Troyes: pour une paix juste et durable

HB



Aujourd’hui se déroule une manifestation nationale de solidarité avec le peuple palestinien. Nous y répondons ici à Troyes, avec le Collectif pour la paix. Montrons la force de notre mobilisation pour les droits du peuple palestinien et pour un monde fondé sur le droit et sur le respect de notre humanité commune.

Le 9 octobre, il y a plus d’un mois maintenant, un accord de cessez- le-feu à été signé entre Israël et le Hamas; le plan Trump se met en marche, les otages israéliens ont été en quasi-totalité libérés. Mais comme il fallait s’y attendre, le cessez le feu n’est pas effectif. Israël ne cesse de le violer. “Dès que le Hamas aura libéré les otages la guerre s’arrête” nous a-t-on répété inlassablement dans les médias. Aujourd’hui, toute la fausseté de cet argument éclate au grand jour.

On ne cesse de retrouver des corps, 572, retirés des décombres, portant l’estimation du nombre total de morts à plus de 69 500 depuis le 7 octobre 2023. Depuis le 10 octobre, 312 gazaouis, dont des enfants, ont été tués par l’armée israélienne.

Il faut se rendre à l’évidence : le génocide est toujours en cours avec son cortège de souffrances et de morts.

L’acheminement de l’aide alimentaire est toujours entravé, l’absence d’assainissement provoque de nombreuses maladies, l’accès au soin, aux médicaments n’est pas assuré. Loin d’avoir renoncé à l’expulsion de la population, Israël est conforté par le plan américain visant à diviser Gaza en deux zones, une verte pour la reconstruction sous contrôle militaire et laissant l’autre partie à l’est, la zone rouge en ruine forçant la population au déplacement.

La colonisation s’accélère en Cisjordanie, avec plus de 260 attaques de colons pour le seul mois d’octobre. Privés peu à peu de leur terre, privés de leur moyen d’existence. Sans cesse entravés par la présence de plus en plus grande de checkpoints rendant la circulation presque impossible.

Le Liban est de nouveau soumis à des frappes sur sa capitale et de nouveaux murs sont construits

Le plan américain n’attaque en rien la racine du problème : l’expulsion des Palestiniens de leur terre. Il ne s’attaque en rien à la cause profonde de la violence : le siège, l’occupation et le nettoyage ethnique perpétrés par Israël.

Nous lançons un cri d’alarme : le génocide est toujours en cours. Ce qui est en jeu c’est l’extermination d’un peuple massacré et expulsé de ses terres. D’ores et déjà, c’est par dizaines de milliers que nous comptons les morts. Le plan Trump ne fait qu’organiser la poursuite du génocide et s’il n’y est pas mis obstacle, c’est en centaines de milliers que le sinistre décompte devra se faire.

Nous affirmons qu’une paix durable ne pourra se réaliser qu’en garantissant le droit au retour des Palestiniens et la reconnaissance effective de leur droit à l’autodétermination.

Nous affirmons que l’avenir des Palestiniens doit être décidé et construit par eux même, que seule l’égalité des droits et la justice apporteront une paix juste et durable.

Nous affirmons que le plan Trump n’ayant qu’une perspective sécuritaire pro-israélienne ne fournit rien d’autre qu’un horizon de guerre permanente à tous les peuples de la région.


Pour ces raisons, nous appelons à rejeter ce plan et nous exigeons :

•  l’entière auto-détermination du peuple palestinien qui doit être l’acteur de son propre destin et le droit au retour des réfugiés palestiniens

•  la fin de l’occupation, de la colonisation, de l’apartheid, conformément à la résolution de l’ONU

•  des sanctions contre Israël

  • sur le plan diplomatique et par la remise en cause des coopérations commerciales, universitaires et de recherche avec Israël.
  • Par la suspension de l’Accord d’Association entre l’Union européenne et Israël

•  un cessez-le-feu définitif et la fin du génocide, l’entrée sans entrave de l’aide humanitaire à Gaza et de la reconstruction sous direction palestinienne

Nous vous appelons à la prochaine manifestation sur Troyes le samedi 13 décembre.

 Troyes, 29/11/2025

Qui arrêtera le massacre en Palestine ?



Guerre dans la bande de Gaza : ce que l’on sait des bombardements israéliens, qui interrogent sur l’avenir du cessez-le-feu.

Plus de 100 Palestiniens ont été tués par ces frappes, selon les hôpitaux de Gaza et la défense civile. L’armée israélienne dit avoir réagi à une attaque du Hamas dans laquelle un de ses soldats a été tué, mardi.



Cisjordanie 2025 : la phase finale de la barbarie du colonialisme israélien.

Alors que le monde fait semblant de regarder vers Gaza où un cessez-le-feu factice n’a de cesse d’être violé par le régime génocidaire israélien, la Cisjordanie s’enfonce dans une nuit sans fin, tous les jours un plus rongée par le cancer du colonialisme sioniste et ses attaques insidieuses et barbares. Derrière les check-points, les routes de contournement et les drapeaux bleus et blancs qui se multiplient sur les collines, une colonisation violente et systématique poursuit son œuvre : celle d’un effacement progressif du peuple palestinien de sa propre terre à grand coups de harcèlement par les colons, de pogroms, de pillages, de vols, de spoliations et même de meurtres.



Gaza : un futur encore bien incertain



Comment va se dérouler la deuxième phase du plan de paix à Gaza, concocté en partie par le président américain Donald Trump ? Le groupe palestinien Hamas et Israël ont entamé des discussions préliminaires, alors que les négociations étaient suspendues depuis la semaine dernière pour laisser la première phase s’appliquer plus sereinement. Car cette deuxième phase s’annonce encore plus compliquée, abordant la gouvernance de Gaza, le « Conseil de paix » présidé par Donald Trump et Tony Blair, le désarmement du Hamas.



A peine une semaine après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, la situation reste extrêmement instable. Le régime génocidaire israélien continue de mener des opérations militaires sporadiques dans l’enclave palestinienne, en violation totale de l’accord. Dans le même temps, l’aide humanitaire reste extrêmement limitée, d’après des organisations et le personnel de santé sur place. 



