Assemblée nationale
La mobilisation contre la loi Duplomb doit se poursuivre
1 439 678 signatures à 18 h 30

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La pétition contre la loi Duplomb atteint 500.000 signatures, ouvrant la possibilité d’un débat inédit à l’Assemblée

La pétition qui demande l’abrogation de la loi Duplomb a atteint, ce samedi, 500.000 signatures sur le site de l’Assemblée nationale, une première. La Conférence des présidents de l’Assemblée peut désormais décider d’organiser un débat, en séance publique, à l’Assemblée nationale.
Bien que cette pétition lancée sur le site de l’Assemblée nationale par Eléonore PATTERY, étudiante en Master QSE/RSE (Qualité, Sécurité, Environnement / Responsabilité Sociétale des Entreprises), ne puisse pas permettre que la loi, définitivement adoptée par le Parlement le 8 juillet, soit abrogée, elle va conduire à un débat sur l’utilisation des pesticides, la rétention d’eau dans les mégabassines au profit de quelques uns et l’extension démesurée des bâtiments d’élevage intensif .
La FNSEA et l’association des planteurs de betterave sucrière en France, qui ont mené un travail de lobbying acharné pour obtenir le droit de polluer, de s’approprier les ressources en eau et de multiplier les élevages surdimensionnés, ne comptent pas en rester là. Le président de cette association, Franck Sander, a mis en garde ce vendredi contre une «remise en cause» de la loi Duplomb.
Pour peser au maximum sur le débat et faire entendre vos voix de citoyennes et citoyens, la pétition restant ouverte jusqu’au 17 juillet 2026, il n’est pas trop tard pour venir renforcer les chances que les présidents de groupes acceptent ce débat en séance publique et que la saisine du Conseil constitutionnel par les députés de gauche, estimant ce texte incompatible avec la préservation de l’environnement et le droit à la santé, conduise à une véritable prise de conscience du droit de chacune et chacun à vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé.
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Éduquer au consentement permet-il de réduire les violences sexuelles ?

La notion de consentement vient d’être ajoutée dans la définition légale du viol, et dans les programmes d’éducation. Mais, comme ailleurs Europe, la question n’est que rarement reliée aux droits des femmes. Ce qui en affaiblit la portée.
« Nous avons besoin de transmettre l’apprentissage du respect du consentement et de l’égalité dès l’école », mentionne la proposition de loi française relative à l’introduction du consentement dans le Code pénal, adoptée à l’Assemblée nationale en mars. Pour le moment, faute de moyens et de personnel formé, les trois séances annuelles d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle prévues par le Code de l’éducation sont dispensées de manière très inégale sur le territoire.
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Le Rapport sur les inégalités en France vient de paraître. Avant-propos, par Louis Maurin

Le « Rapport sur les inégalités en France » vient de paraître. À quoi bon dresser un état des lieux factuel et nuancé, quand le débat médiatique ne semble se nourrir que d’exagérations, voire de démagogie ? Dans l’avant-propos de l’ouvrage, Louis Maurin vous présente cette nouvelle publication.
Orientation scolaire : un droit souvent entravé, des choix trop souvent subis
Dans un rapport qu’elle rend public ce jour « Le droit à l’orientation dans l’enseignement secondaire : un droit à déployer pour tous les jeunes », la Défenseure des droits alerte sur les failles d’un système d’orientation dans l’enseignement secondaire peu lisible, morcelé et inégalitaire, alors même qu’il engage l’avenir de millions de jeunes. Elle appelle à une prise de conscience collective pour faire de l’orientation un véritable levier d’émancipation, de choix et de prise en compte de la parole des jeunes.
Dispositif lycéen : un outil contre la déscolarisation et la précarité
Source : Assemblée nationale
Question publiée au JO le 3 juin 2025
Auteur : Mme Eva Sas – Paris (8e circonscription) – Écologiste et Social
Ministère interrogé : Éducation nationale, enseignement supérieur et recherche
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Les 3 députés de l’Aube LR et RN ont voté contre la loi sur l’aide à mourir : « dignité » avez-vous dit ?

En Champagne-Ardenne, trois députés (Horizons et non inscrit) ont voté pour, neuf contre (RN, UdR, LR, LIOT) et une (Ensemble) s’est abstenue.

