« Je ne veux pas que mes amis sachent que je vis dans la rue » : de plus en plus d’enfants sans-abri faute d’hébergements d’urgence

Des tentes hébergent des sans abris.  (ARNAUD JOURNOIS / MAXPPP)


Environ 2 000 enfants scolarisés sont contraints de dormir dehors en France, faute de places en hébergement d’urgence. Un collectif d’associations et des élus se mobilisent lundi pour interpeller les autorités sur cette situation qui s’aggrave, comme ici à Lyon.

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D’ici et d’ailleurs


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Femmes SDF : à la rencontre des « Invisibles »


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« Des pratiques du passé » : Frontex réagit au rapport accablant ses dirigeants


« Parler gentiment a montré ses limites » : face à la crise écologique et climatique, des scientifiques racontent pourquoi ils entrent en rébellion


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Enfants sans domicile en France: des conséquences inquiétantes sur la santé mentale

Devant l’école primaire Sylvain Dauriac à Toulouse, dans le sud-ouest de la France, le 8 décembre 2021. AFP – VALENTINE CHAPUIS


Vivre à la rue ou dans des chambres d’hôtel insalubres et exiguës entraîne d’inquiétantes conséquences sur la santé mentale des enfants et des adultes qu’ils vont devenir. Un rapport de l’Unicef et du Samu social alerte les autorités.

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« 42.000 enfants sans domicile fixe, c’est inadmissible dans un pays développé »


Journée mondiale de la santé mentale. L’Unicef France alerte sur la santé mentale des enfants sans domicile fixe : Adeline Hazan présidente de l’Unicef France était l’invitée de France Inter à 6h20.

Elle réagit d’abord à la suppression annoncée de 14.000 places d’hébergement d’urgence en deux ans : « Je le dénonce, c’est dans le projet de loi de finances. Alors qu’il y a déjà un manque criant de places ! C’est ce cri d’alarme que nous voulons porter aujourd’hui avec le Samu social : il y a environ 42.000 enfants qui sont aujourd’hui sans domicile fixe, à la fois à la rue, en hôtel, et en foyer d’hébergement. C’est un chiffre inadmissible dans  un pays développé. »

« Ce chiffre a plutôt tendance à augmenter », précise Adeline Hazan. « Ce qu’il faut savoir c’est que ce n’est pas un chiffre officiel, nous avons dû le constater nous-mêmes avec les autres organisations humanitaires. Nous avons même dû élaborer  un baromètre pour savoir exactement le nombre d’enfants qui vivaient à la rue. Au cours d’une nuit du mois d’août, nous avons compté 1.600 enfants qui dormaient dans la rue. C’est un angle mort des politiques publiques, parce qu’il n’y a pas de statistiques ni d’action pour contrer ce phénomène. »

« Vivre dans la rue, dans un hôtel ou un foyer, c’est vivre en danger »

Le rapport publié par l’Unicef France revient justement sur la santé mentale de ces enfants sans domicile fixe, un lien « primordial », selon sa présidente. « C’est au moment de l’enfance que le cerveau se construit. Or vivre dans la rue, dans un hôtel ou dans un foyer d’hébergement, ça veut dire vivre en danger, vivre dans la proximité familiale avec des risques de tension et de violences. Ça veut dire ne pas aller à l’école, pour ceux qui vivent dans la rue, car souvent les mairies n’acceptent pas les enfants de famille sans adresse. Et même s’ils arrivent à se faire inscrire, ils ne pourront pas apprendre dans des conditions satisfaisante. »

« Tout ça engendre de l’angoisse, de l’insécurité, des relations familiales perturbées », s’inquiète Adeline Hazan. « Et tous ces troubles qui s’inscrivent dans l’enfance vont perdurer à l’âge adulte. »



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À Paris, les jeunes migrants de la place de la Bastille ont été évacués

L’association Utopia 56 a installé, samedi 28 mai 2022, un campement de mineurs place de la Bastille, à Paris, pour alerter sur le manque de prise en charge de ces jeunes en recours. Crédit : Utopia56


Après 119 jours de mobilisation, les 80 exilés de la place de la Bastille ont été expulsés. Si l’opération conduite par Utopia56 a permis à ces jeunes, pour la plupart des mineurs en recours, de trouver, pour un temps un peu de réconfort, l’association déplore le silence des autorités quant au sort de ces jeunes, « condamnés à l’errance ».

