Les condamnés, Mustapha Bendjama et Raouf Farrah, étaient poursuivis pour collaboration avec des ONG étrangères.
Répression
Venezuela: l’ONG Amnesty International dénonce des détentions politiques «systématiques»
Ce mardi 29 août, Amnesty International (AI) a dénoncé les « détentions arbitraires pour motifs politiques » au Venezuela. L’ONG évoque une « attaque systématique » de la population, et demande la libération de quelque 300 personnes considérées comme des prisonniers politiques.
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L’Iran accusé d’intimider les familles de victimes avant l’anniversaire de la mort de Mahsa Amini
Les autorités iraniennes s’en prennent aux tombeaux des victimes de la répression en Iran, dénonce Amnesty international. L’ONG alerte sur la multiplication des cas d’intimidation et de harcèlement des familles de victimes pour « les faire taire » à l’approche de l’anniversaire de la mort de Mahsa Amini en septembre.
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De nombreuses personnalités françaises appellent à la libération de militantes féministes détenues en Iran
À un peu moins d’un an de la mort de Mahsa Amini après une arrestation pour un voile mal mis et le début de nombreuses protestations, 150 personnes en France appellent les autorités iraniennes à libérer douze militantes féministes arrêtées la semaine dernière. Le courrier a été transmis à l’ambassade d’Iran à Paris à l’initiative du collectif Iran Justice.
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Les brèves de Jean: en Hongrie, en Iran…
par Jean Camus
HONGRIE: LA LITTERATURE JEUNESSE LGBTQ+ SOUS BLISTER
La loi contre la « promotion de l’homosexualité » auprès des mineurs, dénoncée par la Commission européenne, s’impose désormais aux librairies sous forme de lourdes amendes.
Parallèlement, le gouvernement Orban a réduit les droits des LGBTQ+, restreignant en 2020 l’adoption d’enfants aux seuls couples hétérosexuels
M, le Magazine du Monde, samedi 19/08/2023
IRAN : Les arrestations redoublent un an après la mort de Masha Amini, arrêtée par la police des mœurs chargée de surveiller le bon respect des codes vestimentaires.
Les étudiants qui ont participé au mouvement de protestation de septembre 2022 contre le port du foulard sont aussi convoqués par la police.
Les familles sous pression : « depuis quelques semaines, on assiste à une nouvelle vague de répression en prévision de l’anniversaire du soulèvement »
« un policier m’a demandé de signer une lettre m’engageant à ne participer à aucune manifestation » (Sima).
Le Monde samedi 19/08/2023
Russie: la justice dissout l’association Centre Sakharov de défense des droits humains
Ce vendredi 18 août, le tribunal municipal de Moscou a ordonné la dissolution de l’association Centre Sakharov, un des derniers piliers de la défense des droits humains en Russie, en pleine répression des voix critiques depuis l’intervention militaire en Ukraine.
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Russie: perquisitions au sein d’une importante ONG de surveillance électorale, un responsable arrêté
Iran: le réalisateur Saeed Roustaee condamné à la prison pour avoir diffusé son film à Cannes
La justice iranienne a condamné le célèbre réalisateur Saeed Roustaee à six mois de prison pour la projection de son film Leïla et ses frères au Festival de Cannes en 2022, a annoncé mardi 15 août un média iranien.
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Au Bélarus, l’appareil de propagande atteint par la purge des médias
Les journalistes travaillant dans les médias d’État biélorusses n’échappent plus à la répression, devenue frénétique, d’Alexandre Loukachenko depuis sa réélection frauduleuse, il y a trois ans. Reporters sans frontières (RSF) dénonce une nouvelle vague d’attaques, d’un régime qui ne connaît plus que la répression.
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L’opposant russe Alexeï Navalny condamné à dix-neuf ans de prison supplémentaires à l’issue d’un procès pour extrémisme
L’ONU a demandé la « libération immédiate » de M. Navalny et jugé que sa condamnation « suscite de nouvelles inquiétudes concernant le harcèlement judiciaire et l’instrumentalisation du système judiciaire à des fins politiques en Russie ».
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En Iran, des soins « psychologiques » imposés pour les femmes hostiles au voile obligatoire
Les autorités judiciaires iraniennes multiplient les condamnations à des « soins psychologiques » pour des femmes ayant refusé de respecter la loi sur le voile obligatoire. Les associations de soignants estiment que la psychiatrie est ainsi détournée par le pouvoir judiciaire. Un aveu de faiblesse pour l’État iranien qui, malgré l’intensification des mesures répressives, ne parvient pas à faire respecter sa loi sur le voile.
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Entretien exclusif avec Narges Mohammadi, militante des droits humains, emprisonnée en Iran
Journaliste et militante iranienne des droits humains, détenue à la prison d’Evin à Téhéran, Narges Mohammadi, 51 ans, n’hésite pas à dénoncer les exactions du régime islamique même du fond de sa cellule. Lauréate de plusieurs prix internationaux, dont le Prix mondial de la liberté de la presse (2023), le Prix Olof-Palme pour les droits de l’homme (2023), ou encore le Prix Sakharov (2018), elle a répondu, par écrit, aux questions de RFI.