Dr François Blot : avec la loi sur l’aide à mourir, la France a « une dignité un peu plus forte »
Le Dr François Blot, médecin réanimateur, Président du Comité d’éthique d’un centre de lutte contre le cancer à Paris, auteur de « Faut-il légaliser l’aide médicale à mourir » (Ed. Hermann) est l’invité international de RFI ce 28 mai. Les députés français ont voté en première lecture la création d’un « droit à l’aide à mourir ». Une réforme majeure après des années de débat.
« Ce serait l’expression la plus terrible de l’impuissance de nos institutions » : pourquoi le droit à l’aide à mourir pourrait ne pas se concrétiser avant 2027
Des partisans du texte approuvé mardi par les députés redoutent même que la mesure ne voit jamais le jour, faute de temps pour l’adopter définitivement d’ici à la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron. D’où la piste alternative d’un référendum.
Un pas franchi, mais encore des kilomètres à parcourir. L’Assemblée nationale a adopté largement, en première lecture, mardi 27 mai, une proposition de loi créant un droit à l’aide à mourir. Ce texte, qui permettrait sous certaines conditions à des malades au pronostic vital engagé de choisir le moment de leur mort en bénéficiant d’une substance létale, doit à présent être débattu au Sénat. Aucune date n’a encore été fixée pour cette nouvelle étape du processus législatif, qui risque, selon certains élus, de ne jamais aboutir.
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Pesticides, mégabassines, élevage intensif… tout savoir sur la proposition de loi Duplomb, qui débarque lundi à l’Assemblée nationale

Chape Duplomb. Approuvé au Sénat fin janvier, ce texte visant à «lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur» va être examiné par les député⸱es la semaine prochaine. Des nombreux·ses parlementaires et associations alertent sur une bombe écologique et sociale qui ne réglera pas le malaise paysan en France. Vert fait le point.
« Tueur d’abeilles », interdit en France mais autorisé en Europe, effets incertains sur la santé… On vous présente l’acétamipride, insecticide au cœur de la mobilisation des agriculteurs
La proposition de loi destinée à « lever les contraintes » des agriculteurs suscite des débats houleux, notamment sur l’un des points chauds du texte : la réintroduction dérogatoire de cet insecticide de la famille des néonicotinoïdes.
Néonicotinoïdes : « les alternatives existent, la science est sans appel »
Hervé Jactel est ingénieur agronome, directeur de recherche à l’Inrae et expert auprès de l’ANSES et de l’EFSA. Il est le co-auteur d’une analyse complète des alternatives aux néonicotinoïdes. Alors qu’un texte adopté au Sénat propose le retour de l’acétamipride, un néonicotinoïde interdit en France depuis 2020, il rappelle qu’aucune donnée scientifique ne justifie une telle mesure. Cet insecticide utilisé dans les cultures de betteraves sucrières dispose aujourd’hui d’alternatives efficaces et moins dangereuses pour l’environnement.
Agriculteurs, ils disent non à la loi Duplomb
Aides fléchées pour les élevages industriels, pesticides à gogo… La loi Duplomb ne bénéficiera qu’à une poignée de gros agriculteurs, insistent les paysans interrogés par Reporterre.
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« Nos associations ne sont pas à vendre » : la Nuit du Bien Commun sous le feu des critiques pour idéologie d’extrême droite

Le milliardaire Pierre-Édouard Stérin a, pour la seconde fois, refusé de se présenter devant une commission d’enquête de l’Assemblée nationale. À la tête d’un projet pour diffuser les idées d’extrême droite, il est aussi à l’initiative de La Nuit du bien Commun. L’événement se tiendra à Toulouse (Haute-Garonne) le 18 juin prochain.
Stérin, l’exilé de l’Assemblée nationale (nouvelle convocation esquivée)
Après s’être dérobé en avril (l’exilé fiscal était en vacances), puis le 14 mai (le milliardaire réac avait fait savoir qu’il craignait pour… sa sécurité, dans l’enceinte même de l’Assemblée!), il devait, enfin, être entendu ce matin. Il a préféré CNews.
Pierre-Edouard Stérin refuse à nouveau de se présenter devant une commission d’enquête parlementaire
Convoqué par la commission d’enquête concernant l’organisation des élections en France de l’Assemblée nationale mardi 20 mai, Pierre-Edouard Stérin a fait savoir qu’il ne s’y présenterait pas, mais qu’il était disponible pour un entretien en visioconférence.
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Assemblée nationale : il y a « un peu trop » de commissions d’enquête, estime Yaël Braun-Pivet

