« Je suis soulagée » : les étudiants étrangers d’Ukraine ne seront finalement pas expulsés de France

Des milliers d’étudiants font partie des déplacés par la guerre en Ukraine. Crédit : Getty Images


Le gouvernement français a finalement décidé de ne pas expulser les étudiants étrangers venus se réfugier en France après le déclenchement de la guerre en Ukraine. Plusieurs d’entre eux avaient reçu des Obligations de quitter le territoire français (OQTF) après s’être vu refuser la protection temporaire accordé aux Ukrainiens, au motif que leur pays d’origine n’était pas en guerre. L’État leur laisse jusqu’à fin septembre pour régulariser leur situation et obtenir un visa étudiant.

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Jeunes majeurs immigrés

La mobilisation continue


La mobilisation continue

au 5 rue Charbonnet

et en ville

jusqu’à ce soir 20 h

Dans l’actualité


« Je vis sous le seuil de pauvreté »


TÉMOIGNAGES. Droit à l’avortement : « J’ai avorté en 1969 sur une table de cuisine, curetage a vif… »


« N’importe qui peut être arrêté » : à Hong Kong, la Chine a réduit la société civile au silence


France : les fantômes de l’Algérie française s’invitent à l’Assemblée nationale


Interdiction de l’IVG aux États-Unis : des Américaines vont avorter au Mexique


Égypte : ces présentateurs à la solde du pouvoir qui mènent campagne contre les journalistes


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Collectif de Veille: action jeunes majeurs étrangers

Une première journée très animée et active.

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Rejoignez-nous


Tous les jours de 10 h à 20 h

5, rue Charbonnet à TROYES

et dans le centre-ville

Collectif de Veille

Jeunes majeurs étrangers: ça commence demain




L’action qui commence ce jeudi 30 juin à Troyes cherche à alerter l’opinion et l’administration auboise sur l’inhumanité du traitement qui est réservé à ces jeunes étrangers.


Ils sont plusieurs dizaines…

Ils sont plusieurs dizaines dans l’Aube, jeunes filles ou jeunes garçons. Sans parents, ils ont rejoint notre pays à 15, 16 ou 17 ans.

Pris en charge par le CDE, centre départemental de l’enfance, ils ont suivi un parcours souvent exceptionnel :

  • Ils ont appris ou perfectionné leur français
  • Dans des collèges, lycées, ils étudient et se montrent des élèves studieux, respectueux, avides d’apprendre et de progresser
  • En lycée professionnel ou en CFA, ils s’engagent dans l’apprentissage de métiers où la main d’œuvre manque cruellement :
  • Entre 200 000 et 300 000 emplois non pourvus en France dans le domaine de la restauration
  • Dans le secteur du bâtiment, 900 postes sont à pourvoir dans l’Aube
  • L’industrie cherche à recruter 50 000 emplois en France,
  • Ils ne provoquent aucun trouble là où ils sont hébergés, mais sont bénévoles ou actifs dans des associations, des clubs sportifs
  • Ils ne peuvent plus entretenir de liens avec leur famille, par crainte de mauvais traitements, discriminations, mutilations sexuelles, mariages forcés, motifs religieux
  • Ils sont en voie d’insertion et, pour poursuivre dans cette voie, ils ont demandé en préfecture une régularisation à l’approche de leurs 18 ans.

POURTANT

Malgré leurs efforts, ceux du département pour les accueillir comme il en a l’obligation, malgré les demandes renouvelées des employeurs :

Plusieurs dizaines d’entre eux se retrouvent à la veille des vacances sans ressources, sans toit. Un bon nombre a été contraint de quitter l’apprentissage en cours, les lycées sont fermés …

Ignorant les avis de la Défenseure des Droits et de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, la réponse quasi-unique de la préfecture, quand ils deviennent jeunes majeurs, est :

(Obligation de quitter le territoire français)

Au motif qu’ils n’arrivent pas à faire la preuve de leur identité ; prétexte parfois contesté par le tribunal administratif de Châlons ou la Cour d’appel de Nancy, et malgré les documents d’état-civil demandés auprès des ambassades ou dans le pays d’origine.

Situations intenables, angoisses sans fin, absurdité économique …Voilà le résultat de cette politique de rejet quasi-systématique de leurs demandes de régularisation

Quels drames la préfecture attend-elle pour faire preuve d’humanité ?

MD


A partir de jeudi 30 juin

De 10 h à 20 h

Et les jours suivants

5 rue Charbonnet et en centre-ville

Jeunes majeurs étrangers

A Troyes, le Collectif de Veille lance un cri d’alarme

(Obligation de Quitter le Territoire français)



Le collectif de Veille est constitué des principales associations locales soucieuses du respect des droits humains et se mobilise à chacune des atteintes à ceux-ci.

Nous sommes aujourd’hui atterrés par la situation de dizaines de jeunes majeurs étrangers, qui, après avoir été pris en charge par l’état, éduqués, scolarisés ou pris en apprentissage dans des métiers souvent en tension, se retrouvent dans la précarité, privés d’avenir en France, parce que la préfecture leur refuse un titre de séjour.
Nous ne pouvons pas les laisser pour compte, nous voulons les rendre visibles.