Les termes de l’accord entre le mouvement islamiste et l’Etat hébreu prévoyaient que tous les otages, vivants ou morts, seraient remis dans les soixante-douze heures suivant la mise en application du cessez-le-feu. Dix-neuf dépouilles manquent encore.



« On ne sait pas qui est encore en prison et qui est mort »

Et voilà. Les captifs israéliens ont été libérés après deux ans passés entre les mains du Hamas. Parmi eux, il y a des soldats qui étaient stationnées dans les postes militaires de la périphérie de Gaza. Tout le monde est content. Leurs familles sont contentes, les Israéliens sont contents, Trump est content, l’Occident est content. Tout le monde est content parce que vingt personnes ont été libérées. Les captifs israéliens ont raconté comment ils ont été déplacés plusieurs fois, dans des tunnels, dans des conditions de détention terribles d’après eux. Les discours et les commentaires, en Israël et en Occident, se félicitent de la libération des otages, qui était une priorité. Les dirigeants politiques parlent de la grande fête du retour des captifs à la maison. Mais on les entend moins se réjouir de la fin de la guerre. On ne parle plus du génocide que nous avons vécu. On fait mine d’oublier que sur les près de 2 000 Palestiniens libérés par Israël en échange de ces vingt Israéliens, 1 718 ont été enlevés pendant les deux ans d’invasion de Gaza.

Le Journal de Rami Abou Jamous.



Pendant que Trump vante son plan de paix pour Gaza, en Cisjordanie, les attaques de colons contre des Palestiniens se poursuivent. Face aux violences, des volontaires internationaux et israéliens tentent de soutenir villageois et cultivateurs.



Vers la paix à Gaza ?


Le Hamas a libéré lundi les derniers otages israéliens encore en vie retenus dans la bande de Gaza. Une foule en liesse et en pleurs a par ailleurs accueilli à Ramallah l’arrivée de cars transportant des Palestiniens tout juste relâchés par les autorités israéliennes.



Y retourner ou rester là? À Gaza, des centaines de milliers d’habitants affluent vers le nord


Des centaines de milliers de Palestiniens déplacés sont rentrés chez eux ce samedi 11 octobre dans le nord de la bande de Gaza pour découvrir l’ampleur des destructions causées par deux ans de guerre. La Défense civile de Gaza, organisation de premiers secours opérant sous l’autorité du Hamas, a annoncé que plus de 500 000 personnes déplacées par la guerre étaient revenues dans le nord de l’enclave depuis le début du cessez-le-feu, la veille.



Une guerre israélienne perpétuelle

Amira Hass. Pourquoi la Cisjordanie ne s’est pas soulevée


Amira Hass est une journaliste israélienne du quotidien de gauche Haaretz, installée depuis vingt ans à Ramallah, en Cisjordanie. Elle explique pourquoi aucune intifada n’a éclaté dans ce territoire occupé, et largement occulté, après le 7 octobre 2023. À l’inverse de ce qu’avaient imaginé les chefs du Hamas à Gaza. Entretien.

Le cessez-le-feu entre en vigueur à Gaza, mais des zones d’ombre persistent



Le gouvernement de Benyamin Nétanyahou, en Israël, a indiqué tôt vendredi avoir approuvé la première phase du plan Trump pour Gaza, après de longues délibérations à huis clos. Mais pour la presse de la région, de nombreuses questions restent en suspens.


“Une guerre génocidaire pour rien”


« Nous ne célébrerons pas aujourd’hui la fin du conflit israélo-palestinien. Nous ne célébrerons peut-être même pas la fin de la guerre de Gaza, la plus longue et la plus meurtrière de toute l’histoire de ce conflit. Mais nous allons, à moins d’un énième retournement, au moins pouvoir célébrer l’arrêt, partiel ou total, de l’un des pires massacres de ce début du XXIe siècle.
« 



Gaza, jour 734 : Israël a assassiné 29 Palestiniens hier, entre l’annonce de l’accord de « paix » et sa ratification


Le cessez-le-feu, ratifié hier par Israël et le Hamas, a reçu ce matin l’approbation finale du gouvernement israélien et est désormais officiellement en vigueur à Gaza.

Des frappes aériennes, des tirs d’artillerie et des coups de feu israéliens ont été rapportés jusqu’à la dernière minute, et les journalistes rapportent que, sur place, le calme est loin d’être installé. 



Pas de cessez-le-feu en Cisjordanie occupée


« La Cisjordanie est toujours la cible de l’armée et des colons, tandis que le gouvernement israélien poursuit un programme d’escalade de colonisation et d’annexion », déclare ce matin Hanan Ashrawi, femme politique palestinienne, sur X. « Si les causes profondes ne sont pas traitées, il ne peut y avoir de paix ni de stabilité véritables », a-t-elle déclaré.

Troyes: malgré le gros temps, la flotille troyenne tient la mer



Notre envoyée spéciale a compté environ 80 téméraires ayant affronté la tempête qui s’est abattue sur Troyes ce matin.

Malgré l’arrrêté municipal qui mélangeait les termes « espace public  » et « domaine public », ce qui pouvait pour le moins prêter à confusion, en y interdisant « la pose et l’affichage de drapeaux palestiniens et toute manifestation politique relative à un Etat étranger », on a pu voir, dans la ville et, pour finir, sur le parvis de l’hôtel de ville de Troyes, le drapeau palestinien et les banderoles exigeant l’arrêt des massacres en Palestine et faisant le décompte des victimes gazaouies (67000 morts, dont 18000 enfants, 54000 blessés, dont 45000 enfants). On a pu y entendre les slogans demandant, parmi d’autres, l’incarcération du criminel Netanyahu et la libération de la flotille.

Préambule à la déclaration du collectif aubois pour la paix.

Avant de commencer la prise de parole, nous tenons à exprimer notre étonnement et notre réprobation concernant l’arrêté que Monsieur Baroin a pris le 19 septembre interdisant la pose et l’affichage de drapeaux palestiniens et de toute manifestation politique relative à un Etat étranger sur le domaine public et les bâtiments publics de la commune de Troyes.

Déjà, nous pouvons affirmer que cet arrêté, même si l’ambigüité de sa rédaction pourrait susciter le doute, ne vise pas à nous interdire de manifester puisqu’il ne concerne pas l’espace public mais est limité au domaine public, c‘est à dire aux bâtiments publics de la ville de Troyes.

