide ont popularisé auprès du grand public le paradigme de colonialisme de peuplement (settler colonial paradigm). Visant à comparer la Palestine avec les États-Unis, l’Australie ou encore l’Algérie, cette grille de lecture était, depuis près d’une décennie, l’objet de vives tensions au sein d’un champ académique longtemps dominé par les récits hégémoniques sionistes. En effet, le champ du savoir est au cœur de luttes visant d’un côté à nier l’existence du Palestinien, de l’autre à réaffirmer son droit indéfectible sur la terre.



Troyes: Manifestation pour le cessez-le feu


Rassemblement samedi 25 janvier place Jean-Jaurès à 10h30


Guerre au Soudan: 3,2 millions d’enfants de moins de 5 ans risquent de souffrir de malnutrition, selon l’Unicef



Cette année, 3,2 millions d’enfants de moins de 5 ans risquent de souffrir de malnutrition aigüe au Soudan, pays d’Afrique de l’Est ravagé depuis avril 2023 par un conflit entre deux chefs de guerre, selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef). « Parmi eux, environ 772 000 enfants devraient souffrir de malnutrition aiguë sévère », a déclaré à l’AFP Eva Hinds, responsable du plaidoyer et de la communication de l’Unicef au Soudan. Il s’agit de la forme de dénutrition la plus mortelle.

Source



Soudan: «Les sanctions américaines contre le général Hemedti (FSR) sont symboliques» dit T. Vircoulon


Au Soudan, les paramilitaires des FSR sont accusés de génocide, une accusation formulée mardi par les États-Unis. « Les Forces de soutien rapide, FSR, et ses milices alliées ont systématiquement assassiné des hommes et des garçons sur une base ethnique, et ont délibérément ciblé les femmes et les filles de certains groupes ethniques pour les violer et leur faire subir d’autres formes de violence sexuelle brutales », a déclaré Anthony Blinken, le secrétaire d’État américain. Pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour utiliser ce terme de génocide ? Quelles conséquences peuvent avoir les sanctions contre le général Mohamed Hamdane Dogolo, dit « Hemedti », le commandant des FSR et contre les sociétés liées aux paramilitaires ? Éléments de réponses avec Thierry Vircoulon, chercheur associé à l’IFRI.

Guerre dans la bande de Gaza : le nombre de morts est sous-estimé de 40%, selon une étude publiée dans « The Lancet »



Le nombre probable de tués par blessures dans le territoire palestinien est de 64 260 morts entre octobre 2023 et juin 2024, estime l’étude. Ce bilan n’inclut pas les décès indirects, tels que ceux dus au manque de soins ou de nourriture, ni les milliers de disparus.

Quel bilan humain dans la bande de Gaza, plus d’un an après le début de la guerre entre Israël et le Hamas ? Une étude publiée dans la prestigieuse revue médicale britannique The Lancet, vendredi 10 janvier, estime que le nombre de morts dans l’enclave palestinienne, au cours des neuf premiers mois du conflit, est supérieur d’environ 40% à celui enregistré par le ministère de la Santé du territoire palestinien, dirigé par le Hamas.



Gaza, jour 461 : Israël a assassiné plus de 500 palestiniens dans les 9 premiers jours de janvier


CHIFFRES CLÉS
à Gaza depuis le 7 octobre 2023 :
46 006 palestinien·nes tué·es par Israël
dont 17 000 enfants, dont 800 nourissons de moins de 1 an
10 000 personnes coincé·es sous les décombres
109 378 blessé·es
1,9 million de déplacé·es

Au cours des neuf premiers jours de l’année 2025, Israël a assassiné au moins 500 Palestinien·nes. Le bilan officiel dépasse aujourd’hui les 46 000 morts, mais de nombreux experts estiment que le nombre réel de Palestinien·nes tués est bien plus élevé.