C’est pourquoi à partir du jeudi 30 juin, nous serons présents en continu pour alerter de leur situation

au n°5, rue Charbonnet à TROYES


où vous pourrez nous rencontrer et vous joindre à nous.

Nous mènerons parallèlement dans la ville des actions d’information.

« Deux femmes nous ont dit avoir perdu leurs enfants » : sauvetage « tragique » en Méditerranée centrale

Lorsque le Geo Barents est arrivé sur les lieux du drame, 22 passagers manquaient à l’appel. Crédit : MSF Sea/Twitter


Le Geo Barents, le navire humanitaire de Médecins sans frontières (MSF) a porté secours, lundi, à 71 personnes en grande détresse dans les eaux libyennes. À son arrivée sur les lieux du drame, 22 personnes, dont des enfants, avaient déjà disparu.

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À Paris, des campements de fortune, seuls refuges des mineurs isolés en recours

Trois jeunes mineurs en recours sont au bord de la Seine, en proche banlieue de Paris, le 21 juin 2022. Crédit : InfoMigrants


Les jeunes étrangers se déclarant mineurs, mais non reconnus par les départements, ne sont pas pris en charge par les autorités en attendant leur recours en justice. Sans solution d’hébergement, ils sont livrés à eux-mêmes. Pour éviter qu’ils ne se retrouvent seuls dans les rues parisiennes, l’association Utopia 56 installe ces adolescents dans des campements de fortune. Reportage.

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16 organisations alertent la Défenseure des droits sur la « chasse » aux personnes sans-abri

Réfugiés syriens : le Liban dit être arrivé au bout de ce qu’il pouvait supporter

Une famille syrienne, dans un camp de réfugiés à Sidon, dans le sud du Liban, en janvier 2022. Crédit : AP


Le Premier ministre libanais Najib Mikati a affirmé, lundi 20 juin, que le Liban, qui accueille plus d’un million de Syriens, soit le plus grand nombre de réfugiés par habitant au monde, allait les expulser si la communauté internationale ne l’aidait pas à les rapatrier. Beyrouth est plongé dans une crise sans précédent, qui a détruit son économie et appauvrit sa population.

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« La souffrance est énorme » : l’OMS appelle tous les pays à investir davantage pour la santé mentale

Le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus, à Genève (Suisse), le 20 décembre 2021. (FABRICE COFFRINI / AFP)


Il n’y a que 2% des budgets nationaux et moins de 1% de toute l’aide internationale à la santé qui sont consacrés à la santé mentale, selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé. 

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Dans le nord-est de Paris, les migrants confrontés à un éternel retour à la rue

Depuis un peu moins d’un mois, 80 personnes environ se sont installées dans ce camp informel situé au bord du périphérique parisien, porte de Pantin. Crédit : InfoMigrants


Moins d’un mois après l’évacuation du « camp du Cheval noir », Shafiq, Talib Hussain, Reda et Douaa, sont revenus dormir non loin de la porte de Pantin, dans le nord-est parisien. Aucun d’eux n’a été pris en charge, ni relogés lors de la « mise à l’abri » des autorités. Ils vivent à nouveau dans des tentes, sur un terrain qui n’est doté d’aucun équipements sanitaires. Comme environ 80 autres personnes, ils tentent de survivre dans cet énième camp informel aux portes de la capitale.

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et encore dans l’actualité

Surpopulation carcérale : la Contrôleuse générale des prisons dénonce « l’inacceptable retour à son niveau d’avant Covid-19 »

Des associations et personnalités demandent à Emmanuel Macron de « faire de l’éducation à l’information une grande cause nationale »

La Défenseure des droits demande un plan d’urgence pour la santé mentale des jeunes

« Sortez nos enfants de ces camps de la mort lente » : un grand-père demande à la France de rapatrier sa petite-fille, orpheline de jihadistes

Des migrants manifestent devant le centre d’accueil de Melilla pour dénoncer les « violences systématiques » des gardiens


« Personne ne mérite de vivre à la rue, encore moins les plus jeunes » : paroles de mineurs en recours dans le camp de Paris

Dawda vient de Gambie. Depuis son arrivée à Paris mi-mai, il dort à la rue. Crédit : InfoMigrants


Une trentaine de mineurs isolés étrangers vivent depuis samedi dans un campement installé sur la place de la Bastille, dans le centre de Paris, à l’initiative de l’association Utopia 56. Pour ces jeunes considérés comme majeurs par le dispositif d’évaluation, l’attente de leur recours en justice se fait dans la rue, sans assistance, ni accès à la scolarité. Témoignages.

