Afghanistan : le chef suprême du pays ordonne aux femmes de porter la burqa en public

Une femme afghane derrière des fidèles musulmans en pleine prière, le 1er mai 2022, à Kaboul, en Afghanistan. (WAKIL KOHSAR / AFP)


Il s’agit de la plus forte restriction à la liberté des femmes depuis le retour au pouvoir des talibans en août.

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Afghanistan : RSF demande au Rapporteur spécial de l’ONU d’agir d’urgence pour la protection des journalistes

@RSF


RSF a écrit au Rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’homme en Afghanistan, Richard Bennett, pour lui demander d’agir d’urgence pour défendre la liberté de la presse et les journalistes afghans. Les arrestations arbitraires se multiplient, instaurant un climat de peur dans toutes les rédactions.

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Afghanistan : Les systèmes de données biométriques mettent en danger de nombreux Afghans

Un militaire américain prenait l’empreinte digitale d’un homme en Afghanistan, en 2010.  © 2010 AP Photo/Julie Jacobson


Les talibans contrôlent désormais des systèmes contenant des informations personnelles sensibles.

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La Suisse fait part de ses préoccupations concernant les droits, y compris l’éducation des filles, aux talibans afghans

Une fille est assise devant une boulangerie dans la foule avec des femmes afghanes attendant de recevoir du pain à Kaboul, Afghanistan, le 31 janvier 2022. REUTERS/Ali Khara/File Photo


GENÈVE, 11 février (Reuters) – La Suisse a fait part de ses préoccupations concernant les droits de l’homme en Afghanistan, y compris l’éducation des filles, lors d’une réunion avec les talibans, a déclaré vendredi un porte-parole du gouvernement, alors que les nouveaux dirigeants de Kaboul terminaient une semaine de pourparlers. à Genève.

Le voyage est considéré comme une étape clé dans les efforts des talibans pour renforcer leurs efforts de sensibilisation alors qu’ils cherchent à persuader les puissances étrangères de les reconnaître officiellement et de restaurer l’argent de l’aide qui a été coupée pour protester contre leur prise de contrôle en août dernier.

La délégation a rencontré des responsables suisses ainsi que la Croix-Rouge et d’autres groupes humanitaires lors de discussions portant sur les besoins d’aide, les problèmes de sécurité et les soins de santé, selon les participants qui ont assisté aux pourparlers à huis clos.

Dans une réponse par e-mail aux questions, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Paola Ceresetti, a déclaré que la Suisse avait soulevé la question des enlèvements et des représailles, y compris le ciblage des journalistes, sans discuter spécifiquement de la détention de deux journalistes signalée vendredi par l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. Lire ici.

Berne a également soulevé la question de « l’exclusion systématique » des filles et des femmes de l’éducation, de la politique, de la société et de la vie publique et a déclaré qu’elle s’attendait à ce que les filles soient de retour à l’école en mars, a-t-elle déclaré.

Sous leur régime précédent de 1996 à 2001, les talibans islamistes extrémistes interdisaient aux femmes et aux filles d’accéder à l’éducation. Ils disent avoir changé depuis mais ils sont restés vagues sur leurs plans et les filles en âge de fréquenter l’école secondaire dans de nombreuses provinces n’ont toujours pas été autorisées à retourner à l’école.

Une poignée de militantes se sont rassemblées devant l’hôtel de la délégation en début de semaine tandis que quelques dizaines de personnes ont manifesté vendredi devant le siège de l’ONU à Genève, a confirmé un porte-parole de la police.

Ceresetti a nié que les pourparlers équivalaient à une reconnaissance officielle des talibans et a souligné qu’il était important de maintenir le dialogue. « Nous parlons à tout le monde », a-t-elle déclaré.

Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui a rencontré le ministre afghan de la Santé par intérim Qalandar Ebad plus tôt cette semaine au cours du même voyage, a également appelé les pays et les organisations « à poursuivre le dialogue pour soutenir le peuple afghan ».

Geneva Call, le groupe humanitaire qui a accueilli les pourparlers, a déclaré que la délégation talibane avait signé une déclaration de clôture qui s’engageait à promouvoir l’accès humanitaire, à respecter les travailleuses de la santé et à aider au déminage.