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Toulouse : les 90 jeunes migrants des Tourelles ont 20 jours pour quitter les lieux

De nombreux jeunes migrants avaient fait le déplacement au Tribunal Administratif ce mercredi. • © France 3 Occitanie


Saisi en référé par le Centre communal d’action sociale (CCAS) de Toulouse, le juge administratif enjoint les occupants de l’ancien EHPAD des Tourelles de quitter les lieux. 90 jeunes migrants accueillis depuis 2019 et les associations qui s’en occupent ont 20 jours pour trouver une solution.

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Dans des bureaux occupés à Paris, des personnes exilées attendent un logement digne

ILS ONT MONTÉ UNE « AMBASSADE DES IMMIGRÉS »

Les exilés et la Chapelle Debout occupent les bureaux depuis le 18 avril. / Crédits : Clémentine Eveno


80 exilés et des associations comme le collectif La Chapelle debout occupent des bureaux vides depuis le 18 avril. Parmi eux, des personnes qui ont obtenu l’asile tentent de faire entendre leur droit à un logement décent.

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Communiqués

Logement : cette note secrète qui circule dans les QG de campagne

(Crédits : Charles Platiau)


« Quelle conception de l’habitat adopter ? », « comment adapter la politique du logement au pouvoir d’achat des ménages, des bailleurs privés et publics ? », « quelle est la bonne répartition des compétences en matière de logement ? », « la politique du logement peut-elle demeurer une composante isolée de l’action publique » ou encore « comment organiser le secteur de l’habitat ? ». Intitulée « Quelle politique du logement pour le prochain quinquennat », une note, que dévoile La Tribune en exclusivité, circule actuellement dans les états-majors des candidat(e)s à l’élection présidentielle. Objectif: interpeller le futur(e) ministre du Logement pour définir une politique « cohérente ».

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Strasbourg : le gymnase Branly évacué une troisième fois, la préfecture invoque la hausse des températures

Il s’agit de la troisième évacuation du gymnase en moins de deux mois. • © Loïc Schaeffer / France Télévisions


Pour la troisième fois en moins de deux mois, les personnes logées dans le gymnase Branly de Strasbourg ont été évacuées au matin du 9 février. Cette opération pourrait être la dernière, en raison de la hausse des températures constatée depuis le début du mois.

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Mal-logement : la Fondation Abbé-Pierre tire un bilan sévère du quinquennat Macron

Des manifestants à Paris, le 2 janvier 2021. © Sameer Al-Doumy, AFP


Emmanuel Macron doit intervenir en vidéo, mercredi, lors de la journée de présentation du rapport annuel sur le mal-logement de la Fondation Abbé-Pierre, qui dénonce un « aveuglement des responsables politiques » sur cette question, dressant notamment un constat très critique du quinquennat du président français.

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Un proprio met illégalement une famille à la rue puis la police la place en garde à vue

PAS DE TRÊVE HIVERNALE POUR EUX

Diawo, Inaya et leurs deux enfants ont été expulsés illégalement du squat qu’ils occupaient. Pour les aider, un voisin appelle la police… qui les a placés en garde à vue.

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« Le spécialiste de la location de luxe dans les Alpes » refuse de louer aux gens du voyage



Le groupe Alpine Collection, spécialiste des locations de luxe dans les stations de ski ne veut plus de « gitans » dans ses logements. Il a mis en place un système de discrimination illégal. Enquête.