Nous rappelons que la liberté de manifester est un droit fondamental et incontournable.

Alors pourquoi avoir pris un tel arrêté ?

Serait-il fait pour semer le doute dans les esprits et entretenir la confusion afin de discréditer notre action en faveur de la paix et de la solidarité avec le peuple palestinien ?

Serait-il fait pour nous faire de nouveau un procès d’intention et nous accuser implicitement d’antisémitisme ? Pour nous reprocher de vouloir porter atteinte à la liberté de culte, en profitant impunément du calendrier des fêtes religieuses juives ?

Serait-il fait pour nous suspecter de remettre en cause la tranquillité et la sécurité dans les rues de Troyes, alors que notre collectif pour la paix de l’Aube a toujours engagé des actions pacifiques et n’a jamais porté atteinte à l’ordre public ? Alors que nous avons toujours évité de tomber dans la provocation et que nous n’avons jamais manifesté devant des lieux de cultes ?

L’interdit portant uniquement sur l’affichage sur les bâtiments publics, personne ne peut nous assimiler à des bâtiments publics.


Nous pouvons donc arborer en toute légalité tous les signes et tous les slogans pour exprimer nos opinions, pour exprimer notre solidarité avec le peuple palestinien.

Pourquoi avoir pris une telle décision qui apparaît particulièrement disproportionné eu égard à l’ampleur d’un drame que vit le peuple palestinien ? Pourquoi ce petit coup de menton si ce n’est pour souscrire aux ordres de monsieur le ministre démissionnaire de l’Intérieur ?

Sur la décision du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne du 1er octobre, nous tenons à dire que le tribunal administratif à botté en touche pour ne pas répondre à la question et qu’il s’est trompé.

Nous considérons que la CGT était bien en droit à agir et de contester l’arrêté du Maire de Troyes. Nous disons que la décision du tribunal administratif n’est pas acceptable puisqu’elle porte atteinte à la légitimité de l’action syndicale. Et nous n’en resterons pas là.

Samedi 4 octobre 2025 Collectif pour la paix de l’Aube



COLLECTIF AUBOIS POUR LA PAIX

PRISE DE PAROLE

Après la reconnaissance de l’État de Palestine, l’urgence demeure : stop au génocide, stop à la colonisation, à l’occupation, à l’apartheid. Sanctions contre Israël !

La reconnaissance par la France et par neuf autres pays de l’État de Palestine, à l’occasion de l’Assemblée Générale de l’ONU du 22 septembre 2025, marque une avancée, mais elle arrive bien tardivement et dans une situation d’extrême danger pour le peuple palestinien.

Face à cette urgence extrême, il faut des mesures concrètes pour mettre fin à l’occupation, à la colonisation et à l’apartheid. À Gaza l’État d’Israël mène depuis deux ans, sous les yeux du monde entier, une guerre génocidaire. Le gouvernement israélien, malgré les mises en garde de l’ONU et de la plupart des États, met à exécution son plan pour s’emparer de la ville de Gaza, en déplacer la population déjà bombardée et épuisée, et raser entièrement cette grande ville palestinienne. La famine s’ajoute aux bombardements incessants qui visent délibérément la population civile et à la destruction totale de toutes les infrastructures vitales. Ne nous laissons pas tromper sur les buts de guerre d’Israël : il s’agit de détruire totalement la bande de Gaza pour la rendre invivable et en expulser la population.


En Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, la population est assiégée, déplacée de force, menacée par les colons et l’armée israélienne, et l’expansion des colonies se poursuit sans relâche. La fermeture de plus en plus fréquente du passage vers la Jordanie enferme la population palestinienne. Le parlement israélien a voté l’annexion de la Cisjordanie, et le plan de colonisation du secteur « E1 », qui coupe la Cisjordanie et rend impossible

la création d’un État palestinien, est maintenant engagé. C’est un nettoyage ethnique qui est déjà en cours.

Entièrement dans sa logique guerrière, l’État d’Israël continue à bombarder en toute impunité le Liban et la Syrie, prétendant « redessiner » l’ensemble du Moyen-Orient.

Le Collectif Aubois pour la Paix dénonce depuis des mois la guerre génocidaire menée par l’État israélien contre le peuple palestinien. Dans une impunité totale, avec l’appui actif des Etats-Unis et en l’absence de sanctions de l’Union européenne, l’État d’Israël viole en permanence le droit international, et ne fait pas mystère de son projet de déporter ou d’éliminer la population palestinienne. C’est une honte pour l’humanité, qui va durablement marquer notre siècle.


Nous soutenons le peuple palestinien dans sa résilience et sa résistance au génocide, à la colonisation et à l’apartheid.

Nous saluons les initiatives des organisations de la société civile israélienne qui refusent clairement le génocide en cours. Nous saluons les initiatives des syndicats qui ont bloqué l’envoi de matériel militaire en Israël et appelons à leur extension. 

Nous apportons notre plein soutien aux flottilles vers Gaza et appelons les États à les protéger. La « flottille pour la liberté » est un mouvement international humanitaire non violent de soutien aux Palestiniens. Elle est partie le 31 août dans le but de créer un corridor humanitaire pour aider les populations de Gaza. Jeudi 2 octobre la flottille a été interceptée par des militaires israéliens au mépris total du droit international alors qu’ils allaient accoster à Gaza. Le ministre de la Sécurité israélien, Itamar Ben Gvi s’est illustré dans la soirée en traitant de « terroristes » les participants de la Flottille pour la liberté, tous assis sur le sol, dans une vidéo filmée au sein de leur centre de détention. « Regardez-les, partisans des meurtriers », a-t-il poursuivi, alors que les prisonniers face à lui ont répondu avec des « Free Palestine ».


La France doit intervenir d’urgence pour garantir la sécurité de ces 500 participants de la Flottille pour Gaza, pour garantir le respect du droit international et imposer un cessez-le-feu immédiat. L’aide humanitaire que transporte la flottille doit être distribuée. Une vague de soutien mondiale s’est traduit par des manifestations dans de nombreuses villes jeudi soir, et se poursuit aujourd’hui. Hier encore, plus d’un million d’italiens ont bloqué leur pays et manifesté en soutien à la flottille.