La présidente de l’Assemblée appelle à « ne pas dévoyer » ce « formidable outil », parfois « instrumentalisé pour en faire des tribunes ».
Quelques jours après l’audition de François Bayrou sur l’affaire Bétharram, la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a jugé ce dimanche 18 mai qu’il y avait « peut-être un peu trop » de commissions d’enquête parlementaires, certaines étant selon elle « instrumentalisées pour en faire des tribunes ».
Quelques commissions d’enquête « en trop » ?
En juillet 2018, la commission d’enquête du Sénat sur l’affaire Benalla rendait un rapport accablant pointant des « dysfonctionnements » majeurs au sommet de l’Etat.
La commission clôturée le 9 juin 2024, jour de la dissolution de l’assemblée nationale, permettait que soit approuvé hier par les députés un article-clé créant un droit à l’aide à mourir.
Un certain nombre de commissions d’enquête n’ont pu aboutir du fait de cette dissolution: abus et violences sexuelles dans le cinéma, dette de l’Etat, A69, gestion de la crise en Nouvelle-Calédonie, audiovisuel…
En avril 2025, la commission d’enquête sur l’Aide sociale à l’Enfance concluait que le secteur est traversé « par une crise profonde », dont les « premières victimes » sont les enfants placés.
Ces jours-ci, la commission d’enquête sénatoriale sur les eaux en bouteille rendait des conclusions accablantes sur la fraude industrielle et la dissimulation de celle-ci par l’Etat.
Si les commisisons d’enquête ont tendance à se multiplier, c’est qu’il y a sans doute à cela de bonnes raisons.
RD
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Fin de vie : voici les 5 conditions strictes fixées par la loi pour accéder à l’aide à mourir

Le projet de loi sur l’aide à mourir franchit un cap décisif. Derrière les débats houleux, un texte fixe noir sur blanc cinq conditions strictes. Voici lesquelles.
Fin de vie : chez les opposants à l’aide à mourir, la crainte d’euthanasies demandées faute d’accès aux soins palliatifs
Le débat sur la fin de vie revient, lundi, à l’Assemblée nationale. Des députés entendent alerter sur le risque d’un recours « par défaut » à l’aide à mourir, même si diverses dispositions visent déjà à prévenir de tels cas.
Elle promet des « happenings » dans une cinquantaine de villes. L’association Alliance Vita appelle à manifester contre la proposition de loi sur l’aide à mourir, lundi 12 mai, au premier jour de l’examen par les députés de deux textes visant à renforcer les soins palliatifs et à créer un droit à l’euthanasie ou au suicide assisté. A Paris, ses militants, porte-voix du catholicisme conservateur, se donnent rendez-vous à 19 heures à proximité de l’Assemblée nationale pour faire entendre leur slogan : « On veut des soins, pas l’euthanasie ! »
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Suppression des Conseils Economiques, Sociaux et Environnementaux Régionaux (CESER)

Lettre ouverte de soutien aux CESER
88 élu·es écologistes de 9 Régions françaises dénoncent la tentative de suppression des Conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux (CESER) votée en commission spéciale à l’Assemblée nationale et alertent sur la menace démocratique qui pèse sur les Régions et la France.
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Alexis Kohler pourra faire face à des poursuites pénales s’il refuse à nouveau d’être auditionné à l’Assemblée sur le dérapage des finances publiques

Le plus proche collaborateur du président Emmanuel Macron n’a pas répondu à sa convocation le 11 février, invoquant des problèmes d’agenda, puis « le principe de séparation des pouvoirs ».
La commission des finances de l’Assemblée nationale, chargée d’enquêter sur le dérapage des finances publiques, a donné, mercredi 19 février, son feu vert à son président, Eric Coquerel, pour qu’il engage une procédure pénale contre le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, s’il refuse à nouveau d’être auditionné.
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Affaire Bétharram : « absence totale de preuves », vraiment ?

