Proche-Orient : les enfants pris au piège d’une guerre sans fin



En plus de 13 mois de guerre, le nombre de victimes a battu de sombres records. Parmi elles, un nombre ahurissant d’enfants. Pourtant, le tableau ne cesse de s’assombrir. Alors que les combats s’intensifient et s’étendent au-delà de la bande de Gaza, des millions d’enfants au Proche-Orient sont prisonniers d’une guerre qui les dépasse.



Liban : escalade des violences à l’encontre des enfants

Alors que plus de 200 enfants ont été tués au Liban en moins de deux mois, un schéma déconcertant émerge : leur mort se heurte à l’inertie de ceux qui sont en mesure de mettre un terme à cette violence. Pour les enfants du Liban, c’est une normalisation silencieuse de l’horreur.

Pour tenter d’y remédier, examinons simplement les dix derniers jours vécus par les enfants du Liban.



Dans la bande de Gaza, le système D pour retaper les maisons avant l’hiver


Dans la bande de Gaza ravagée par plus d’un an de guerre, des Palestiniens retapent des maisons de bric et de broc pour passer l’hiver à l’abri.



Syrie. Bachar Al-Assad piégé au coeur du triangle Iran-Israël-Russie


Le président syrien Bachar Al-Assad a hérité de son père l’alliance entre Damas et Téhéran. Celle-ci s’est transformée au fil du temps en une nécessité, notamment avec le déclenchement de la révolution syrienne en mars 2011. Mais, dans le cadre de la guerre actuelle au Proche-Orient, elle est devenue un fardeau perturbant.


Israël : un an après le 7 octobre, l’urgence d’un cessez-le-feu et de la libération des otages 



Ce 7 octobre marque le triste anniversaire des crimes commis par le Hamas et les groupes palestiniens à l’encontre de la population civile israélienne. Des crimes atroces et injustifiables pour lesquels nous appelons à la justice devant les juridictions internationales. Nous continuons d’appeler également et avec force à la libération immédiate et sans condition des otages retenus à Gaza. 

Ce 7 octobre marque malheureusement aussi le début de l’offensive destructrice menée par les forces israéliennes à Gaza : une catastrophe humanitaire sans précédent, un risque majeur de génocide, une extension du conflit qui laisse craindre un embrasement régional. Nous continuons à exiger un cessez-le-feu immédiat. Nous continuons à exiger le respect du droit international et la justice pour toutes les victimes de ce conflit effroyablement meurtrier.” 

Anne Savinel-Barras, Présidente d’Amnesty International France 

Notre demande  

Un cessez-le-feu immédiat et la libération immédiate et sans condition de tous les otages civils retenus en captivité par le Hamas et d’autres groupes armés, et de tous les Palestiniens et Palestiniennes détenus illégalement par Israël.  



Attaques du 7-Octobre : la droite israélienne, le Hamas et la guerre sans fin


Les attaques terroristes du 7 octobre 2023 menées par le Hamas dans le sud d’Israël et la riposte israélienne visant à l’anéantissement du mouvement palestinien à Gaza ont précipité le Moyen-Orient dans une spirale de l’enfer. Les deux principaux acteurs de cet affrontement, le Hamas palestinien et la droite nationaliste et religieuse israélienne, refusent depuis plus de trente ans toute solution négociée en Israël-Palestine. Explications.



Guerre à Gaza: «Des enfants qui n’ont pas une vie d’enfant»


Il y a une année, le 7 octobre 2023, survenait l’attaque terroriste la plus meurtrière de l’histoire d’Israël. Plus de 1 200 personnes tuées par les commandos du Hamas. L’hécatombe. Un anniversaire tragique qui marque également le début de la guerre à Gaza, et le carnage qui y est commis par l’armée israélienne. Le massacre de près de 42 000 Palestiniens. Majoritairement des femmes et des enfants. À Jérusalem, rencontre avec un responsable de l’Unicef Palestine, tout juste revenu de Gaza.



« Il faut que le monde voie l’ampleur des horreurs » : un an de guerre entre Israël et le Hamas vu par sept photojournalistes israéliens et palestiniens


A travers leurs photos sur le terrain, ils racontent un conflit pour l’heure sans issue, qui a déjà fait près de 42 000 morts palestiniens et plus de 1 200 morts israéliens.


Gaza : Les attaques israéliennes ont des effets dévastateurs sur les enfants handicapés



Les armes explosives et le blocus illégal infligent de profonds traumatismes et des souffrances.