Avec eux, nous exigeons la libération immédiate des participants à la flottille parmi lesquels il y a 40 ressortissants français dont des députés.


Macron et son ministre doivent immédiatement entamer des mesures de rétorsion à l’encontre de l’État génocidaire israélien afin d’obtenir leur libération et :

  • l’arrêt immédiat des bombardements et le retrait des troupes terrestres israéliennes de la bande de Gaza, et la libération de toutes les personnes détenues, dans le cadre d’un cessez-le-feu immédiat et durable.
  • La réouverture immédiate de tous les points de passage, et la reprise massive de l’aide humanitaire à Gaza sous le contrôle de l’ONU et des ONG internationales, et l’accès de Gaza aux soignants et journalistes internationaux.
  • L’arrêt par la France de toute coopération militaire et de toute livraison d’armes, de munitions et d’équipements militaires à Israël, et l’interdiction de leur transit sur son territoire.
  • Que la France engage des sanctions contre Israël, sur le plan diplomatique et par la remise en cause des coopérations commerciales, universitaires et de recherche avec Israël.
  • La suspension de l’Accord d’Association entre l’Union européenne et Israël.


C’est le monde entier qui se mobilise aujourd’hui. Nous sommes fiers d’y participer au travers de cette manifestation et rappelons haut et fort notre soutien à la Palestine et à la Flottille.


DERNIERES NOUVELLES DE LA FLOTILLE DE LA LIBERTE

Les 42 bateaux de la mission historique de la flottille mondiale Soumoud ont été interceptés illégalement par l’armée israélienne entre le 1er et le 3 octobre, alors qu’ils tentaient de briser le siège d’Israël sur Gaza. 462 personnes ont été kidnappées dans les eaux internationales. Certains d’entre eux ont déjà été refoulés dans leur pays (164). D’autres se trouvent encore emprisonnés (328) dans la prison de Ketziot à la sinistre réputation et ont, pour certain(e)s, entamé une grève de la faim.

L’engagement mondial à se tenir aux côtés de la Palestine se poursuit. La Coalition de la Flottille de la Liberté, en partenariat avec Thousand Madleens et la Conscience, a d’autres bateaux en route. Suivez leur progression sur le tracker : https://globalsumudflotilla.org/tracker/

 

La situation à Gaza : revue de presse



La presse française fait dans la mesure…

La France demandait en juillet que la presse « puisse accéder à Gaza pour montrer » ce qu’il se passe dans le territoire en danger de famine, après vingt et un mois d’offensive. Aujourd’hui, aucun journaliste étranger ne peut pénétrer dans l’enclave et les journalistes gazaouis présents sont massacrés sciemment par l’armée israélienne.


« Israël a revendiqué l’assassinat, le 10 août, de six journalistes palestiniens à Gaza, assimilant l’un d’entre eux à un terroriste. Ils étaient parmi les derniers, après un massacre sans précédent de professionnels de l’information par l’armée israélienne. »

 

Reporters Sans Frontières (RSF) a beau demander une réaction forte, la situation n’évolue pas d’un iota et ne fait même qu’empirer.

 

Depuis Octobre 2023, RSF a déposé quatre plaintes auprès de la Cour pénale internationale (CPI) pour demander des enquêtes sur ce qu’elle qualifie de crimes de guerre commis par l’armée israélienne contre les journalistes à Gaza. A ce jour, ces plaintes sont toujours en cours d’instruction…

 

Pendant ce temps, dans un  registre plus consensuel, i24News s’intéresse essentiellement à Donald Trump qui a émis le voeu qu’Israël permette l’accès à Gaza pour les journalistes étrangers.

 

Le magazine Closer s’en prend tout naturellement à Aymeric Caron qui reproche à France Info de “se couvrir encore de honte sur le génocide en cours à Gaza en racontant N’IMPORTE QUOI’ à propos des 6 journalistes tués.



Le Figaro de son côté consacre ses colonnes plutôt au Hamas qui dénonce « des incursions agressives dans la ville de Gaza» alors que le plan d’Israël «ne vise pas à occuper Gaza».



Le Monde continue consciencieusement son décompte des victimes gazaouies.

 

Le journal Sud Ouest dénonce la désinformation massive autour du cas d’une Palestinienne réfugiée au Canada dont l’apparence est « utilisée sur les réseaux par des comptes pro-israéliens pour nier la famine qui touche le territoire palestinien. » 

 

RFI annonce un « médicide » en décrivant la situation catastrophique des hôpitaux publics qui ne parviennent plus à soigner la population du fait du blocus de l’aide humanitaire, dont les médicaments essentiels et le matériel médical.

 

France 24 fait état d’une lettre publiée, jeudi 14 août, par plus de cent ONG étrangères qui dénoncent la nouvelle législation israélienne utilisée pour refuser leurs demandes.

 

Jusqu’alors, rien de bien nouveau, si ce n’est un inventaire circonstancié des exactions d’Israël pour éradiquer la population palestinienne de Gaza.

 

Dans les autres médias

 

Il faut aller chercher un peu plus loin pour trouver parmi les publications de l’Agence Média Palestine des critiques contre la frilosité des diplomaties européennes face aux déclarations conquérantes de Netanyahu.

 

Il en est de même pour trouver des analyses pertinentes sur la récente vague de reconnaissances de l’État palestinien et sur la manière dont les États abordent leurs responsabilités juridiques en droit international. Seuls les petits pays européens osent hausser le ton face à la tiédeur générale de l’Union européenne. 

 

Et de rappeler que l’enclave palestinienne continue de mourir de faim et des bombes israéliennes.

  

Il faut aller au Liban avec L’Orient-Le Jour et en Egypte avec Al-Ahram hebdo pour que soient abordés clairement le plan de colonisation israélien et la multiplication des implantations mettant en péril la solution à deux Etats. « Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a appelé jeudi à accélérer un projet clé de construction de 3.400 logements en Cisjordanie et à annexer ce territoire palestinien occupé par Israël…/… » 

 

C’est de l’Egypte également que nous arrivent les informations selon lesquelles une nouvelle législation israélienne empêche officiellement les ONG d’intervenir à Gaza.