« Un faux scandale avec absence totale de preuves. » Ce sont les mots de François Bayrou, premier ministre, pour qualifier les révélations de Mediapart, mais aussi du Monde, du Point et de la presse locale sur les violences, agressions sexuelles et viols subis pendant des décennies par les élèves de l’internat de Notre-Dame-de-Bétharram, à 30 kilomètres de Pau. Il y a pourtant 112 plaintes. Oui : cent douze, visant des prêtres et des surveillants de l’établissement, déposées par d’anciens pensionnaires, pour une période allant des années 1950 jusqu’aux années 2010. Et une douleur sourde, dans chaque témoignage des personnes victimes, réunies en collectif depuis 2023.
Bétharram : ras-le-bol du « boys club » au pouvoir
Après avoir réussi à faire passer budget de l’État et de la Sécurité sociale par 49.3, François Bayrou est en train de trébucher sur un mensonge devant l’Assemblée nationale.
Affaire Bétharram : le gendarme en charge de l’enquête en 1998 maintient ses propos sur François Bayrou
Alain Hontangs est un ancien gendarme. C’est lui qui était en charge de l’enquête sur les violences sexuelles à Notre-Dame de Betharram à la fin des années 90. Il maintient avoir été informé que François Bayrou était intervenu auprès du procureur général par le juge Mirande. Ce dernier assure n’avoir aucun souvenir de cet échange.
Affaire Bétharram : les dénégations de Bayrou vues par Popolitique
Des prêtres et des surveillants du pensionnat Notre-Dame-de-Bétharram, sont visés par une centaine de plaintes dénonçant des violences physiques, agressions sexuelles et pédocriminelles sur une période allant des années 1950 aux années 2010. Malgré l’ampleur du scandale, François Bayrou, qui y a scolarisé ses enfants, jure qu’il ignorait tout pour défendre l’institution catholique. Popolitique propose un pastiche sur cette affaire.
Affaire Bétharram : François Bayrou peut-il être condamné s’il a menti devant l’Assemblée nationale ?
À la suite de déclarations contradictoires sur sa connaissance des cas de violences sexuelles à l’établissement de Bétharram, François Bayrou est accusé d’avoir menti devant les députés. Dans certains cas, le parjure devant la représentation nationale peut être condamné pénalement.
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L’Assemblée nationale adopte le texte de Gabriel Attal visant à durcir la justice des mineurs

Soutenu par le gouvernement mais honni par la gauche, le texte était examiné depuis mercredi soir dans l’hémicycle.
Une victoire politique pour Gabriel Attal. Les députés ont adopté, jeudi 13 février, en première lecture, la proposition de loi de l’ancien Premier ministre visant à durcir la justice des mineurs. Le texte a été adopté par 125 voix contre 58. Cette proposition de loi, qui vise à « restaurer l’autorité » de la justice à l’égard des « mineurs délinquants » et de « leurs parents », reprend une série de mesures annoncées au printemps par Gabriel Attal, alors Premier ministre : comparution immédiate, sanction des parents, dérogations à l’excuse de minorité…
Violence des mineurs : ni déni ni vains coups de menton
Moins de quatre ans après la vaste réforme Belloubet, une nouvelle proposition de loi visant à « restaurer l’autorité » est examinée à l’Assemblée nationale. Or, en matière de délinquance juvénile, un traitement de long terme, ne faisant pas des tragédies de l’actualité l’alpha et l’oméga d’une politique, est nécessaire.
La région Île-de-France à l’origine d’une collecte problématique de données sur des collégiens
Appartenance à une minorité ethnique, environnement familial, handicap…
Pendant trois ans, des données sensibles concernant des collégiens exclus de leur établissement en Seine-Saint-Denis ont été collectées par la région Île-de-France. Des alertes sur l’illégalité ont stoppé la pratique, mais des inquiétudes demeurent.
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Justice des mineurs : le texte répressif de Gabriel Attal arrive à l’Assemblée nationale

Dans un contexte de tensions autour de la violence des mineurs, les députés vont commencer à examiner ce mercredi 12 février la proposition de loi déposée par l’ancien Premier ministre. Le texte, rempli de mesures répressives, suscite inquiétudes et contestations.
« La justice des enfants repose sur le principe de l’éducabilité » : les juges et les éducateurs vent debout contre la comparution immédiate des mineurs
C’est l’un des articles controversés de la proposition de loi de Gabriel Attal pour faire évaluer la justice des mineurs. Il avait été retiré par la gauche lors du travail en commission parlementaire. Le bloc central mise sur le passage dans l’hémicycle mercredi pour qu’il revienne dans la proposition de loi.
Justice des mineurs : « La rapidité et l’efficacité, on l’a déjà », affirme un syndicaliste de la Protection judiciaire de la jeunesse
Mathieu Moreau, éducateur à la Protection judiciaire de la jeunesse, déplore « l’affichage politique » de la proposition de loi pour durcir la justice des mineurs examinée à l’Assemblée. Il réfute tout aggravation de la violence des jeunes. « En fait, on surmédiatise ».
« L’appel de plus de 100 organisations pour un grand ministère de l’enfance : « Les enfants devraient être les premiers à être protégés par l’action publique » » publiée dans Le Monde
Un nouveau texte sur la délinquance des mineurs : pour quoi faire ?
La proposition de loi (n° 448) visant à restaurer l’autorité de la justice à l’égard des mineurs délinquants et de leurs parents arrive en séance publique à l’Assemblée nationale ce mercredi 12 février. Mais que contient-elle au juste ?
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C’est la fête à Bayrou !
Par Rémy Dufaut