Les attaques menées par le gouvernement israélien contre Gaza et le blocus illégal de ce territoire ont infligé de profondes souffrances aux enfants handicapés, et les armes explosives en ont laissé un grand nombre d’autres avec un handicap permanent.

Le siège en cours de Gaza cause un préjudice disproportionné aux enfants handicapés, qui sont déjà confrontés à une situation précaire, et ils sont particulièrement exposés à un risque psychologique durable.

Paix à Gaza ! Pour un cessez-le feu permanent !



« On voit apparaître une génération d’enfants travailleurs »


Rami Abou Jamous écrit son journal pour Orient XXI. Ce fondateur de GazaPress, un bureau qui fournissait aide et traduction aux journalistes occidentaux, a dû quitter en octobre son appartement de la ville de Gaza avec sa femme Sabah, les enfants de celle-ci, et leur fils Walid, deux ans et demi, sous la pression de l’armée israélienne. Réfugié depuis à Rafah, Rami et les siens ont dû reprendre la route de leur exil interne, coincés comme tant de familles dans cette enclave miséreuse et surpeuplée.

Vendredi 16 août 2024.

On est à la mi-août et à cette date, normalement, on prépare la rentrée des classes. D’habitude, on voit les enfants qui se rendent avec leurs parents aux marchés pour acheter les fournitures scolaires. C’est un moment joyeux pour les élèves et leurs familles. Normalement.

Cette année, il y a beaucoup d’enfants au marché, mais ce n’est pas pour acheter des stylos et des cartables. Beaucoup d’entre eux sont maigres à cause de la malnutrition. On voit apparaître une génération d’enfants travailleurs.



«Maintenant on va où ?» : à Gaza, les ordres d’évacuation israéliens créent chaos et détresse


Fatigués de partir et repartir inlassablement, les déplacés palestiniens ne veulent plus bouger malgré les ordres d’évacuation quasi quotidiens lancés par l’armée israélienne. «Aucun endroit n’est sûr» à Gaza, répète l’ONU.

Informer depuis Gaza est extrêmement compliqué. Aucun journaliste ne peut y entrer, à l’exception de brèves incursions au sein d’unités de l’armée israélienne. Seuls ceux qui étaient sur place avant le 7 octobre continuent d’informer sur la situation. Parmi eux, des reporters de l’Agence France-Presse, dont Libération publie ce jour le reportage.

Gaza: jour 300

Israël: les familles des otages craignent le pire pour leurs proches après la mort d’Ismaïl Haniyeh




Après les frappes sur Beyrouth et Téhéran, l’Iran et ses alliés ont prévenu qu’ils allaient riposter. Israël n’a de son côté, toujours pas reconnu être l’auteur de l’attaque ciblée qui a coûté la vie à Ismaïl Haniyeh en plein cœur de Téhéran. Le pays est sur la défensive et met en garde ses adversaires. Les familles des otages, elles, sont plongées dans l’incertitude et craignent désormais le pire pour leurs proches captifs à Gaza depuis 300 jours.



Deux journalistes d’Al-Jazira tués dans une frappe israélienne à Gaza


Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza, le 7 octobre 2023, le bureau de la chaîne à Gaza a déjà été bombardé et deux autres de ses correspondants tués.



Dans la bande de Gaza, un musicien donne des concerts pour aider les enfants «à surmonter leur traumatisme»


Il n’y a pas que les déflagrations des bombes qui résonnent à Gaza. Un jeune musicien gazaoui fait vibrer les cordes de son Oud, au milieu des ruines et des tentes des déplacés. Il organise des concerts presque tous les jours. Son souhait : rendre un peu d’humanité à une population sinistrée, victime d’une guerre dévastatrice qui dure depuis 9 mois. 




Gaza: des dizaines de morts lors d’une opération à Khan Younès et une frappe sur une école à Deir al-Balah



Après avoir récupéré les corps de cinq otages capturés au début du conflit, l’armée israélienne élargit son opération dans le sud de la bande de Gaza et lance de nouveaux ordres d’évacuation pour le sud de Khan Younès, désormais zone dangereuse, selon un porte-parole israélien. Une situation inextricable dont les civils gazaouis sont les principales victimes.