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« On pensait qu’ici, c’était le paradis » : une centaine de mineurs isolés vivent dans un tunnel à Paris


Une centaine de mineurs étrangers vivent dans un tunnel, dans le nord de Paris. Crédit : InfoMigrants


Ils s’appellent Amadou, Adama ou encore Alassane. Ils n’ont pas 18 ans et sont venus en France dans l’espoir d’une vie meilleure. Mais après le rejet de leur minorité par l’État, ils n’ont bénéficié d’aucune prise en charge. Depuis deux mois voire plus, ils vivent dans un tunnel, sous le périphérique parisien, dans des conditions insupportables.

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En Ile-de-France, les campements ont disparu, pas les migrants



José a beau tenir sa main pour l’empêcher de trembler, il peine à masquer sa nervosité. Depuis un mois, il a un toit. Mais dans le squat de banlieue parisienne qu’il partage avec 250 autres migrants africains, il parvient tout juste à « ne pas devenir fou ».

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40 % des femmes victimes de violences conjugales sans solution adaptée pour fuir leur conjoint


7 820, c’est le nombre de places adaptées à la situation de ces femmes en détresse. | OUEST FRANCE


Malgré les efforts déployés depuis le Grenelle contre les violences conjugales de 2019, un nombre encore trop important de victimes ne se voit pas proposer d’accompagnements adaptés pour les aider à fuir leur conjoint selon la Fondation des femmes.

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Migrants : intervention de la police contre l’installation de tentes devant l’hôtel de ville de Paris


La police est intervenue sur la place de la Libération, devant l’hôtel de ville de Paris (illustration). / © LUDOVIC MARIN / AFP


Alors que l’association d’aide aux migrants Utopia 56 a organisé une manifestation sur l’Esplanade de la Libération, afin de réclamer « un hébergement digne » pour plusieurs dizaines de personnes SDF, la préfecture de police de Paris est intervenue.

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Les SDF avaient, en moyenne, une espérance de vie de 48 ans en 2020, selon un recensement du collectif Les morts de la rue


Des SDF à Lyon (Rhône), le 27 octobre 2021. (MAXPPP)


Dans le reste de la population française, l’espérance de vie est en moyenne de 79 ans.

C’est un décompte difficile à établir. Les personnes sans domicile fixe, dont la mort a pu être recensée en 2020, sont en moyenne décédées à l’âge de 48 ans, contre 79 ans pour le reste de la population, selon un décompte publié mercredi 27 octobre par le collectif Les morts de la rue (PDF), qui analyse ces décès chaque année. 

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Impayés de loyer : « La crise sanitaire a fait bouger les lignes »


(Photo d’illustration François Destoc/Le Télégramme)


Trois propriétaires sur dix déclarent avoir déjà été confrontés à des impayés de loyer. Mais la crise sanitaire a eu le mérite de provoquer une prise de conscience et de modifier les comportements.

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Incendies dans les bidonvilles de Montpellier : les associations dénoncent « des méthodes fascistes »

Outre le sort de ces populations plongées dans la misère, c’est la « violence » dont elles font l’objet que dénonce un collectif d’associations, de syndicats et de militants à l’appel de La Ligue des Droits de l’Homme, après trois incendies en moins d’un mois touchant des bidonvilles de Montpellier, le dernier le jeudi 16 septembre.

Montpellier : quatre caravanes détruites par le feu dans un bidonville -  midilibre.fr

La Présidente de la Ligue des Droits de l’Homme de Montpellier dénonce « des méthodes fascistes: mettre le feu à des hébergements la nuit pour faire partir des gens dont on pense qu’ils ne sont pas dignes de la même humanité que nous. On demande que ces procédés cessent, la fin des incendies, des expulsions, un hébergement digne pour tous, que ces gens qui ont fait des dossiers SIAO (hébergement d’urgence) puissent accéder au logement social, ce qui leur est refusé. Des familles ont peur de mourir dans une caravane qui brûle »

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