Hormis le prolongement du plan vélo (1), une promesse vague d’un geste sur le budget de la santé (2) et l’annonce d’un objectif de déficit en baisse (3), le discours de politique générale de François Bayrou a plutôt déçu. A l’étranger, on considère qu’il cherche à gagner du temps (4). En France, on lui promet la chute dès jeudi à l’assemblée.
Dans une « déclaration d’inertie générale « face aux députés (5), « prêchant la démocratie à tous les étages » (6), il déçoit amèrement les écologistes (7) (8), les enseignants (9), leurs élèves et étudiants (10) (11) les défenseurs des droits de l’enfant (12)…
Il se met à dos nombre d’économistes clairvoyants, des syndicats et des travailleurs dont ceux-ci défendent le droit à la retraite de ceux-là (13) (14) (15), ainsi que certains députés de gauche qui ont aussitôt déposé une motion de censure, bientôt rejoints par leurs collègues, laissant peu de chances à ce gouvernement de terminer la semaine.
Les investisseurs immobiliers, maires bâtisseurs et citoyens en mal de logement se sentent déjà floués (16), tout comme les Corses qui se sentent menés en bateau à force de promesses non tenues (17).
Les défenseurs des droits des étrangers comprennent que rien n’avance pour les immigrés (18).
L’extrême-droite se voit encore renforcée dans sa conquête du pouvoir (19) tout comme les syndicats d’agriculteurs majoritaires qui vont avoir les coudées franches pour arroser les terres de pesticides et creuser autant de méga-bassines qu’ils le voudront (20).
Mathieu Noël sur France Inter l’a bien compris : « Bayrou devait gravir l’Himalaya, finalement ça sera la butte Montmartre ! » (21)
Il faut dire qu’un petit voyage en Falcon à Pau pour tenir un conseil municipal avait plus d’envergure qu’une expédition à Mayotte dévastée par le cyclone Chico…
5) https://www.liberation.fr/politique/francois-bayrou-face-aux-deputes-declaration-dinertie-generale-20250114_G7XUNDWS7FGBFHSCDFHKKGHO7M/
7) https://vert.eco/articles/desastreux-le-discours-de-politique-generale-de-francois-bayrou-fait-limpasse-sur-lurgence-ecologique?mc_cid=3c419240de&mc_eid=5b28816ac9
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Vous avez dit irresponsable ?

Le gouvernement Barnier est menacé par la censure, après le déclenchement du 49.3. Rejetant toute proposition budgétaire alternative venue de la gauche, le bloc central a défendu son programme en négociant avec l’extrême-droite. Une grave étape vers la légitimation de l’offre politique du RN.
Motion de censure : Pourquoi faut-il attendre 48 heures avant le vote ?
Les motions de censure déposées par La France Insoumise et le Rassemblement national, à la suite du recours par Michel Barnier le 2 décembre à l’article 49, alinéa 3, pour faire adopter le projet de loi de financement de la sécurité sociale, seront votées mercredi 4 décembre. Pourquoi un tel délai entre le dépôt des motions et leur vote par les députés ?
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Garde de chiens, obsèques, site de rencontres… Les dépenses litigieuses de la députée RN Christine Engrand

Dans une longue enquête parue mardi 10 septembre, « Mediapart » épingle la députée Rassemblement national, Christine Engrand. Le média met en avant des dépenses personnelles que l’élue dans la sixième circonscription du Pas-de-Calais a réglées avec l’argent de son enveloppe parlementaire.
Comment le RN « arrive à détourner les institutions démocratiques »
La chercheuse Estelle Delaine a passé quatre ans aux côtés du RN au Parlement européen. Elle a observé « la présence paradoxale de l’extrême-droite » au sein de l’institution. Pour Basta!, elle la met en parallèle avec la situation française.
L’obsession porcine de l’extrême-droite
Les chaînes Bolloré et la fachosphère n’aiment rien tant que s’offusquer de réactions pourtant banales de leurs adversaires, et à partir de là, les caricaturer, monter une polémique et tirer à boulets rouges sur le malotru qui a eu l’audace d’un coup de gueule déplaisant à leur goût. Le politiquement correct dont se plaignent tant les militants d’extrême-droite, ce sont pourtant eux aujourd’hui qui l’imposent. Malheur à celui qui s’indigne encore des us et coutumes un tantinet racistes aujourd’hui entrés dans les mœurs…
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Kanaky-Nouvelle-Calédonie : « Il faut qu’on arrive à apaiser la situation »

