De la dignité d’accueillir les migrants à la crise de Lampedusa, six ans de revirements français



Alors que le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, a annoncé mardi soir que la France n’accueillerait aucun des migrants arrivés ces derniers jours à Lampedusa, France 24 revient sur six années de revirements de l’exécutif français sur la question migratoire.

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Un référendum sur l’immigration : une chimère plutôt qu’une solution


Dans une tribune à « l’Obs », deux sociologues rappellent que le recours au référendum ne se réduit pas à une simple technique institutionnelle : il mobilise et constitue le peuple-souverain qui peut tomber dans le piège de sa toute-puissance.

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Migrants : « Ceux qui ne sont pas éligibles à l’asile doivent repartir immédiatement », affirme Gérald Darmanin


Arrivées à Lampedusa : Solidarité et résistance face à la crise de l’accueil en Europe

Lampedusa : l’union inhumaine



Alors que la situation reste critique sur l’île et que l’urgence est avant tout humanitaire, la Commission européenne perfectionne ses outils pour expulser plus rapidement les personnes en exil.

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Que contient le plan de l’UE pour aider l’Italie à faire face aux arrivées de migrants ?


Pourquoi le pacte européen sur la migration et l’asile divise les pays membres de l’UE ?


Centre Primo Levi : La « Loi immigration », un nouveau danger pour nos patients ?



Le projet de loi « Pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » est le 29e projet relatif au droit d’asile depuis quarante ans. Présenté comme un texte d’« équilibre », il reste pourtant profondément imprégné d’un esprit de méfiance envers les personnes exilées. Pour nos patients, au vu de leur parcours et de leur situation sociale, ce dernier projet représente un potentiel danger.

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RASSEMBLEMENT POUR COMMÉMORER L’EXPULSION DES SANS-PAPIERS DE L’ÉGLISE SAINT-BERNARD À PARIS EN 1996


Paris – Place de la République à 15h.

» Le 23 août 1996, la police expulse violemment les Sans Papiers qui occupent, avec le soutien du prêtre de la paroisse, l’église Saint-Bernard depuis 8 semaines. 220 personnes dont 54 femmes et 68 enfants ont été interpellées suivies de 73 régularisations immédiates et “seulement” 8 expulsions. Cette mobilisation majeure, qui durait depuis plusieurs mois, a permis de mettre en lumière la situation dramatique que vivaient et vivent encore de nombreux-euses femmes, enfants et hommes en exil dans notre pays. Cet événement, marqué par l’attaque à la hache d’une porte de l’église, a suscité un large soutien de la population et de vives réactions au-delà du territoire national.
»  Aujourd’hui le gouvernement poursuit cette même logique en déposant un énième projet de loi qui va encore aggraver la situation des étranger-e-s. Ce projet, à l’inverse d’une logique d’accueil et de respect de la dignité et des droits, ne fera qu’accentuer la répression déjà très importante et précariser encore davantage tou·te·s les étranger·e·s vivant sur le territoire, quel que soit leur statut. La surenchère à laquelle se livre de surcroît les Républicains conduit à multiplier la reprise de propositions directement issues du programme de l’extrême droite telle que la suppression de l’AME (aide médicale d’Etat).

L’Ucij appelle à se mobiliser partout sur le territoire le 26 août 2023 contre la loi Darmanin à l’occasion de la commémoration de l’expulsion des sans-papiers de l’église Saint-Bernard à Paris en 1996. 

La mobilisation du 26 août 2023 rendra hommage à Madjiguène CISSE et Monseigneur Jacques GAILLOT, figures importantes du mouvement de 1996, qui nous ont quitté·e·s cette année.