« Avant de reconstruire Gaza, il nous faudra nous reconstruire nous-mêmes »


Jeudi 9 janvier 2025

Aujourd’hui, 70 camions chargés de matériel médical, de médicaments et de fioul sont entrés dans la bande de Gaza et ont été livrés directement à l’hôpital de campagne jordanien. Celui-ci est géré par le gouvernement jordanien, mais plusieurs autres ont été installés, avec l’autorisation d’Israël, par des ONG internationales : Médecins sans frontières, Médecins du monde, International Medical Corps, l’hôpital britannique… D’autres points médicaux sont gérés par des ONG plus petites. Tous ces établissements sont des structures provisoires abritées sous des tentes, prévues pour les terrains de guerre et les catastrophes naturelles. C’est la preuve que les Israéliens peuvent très bien faire passer de l’aide humanitaire s’ils le veulent, sans qu’elle ne soit pillée ni détournée.



Carnet de bord de deux paysannes en Palestine – Jour 10 Départ


« Avec l’élection de Trump, qu’allons-nous devenir ? Est-ce que les Israéliens vont faire la même chose en Cisjordanie que ce qu’ils font à Gaza ? » Dernier jour du voyage de la Via Campesina en Palestine.


Retrouvez ci-dessous les 9 épisodes précédents.


Jour 1: Entrer en Palestine

Jour 2: Ramallah

Jour 3: Naplouse et Qsra

Jour 4: Vallée du Jourdain

Jour 5: Ramallah

Jour 6: Jérusalem

Jour7: Bethléem

Jour 8: Hébron

Jour 9 : Ramallah

A Gaza, les frappes israéliennes se poursuivent pendant les négociations pour une trêve



Tandis que les discussions indirectes entre l’Etat hébreu et le Hamas viennent de reprendre au Qatar, la Défense civile gazaouie affirme qu’au moins 23 personnes sont mortes ce dimanche 5 janvier dans des frappes israéliennes.

En attendant un éventuel accord de trêve, la violence est montée d’un cran depuis plusieurs jours dans l’enclave palestinienne assiégée et dévastée par près de quinze mois de guerre. Les services de secours de Gaza font état ce dimanche 5 janvier d’au moins 23 morts dans des frappes israéliennes sur le territoire palestinien, où l’armée affirme avoir visé une centaine de «cibles terroristes» malgré la reprise des négociations pour une trêve dans la bande de Gaza.



Gaza: l’armée israélienne dit avoir frappé plus de 100 « cibles terroristes » en deux jours


L’armée israélienne a affirmé dimanche avoir frappé au cours des deux derniers jours plus d’une centaine de « cibles terroristes » dans la bande de Gaza, où elle est en guerre depuis près de 15 mois avec le mouvement islamiste palestinien Hamas.

« L’armée de l’air a frappé plus de 100 cibles terroristes dans l’ensemble de la bande de Gaza et éliminé des dizaines de terroristes du Hamas » vendredi et samedi, a-t-elle précisé dans un communiqué.



Cynisme


SUR LA PALESTINE, L’AFRIQUE A BON DOS

C’est la petite musique qui monte depuis quelques mois, dès lors qu’il s’agit de relativiser, voire de nier la politique génocidaire menée par Israël à Gaza depuis plus d’un an : « Et le Soudan alors !? Et la République démocratique du Congo !? »

Toutes celles et ceux qui, en France, dénoncent les crimes de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, ou rappellent, tout simplement, que de très nombreuses organisations (Human Rights Watch, Amnesty International, la Cour internationale de justice, entre autres) les qualifient de « génocide » ou de « risques génocidaires », se voient ainsi sommés par les défenseur·es du gouvernement extrémiste de Benyamin Netanyahou de montrer patte blanche. 



Carnet de bord de deux paysannes en Palestine 


Les ruelles sont étroites et sombres, fermées par une sorte de toit et des grillages à un mètre ou deux au-dessus de nos têtes. Les marchands nous racontent que, depuis leurs fenêtres, les colons leur lancent des pierres, des poubelles, de la merde… Suite du voyage de la Via Campesina en Palestine.