Le pays, limitrophe de Gaza,  est effectivement mieux placé pour évoquer la condamnation par plusieurs pays arabes des propos du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a évoqué dans une interview la vision d’un « Grand Israël », à commencer par elle-même,  l’Egypte, et la Jordanie qui ont dénoncé une « escalade » et une « menace à la souveraineté » des pays de la région.

 

Et qui peut mieux relater la réalité de Gaza que les Gazaouis eux-mêmes, dans OrientXXI, ceux  qui sont encore en vie, pour pouvoir dénoncer les exécutions sommaires quotidiennes ?

 « La famine est une arme fatale, plus que les bombardements. Elle pousse les gens à risquer leur vie. Ils n’ont pas le choix. Presque tous les Gazaouis sont dans la même situation que la famille de Youssef, quel que soit leur milieu social. Ceux qui avaient des économies les ont dépensées, et dépendent entièrement de l’aide humanitaire. Et comme cette aide n’entre pas, soit les gens vont participer aux hunger games en tentant de récupérer quelque nourriture dans les centres de distribution de la société israélo-américaine Gaza Humanitarian Fundation (GHF), où l’armée tirera sur eux. » 

 

RD

 

Gaza, encore et encore…



«Personne ne devrait risquer d’être tué en allant chercher de l’eau»


À Gaza, le point de rupture a été atteint en matière d’accès à l’eau. Dimanche 13 juillet, une frappe israélienne sur un point de distribution a fait plusieurs morts dont des enfants. Pour l’ONG « International Rescue Committee », le système s’est effondré à cause de la poursuite des bombardements et du blocus. De retour de Gaza, Scott Lea, de l’IRC, répond aux questions de RFI.



Les ONG dénoncent les attaques israéliennes contre les installations d’eau


Les organisations humanitaires dénoncent l’assaut fait aux installations d’eau à Gaza. Dimanche 13 juillet, plusieurs personnes, dont des enfants, ont été tuées par un bombardement israélien près d’une station de dessalement. Faute de carburant à cause du blocus, plusieurs équipements sont hors de service.



À Gaza, l’aide humanitaire attend dans des entrepôts de Ramallah


Dans l’attente d’un cessez-le-feu, les ONG espèrent que l’aide humanitaire sera de nouveau autorisée à entrer dans Gaza par Israël. Nos journalistes sont rendues dans un entrepôt d’une organisation humanitaire où sont entassés des tonnes d’aide humanitaire prête à entrer dans Gaza.



12 000 patients attendent d’être évacués hors de Gaza


Selon l’OMS, au moins 12 000 patients doivent être évacués hors de Gaza pour accéder à des soins médicaux vitaux. Nous appelons les autorités israéliennes à autoriser les patients à quitter Gaza et à faire preuve de plus d’ouverture dans l’approbation des cas médicaux. Nous demandons à tous les pays de soutenir les Palestiniens de Gaza en autorisant davantage de patients à accéder à leur système de santé, en participant aux évacuations médicales et en sauvant des vies.



Des drones tueurs à Gaza


C’est une révélation du journal en ligne + 972 : « L’armée israélienne utilise des drones de fabrication chinoise pour faire respecter les ordres d’expulsion à travers Gaza ». Des drones bon marché : ils coûtent « environ 3 000 dollars sur Amazon ».  Le fonctionnement est simple. « Une grenade à main est fixée au drone, et elle est larguée au sol, sur pression d’un simple bouton ». + 972 a recueilli le témoignage d’un soldat israélien, qui a « coordonné les attaques de drones dans un quartier de Rafah dont l’armée avait ordonné l’évacuation ».



« Walid sort petit à petit du monde imaginaire que j’avais créé pour lui »

Extrait du Journal de bord de Rami Abou Jamous



« — Papa regarde, il y a un hélicoptère au-dessus de nous
— Oui, Walid, j’ai vu. C’est joli.
— Non, papa, c’est pas pour les parachutes, c’est pour les tartifices [feux d’artifice].
— Oui, mais même les tartifices, c’est joli, non ?
— Papa, ces tartifices font mal. Ils détruisent des maisons. Regarde ce qu’ils ont fait la dernière fois. Ils ont détruit des maisons.
— Mais non Walid, là, ce n’est pas des destructions de maisons, c’est des feux d’artifice. C’est une erreur.
— Non, papa, je vais appeler la police. Il faut qu’ils arrêtent les tartifices. »

Voilà l’échange que j’ai eu avec mon fils Walid l’autre jour. Depuis quelque temps, des drones et des hélicoptères tournent au-dessus de nous, on les voit très bien de notre neuvième étage du centre de Gaza-ville, un des rares immeubles à être restés debout. Alors qu’on discutait, un missile était parti d’un des hélicoptères dans un sifflement. Nous l’avons vu détruire une partie d’un immeuble à quelques centaines de mètres du nôtre.


Un nouvel accord qui rend l’UE complice du génocide d’Israël à Gaza


Mardi 15 juillet, les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne (UE) se réunissent à Bruxelles pour décider s’ils doivent imposer des sanctions à Israël. C’est un moment crucial pour que l’UE fixe une ligne rouge et cesse d’injecter des milliards d’euros dans l’économie israélienne, alimentant ainsi le génocide et l’occupation.

L’analyse réalisée par SOMO sur le commerce et les investissements étrangers entrants et sortants d’Israël révèle à quel point les économies européenne et israélienne sont étroitement liées. Sur la base de cette analyse, SOMO appelle à la suspension immédiate de l’Accord d’association UE-Israël, ainsi qu’à un embargo total sur les armes, des sanctions économiques étendues et une responsabilisation des entreprises.



L’Union européenne face à ses responsabilités à Gaza


JURDI dépose un recours en carence devant la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) contre la Commission européenne et le Conseil de l’Union européenne, pour inaction fautive face aux violations graves du droit international dans le Territoire palestinien occupé.

Télécharger le document



Guerre à Gaza : pourquoi l’Union européenne hésite à sanctionner Israël pour violation des droits humains dans l’enclave palestinienne


Les chefs de la diplomatie des pays de l’UE examinent mardi un ensemble de mesures à prendre éventuellement contre Israël pour sanctionner la violation des droits humains à Gaza, mais avec peu de chances de passer aux actes.