Venez rejoindre la manifestation de Paris. Départ à 15h de la place de la République



CONTRE L’IMMIGRATION JETABLE ET POUR UNE POLITIQUE MIGRATOIRE D’ACCUEIL

Des dizaines de milliers de « Sans papiers » travaillent, cotisent et participent à la vie de nos villes, villages et quartiers. Ils et elles participent à la richesse culturelle, sociale et économique de notre pays, en particulier dans des secteurs essentiels comme le bâtiment, le nettoyage, l’hôtellerie, la restauration, les services aux personnes ou encore de l’agriculture. Pourtant, ils et elles sont entravés dans leur accès aux droits, en particulier du fait de ne pas avoir de titre de séjour. Les politiques migratoires menées depuis des décennies induisent des conditions de travail et de vie indignes : une autre politique migratoire sur la question du travail est nécessaire.

DES POLITIQUES MIGRATOIRES QUI VONT
À L’ENCONTRE DES DROITS DU TRAVAIL

Concernant le travail, les politiques migratoires depuis plusieurs décennies ont une vision essentiellement utilitariste et raciste des personnes migrantes qui sont considérées comme de la main d’œuvre sous-rémunérée, exploitable et corvéable qu’ils et elles soient maintenus (dans leur grande majorité) dans l’illégalité ou qu’ils et elles soient régularisés selon des conditions de précarité garantissant leur surexploitation.

Les projets du gouvernement actuel ne font pas que s’inscrire dans cette logique. Ils l’aggravent considérablement en précarisant davantage encore la majorité des Sans-papiers maintenus dans l’illégalité et en créant, pour une infime minorité, un nouveau titre de séjour dégradé par rapport à ce qui existe aujourd’hui.

L’Ucij s’oppose à cette vision utilitariste et refuse donc que les droits des personnes migrantes dépendent essentiellement des besoins en matière de travail. L’hypocrisie est totale quand les critères nécessaires pour obtenir un titre de séjour reposent sur des preuves de séjour et de travail… illégaux.

L’UCIJ rappelle par ailleurs que toutes les personnes migrantes, quel que soit leur pays d’origine et leur statut, aspirent à travailler. Il suffit de leur en donner la possibilité. Car, tout comme l’immense majorité de celles et ceux qui vivent ici, ils et elles dépendent du travail pour vivre. C’est le meilleur moyen de favoriser leur insertion.

De ce monde-là, l’UCIJ ne veut pas. Nous devons plus que jamais unir nos forces : poursuivons la mobilisation, multiplions les initiatives collectives et solidaires qui naissent un peu partout pour informer, interpeller et construire une véritable citoyenneté de résidence. Nous disons NON à l’immigration jetable !

EGALITÉ DES DROITS POUR LES TRAVAILLEUSES ET TRAVAILLEURS SANS PAPIERS !

C’est un véritable système qui permet d’exploiter les Sans papiers dans une cascade de sous-traitance, d’utilisation abusive de l’intérim ou encore en ayant inventé de «faux» entrepreneurs individuels. Précarité, isolement, horaires abominables, conditions de travail catastrophiques, absence de formation, maltraitance, accidents, travail dissimulé, non respect du code du travail (qui on le rappelle s’applique à tou·tes quel que soit leur statut) sont le quotidien des travailleurs et travailleuses Sans papiers. Les femmes sont particulièrement vulnérables du fait de leur isolement dans les secteurs de du nettoyage, de l’hôtellerie et des services à la personne. Éparpillées, quasiment sans possibilité de rencontrer des collègues, ou des syndicats pour se défendre, elles sont la proie de pressions, chantages et abus des employeurs. Et pourtant leur travail est essentiel pour prendre en charge les personnes en perte d’autonomie, les personnes âgées, celles en situation de handicap ou malades, pour assurer la propreté des immeubles, des bureaux, des locaux publics ou privés. Les demandeurs et demandeuses d’asile n’ont pas le droit de travailler dès leur arrivée sur le territoire contrairement à ce qui se passe dans d’autres pays européens et alors que le Haut commissariat aux réfugiés demande qu’ils/elles aient un droit immédiat au travail, sans avoir à demander une autorisation de travail. Les personnes qui travaillent pour les plateformes notamment de livraison et qui sont de «faux» entrepreneurs·euses individuel·les sont contraint.es à la clandestinité alors qu’ils et elles travaillent dans un secteur en tension.