Troyes: Manifestation pour le cessez-le feu


Rassemblement samedi 25 janvier place Jean-Jaurès à 10h30

« Ils détruisent tout » : la partie la plus au nord de Gaza transformée en champ de ruine quasiment invivable



Israël a menacé mercredi d’intensifier encore ses frappes sur Gaza, où 25 personnes ont été tuées depuis le passage à l’année 2025, selon les secours du territoire palestinien, qui s’inquiètent de la situation humanitaire déjà critique après plus d’un an de guerre.

À Gaza quatre nouveaux nés sont morts de froid depuis Noël d’après des informations communiquées par l’ONU. La vie dans l’enclave se dégrade de jours en jour. Particulièrement dans la partie la plus au nord. Elle subit une opération militaire terrestre depuis trois mois. Des dizaines de milliers de personnes ont été forcées a fuir.



Netanyahu demande un nouveau report des audiences de son procès pour corruption


Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a demandé un nouveau report, cette fois de deux semaines, des audiences programmées dans le cadre de son procès pour corruption, en invoquant sa récente hospitalisation suite à une opération de la prostate, ont rapporté vendredi plusieurs médias israéliens, dont Haaretz.



« Quand on se noie, on s’accroche à une brindille. »


L’humeur générale, ces temps-ci, est à l’optimisme. Les gens veulent croire qu’un cessez-le-feu est proche. Et je les comprends. Ils ont tellement envie que la guerre s’arrête. Ils s’appuient sur les déclarations de Trump, qui a dit que ce serait l’enfer si la guerre ne s’arrêtait pas. On les voit comme un message adressé aux Palestiniens, et spécialement au Hamas, mais aussi à Nétanyahou. Les commerçants, eux aussi, semblent anticiper un arrêt de l’agression israélienne : ils commencent à baisser les prix, car ils veulent écouler leurs stocks pour faire place aux marchandises qui devraient entrer en quantité après le cessez-le-feu. Même le prix des cigarettes, importées en contrebande, a baissé. Le prix des cigarettes est devenu la boussole des marchés de Gaza.

L’optimisme est alimenté par les fuites dans les médias, qui parlent d’un rapprochement des positions israéliennes et de celles du Hamas, de concessions de part et d’autre. Je suis heureux de sentir que pour la première fois depuis quatorze mois les gens sont dans un état d’esprit positif, quelle que soit la difficulté des négociations. Comme on dit chez nous, quand on se noie, on s’accroche à une brindille.

Guerre dans la bande de Gaza : au moins 25 morts dans des frappes israéliennes depuis le passage à l’année 2025


« Alors que le monde célèbre la nouvelle année, nous accueillons 2025 avec le premier massacre israélien dans la bande de Gaza », a déclaré le porte-parole de la Défense civile de l’enclave palestinienne.

Aucun répit pendant le réveillon. Au moins 25 personnes ont été tuées, depuis le passage à l’année 2025, par trois frappes israéliennes distinctes à Gaza, ont annoncé mercredi 1er janvier les secours du territoire palestinien, où le mauvais temps aggrave une situation humanitaire déjà critique après plus d’un an de guerre. « Alors que le monde célèbre la nouvelle année, nous accueillons 2025 avec le premier massacre israélien dans la bande de Gaza », a déploré auprès de l’AFP le porte-parole de la Défense civile Mahmoud Bassal.



« C’est plus qu’impossible de rester ici » : après trois mois d’opération de l’armée israélienne, le nord de Gaza devient invivable


Israël a lancé une opération militaire en octobre dernier sur la partie nord de l’enclave palestinienne qui se vide de ses habitants. Un journaliste palestinien, qui a quitté la zone fin décembre, témoigne de l’ampleur des destructions.



Journal d’une Gazaouie : «Nous sommes morts de toutes les morts possibles»


Nour Z. Jarada vit à Gaza depuis toujours. Pour «Libération», cette psychologue de Médecins du monde France raconte son quotidien dans l’enclave palestinienne rythmée par la guerre. Sixième épisode : l’angoisse de l’hiver et un soupçon d’espoir.