C’est pour la seconde fois en moins d’une semaine que l’armée israélienne ordonne à nouveau l’évacuation de plusieurs secteurs de la ville de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza. Rester dans cette zone est devenu dangereux, proclame un porte-parole israélien. Dans un communiqué, l’armée a demandé aux Palestiniens de rejoindre la zone d’al-Mawasi, plus à l’ouest, déclarée « zone humanitaire » par Israël.



Frappe israélienne sur une école à Gaza : « inhumain et méprisable », selon Dublin


Le Premier ministre irlandais Simon Harris a dénoncé comme « inhumaine et méprisable » la frappe israélienne sur une école de Deir al-Balah, dans la bande de Gaza, qui a fait 30 morts samedi 27 juillet selon le ministère de la Santé du Hamas.



180 000 déplacés en quatre jours de combats autour de Khan Younès


Selon le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU, quelque 182 000 Palestiniens ont été forcés de quitter le centre et l’est de Khan Younès depuis lundi, alors que « l’intensification des hostilités » alimente « de nouvelles vagues de déplacements internes à travers Gaza ».

Plus de 180 000 personnes ont été déplacées en quatre jours de combats autour de Khan Younès, ville du sud de la bande de Gaza, après une opération de l’armée israélienne pour y extraire des corps de captifs, a indiqué vendredi 27 juillet l’ONU.



A Gaza, le calvaire d’un jeune trisomique tué par un chien de l’armée israélienne


Après avoir été attaqué par l’animal au domicile de sa famille, Muhammed Bhar, un handicapé mental de 24 ans, a été abandonné dans une pièce de la maison, où il est décédé de ses blessures. Les soldats ont empêché sa mère et ses frères de lui porter assistance.

Pendant ce temps, la guerre continue à Gaza…



Les Jeux olympiques de Paris commencent, la course à la présidentielle entre Donald Trump et Kamala Harris démarre, l’hécatombe se poursuit en Ukraine et pendant ce temps… la guerre continue à Gaza.



L’Organisation mondiale de la santé alerte sur la polio à Gaza


Cela fait plus de vingt-cinq ans qu’il n’y a pas eu de cas de polio dans les Territoires palestiniens occupés. Mais cela pourrait changer. La découverte du virus dans les eaux usées de l’enclave inquiète les humanitaires. Aucun cas humain n’a pour le moment été officiellement enregistré. Mais le risque d’une épidémie n’est plus très loin. 



Cisjordanie : le nombre d’enfants tués est monté en flèche au cours des neuf derniers mois


En moyenne, depuis octobre 2023, un enfant palestinien a été tué en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, tous les deux jours. Cela représente une augmentation d’environ deux fois et demie par rapport aux neuf mois précédents. 

Depuis octobre dernier, 143 enfants palestiniens ont été tués en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, soit une augmentation de près de 250 % par rapport aux neuf mois précédents, durant lesquels 41 enfants palestiniens avaient perdu la vie. Au cours de cette même période, deux enfants israéliens ont été tués en Cisjordanie dans des violences liées au conflit.

De plus, plus de 440 enfants palestiniens ont été blessés par des balles réelles.

Ces chiffres suscitent une vive inquiétude concernant l’utilisation excessive et injustifiée de la force contre les personnes les plus vulnérables.



En Palestine, le peuple lutte pour son avenir


Pour imposer la fin de l’occupation et de la guerre, la résistance palestinienne a besoin du soutien international. Mais « l’accord d’unité nationale » signé en Chine et incluant le Hamas est rejeté par les États-Unis.


Gaza: le pire comme le meilleur

Tsav 9, le collectif radical israélien qui cible l’aide humanitaire vers Gaza



La police israélienne a annoncé, mardi, l’ouverture d’une enquête après le blocage et le saccage, la veille, de sept camions d’aide humanitaire en provenance de Cisjordanie occupée et à destination de la bande de Gaza. Plusieurs médias israéliens pointent la responsabilité de Tsav 9. Créé en janvier dernier, ce collectif radical soutenu par l’extrême droite revendique de multiples blocages visant l’enclave palestinienne tant que les otages israéliens encore retenus ne seront pas libérés.

Des sacs de céréales, de riz et de farine vidés ou jetés au sol et piétinés. C’est ce qu’il est advenu, lundi 13 mai, des marchandises de camions chargés d’aide humanitaire en direction de Gaza. Des dizaines de militants non identifiés, parmi lesquels de nombreux adolescents et jeunes hommes selon l’AFP, ont dévalisé ces camions en Israël, peu après le point de passage de Tarqumiya avec la Cisjordanie occupée, à proximité du village israélien de Shekef.