 

UNE AUTRE POLITIQUE MIGRATOIRE POUR LE TRAVAIL

Les personnes migrantes viennent pour vivre et faire vivre leurs familles. Ils et elles travaillent ou souhaitent travailler. Régulariser les Sans papiers, c’est leur permettre de travailler dans les mêmes conditions et en ayant accès aux mêmes droits que tou·te·s les travailleurs et travailleuses.

L’ UCIJ affirme que :

Les travailleurs et travailleuses comme toutes les personnes qui vivent sur le territoire doivent bénéficier des mêmes droits quelle que soit leur nationalité, leur statut, leur genre.

Toutes les personnes migrantes doivent avoir un accueil digne avec des moyens à la hauteur des besoins (ouvertures de postes, places, guichets…) comme cela a été fait pour les Ukrainiens et Ukrainiennes. Cet accueil doit garantir l’accès et le droit au travail.

Les travailleurs et travailleuses migrant·es versent des cotisations sociales (chômage, sécurité sociale, retraites) et payent des impôts. Pourtant ils et elles ne bénéficient que très peu voire pas du tout de ces droits. L’UCIJ soutient la CAMPAGNE RACKET sur les cotisations sociales et les mobilisations prévues le 8 JUIN, dernier jour de la campagne déclarative des impôts 2023.

Tou·te·s les travailleurs et travailleuses migrant·es et leur famille doivent pouvoir obtenir un titre de séjour de plein droit avec une simple preuve de la relation de travail ou une promesse d’embauche.

Tou·te·s les jeunes majeur·es doivent avoir accès à des formations générales ou professionnelles comme à des contrats d’apprentissage, en fonction de leur niveau de compétence, poursuivre les parcours engagés, et plus large–ment poursuivre la vie qu’ils et elles ont entamée en obtenant un titre de séjour protecteur et stable.

Tou·te·s les jeunes qui le souhaitent doivent également avoir accès à l’enseignement supérieur dans les mêmes conditions, notamment tarifaires que les ressortissant·es de l’Union européenne.

Son soutien à toutes les luttes et toutes les grèves des travailleurs/euses Sans papiers comme celle des travailleurs de Chronopost et DPD qui dure depuis plus de 18 mois.

Le Parlement britannique adopte la loi très controversée sur l’immigration


C’est une étape clé pour Rishi Sunak qui a fait de la lutte contre l’immigration illégale son cheval de bataille. Dans la nuit de lundi à mardi, les députés britanniques ont adopté la loi sur l’immigration qui prévoit notamment d’interdire à toute personne arrivée clandestinement par la Manche en Angleterre de déposer une demande d’asile.

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Pour une Convention Citoyenne sur la Migration: 90 associations mobilisées

La majorité des Français ont de fausses croyances sur l’immigration. Une étude rétablit la vérité


À l’occasion de l’ouverture du nouveau Musée national de l’histoire de l’immigration, une étude sur la connaissance et le regard des Français sur l’immigration vient d’être publiée. On y apprend que de nombreuses fausses croyances persistent et causent du tord au regard porté sur l’immigration.

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Immigration, le débat empoisonné

 

Darmanin ne fera pas sa loi ! Le fascisme non plus !


4 juin, 17 juin, 8 juillet, 14 juillet : contre le racisme et le fascisme, il y a urgence ! Nous marcherons pour faire reculer le projet de loi Darmanin contre l’immigration, pour faire reculer le racisme, pour construire la solidarité et isoler les fascistes en hommage à Madjiguène Cissé, Clément Méric, aux victimes des CRA et du colonialisme de l’état français.