Amer Nasser à Gaza. Derniers signaux de vie




Avec « Gaza : Signal of life », présenté à la galerie Ithaque à Paris, le photographe gazaoui nous fait traverser une multitude de murs et d’espaces, déployant l’horizon mélancolique du monde qui nous atteint.

« Mes enfants meurent et personne ne s’en soucie » : A Gaza, un bébé de 20 jours mort de froid dans un camp de déplacés



Un nourrisson âgé d’à peine de 20 jours est mort de froid dimanche 29 décembre dans un camp de déplacés à Deir El-Balah, au centre de la bande de Gaza. Le gouvernement du Hamas craint d’autres décès en raison des orages prévus cette semaine.

« J’ai fui les bombardements avec mes enfants pour qu’ils meurent de froid ici ? » Entre les tentes délabrées du camp de déplacés de Deir El-Balah à Gaza, Yahya al-Batran pleure son fils. Âgé de moins de trois semaines, le nourrisson est décédé ce dimanche 29 décembre en raison du « froid intense » qui frappe l’enclave dévastée par plus d’un an de guerre entre Israël et le Hamas, ont confirmé les autorités.



Guerre Hamas-Israël : à Gaza, les bombes et le froid continuent de tuer


Un bébé de trois semaines est mort ce dimanche 29 décembre en raison du froid, ont annoncé les autorités sanitaires de l’enclave, alors que le dernier hôpital fonctionnel du nord de la bande a été bombardé et vidé, provoquant la «consternation» de l’OMS. Israël affirme avoir démantelé un centre de commandement du Hamas.

Il s’appelait Joumaa et il avait moins de trois semaines. Ce dimanche 29 décembre, le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, a indiqué que le bébé était mort en raison du «froid intense». La pluie et des températures au-dessous de 10 °C, la nuit, frappent le territoire depuis quelques jours. Joumaa al-Batran a un frère jumeau, transféré dans un hôpital local, selon l’AFP.



Un cri depuis les ruines de Gaza : un appel à agir


L’attaque effroyable cette semaine sur l’hôpital Kamal Adwan dans le nord de Gaza, désormais sans infrastructure sanitaire, a amené nos réseaux pour la santé mentale en Palestine à pousser d’urgence ce cri d’effroi et d’indignation — et à exhorter à agir.

Un cri depuis les ruines de Gaza : le génocide continuera tant que l’impunité d’Israël persiste.



Au Sud-Liban, la guerre israélienne n’est pas finie


Le fragile cessez-le-feu conclu le 26 novembre 2024 n’est toujours pas totalement entré en vigueur. Outre des bombardements sporadiques, des dizaines de villages sont encore occupés par l’armée israélienne. Elle a aussi placé en « zone rouge » plus de 60 autres situés à proximité. Orient XXI a pu se rendre dans la bourgade de Majdel Selm, à deux kilomètres seulement des positions ennemies. Quelques centaines d’habitants ont décidé de revenir sur place, malgré les avertissements israéliens.



A Khiam, l’exhumation des corps de disparus se poursuit


Il pourrait y avoir une centaine de victimes sous les décombres dans ce village qui a connu des batailles féroces. Au moins 24 corps ont déjà été retrouvés, selon notre correspondant.



Annexion du Golan : les déclarations de Benyamin Netanyahou face à la réalité du droit international


La déclaration de Benyamin Netanyahou sur la souveraineté israélienne « pour l’éternité » du Golan occupé contredit le droit international, qui reconnaît ce territoire comme syrien et interdit l’annexion par la force.

Le 9 décembre 2024, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a affirmé que la partie du Golan syrien occupée par Israël appartenait à son pays « pour l’éternité », alors même que les troupes israéliennes continuaient d’étendre leur contrôle sur ce territoire.

