Quinze jours après la garde à vue de la journaliste Ariane Lavrilleux, le gouvernement français n’a toujours pas pris position pour défendre le secret des sources. Un silence qui cogne avec le lancement, ce mardi 3 octobre, des États généraux de l’information voulus par Emmanuel Macron et l’examen, le même jour, du Media Freedom Act au Parlement européen.
Protection des journalistes
Affaire Disclose-Lavrilleux : la justice valide les perquisitions et les pièces saisies au domicile de la journaliste
Le juge des libertés a estimé mercredi 27 septembre que les documents saisis par la police lors de la perquisition du domicile de la journaliste pourront être versés au dossier de la procédure judiciaire à son encontre.
Lire ICI
Ariane Lavrilleux : la journaliste présentée à un juge des libertés et de la détention
La journaliste a été remise en liberté mercredi dernier après 48 heures de garde à vue dans une enquête sur ses articles sur un possible détournement par l’Egypte d’une opération de renseignement française. Une mesure coercitive rarissime qui a indigné la profession.
Ecouter ou lire ICI
Après la garde à vue d’une journaliste, des juges mettent en examen un ex-militaire présenté comme sa source
La journaliste Ariane Lavrilleux a passé près de 40 heures en garde à vue entre mercredi et jeudi. Elle avait publié sur Disclose en 2021 une enquête sur un possible détournement par l’Egypte d’une aide militaire française.
Lire ICI
Journaliste placée en garde à vue : « C’est une attaque claire, nette et précise contre la liberté d’informer », s’indigne Ariane Lavrilleux
VENTE D’ARMES : L’ÉTAT FRANÇAIS TRAQUE NOS SOURCES
Depuis mardi 19 septembre, notre journaliste Ariane Lavrilleux est privée de liberté. Les services de renseignement intérieur l’ont placée en garde à vue parce qu’elle a signé, pour Disclose, une série d’articles basés sur des informations « confidentiel-défense ». Une procédure d’exception dont le seul but est de traquer nos sources.
Lire ICI
Journaliste placée en garde à vue : « Ce sont des procédures destinées à intimider
Cinq questions sur la garde à vue de la journaliste d’investigation Ariane Lavrilleux
Désignation de la direction de la rédaction : une question politique
Il aura fallu la longue grève des journalistes du Journal du dimanche (JDD) pour que la classe politique semble soudainement prendre conscience des droits, ou plutôt de l’absence de droits de ces journalistes, et en particulier celui de dire leur mot sur le choix du directeur ou de la directrice de la rédaction. Pas moins de quatre propositions de loi – dont nous avons précédemment exposé les grandes lignes – ont depuis jailli sur les bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat.
Lire ICI
Récit : après deux ans sous le régime taliban, la résilience du journalisme afghan malgré la répression
À la veille du second anniversaire de l’arrivée des talibans dans la capitale afghane, Kaboul, Reporters sans frontières (RSF) est allée à la rencontre des journalistes qui, à l’intérieur du pays comme à l’étranger, se battent pour faire vivre le journalisme afghan, malgré la chape de plomb imposée par l’administration de l’émirat islamique.
Lire ICI
Au Bélarus, l’appareil de propagande atteint par la purge des médias
Les journalistes travaillant dans les médias d’État biélorusses n’échappent plus à la répression, devenue frénétique, d’Alexandre Loukachenko depuis sa réélection frauduleuse, il y a trois ans. Reporters sans frontières (RSF) dénonce une nouvelle vague d’attaques, d’un régime qui ne connaît plus que la répression.
Lire ICI
Niger: depuis le putsch, les journalistes malmenés
RFI et France 24 ont été suspendues jeudi 3 août par la junte au Niger. Mais les médias français ou étrangers ne sont pas les seuls à être malmenés depuis le coup d’État. Les médias nigériens et leurs journalistes sont également sous pression, selon les organisations de protection des journalistes.
Lire ICI
Liberté de la presse
Sénégal : RSF dénonce le nouvel emprisonnement de Pape Alé Niang
Iran: nouvelles condamnations de journalistes ayant couvert les manifestations après la mort de Mahsa Amini
Haïti pleure Liliane Pierre-Paul, icône de la liberté d’expression
«Juste des faits, des émotions, la vie en éclats» : souvenirs du «JDD» que j’ai aimé
Entretien exclusif avec Narges Mohammadi, militante des droits humains, emprisonnée en Iran
Journaliste et militante iranienne des droits humains, détenue à la prison d’Evin à Téhéran, Narges Mohammadi, 51 ans, n’hésite pas à dénoncer les exactions du régime islamique même du fond de sa cellule. Lauréate de plusieurs prix internationaux, dont le Prix mondial de la liberté de la presse (2023), le Prix Olof-Palme pour les droits de l’homme (2023), ou encore le Prix Sakharov (2018), elle a répondu, par écrit, aux questions de RFI.
