25 NOVEMBRE 2021 : LE PROGRAMME DES ASSOCIATIONS SOLIDARITÉ FEMMES



À l’occasion de la Journée internationale de l’élimination de la violence à l’encontre des femmes, les associations membres du réseau Solidarité Femmes organisent ou participent à de nombreuses actions.

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Troyes: Rassemblement à 12h30 place de l’Hôtel de Ville

Les violences conjugales ont augmenté de 10 % en 2020, selon le ministère de l’intérieur


Plus de 139 000 femmes ont fait, cette année-là, l’objet de violences de la part de leur conjoint ou ancien conjoint. Les chiffres du ministère ne comptabilisent pas les homicides ni les féminicides.

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Violences faites aux femmes : plusieurs centaines de personnes dans les rues de Troyes



350 personnes manifestent à Troyes ce samedi après-midi pour dénoncer les violences sexistes et sexuelles.

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Le texte de la déclaration commune faite lors de la manifestation:

Manifestation pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

Le 17 décembre 1999, l’ONU déclare la journée du 25 novembre « Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes ». Cette date est la commémoration de l’assassinat de 3 sœurs, les sœurs Mirabal, militantes politiques contre la dictature dominicaine. Elles ont été tuées à coups de machette le 25 novembre 1960 sur les ordres du chef de l’Etat dominicain.

Cette journée est internationale ; que nous soyons Françaises, Japonaises, Somaliennes, Brésiliennes, etc., nous partageons toutes ce même héritage : être victime de la violence des hommes. Pas de frontière, de religion, de culture, d’ethnie. Le patriarcat et sa violence sont partout. La seule solution est de lutter toutes et tous pour renverser ce système de domination.

Partout en France, aujourd’hui, des femmes et des hommes manifestent contre cette culture de la violence. A Troyes, différentes organisations et militantes ce sont regroupées pour manifester leur colère : Association Agui, CGT, CIDFF, les colleuses, Féministes, Groupe Nous toutes 10, Ligue des droits de l’Homme, MRAP, Solidarité Femmes,.

Cette violence s’abat chaque jour sur des femmes : féminicide, viol, agression sexuelle, harcèlement sexuel… Elle est devenue commune, elle se cache derrière des chiffres. Des chiffres, il y en a plein. Mais derrière ces chiffres ce sont des êtres humains, des femmes, qui voient leur vie bouleversée ou s’arrêter. Si on parle peu des victimes, on parle encore moins des tueurs, violeurs, agresseurs, harceleurs, cachés derrière cette culture du viol. Car au fond ce sont eux les victimes, les femmes l’ont bien cherché. Fallait se débattre. En fait, quand elle dit non, ça veut dire oui. Elle n’avait qu’à pas boire d’alcool. C’est ma femme, on ne viole pas sa femme. Si elle porte plainte c’est pour se faire de l’argent. Et vu qu’elle reste, c’est qu’elle aime ça se prendre des coups !

Cette culture naît dès l’enfance : les petits garçons sont éduqués à la violence car c’est viril, et les petites filles à la vulnérabilité. Partout dans la société se retrouve des traces de cette culture : Presse, Films, Séries, Entreprises, École, Justice, Politique, Religion,… Elle est inscrite dans tous les pores de notre société, cette domination des hommes sur les femmes et leurs droits sur les corps féminins. Pour changer cela, il faut un renversement de ces principes de domination, du patriarcat. C’est un choix de société, c’est une volonté politique ! C’est possible, mais plus on attend, plus des femmes sont victimes. Il faut Prévenir, il faut Sévir, il faut Guérir !

Nous revendiquons :

  • Un plan d’urgence de formation des professionnels : justice, santé, éducation, entreprise.
  • De réelles sanctions contre les auteurs de violence
  • De réelles sanctions contre les employeurs qui ne font pas de prévention et l’obligation de négocier sur les violences sexistes et sexuelles.
  • De nouveaux droits pour protéger les victimes de violence au travail : protection contre le licenciement, aménagement poste et temps de travail, prise en charge des frais de justice, ….
  • La mise en place en France de la Convention 190 de l’Organisation Internationale du Travail pour protéger toutes les femmes du monde contre les violences sexistes et sexuelles.

On est fière, vénère et pas prête de se taire !

CGT – CIDFF 10 – SOLIDARITE FEMMES – LDH – MRAP – GROUPE NOUSTOUTES  10 – COLLEUSES – FEMINISTES – ASSOCIATION AGUI


D’autres photos:

Aujourd’hui à 14 h 30

VIOLENCES FAITES AUX FEMMES : MEXIQUE – FRANCE, UN SEUL ET MÊME COMBAT


Marche du collectif NousToutes pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, Paris le 23 novembre 2019 / © Marie Magnin – Hans Lucas via AFP


Lutter contre les violences faites aux femmes est un combat mené par tous les pays de notre organisation. Dans nos bureaux en France, nous recevons Edith Olivares, la directrice d’Amnesty Mexique. Dans ce pays, dix femmes sont assassinées chaque jour. Elle répond à nos questions et nous présente Wendy Galarza, une militante féministe mexicaine qui a été victime de violences policières lors d’une manifestation pour réclamer justice suite à un féminicide.

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RAPPEL

Féminicides : un rassemblement silencieux à Paris en mémoire des 100e et 101e victimes de l’année


Un rassemblement en mémoire des 100e et 101e victimes de féminicides en France depuis le début de l’année, mardi 16 novembre 2021 à Paris. (JULIEN DE ROSA / AFP)


Des dizaines de manifestations sont prochainement organisés dans tout le pays, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

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Communiqués de la LDH

Violences sexistes et sexuelles : « Tous les lieux de travail sont concernés »


Marilyn Baldeck, secrétaire générale de l’association européenne contre les violences faites aux femmes au travail, animait, mardi 26 octobre 2021, une session de formation à destination des producteurs, au CNC à Paris. (Le Télégramme/Sophie Prévost)


Secrétaire générale de l’association européenne contre les violences faites aux femmes au travail, Marilyn Baldeck livre ses impressions, après un an de formation à destination du cinéma et de l’audiovisuel.

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Les femmes afghanes fuyant les violences perdent un moyen de protection vital


Ces deux femmes afghanes faisaient de la couture dans leur chambre, dans un refuge pour femmes à Kaboul, le 20 mars 2017. © 2017 Rebecca Conway/AFP via Getty Images


Pour les survivantes d’abus, les refuges étaient comme une bouée de sauvetage.

« Mes parents m’ont prévenu qu’ils me tueraient si jamais je quittais ce refuge », m’a confié Najla, une femme âgée d’une trentaine d’années. « Le pire, c’est que je n’ai personne pour me soutenir. » Depuis quelques années, elle vit dans un refuge à Herat, dans l’ouest de l’Afghanistan.

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Protégeons les orphelins de féminicides !

En 2020, 90 femmes sont décédées sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint. (Gent Shkullaku/AFP)


Il est nécessaire de garantir un accompagnement médical et psychologique à long terme pour les enfants dont la mère a été tuée par son conjoint, selon un collectif de députés.


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Paroles de femmes sacrifiées du trafic de drogue


Une saisie douanière de drogue (photo d’illustration) © AFP / DOUANE FRANCAISE


Ces paroles sont rares : elles sont celles de jeunes femmes, souvent âgées de 18 à 25 ans, petites mains du trafic de drogue depuis la Guyane. Si les hommes restent majoritaires, les femmes sont souvent celles qui prennent le plus de risques.


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