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Vague de répression contre les migrants en Turquie : « J’envisage de retourner au Sénégal »
Des vidéos amateurs envoyées à la rédaction des Observateurs de France 24 montrent des migrants africains arrêtés par la police turque dans le cadre d’une campagne de répression de l’immigration clandestine. Sur ces images, envoyées par des migrants du Sénégal, du Cameroun, de Guinée et d’Angola, des officiers hurlent sur les exilés et, dans certains cas, les violentent physiquement. Nos Observateurs, dont l’une des victimes visible dans une vidéo, racontent.
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Quand les activistes écologistes font face à « un droit pénal d’exception »
Après la dissolution des Soulèvements de la Terre le 21 juin, une trentaine d’activistes écologistes proches du mouvement font maintenant face à des procédures judiciaires. Un photojournaliste qui couvrait une action a aussi été mis en examen.
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« C’est un crachat au visage de toutes les femmes » : en Iran, le retour de la police des mœurs fait trembler les opposants au régime
Dissoute en décembre, la police des mœurs est de retour en Iran. Ces hommes du régime patrouillent dans les rues pour sanctionner les femmes qui ne portent pas correctement le voile islamique. Les opposants au régime s’inquiètent, mais continuent leur désobéissance.
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Iran : le retour des patrouilles de la police des mœurs « se retournera contre le régime »
Iran: les autorités ferment un réseau de centres éducatifs pour avoir «incité» à manifester
Les talibans sonnent le glas des salons de beauté
par Jean Camus
Le régime fondamentaliste afghan prive les femmes d’un de leurs derniers espaces de liberté.
Les femmes, hors du monde du travail, n’auront plus de revenus.
Les universités, les parcs et les salles de sport sont fermés aux Afghanes. L’école est interdite aux filles de plus de 12 ans.
La communauté internationale a dénoncé la politique anti-femme, mais cela ne ferme pas complètement le dialogue « quand le Conseil de sécurité de l’ONU a renouvelé, le 17 mars le mandat de l’UNAMA, -mission politique de l’ONU- en Afghanistan, ils ont pris ça comme un blanc-seing, à tel point qu’un mois plus tard ils interdisaient aux Afghanes de travailler pour les organisations internationale » (source onusienne)
« Aujourd’hui , en Afghanistan, nous les femmes n’avons qu’un droit : respirer et c’est tout » (une sage-femme)
Source: Le Monde du 18/07/2023
Répression et violence pour les militant·es anti-corruption en Afrique
La répression que subissent les défenseur·e·s des droits humains qui combattent la corruption en Afrique de l’Ouest et du Centre est très préoccupante. Ces personnes jouent un rôle crucial dans la lutte contre la corruption et dans la défense des droits fondamentaux. Pourtant, elles sont la cible d’attaques, d’intimidation, de harcèlement et de persécution lorsqu’elles font éclater la vérité (mauvais traitements, torture et décès en détention).
Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International
La corruption est une question de droits humains. Elle interfère dans la jouissance effective des droits individuels et collectifs garantis par les traités internationaux et régionaux relatifs aux droits humains.
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Le rassemblement pour Adama Traoré place de la République à son tour interdit
La préfecture de police a annoncé qu’un arrêté serait pris samedi pour interdire un rassemblement à Paris en hommage à Adama Traoré et contre les violences policières. Cette décision intervient après l’interdiction d’une marche commémorative dans le Val-d’Oise pour le jeune homme décédé en juillet 2016 après son arrestation par des gendarmes.
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Manifestations contre les violences policières : un rassemblement en mémoire d’Adama Traoré en cours à Paris, malgré l’interdiction
1000 personnes s’étaient néanmoins rassemblées place de la République malgré cette interdiction. Assa Traoré, la soeur d’Adama, les a appelées vers 16 h à « quitter les lieux sans violence et à rentrer chez eux. »
10 ans de pouvoir de Sissi : l’Égypte est devenue l’une des plus grandes prisons du monde pour les journalistes
Alors qu’Abdel Fattah al-Sissi s’apprête à fêter ses 10 ans à la tête de l’État égyptien, Reporters sans frontières (RSF) dresse le bilan d’une répression implacable qui a refaçonné le paysage médiatique du pays et fait de l’Égypte l’un des plus répressifs au monde pour les journalistes.
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Portraits des journalistes emprisonnés par le régime de Sissi
Dissolution des Soulèvements de la Terre : des milliers de personnes prêtes à poursuivre les actions
La dissolution des Soulèvements de la Terre les empêche de communiquer depuis leurs propres réseaux. La rédaction de basta! fait le point sur la surprenante répression dont le mouvement écologiste fait l’objet, et sur la solidarité qui émerge.
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La France doit changer d’approche sur les droits humains dans ses relations avec l’Égypte
7 ans de prison dont 5 ferme pour Ihsane El Kadi en Algérie : une “condamnation surréaliste”
L’injustice persiste et la liberté de la presse recule encore un peu plus en Algérie. Le directeur de Radio M et de Maghreb Émergent est condamné, en appel, à sept ans de prison dont cinq ferme et deux avec sursis, pour avoir prétendument reçu des financements de l’étranger. Cette peine, injuste et choquante, qui est l’une des plus lourdes jamais prononcées contre un journaliste algérien, couronne une procédure policière et judiciaire kafkaïenne et un acharnement contre Ihsane El Kadi. Reporters sans frontières (RSF) dénonce cette condamnation et appelle à sa libération.