Lire ICI
10 ans de pouvoir de Sissi : l’Égypte est devenue l’une des plus grandes prisons du monde pour les journalistes
Alors qu’Abdel Fattah al-Sissi s’apprête à fêter ses 10 ans à la tête de l’État égyptien, Reporters sans frontières (RSF) dresse le bilan d’une répression implacable qui a refaçonné le paysage médiatique du pays et fait de l’Égypte l’un des plus répressifs au monde pour les journalistes.
Lire ICI
Portraits des journalistes emprisonnés par le régime de Sissi
Comores : un an de prison dont trois mois fermes requis contre quatre journalistes
Le président de l’Union internationale de la presse francophone, le directeur de l’information de la Radio et de la Télévision des Comores (ORTC), le correspondant de RFI aussi rédacteur d’Alwatwan et un journaliste de la Gazette des Comores sont poursuivis pour diffamation. Ils encourent une peine d’un an de prison, dont trois mois ferme et l’interdiction d’exercer leur métier. La décision a été mise en délibéré.
Lire ICI
RSF appelle les députés à renforcer les garanties contre la surveillance des journalistes dans le projet de loi de programmation de la justice
Le Sénat a adopté un mécanisme permettant l’activation à distance des micros et des caméras des téléphones portables pour localiser ou espionner des personnes faisant l’objet d’enquêtes. Reporters sans frontières (RSF) demande que les garanties prévues pour protéger les journalistes contre la surveillance soient élargies.
Lire ICI
“joie et soulagement” après la libération d’Olivier Dubois
Après près de deux ans de mobilisation pour obtenir sa libération, RSF se réjouit de la libération du journaliste français Olivier Dubois, détenu pendant 711 jours par un groupe armé affilié à Al-Qaïda au Sahel.
Lire ICI
Arrestation d’un journaliste qui couvrait la vague d’empoisonnements des écolières iraniennes
Les autorités iraniennes ont arrêté Ali Pourtabatabaei, l’un des premiers journalistes à avoir couvert la mystérieuse vague d’empoisonnements des écolières iraniennes qui a débuté en novembre 2022. RSF dénonce cette arrestation et demande la libération immédiate du journaliste.
Lire ICI
RSF appelle le régime iranien à cesser de cibler les journalistes à l’étranger
Alors qu’Iran International TV a fermé ses bureaux à Londres et émet désormais de Washington à la suite des menaces visant ses employés, Reporters sans frontières (RSF) dénonce le ciblage systématique de journalistes iraniens à l’étranger et appelle Téhéran à cesser immédiatement les pressions exercées sur les médias indépendants.
Lire ICI
« Paris Match » : une journaliste fait jouer sa clause de conscience et dénonce l’influence de Vincent Bolloré
Vivendi, le groupe de Vincent Bolloré, n’a toujours pas officiellement eu l’aval pour racheter le groupe Lagardère dont l’hebdomadaire « Paris Match » fait partie. Pour autant, une journaliste, qui a fait jouer sa clause de conscience, dénonce aujourd’hui l’influence du milliardaire au sein du magazine.
Lire ICI
Vingt-deux mois de captivité au Mali pour le journaliste français Olivier Dubois
22 mois jour pour jour sont passés depuis l’enlèvement d’Olivier Dubois, ce mercredi 8 février. Journaliste indépendant, notamment pour Libération, Jeune Afrique ou Le Point, il était en reportage à Gao, dans le nord du Mali, lors de son enlèvement par le Jnim, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, dirigé par Iyad Ag Ghaly et allié d’al-Qaïda au Maghreb islamique.
Lire ICI
Deux ans de dictature militaire en Birmanie : la terreur contre les journalistes s’est durcie sur tous les plans
Deux ans après la prise de contrôle du pouvoir par la Tatmadaw, l’armée birmane, Reporters sans frontières (RSF) dresse un bilan chiffré accablant des atteintes contre la liberté de la presse commises par les militaires. Afin de cacher les massacres de civils et d’asseoir son autorité, la junte arrête, emprisonne, torture, voire élimine les journalistes qui pourraient gêner son contrôle de l’information.