Gaza : un rapport de MSF dénonce la campagne de destruction totale menée par Israël



Les attaques militaires israéliennes répétées contre les civils palestiniens au cours des 14 derniers mois, le démantèlement du système de santé et d’autres infrastructures essentielles, le siège et l’obstruction systématique de l’aide humanitaire détruisent les conditions mêmes de la vie à Gaza, selon un nouveau rapport de Médecins Sans Frontières (MSF), « Gaza : la vie dans un piège mortel ». MSF réitère son appel à toutes les parties à un cessez-le-feu immédiat pour sauver des vies et permettre l’acheminement de l’aide humanitaire. Israël doit cesser ses attaques ciblées ou indiscriminées contre les civils, et ses alliés doivent agir sans délai pour protéger la vie des Palestiniens et faire respecter les règles de la guerre.



Israël commet le crime d’extermination et des actes de génocide à Gaza



La privation d’eau généralisée imposée par les autorités israéliennes menace la survie des habitants de Gaza.

Les autorités israéliennes ont intentionnellement privé les civils palestiniens de Gaza d’un accès adéquat à l’eau depuis octobre 2023, entraînant très probablement des milliers de morts et commettant ainsi le crime contre l’humanité d’extermination et des actes de génocide, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd’hui. 



France. L’amitié avec Israël comme excuse de la violation du droit international



Alors que la Cour pénale internationale (CPI) a finalement émis les mandats contre le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, la France s’est distinguée par un communiqué suggérant qu’elle ne procéderait pas à leur arrestation. Si la justification juridique de cette position est plus qu’incertaine, l’affichage d’une amitié historique et d’une collaboration continue avec Israël pose problème au moment où les preuves du génocide de Gaza s’accumulent.

Gaza: «À la fin, tout le monde verra à travers nos yeux»



Aujourd’hui, tous les regards se dirigent vers la Syrie, vers la chute du régime de Bachar Al-Assad et de sa Bastille, la prison de Saidnaya. Tous les médias du monde parlent de cette chute inattendue. Et ils ne parlent plus de Gaza.



Liban-Sud: l’armée israélienne déploie des chars à Markaba, fait exploser des maisons dans plusieurs villages



Le président de la municipalité de Naqoura dénonce des « destructions systématiques » et révèle que 70 % de la localité a été rasé. 

Poursuivant ses opérations militaires au Liban-Sud, trois semaines après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, l’armée israélienne a mobilisé mercredi des chars dans la région de Marjeyoun et fait exploser plusieurs bâtiments de localités de la région de Tyr, selon notre correspondant Mountasser Abdallah. 


Une plainte déposée en France contre un soldat franco-israélien



Alors que des centaines de soldats franco-israéliens sont potentiellement impliqués dans les crimes commis à Gaza, une série d’organisations de défense des droits humains ont déposé ce mardi 17 décembre, à Paris, une demande d’ouverture d’enquête contre l’un d’eux, Yoel O. Avec de nombreuses preuves à l’appui.
Nous publions ci-dessous un entretien avec Clémence Bectarte, avocate au Barreau de Paris, qui coordonne le groupe d’action judiciaire (GAJ) de la La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH).

Le génocide à Gaza : une psychiatre palestinienne témoigne

Témoignage




Ce qui suit est un texte, établi par Emmanuel Kosadinos, membre du réseau francophone pour la santé mentale en Palestine (FRPMHN). L’auteur y rend compte de l’intervention de la médecin psychiatre palestinienne, Dr Samah Jabr a une conférence qui eut lieu à Istanbul, le 24 novembre 2024 organisée par le Turkiye-Palestine Mental Health Network.

« Gaza, aujourd’hui, c’est le froid, la faim et les bombes »



Caroline Seguin, coordinatrice d’urgence pour Médecins Sans Frontières (MSF), s’est rendue dans le nord de la bande de Gaza, où les combats font rage depuis plus de 45 jours, à la suite de l’offensive lancée par l’armée israélienne au début du mois d’octobre. Elle revient sur la situation apocalyptique dans le nord. Dans le sud de Gaza, près de deux millions de personnes survivent au jour le jour dans des conditions effroyables.