L’Union européenne va-t-elle sanctionner Israël ? Sans doute pas. Les chefs de la diplomatie européenne se réunissent mardi 15 juillet pour examiner une révision de l’accord d’association avec l’Etat hébreu pour avoir violé ses obligations en matière de droits humains. Entré en vigueur en 2000, ce texte encadre les relations commerciales entre les deux partenaires. Le traité prévoit une clause sur le respect des droits de l’homme, que plusieurs États européens estiment bafoué par Israël du fait de ses actions à Gaza.



En Cisjordanie, la terreur grandit dans l’ombre du génocide à Gaza


D’après le Haut commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, les déplacements forcés de la population palestinienne en Cisjordanie ont atteint un niveau jamais enregistré depuis le début de l’occupation de la zone en 1967. Ce mardi 15 juillet, un village de plus a été pris d’assaut par des colons. 



Nous n’en pouvons plus de faire chaque jour le décompte des morts



Bande de Gaza: le nombre de morts dépasserait largement les chiffres officiels


Voilà vingt et un mois ce 8 juillet 2025 que l’enclave palestinienne est sous le feu israélien et que le nombre de morts s’accroît de jour en jour. Le macabre décompte officiel des victimes a beaucoup été remis en question, mais d’après certaines enquêtes indépendantes, celui-ci est largement sous-estimé.  



Gaza : une frappe sur une clinique fait 12 morts


La Défense civile à Gaza a fait état de douze morts après des bombardements de l’armée israélienne à travers le territoire palestinien.

Les fenêtres ont été soufflées et les murs calcinés. Seuls quelques matelas ont résisté à l’explosion, dans la nuit du dimanche 6 au lundi 7 juillet. Des enfants tentent de retrouver quelques vêtements sous les gravats. « À 23h30, nous avons été surpris par des missiles et des explosions à l’intérieur du bâtiment. Nous ne savions pas où aller à cause de la poussière et des destructions », a expliqué Salman Qodoum, déplacé et hébergé dans la clinique Al-Rimal.



Cisjordanie occupée: 200 mineurs tués depuis le début du conflit


En Cisjordanie occupée, les violences ont explosé depuis le 7 octobre 2023. 962 Palestiniens ont été tués par l’armée israélienne ou les colons, source l’OCHA, l’agence de coordination de l’aide humanitaire de l’ONU. Parmi eux, plus de 200 mineurs. Dans le village de Sébastia, à proximité de Naplouse, Wafa assure que son fils de 14 ans a été tué par l’armée israélienne au mois de janvier.



D’autant que nous sommes complices


Gaza : la France complice ? 2000 avocats brisent l’omerta


Plus de 2000 avocats ont signé une tribune sur l’inertie de la France , par rapport au Génocide en cours à gaza. Parce que Benyamin Netanyahu viole le droit international, c’est un fait…la France en restant passive , en est sa complice. Une tribune d’avocats car leur profession , et ils le rappellent, à vocation à s’exprimer face aux violations graves du droit international et du droit international humanitaire ». L’une des signataires , l’avocate pénaliste Victoire Stephan était l’invitée du Journal des Luttes.



Accusées de fournir du matériel militaire à Israël, les autorités et entreprises françaises risquent de se rendre complices du génocide en cours


Alors que la France a plusieurs fois indiqué qu’elle n’exportait pas d’armes pouvant être utilisées à Gaza et en Cisjordanie, les révélations des médias indépendants Disclose et MarsActu ont une nouvelle fois mis en lumière le double discours des autorités françaises.



Gaza : la France ou Emmanuel Macron pourraient-ils être jugés pour complicité de génocide ?


La députée LFI Clémence Guetté estime possible que la France doive, « un jour » rendre des comptes devant la justice internationale pour son implication dans le conflit au Proche-Orient. Mais comme pour la qualification de génocide, les juristes sont partagés sur cette éventualité.

Cisjordanie: les épisodes de violences perpétrés par des colons se succèdent



Alors que les regards étaient braqués sur la guerre entre Israël et l’Iran, c’est le tout dernier épisode de violence perpétrée par des colons : il s’est déroulé à Kafr Malik, un village palestinien de Cisjordanie situé au nord de Jérusalem où les affrontements en série se succèdent. Ceux-ci ont provoqué ces derniers jours la mort de trois Palestiniens tués par l’armée israélienne.



Cisjordanie : comment tous les palestiniens deviennent des prisonniers


Arrestations arbitraires, tortures, mise à mort : l’incarcération massive des Palestiniens constitue un des instruments des représailles d’Israël depuis le 7 octobre. Au cœur de la logique coloniale, la prison est omniprésente dans les trajectoires de vie palestinienne et représente un instrument de répression et d’asservissement total. Explication et témoignages.



«Gaza, une guerre coloniale»


Entretien avec Stéphanie Latte Abdallah et Véronique Bontemps conduit par Ryan Tfaily

Parmi la littérature prolifique qui tente d’analyser la guerre génocidaire en cours à Gaza, l’ouvrage co-dirigé par Stéphanie Latte Abdallah, historienne et politiste, directrice de recherche au CNRS, et Véronique Bontemps, anthropologue, chargée de recherche au CNRS, intitulé Gaza, une guerre coloniale (Actes Sud, 2025) se distingue par la profondeur historique et politique qu’il donne aux événements, et la place de choix qu’il accorde aux auteurs palestiniens et originaires du Moyen-Orient. La somme décrypte les multiples facettes de la guerre en cours, à partir du paradigme du colonialisme de peuplement qui structure désormais les études palestiniennes. En mobilisant diverses disciplines, et en croisant les regards – anthropologique, géopolitique, juridique, économique et politique -, le livre parvient à saisir les ruptures mais surtout les continuités à l’œuvre dans l’écrasement de Gaza. Dans cet entretien, les deux coordinatrices de l’ouvrage reviennent sur les concepts en jeu, les défis méthodologiques et l’état de la recherche sur la Palestine à l’heure du génocide à Gaza.