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Mobilisation nationale le 17 juin et le 8 juillet contre la loi asile et immigration



Le collectif Uni.e.s contre l’immigration jetable (UCIJ 2023), dont la LDH est membre, s’oppose à la politique discriminatoire du gouvernement, fondée prioritairement sur le soupçon et la répression en matière de migration et d’asile. Il revendique une politique migratoire d’accueil digne et le respect des droits de toutes et tous.

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Révision de l’aide médicale d’Etat : Braun met en garde Darmanin


Le ministre de la Santé estime qu’il est très difficile de juger de «l’urgence» des soins à apporter aux étrangers résidant en France et prend ses distances avec le ministre de l’Intérieur qui tend la main à la droite sur le sujet.

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Loi immigration : Gérald Darmanin « souhaite » une loi « le plus rapidement possible »


Alors que l’opération Wuambushu démarre à Mayotte pour déloger et expulser les sans-papiers vers les Comores, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer a réitéré ce lundi 24 avril son souhait de voter « le plus rapidement possible » une loi sur l’immigration.

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Macron veut un texte unique avant l’été


« Je pense que l’on peut s’entendre avec Gérard Larcher », estime Gérald Darmanin

Immigration : les étrangers pas plus délinquants que les autres, selon une étude


L’étude du Centre d’études prospectives et d’informations internationales rattaché à Matignon montre que la surreprésentation des étrangers dans les statistiques répond à des biais tout au long de la chaîne pénale. Elle paraît alors que le ministre de l’Intérieur souhaite renforcer les possibilités d’expulsion des étrangers délinquants dans le cadre d’une future loi immigration. (Le Monde 21/04/2023)

L’étude complète : ICI


Gérald Darmanin veut reprendre l’examen de son projet de loi sur l’immigration


Alors que l’opération Wuambushu à Mayotte se prépare pour procéder à l’expulsion massive des clandestins sur l’île, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer a plaidé ce mardi pour une reprise de l’examen de son texte destiné à « lutter contre l’immigration irrégulière ».

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Loi « immigration-asile »

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Communiqués de la LDH


En pleine crise, le gouvernement décide de reporter la loi sur l’immigration


Le texte porté par Gérald Darmanin, critiqué par la droite et agoni par la gauche, a été adopté en commission au Sénat la semaine dernière. Il devait arriver dans l’hémicycle le 28 mars.

A noter toutefois que, lors de l’interview de ce jour (à 13h23 précisément), Emmanuel Macron déclarait : « Il y aura bien une loi immigration. Il y aura plusieurs textes immigration dans les semaines à venir. »

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Dernière minute : changement de stratégie

Projet de loi immigration : Emmanuel Macron annonce le découpage du texte et le report de l’examen dans « les prochaines semaines »

La loi asile-immigration : des limitations qui ne seraient pas contraires à la Constitution ?


Dernièrement, dans le cadre du projet de loi asile-immigration, le Ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré qu’il était favorable à ce que certaines dispositions de ce projet « [limitent] le regroupement familial » sans pour autant que ces dispositions ne soient contraires aux normes de nature constitutionnelle. Décryptage.

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Non au nouveau projet de loi sur l’asile et l’immigration !

Projet de loi immigration : selon l’Ofii, échouer au test de français ne sera pas synonyme d’expulsion


Dans le cadre de son projet de loi, le gouvernement souhaite conditionner l’obtention d’un titre de séjour à un niveau de français minimal. Le directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) a toutefois précisé, lundi, qu’échouer à ce test ne sera pas synonyme d’expulsion.

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Suggestion de lecture



Note de lecture : interview par Pascal RICHE, parue dans l’Obs du 23 février 2023, sous le titre « la hausse de l’immigration, il faut faire avec ? », de François HERAN, professeur au Collège de France et spécialiste de la question, qui vient de publier « Immigration. Le grand déni. » par Hubert Bruneel

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