«C’était à peine croyable»: à Gaza, un raid aérien israélien sur un camp de déplacés fait 20 morts


Accusé de « génocide » à Gaza par Amnesty International, Israël poursuit ses bombardements dans l’enclave palestinienne. Le bilan dépasse désormais les 44 500 personnes tuées. Dans la nuit du mercredi 4 au jeudi 5 décembre, un raid aérien a visé des tentes de déplacés dans la région de Mawassi au sud du territoire en guerre faisant vingt morts dont cinq enfants.



Un hôpital du nord de Gaza visé par des frappes israéliennes, selon son directeur


L’hôpital Kamal Adwan à Beit Lahia est l’un des rares encore opérationnels dans l’enclave palestinienne attaquée par l’Etat hébreu.

L’hôpital Kamal Adwan à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, a été visé par plusieurs frappes israéliennes dans la matinée du vendredi 6 décembre, a déclaré dans un communiqué le directeur de cet établissement. « Il y a eu une série de frappes aériennes sur les côtés nord et ouest de l’hôpital, accompagnées de tirs intenses et directs, qui heureusement n’ont pas fait de blessés à l’intérieur de l’hôpital », a affirmé le Dr Hossam Abou Safiyeh dans une déclaration sur WhatsApp, évoquant des ordres d’évacuation de l’armée israélienne. Interrogée par l’AFP, cette dernière n’avait pas fait de commentaire vendredi midi.



A Gaza, une société «sans espoir» et «où la loi du plus fort l’emporte» : le message poignant d’une médecin française

Témoignage

 

Lors d’une mission à Deir el-Balah, Aurélie Godard, médecin anesthésiste-réanimatrice, a partagé avec ses amis un long message sur cette expérience, marquée par le désespoir des Palestiniens face à une guerre sans fin. «Libération» publie en exclusivité son témoignage.

Gaza : frappes meurtrières de l’armée israélienne, qui avance sur Khan Younès



Les chars israéliens ont pénétré mercredi dans la partie nord de Khan Younès, principale ville du sud de la bande de Gaza. La Défense civile annonce 20 morts dans une frappe israélienne sur un camp de déplacés. 



La population palestinienne de Gaza victime d’un génocide


LE RAPPORT D’AMNESTY INTERNATIONAL

Après des mois d’enquêtes, de collecte de preuves et d’analyses juridiques, nos équipes publient un rapport appelé à faire date, dont les conclusions démontrent que les autorités israéliennes commettent un crime de génocide contre la population palestinienne de Gaza.



Gaza. « Le pays, c’est ce que je ne cesse de perdre, jour après jour, à l’infini. »


Lauréat de plusieurs prix, Mosab Abu Toha a pu échapper fin 2023 à l’enfer de Gaza pour un exil en Égypte puis aux États-Unis. Très présent sur les réseaux sociaux, il y dénonce le génocide à Gaza. Sa poésie a conquis une large audience par une simplicité limpide, une ingénuité désarmante à la Prévert. Nada Yafi l’a rencontré pour Orient XXI à l’occasion de son passage à Paris, pour la promotion de son premier recueil de poésie Ce que vous trouverez caché dans mon oreille.




Guerre au Proche-Orient : nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l’ONU pour un cessez-le-feu à Gaza



Le projet de texte exigeait « un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties » et « la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages ».

Nouvelle opposition de Washington. Les Etats-Unis ont empêché, mercredi 20 novembre, le Conseil de sécurité de l’ONU d’appeler à un cessez-le-feu « immédiat, inconditionnel et permanent » à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien. Le projet de texte préparé par les 10 membres élus du Conseil, et consulté par l’AFP, exigeait « un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties » et « la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages« .



Quand des Juifs Israéliens s’engagent pour les Palestiniens : portraits croisés d’une minorité invisibilisée


Ils ont entre 15 et 58 ans et participent à des actions en soutien aux Palestiniens « victimes de violences des colons, de l’armée israélienne dans les territoires occupés, et de bombardements dans la bande de Gaza ». En Israël, ils prennent part aux manifestations organisées chaque samedi, ainsi qu’à d’autres événements plus ponctuels pour exprimer leur opposition à la politique « génocidaire » de Benyamin Netanyahou. Pour Blast, six Israéliens ont accepté de partager leurs parcours et convictions sans filtre.