All eyes on Gaza : les artistes s’engagent pour les enfants de Gaza



Les artistes se mobilisent en faveur des enfants de Gaza, un territoire dévasté par plus de 200 jours de conflit depuis les attaques du 7 octobre 2023. Les chiffres sont accablants : près de 35 000 personnes auraient perdu la vie, tandis que 80 000 autres auraient été blessées, dont plus de 12 000 enfants. Nos estimations révèlent qu’un enfant est blessé ou tué toutes les dix minutes.

Ainsi, ensemble, sous l’impulsion du groupe Shaka Ponk, des dizaines d’artistes, humoristes, chanteurs, journalistes, animateurs, acteurs, lancent le mouvement « All eyes on Gaza ». Cette généreuse initiative vise à collecter des fonds au profit de l’UNICEF pour les enfants de Gaza. Les fonds sont tous alloués au financement des actions de l’UNICEF et de ses partenaires à Gaza en termes d’eau, d’hygiène, de santé, de nutrition, de santé mentale et de protection pour soulager les souffrances des enfants et de leur famille.

Le risque d’embrasement au Proche-Orient


« Depuis l’attaque inédite, dans la nuit de samedi à dimanche, de l’Iran contre Israël, en riposte au bombardement du consulat iranien à Damas, le Hezbollah intensifie la bataille sur le front sud ». C’est ce que relève L’Orient Le Jour à Beyrouth. « Ainsi, poursuit le journal, aux côtés des opérations routinières qu’elle mène depuis le 8 octobre, la milice chiite lance désormais des opérations plus qualitatives. Certaines consistent à miner la région frontalière […]. D’autres reposent sur les drones d’attaque, de plus en utilisés par la formation pro-iranienne. »

En tout cas, multiplier les fronts serait une grave erreur pour Israël, prévient Haaretz.



Six mois de tragédie pour les enfants


Les images et les récits sont sans équivoque. Les enfants sont les premières victimes de ce conflit. Et pour les survivants, une vie bouleversée à jamais. Ils sont confrontés à la violence la plus extrême, à des scènes d’horreurs, à la perte de leurs proches. Des états de traumatismes profonds qui affectent leur développement et leur avenir.

Plus de 180 jours après l’escalade des hostilités, la bande de Gaza est sans aucun doute un des endroits les plus dangereux au monde pour un enfant.



La pétition est toujours en ligne

Plus de 1100 signatures avaient déjà été collectées le 13 avril par les membres du Collectif de l’Aube pour une paix juste et durable.

Vous pourrez également encore la signer lors du rassemblement du 27 avril et le 1er Mai.

Gaza: «Certains sont morts sous nos yeux, parfois car il ne manquait qu’un simple outil médical»


Depuis plusieurs jours, les combats qui opposent l’armée israélienne au Hamas dans l’enclave palestinienne se cristallisent autour des complexes hospitaliers. Notamment ceux des villes de Gaza et de Khan Younès. Il faut dire que l’intensité des affrontements n’a pas baissé, malgré le vote, lundi, d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un « cessez-le-feu immédiat ». Et l’état du système de santé de Gaza est aujourd’hui proche du néant. Dans le nord de l’enclave, RFI a pu joindre par téléphone un médecin. Il raconte comment, même pour soigner des patients, il ne lui reste que le système D.

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«Je ne veux pas repartir à Gaza»: à Jérusalem-Est, des enfants malades menacés d’expulsion


L’experte de l’ONU ayant évoqué un « génocide » à Gaza dit recevoir des « menaces »


L’enfer de la guerre vu par les yeux de Lama Abu Jamous, porte-voix des enfants de Gaza


TROYES

HALTE AU GENOCIDE EN PALESTINE

POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE !

  • Cessez-le-feu total et permanent !
  • Arrêt de la guerre contre le peuple palestinien ! Levée durable du blocus de Gaza !
  • Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !
  • Arrêt des livraisons d’armes à Israël, de toute coopération militaire et sécuritaire ! Sanctions contre Israël !
  • Reconnaissance d’un Etat Palestinien !

Manifestation le 30 mars à 10h30 place Jean-Jaurès à l’appel du collectif aubois pour la paix (MRAP, LDH, GREENPEACE, AGUI, LIBRE PENSEE, COLLECTIF LOUISE MICHEL, LFI, POI, PCF, GENERATION.S, CGT, SOLIDAIRES, FSU)