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« Je dépends des autres pour faire manger mon fils » : dans le camp grec de Nea Kavala, des migrants toujours sous la menace de la faim

Le camp de Nea Kavala, au nord de la Grèce, en octobre 2021. Crédit : InfoMigrants


À Nea Kavala, rien ne change. Depuis plusieurs mois, de nombreux migrants de ce campement grec, non loin de la frontière macédonienne, n’ont plus accès à la nourriture. C’est le cas de Marie, une mère de famille congolaise et de son fils de 7 ans. Elle et son enfant ont été exclus du dispositif alimentaire. Témoignage.

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L’écrivain public aide illettrés et précaires à faire face au charabia administratif

LOGEMENT, MINIMAS SOCIAUX, CV…


Les personnes analphabètes sont souvent étrangères et précaires. Donc souvent confrontées à l’administration : demandes de minimas sociaux, logements, titres de séjour, maladies… À Saint-Denis, des écrivains publics bénévoles leur viennent en aide.

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Pénurie de blé : vers une crise alimentaire

blast


Dérèglement climatique, pandémie de Covid-19, hausse démographique : les causes de la crise alimentaire actuelle étaient déjà nombreuses. Depuis le mois de février, s’ajoute désormais le conflit entre la Russie et l’Ukraine, deux pays majeurs dans la production et l’exportation de blé.

Le prix de la tonne est passé de 300 à 450 euros en trois mois. Un record, qui pourrait avoir des conséquences dramatiques sur notre alimentation.

Pourquoi le blé est-il au cœur de la crise alimentaire? Comment est-il devenu un enjeu géostratégique ? Et à quoi doit-on s’attendre dans les mois à venir ? Sébastien Abis, chercheur associé à l’IRIS et directeur général du Club Déméter, répond à nos questions.

Le rapport Déméter 2022 consacré à l’alimentation est disponible ici : https://www.iris-france.org/publicati...

À Paris, Utopia 56 installe un campement pour alerter sur le sort des mineurs en recours

L’association Utopia 56 a installé, samedi 28 mai 2022, un campement de mineurs place de la Bastille, à Paris, pour alerter sur le manque de prise en charge de ces jeunes en recours. Crédit : Utopia 56


Un campement de mineurs isolés a vu le jour, samedi, place de la Bastille, à Paris. L’association Utopia 56, à l’origine de l’événement, entend alerter sur la situation des jeunes non reconnus mineurs et qui, dans l’attente du résultat de leur recours en justice, sont sans solution d’hébergement.

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Les brèves de Jean

L’actu sous la loupe de Jean Camus



Titres de séjour ; préfectures et tribunaux administratifs.

Un rapport du Sénat dresse un constat sévère sur le manque de moyens. Les étrangers saisissent de plus en plus les tribunaux pour obtenir un rendez-vous.

Le ministère de l’Intérieur a délivré plus de 270 000 premiers titres en 2021. La moitié de 4 000 agents des préfectures des services « étrangers » se consacrent à l’examen des demandes. « Les conditions d’accueil et de délivrance de titres de séjour se sont dégradées au cours des dernières années ».

Devant cette situation ubuesque les étrangers saisissent de plus en plus la justice des référés dits « mesures utiles », unique moyen dont ils disposent pour déposer une 1ère demande. Au tribunal de Montreuil, plus de 2000 référés soit 21,4% des affaires en droit des étrangers. Ce phénomène transforme de fait les juges administratifs en une sorte de « secrétariat de préfecture », le juge est saisi également de recours lorsque les préfectures n’ont pas apporté de réponse depuis 4 mois, ce qui équivaut à un rejet implicite de la demande.

Face à ces contentieux « parasites », des litiges qui ne portent pas sur le fond, mais comblent les lacunes de l’État, les sénateurs préconisent une série de mesures, notamment d’augmenter les moyens des préfectures, notamment humains, de suivre les propositions du Conseil d’État d’octobre 2020, d’uniformiser les délais de recours, de jugement et les procédures d’examen.


JE DOIS VOUS DIRE: NOS DROITS SONT EN DANGER

L’ancien défenseur de droits dresse un tableau très précis des entorses à l’état de droit que l’on a acceptées ces dernières années. Un cri de révolte contre la situation que l’on réserve aux migrants et aux débats sur l’immigration. Inspiré par la juriste Mireille Delmas-Marty, il plaide pour une charte internationale d’interdépendance : préserver les différences, promouvoir les solidarités et répartir les responsabilités. Des concepts portés par le Collégium international d’éthique, scientifique et politique, fondé en 2002 par Michel Rocard et Stéphane Essel.

Source : Le Monde jeudi 26 vendredi 27 mai 2022.

« Pour que l’accueil digne des migrants soit la règle, pas l’exception », la lettre ouverte d’une vingtaine d’associations à la future Assemblée nationale

Un camp de fortune de migrants à Pantin (Seine-Saint-Denis), le 20 avril 2022. (BERTRAND GUAY / AFP)


Les signataires interpellent les futurs députés et demandent « des mesures immédiates et durables pour l’accueil des personnes exilées ». « Toutes les personnes exilées doivent pouvoir bénéficier de conditions d’accueil à la hauteur de leurs besoins de protection », écrivent-ils.

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