Troyes: le Collectif aubois pour la Paix ne baisse pas les bras

D’après une vidéo de Pascal Dufoulon


D’après une vidéo de Pascal Dufoulon


D’après une vidéo de Pascal Dufoulon



A Gaza le génocide se déroule sous nos yeux – Exigeons des sanctions contre Israël pour que cela cesse – Exigeons des actes, immédiatement !

A Gaza, depuis la rupture unilatérale du cessez-le-feu par Israël, la famine est clairement assumée par Israël comme arme de guerre au mépris de toutes les règles du droit international. Les États-Unis et l’armée israélienne ont mis en place un simulacre d’aide alimentaire qui ne répond en rien aux besoins de la population et se traduit par de véritables guet-apens : c’est une instrumentalisation révoltante de l’aide humanitaire au service du déplacement forcé de la population et du nettoyage ethnique en cours. La faim, la soif, le manque de médicaments font des ravages. Des milliers d’enfants voient leur développement compromis pour la vie.

Depuis la reprise des bombardements et des opérations terrestres par Israël le 18 mars, visant toute la population, femmes, enfants, secouristes, journalistes, plus de 4.000 morts se sont ajoutés au 50.000 déjà comptabilisés ; les estimations dépassent les 100.000 morts.

C’est un génocide, pointé comme plausible par la Cour Internationale de Justice et confirmé par les plus grandes organisations de défense des droits humains, qui se déroule sous les yeux du monde entier qui laisse faire. 

En Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, la population est assiégée, déplacée de force, menacée par les colons et l’armée israélienne.

Le Collectif Aubois pour la Paix à Gaza dénonce la guerre génocidaire menée par l’État israélien contre le peuple palestinien. Ce sont des décennies d’une impunité totale de l’État d’Israël, alors qu’il viole en permanence le droit international, qui nous ont menés à cette situation. Une situation qui concerne plus largement la région, avec les violations répétées par Israël du cessez-le-feu avec le Liban, et les attaques israéliennes contre la Syrie ainsi que l’occupation d’une partie de son territoire. Nous demandons qu’il soit mis fin à cette impunité et que des sanctions soient prises tant que l’État d’Israël ne se conforme pas au droit international.

Dans une déclaration conjointe du 19 mai, les dirigeants de la France, du Royaume-Uni et du Canada qualifient la situation comme « inacceptable » et affirment qu’ils « ne resteront pas les bras croisés ». Mais qu’ont-ils fait ? 

Face à un génocide, il faut des actes, tout de suite !!

La France continue de livrer des armes et des composants militaires à Israël, cela doit cesser immédiatement, et nous saluons l’action des dockers de Fos-sur-Mer qui refusent que ces équipements soient chargés dans un port français.

Le président de la République, par ses déclarations et celles de ses conseillers, multiplie les conditions pour la reconnaissance de la Palestine, ce qui est insupportable dans les conditions actuelles.

Nous saluons les initiatives d’organisations de la société civile israélienne qui refusent clairement le génocide en cours, et organisent des marches de solidarité à proximité de la bande de Gaza.

Nous condamnons aussi l’escalade de la violence avec La guerre déclenchée par Israël contre l’Iran le 13 juin, dans un conflit qui risque d’embraser toute la région et au-delà menace la paix mondiale. Cette guerre dite « des douze jours » a fait au moins 610 morts et plus de 4 700 blessés en Iran, et 28 morts et des milliers de blessés en Israël.

Le Collectif exige :

  • Arrêt de la guerre contre le peuple palestinien !
  • la reprise immédiate et inconditionnelle de l’aide humanitaire à Gaza
  • la libération de toutes les personnes détenues
  • Levée durable du blocus de Gaza !
  • Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !
  • Arrêt des livraisons d’armes à Israël !
  • Arrêt de toute coopération militaire et sécuritaire !
  • Sanctions contre Israël !
  • Reconnaissance d’un État Palestinien !
  • Arrêt de l’occupation/colonisation expansives par Israël des territoires palestiniens et voisins.
  •  la construction d’un avenir de paix entre Palestiniens et Israéliens fondé sur l’égalité des droits,
  • Une paix juste et durable dans toute la région

OUI A LA PAIX


TROYES, le 27 juin 2025



«Un crime de guerre» : l’ONU accuse Israël d’utiliser la nourriture à des fins militaires à Gaza




Les Nations unies ont appelé ce mardi 24 juin Israël à «cesser de tirer sur les personnes qui tentent d’obtenir de la nourriture» dans la bande de Gaza, alors que les frappes meurtrières contre des centres de distribution d’aide s’accumulent.

«Les personnes désespérées et affamées de Gaza continuent d’être confrontées au choix inhumain de mourir de faim ou de risquer d’être tuées en essayant d’obtenir de la nourriture.» Dans des notes transmises aux journalistes en amont d’une conférence de presse, ce mardi 24 juin, le bureau des droits de l’Homme de l’Organisation des nations unies (ONU) a réitéré ses critiques virulentes contre le mécanisme de distribution d’aide alimentaire introduit par Israël dans la bande de Gaza le 26 mai.



« Nous sommes devenus des monstres » : la famine et le génocide transforment la société à Gaza

Ahmad Mosabih, 16 ans, a emporté ce qu’il jugeait nécessaire pour un voyage que personne de son âge ne devrait avoir à faire. Il a pris un marteau en fer de cinquante centimètres de long, a glissé un couteau utilitaire dans sa poche et a quitté son domicile à 3 heures du matin avec un seul objectif : se procurer un sac de farine.

Ahmad s’était préparé pour ce voyage depuis la veille au soir. Une fois prêt à l’aube, il est parti de la partie ouest de la ville de Gaza, du quartier de Tal al-Hawa, en direction du sud-ouest vers le rond-point al-Nabulsi. Cet endroit est la porte d’entrée vers le nord de Gaza par laquelle passent les camions d’aide humanitaire. Ces camions appartiennent à des commerçants, des entreprises commerciales ou des organisations humanitaires opérant à Gaza. Peu importe qui les exploite, ils constituent le seul espoir d’Ahmad pour survivre temporairement.



Cisjordanie. Journées ordinaires à Massafer Yatta


Dans les territoires occupés, la violence des colons et de l’armée s’abat quotidiennement sur les habitants. Dans cette lettre que nous publions ici, l’autrice – militante israélienne du Villages Group, une association venant en aide aux villageois palestiniens – témoigne de cette brutalité banale, qui a redoublé d’intensité – et d’impunité – depuis le 7 octobre 2023.