Les troubles ne se sont pas arrêtés en Nouvelle-Calédonie avec la suspension de la réforme du corps électoral. Le sénateur écologiste Thomas Dossus a rendu visite à l’une des indépendantistes de la CCAT emprisonnée en métropole depuis fin juin.
La situation en Kanaky-Nouvelle-Calédonie est passée sous les radars avec les législatives. Mais un homme y a été tué mercredi 10 juillet par les forces de l’ordre. C’est le dixième mort depuis le début des troubles dans l’archipel en mai. À l’origine du regain de violence : la contestation d’un projet de réforme du corps électoral pour les élections provinciales calédoniennes. Cette réforme est pour l’instant suspendue suite à la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin.
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ENSEMBLE, CONTRE L’EXTRÊME DROITE

« Le risque le plus grave est de voir se multiplier des actes quotidiens de racisme »
Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité, explique le sens de l’appel associatif à se mobiliser contre l’extrême droite lors des élections législatives.
Une vingtaine d’associations et de syndicats appellent à battre l’extrême droite. Parmi les signataires, la CFDT, la CGT, l’UNSA, la LDH, SOS Racisme, ou la FAS. Pour Pascal Brice, le président de la FAS, la Fédération des acteurs de solidarité qui regroupe plusieurs centaines d’associations, il faut se mobiliser pour empêcher l’irrémédiable.
Quand le RN fait la loi : quel bilan après deux ans à l’Assemblée nationale ?
«Absents», «inconstants» et «pas très au clair sur leurs idées», les élu·es du Rassemblement national (RN) déconcertent au Palais Bourbon. En dehors de quelques obsessions bien connues, leur politique de vote est difficilement lisible. Illustration en six dossiers.
epuis leur arrivée en force aux législatives de 2022, les 89 député·es du Rassemblement national sont en opération séduction à l’Assemblée : «ils créent peu d’incidents de séance et restent affables la plupart du temps», reconnaît auprès de Vert un haut fonctionnaire de l’hémicycle. Malgré le passé trouble de certains, «ils ont manifestement des consignes très claires pour se tenir le mieux possible», confie-t-il.
Ils « fêtaient » la victoire du RN : des militants d’ultradroite condamnés pour agression homophobe
La justice française a condamné mercredi quatre militants d’ultradroite pour une agression homophobe commise à Paris dans la nuit de dimanche à lundi, alors qu’ils « fêtaient » la victoire du Rassemblement national aux élections européennes.
Quatre militants d’ultradroite ont été condamnés mercredi 12 juin à des peines allant de six mois de prison avec sursis à sept mois ferme pour leur participation à une agression homophobe à Paris dans la nuit de dimanche à lundi, alors qu’ils « fêtaient » la victoire du RN aux élections européennes.
Dites, les journalistes (et Reflets), vous faites quoi pour vous opposer au RN ?
Le pays a déjà un pied dans le précipice. Que faire pour l’empêcher de plonger ? La presse a un rôle essentiel et Reflets entend être actif pour s’opposer à la montée en puissance d’un parti raciste et dangereux. Nous enlevons le paywall, tous nos articles sont en accès libre jusqu’à la fin des législatives.
Il faudra bien un jour prendre le temps de mesurer avec précision le rôle de la presse dans la montée du vote pour le Rassemblement national (RN). Sans même parler de l’immense caisse de résonance mise en place par Vincent Bolloré dans le seul but de pousser au pouvoir le camp de l’extrême-droite, le rôle du reste des chaînes de télé, des magazines, des journaux, de la radio, celui du service public, interroge. Quelqu’un fera peut-être un jour le décompte du temps et de la place accordés aux discours de l’extrême-droite ainsi que de l’importance donnée aux faits-divers instrumentalisés par celle-ci. Aux polémiques hystérisées voulues par tous ceux qui adoubent cette mouvance politique…

Après la manifestation pour la paix de samedi matin et le repas partagé tiré du sac, nous vous appelons à rejoindre le rassemblement pour Faire Front Populaire contre les extrêmes-droites.
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