Nouvelles frappes israéliennes meurtrières dans la bande de Gaza et à Beyrouth



Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées, dimanche, par des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, ravagée par plus d’un an de guerre entre le Hamas et Israël, qui a mené de nouveaux raids aériens meurtriers au Liban, notamment sur le centre de Beyrouth.


Liban: l’armée israélienne intensifie ses bombardements sur tout le pays


La guerre entre le Liban et Israël a connu, dimanche 17 novembre, une escalade significative marquée par des raids sur Beyrouth, qui ont tué le porte-parole du Hezbollah, Mohammad Afif, une vague de bombardements sur la banlieue sud de la capitale et des frappes massives sur le sud du Liban, où des combats terrestres acharnés opposent le Hezbollah à l’armée israélienne. Ces développements dramatiques ont poussé les autorités à suspendre les cours les lundi 18 et mardi 19 novembre dans les écoles et les universités publiques et privées à Beyrouth et une partie du Mont-Liban.


Mathématiciens contre le génocide à Gaza


Plus de 160 mathématiciens et mathématiciennes du monde entier ont signé une tribune dénonçant le génocide en cours à Gaza. Ils appellent la communauté scientifique à suspendre toute collaboration avec les institutions israéliennes qui ne condamnent pas explicitement ce génocide ainsi que la colonisation croissante de la Palestine, en violation du droit international.


«J’ai encore espoir que nous recoudrons ce tissu social»


Nouveau chapitre de mes « Chroniques de la bétaillère ». Voici le dernier sujet de conversation dans ces moyens de transport improbables, des charrettes destinées aux animaux et où on trimballe aujourd’hui les humains de Gaza. Rami Abou Jamous



«Sans l’UNRWA et le droit au retour, il n’y a plus de Palestine»



La Knesset a adopté une loi qui interdit à L’UNRWA de travailler à Gaza en particulier, et en Palestine en général. Je peux dire que ce vote marque le passage du génocide humanitaire au génocide politique. L’objectif est d’en finir avec le Palestinien en tant qu’être humain.



Oliviers détruits, terres souillées pour des années… Au Liban, les bombardements israéliens ravagent vies et environnement


Depuis un an que la guerre sévit au Liban, les bombardements israéliens incessants ont tué près de 3 000 personnes et en ont conduit 1,3 million à l’exil forcé. Outre un lourd bilan humain, cette guerre a saccagé et souillé pour longtemps des espaces naturels et des terres agricoles. Reportage dans la vallée de la Bekaa, à l’est du Liban.

« L’effacement colonial par le génocide » : Le rapport de l’ONU qui condamne Israël



Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens, signe un nouveau rapport accablant pour Benjamin Netanyahu et son gouvernement. Nettoyage ethnique, faillite morale de l’État israélien, génocide en cours à Gaza avec risque d’extension du « crime » en Cisjordanie : une analyse décisive et très argumentée à télécharger en intégralité ci-dessous.



Liban: Attaques israéliennes contre des secouristes et structures de santé, des crimes de guerre apparents



Les alliés d’Israël devraient suspendre leurs ventes d’armes à ce pays.

L’armée israélienne a attaqué à plusieurs reprises des professionnels de la santé et des établissements de santé au Liban, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Human Rights Watch a documenté trois attaques constituant des crimes de guerre apparents, au cours desquelles les forces israéliennes ont illégalement frappé des personnels médicaux, des véhicules de transport médical et des installations médicales. Parmi ces attaques figurent une frappe menée le 3 octobre contre un centre de défense civile situé dans le centre de Beyrouth, ainsi qu’une frappe menée le 4 octobre contre une ambulance et un hôpital dans le sud du Liban ; ces deux attaques ont tué 14 membres du personnel médical et de secours.