Source REUTERS (traduction automatique)

Afghanistan : les journalistes sous la pression croissante des Renseignements et du ministère pour la Promotion de la vertu et de la Répression du vice


Depuis deux mois, les menaces, les convocations et les interpellations arbitraires contre les médias et les journalistes se multiplient en Afghanistan. Reporters sans frontières (RSF) dénoncent ces pressions qui impliquent directement les Renseignements (Istikhbarat) et le ministère pour la Promotion de la vertu et de la Répression du vice et qui vont à l’encontre de la loi de la presse.

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Les talibans ont tué plus de 100 anciens membres du gouvernement ou de la sécurité


Un nouveau rapport de l’ONU fait également état de restriction des droits humains en Afghanistan depuis l’arrivée au pouvoir des talibans, notamment pour les femmes.

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Afghanistan : l’appel à l’aide d’une militante juste avant son arrestation


L’inquiétude monte après la disparition de deux militantes en Afghanistan. Tamana Zaryabi et Parawana Ibrahimkhel ont été arrêtées chez elles après avoir manifesté pour les droits des femmes à travailler, étudier, et choisir ou non de porter le voile. Peu avant sa disparition, Tamana Zaryabi a posté une vidéo du moment où les talibans sont arrivés devant chez elle, dans laquelle on l’entend appeler à l’aide. Mais selon le porte-parole des talibans, la vidéo serait un fake. Une version démentie par une amie de la jeune femme, selon la BBC. L’ONU a exprimé sa préoccupation.

Afghanistan : vendre son rein pour nourrir sa famille



En Afghanistan, dans la province occidentale d’Hérat, les habitants ayant un besoin urgent d’argent sont contraints de vendre un organe.

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Afghanistan : l’ONU a besoin de cinq milliards de dollars pour éviter la catastrophe humanitaire

Quelque 22 millions de personnes, plus de la moitié de la population de l’Afghanistan, ont un besoin urgent d’aide. (Javed TANVEER/AFP)


L’ONU a demandé ce mardi cinq milliards de dollars pour tenter d’empêcher l’Afghanistan de sombrer dans l’une des plus graves catastrophes humanitaires de son histoire.

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« Je dois soutenir ma famille » : la crise économique en Afghanistan affecte aussi les réfugiés afghans en France

Des Afghans récupèrent des colis d’aide alimentaire distribués par une ONG turque, le 15 décembre 2021, à Kaboul. Crédit : Reuters


Quatre mois après le retour des Taliban au pouvoir en Afghanistan, le pays s’enfonce dans une grave crise économique. De très nombreux Afghans ont perdu leur emploi et plus de 20 millions de personnes sont aujourd’hui confrontées à la faim, selon le Programme alimentaire mondial. En France, les réfugiés afghans redoublent d’efforts pour venir en aide à leurs familles restées dans le pays.

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Afghanistan : plus de 40% des médias fermés et 80% des femmes journalistes au chômage depuis la prise de pouvoir des talibans



Une étude de Reporters sans frontières (RSF) avec l’Association des journalistes indépendants d’Afghanistan (AJIA) révèle un changement radical du paysage médiatique afghan depuis l’arrivée au pouvoir des talibans. Au total, 231 médias ont dû mettre la clé sous la porte et plus de 6 400 journalistes ont perdu leur emploi depuis le 15 août 2021. Les journalistes afghanes sont les plus affectées : quatre sur cinq ne travaillent plus.

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En Afghanistan, la faim s’installe et menace « particulièrement des bébés de moins de six mois »

Médecins Sans Frontières (MSF) constate une augmentation inquiétante de la malnutrition, aggravée chez les bébés de moins de six mois. Plus d’un enfant sur cinq ne survit pas à la faim.

Le système de santé s’est écroulé. La Banque mondiale finançait près de 75 % du système de santé afghan, or elle a gelé ses financements après la prise de pouvoir des Taliban. Tout le système repose sur les ONG. Les hôpitaux afghans n’ont plus de moyens de s’occuper des malades.

