Accès aux soins : des patients renoncent

L’article 25 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 garantit le droit d’accès aux soins pour tous. Il précise en effet que :

« Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux […]  »

Or ce droit d’accès aux soins est de plus en plus difficile à garantir, dans un contexte de crise de l’hôpital et d’insuffisance de médecins en ville et en secteur rural.

On considère qu’il y a renoncement aux soins dès lors qu’une personne estime qu’elle aurait besoin de soins, mais qu’elle ne peut pas se les procurer en raison des circonstances.

Cette impossibilité de consulter un médecin n’est pas toujours due à un manque d’offre de soins. Ainsi, une personne en situation de précarité qui n’a pas les moyens de payer une complémentaire santé (et anticipe donc qu’une consultation ne lui sera remboursée que partiellement) peut estimer n’avoir pas les moyens de dépenser de l’argent chez un médecin et s’abstenir de consulter, alors même qu’elle se sent en mauvaise santé. Elle renonce donc aux soins.

Les inégalités face à la santé et à l'accès aux soins en France –

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Cinq millions d’enfants de moins de 5 ans morts en 2021 dans le monde

Faouzia Souleymane, un bébé malnutri de 8 mois, reçoit un complément nutritif, au CRENI de Tahoua, Niger. © UNICEF


Les chiffres sont alarmants. Si les jeunes enfants nés aujourd’hui ont de meilleures chances de survivre qu’en 1990, les inégalités persistent et le nombre de décès est encore beaucoup trop important si l’on considère l’état des connaissances disponibles, signale un rapport de l’ONU publié ce 10 janvier 2023.

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2023, l’année de tous les dangers pour les femmes en zone de conflit ?

Des femmes tiennent leurs enfants souffrant de malnutrition à l’hôpital rural Hays à Hodeida, au Yémen, le 11 octobre 2022. Pendant des années, la famine a été une menace quotidienne pour les enfants du Yémen. Alors que la guerre menace de s’intensifier entre les parties belligérantes du pays après des mois d’une trêve ténue, on craint qu’elle ne s’aggrave.
©AP Photo/Hussam Al-Bakry


Avec les enfants et les personnes âgées, elles sont toujours les premières impactées en temps de guerre. Ukraine, Syrie, Yemen, Afghanistan … Au total, ce sont pas moins de 66 millions de femmes dans 65 pays dont la santé est en danger en raison de conflits et de crises. Le Fonds des Nations Unies pour la population lance un appel d’urgence aux donateurs.

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Hébergement, nourriture, asile : en Ile-de-France, les primo-arrivants en manque d’informations


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Les migrants constituent la troisième économie mondiale


Royaume-Uni : Londres va pouvoir expulser des migrants au Rwanda

Étudiants et précarité : les oubliés du gouvernement


Ces dernières semaines, impossible de passer à côté : les images d’étudiants amassés devant les distributions alimentaires se font de plus en plus nombreuses. Difficultés à payer le loyer, frigo vide, isolement… en cette fin d’année 2022, les fins de mois sont encore compliquées. 

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Ultra-droite : les services de renseignements inquiets de la résurgence de la violence des groupuscules


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Enfants placés : le gouvernement lance un audit des foyers d’accueil après la fermeture d’une structure privASEée non agréée


De la nécessité de respecter la parole du patient en général, et en matière de fin de vie en particulier


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Qatar : La Coupe du monde de la FIFA s’achèvera sans indemnisation pour les travailleurs migrants


Législatives en Tunisie, un scrutin boycotté par l’opposition

L’avenir incertain de l’aide aux personnes handicapées dans les camps de réfugiés au Bangladesh

Nour (à droite), un réfugié rohingya vivant avec un handicap dans le camp de réfugiés de Kutupalong, au Bangladesh, assiste à une session de sensibilisation sur la traite des êtres humains dans le cadre du programme du HCR pour l’inclusion des personnes handicapées.   © HCR/Saikat Mojumder


Plusieurs fois par semaine, Nour, un réfugié de 18 ans atteint de paralysie cérébrale, se déplace avec peine durant une heure sur les pistes poussiéreuses ou boueuses de l’installation de Kutupalong pour se rendre de son abri étouffant à un centre communautaire où il peut se sentir inclus et passer du temps avec les autres.

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Fin de vie, sédation, aide active à mourir : de quoi parle-t-on ? Où en est le débat en France ?


La convention citoyenne sur le sujet débutera le 9 décembre. Elle devrait rendre en mars 2023 des travaux permettant, selon Emmanuel Macron, « à la société de prendre en compte les évolutions indispensables sur cet immense sujet ».

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Journée mondiale contre le sida : une épidémie qui se nourrit toujours de lourdes inégalités

Des étudiants à Amritsar (Inde), ce mercredi, à la veille de la Journée mondiale contre le sida. (Narinder Nanu /AFP)


Alors que se tient ce 1er décembre la Journée mondiale contre le sida, un documentaire, «R-Evolution sida», sorti ce mercredi en salles, rappelle les terribles discriminations provoquées dans le monde par le virus.

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« La précarité vécue en France ajoute un traumatisme aux migrantes victimes de violence durant leur parcours »

Une migrante originaire d’Afrique de l’Ouest ayant témoigné de sa mutilation sexuelle auprès d’InfoMigrants. Crédit : DR (Archive)


D’après les professionnels du Centre Primo Levi, les services sociaux ne sont pas assurés à l’arrivée en France des migrantes victimes de violences sexuelles durant la route de l’exil. Ce défaut de prise en charge aggrave leurs traumatismes. Parallèlement, le système d’asile français peine à prendre en compte ce qu’elles ont subi durant leur parcours migratoire.

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Les plus pauvres sont plus concernés par les maladies graves de longue durée


Les 10 % les plus pauvres risquent trois fois plus de souffrir de diabète que les 10 % les plus riches. Cette inégalité sociale se constate pour les problèmes cardiaques, les maladies du foie et les maladies psychiatriques. Le risque d’avoir un cancer en revanche n’est pas lié aux revenus.

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Formation à l’IVG : « C’est important de dire qu’on fait ce travail de l’ombre avec conviction », témoignent des médecins

Le diplôme universitaire de l’Université Paris Cité aborde notamment la question de la posture du médecin face à une patiente qui souhaite avorter. (STEPHANIE BERLU / RADIO FRANCE)


Alors que l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution sera de nouveau débattue par les députés ce mois-ci, franceinfo a rencontré des praticiens qui choisissent de se spécialiser dans cet acte médical. Des soignants engagés parfois confrontés aux remarques culpabilisantes de leur entourage.

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Services pédiatriques saturés: enfants en danger

Pour aider des services pédiatriques en crise, le gouvernement annonce de  nouvelles mesures


Dans une lettre ouverte à Emmanuel Macron, 4 000 soignants en pédiatrie tirent une nouvelle fois la « sonnette d’alarme ». 

« Les dirigeants actuels et passés ont fermé les yeux sur l’abandon de l’hôpital public et des services de pédiatrie. Ils sont désormais responsables des conséquences sur la santé des enfants.« 

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