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Communiqués

Afghanistan : le système de santé en passe de s’effondrer



En Afghanistan, trois millions d’enfants font face à une malnutrition aiguë, alors que les fonds de la Banque centrale afghane sont gelés depuis la prise de pouvoir des talibans, mi-août. Les hôpitaux locaux sont désormais incapables de fonctionner.

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Afghanistan : les talibans demandent aux télévisions d’éviter de diffuser des séries montrant des femmes


Une femme à Kaboul, en Afghanistan, le 31 octobre 2021. (HECTOR RETAMAL / AFP)


Le ministère taliban de la Promotion de la vertu et de la Prévention du vice leur demande également de faire en sorte que les femmes journalistes portent « le voile islamique » à l’écran.

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Afghanistan : les talibans confirment le meurtre de quatre femmes

Les victimes pourraient être des activistes des droits des femmes qui cherchaient à fuir le pays.

Un porte-parole taliban a confirmé samedi 6 novembre le meurtre de quatre Afghanes dont les cadavres ont été retrouvés à Mazar-i-Sharif (Nord), alors que plusieurs assassinats d’activistes ont été rapportés récemment.

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« Les Taliban ont une liste de cibles à abattre » au sein de la communauté LGBT, révèle une ONG


Des membres afghans de la communauté LGBT+ présentent leurs passeports avant d’embarquer sur un vol pour le Royaume-Uni à la fin du mois d’octobre 2021. © Rainbow Railroad


Depuis que les Taliban ont pris le pouvoir fin août en Afghanistan, la répression s’intensifie contre les membres de la communauté LGBT+. Craignant pour leurs vies, ses membres sont contraints de vivre dans la clandestinité. « Nous savons de manière certaine que les Taliban ont une ‘liste noire’ de personnes à abattre », révèle Rainbow Railroad, une ONG canadienne qui aide des Afghans menacés de mort à obtenir l’asile.

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Dans l’ouest afghan, des familles vendent leurs fillettes pour ne pas mourir de faim


Les fillettes Farishteh, 6 ans, (d) et Shokriya (2e) un an et demi, avec leurs parents et leur frère, sous une tente du camp de déplacés de Qala-i-Naw, le 14 octobre 2021 en Afghanistan – Hoshang Hashimi (AFP)


Quand son mari a dit à Fahima qu’ils allaient devoir vendre leurs deux petites filles pour que la famille ne meure pas de faim, après avoir été déplacée par la sécheresse dans l’ouest de l’Afghanistan, elle a « beaucoup pleuré ».

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Afghanistan : « Il faut que le regroupement et la réunification familiaux soient considérés comme indissociables du droit d’asile »


Henry Masson et Fanélie Carrey-Conte, président et secrétaire générale de la Cimade, reviennent, dans une tribune au « Monde », sur ce qui s’est passé en Afghanistan, depuis la prise de Kaboul par les talibans le 15 août, et appellent à un changement de politique sur le droit d’asile.

Tribune. Alors que les événements d’Afghanistan ne sont plus au cœur de l’actualité quotidienne, il est indispensable de ne pas s’en détourner. Au cœur du drame afghan, des familles se trouvent aujourd’hui séparées, du fait des difficultés de la mise en œuvre de la réunification familiale. Or, il est possible de faire plus et mieux sur ce sujet.

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« Pourquoi ne pouvons-nous aller à l’école ? » Les rêves brisés des lycéennes afghanes


Amena, lycéenne privée de cours, à Kaboul, le 14 octobre 2021
afp.com/BULENT KILIC


Kaboul – Le lycée d’Amena, une adolescente afghane à Kaboul, a été attaqué à la bombe en mai, des dizaines de ses camarades sont mortes mais cela ne l’avait pas dissuadée de poursuivre ses études.

Aujourd’hui, comme la plupart des élèves du secondaire dans le pays, les talibans lui interdisent de retourner en cours.

« Je voulais étudier, voir mes amis et bâtir mon avenir, mais maintenant je n’y ai plus droit », se lamente cette jeune fille de seize ans, rencontrée par l’AFP à son domicile dans l’Ouest de Kaboul.

« Depuis l’arrivée des talibans, je suis triste et en colère », dit-elle.

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