« Les enfants vont commencer à mourir de soif » : l’UNICEF dénonce « une sécheresse causée par l’homme » à Gaza



La Défense civile de Gaza a annoncé que 43 personnes, dont 26 qui attendaient de l’aide, ont été tuées dans la journée par l’armée israélienne, alors que cette dernière a émis un nouvel ordre d’évacuation.

Gaza fait face à une sécheresse causée par l’homme alors que ses systèmes d’eau s’effondrent, a affirmé vendredi l’Agence des Nations unies pour l’enfance. Dans l’enclave palestinienne, « les enfants vont commencer à mourir de soif (…) Seulement 40 % des installations de production d’eau potable restent fonctionnelles », a déclaré James Elder, porte-parole de l’UNICEF, lors d’une conférence de presse à Genève.



L’ONU place à nouveau Israël à nouveau sur la liste de noire des pays qui violent les droits des enfants


La violence contre les enfants pris dans des conflits a atteint « des niveaux sans précédent » l’année dernière, le plus grand nombre de violations ayant été enregistré à Gaza et en Cisjordanie.

La violence à l’encontre des enfants pris dans des conflits multiples et croissants a atteint « des niveaux sans précédent » l’année dernière, avec le plus grand nombre de violations à Gaza et en Cisjordanie occupée, au Congo, en Somalie, au Nigeria et en Haïti, selon un rapport des Nations unies publié jeudi soir.





Jazz for Palestine : ériger notre humanité en boussole



Cette tribune a pour but de réunir les voix des artistes et travailleur·ses issus du monde du jazz et des musiques improvisées, autour d’une série de revendications urgentes en soutien au peuple palestinien et contre le génocide en cours à Gaza. Il y a des moments dans l’Histoire où l’on ne peut plus se taire sans être complice. Celui-ci en est un. Qu’est-ce que le jazz dit à la Palestine ?

Ce matin à Troyes, manifestation du collectif aubois pour la Paix

MB



Prise de parole du Collectif aubois pour la Paix

Le 18 mars Israël a violé le cessez-le-feu à Gaza, avec le soutien total des États-Unis, en décidant la reprise de bombardements massifs et des déplacements forcés de la population. Plus de 800 morts ont été comptabilisés en quelques jours, en majorité des femmes et des enfants ! Ce mercredi 11 juin, des tirs israéliens ont fait une trentaine de morts et 200 blessés près d’un centre d’aide humanitaire, annonce la Défense civile de de Gaza.

Depuis le début du mois de mars, l’État d’Israël a totalement fermé tous les accès à Gaza, c’est l’arrêt de l’aide humanitaire, la coupure de l’eau, de l’électricité et des médicaments, la famine qui s’installe.

La situation est catastrophique, la population s’entretue pour de l’eau et n’a désormais quasiment plus rien à manger. L’ONU a d’ailleurs dénoncé l’utilisation de la famine par Israël comme arme de guerre. D’après la Croix rouge la situation humanitaire est au bord de l’effondrement, chaque jour qui passe, les cas d’émaciation sévère augmentent. Le taux de malnutrition chez les enfants a ainsi bondi de « 172 % au premier trimestre de 2025 » par rapport à la même période l’an dernier. Pour couronner le tout, vendredi 2 mai un bateau de l’ONG la flottille de la liberté transportant des vivres pour les Gazaouis a été attaqué par des drones israéliens. Un Gazaoui sur cinq – risquent de mourir de faim dans les prochains mois, y compris des dizaines de milliers d’enfants. Plus de 2 700 enfants de moins de 5 ans ont été diagnostiqués comme souffrant d’une malnutrition aiguë à Gaza, selon l’UNRWA, tandis qu’il n’y a qu’« un seul point médical partiellement fonctionnel dans le nord de Gaza ».

Le 4 mai dernier, Netanyahou a confirmé son plan de déplacement massif de la population et sa volonté de conquête du territoire en expliquant qu’il compte « promouvoir le plan Trump ». « C’était la recommandation du chef d’état-major, pour détruire le Hamas. Il pense que cela nous aidera à libérer les otages, et je suis d’accord avec lui », a déclaré Benyamin Netanyahou précisant que ses troupes occuperaient le territoire et que la population gazaouie serait déplacée vers le sud.

En continuant ses agressions contre le Liban et la Syrie, c’est tout le Moyen-Orient qu’Israël cherche à embraser certains pays occidentaux, comme la France, ont condamné les bombardements de l’armée israélienne mais ce ne sont que des mots. Les paroles et les discours ne servent plus à rien. Israël veut enterrer tout espoir de cessez-le-feu permanent à Gaza en reprenant sa guerre génocidaire contre le peuple palestinien et en lui niant le droit à la vie.

Il faut prendre des sanctions contre Israël pour mettre fin aux massacres et au génocide en cours.

MB


Emmanuel Macron a d’ailleurs déclaré il y a quelques semaines que la reconnaissance de l’état de Palestine pour le France « pourrait » avoir lieu en juin, en se basant notamment sur la conférence de l’ONU. Mais qu’attend-il de plus pour agir ?  L’urgence est là, la France doit prendre ses responsabilités. En plus de la reconnaissance de l’état, le président français doit agir pour débloquer l’arrivée de l’aide humanitaire et exiger que des sanctions soient prises à l’échelle européenne contre le gouvernement d’extrême-droite israélien. Mais visiblement les priorités du gouvernement français sont ailleurs ! Il préfère criminaliser celles et ceux qui se mobilisent en soutien au peuple palestinien notamment en demandant la dissolution d’Urgence Palestine. Le message est clair : faire taire les voix de la paix et s’en prendre à celles et ceux qui défendent la solidarité internationale. Le collectif pour la Paix s’oppose évidemment à cette dissolution.

Le collectif soutient également la flottille de la liberté et dénonce les agissements de l’armée israélienne qui a stoppé le bateau et interpellé ses occupants dans les eaux internationales au mépris encore une fois du droit international. Les militantes et militants présents à bord ont été envoyés en détention et y sont pour certains depuis des jours, cette situation est inacceptable et nous exigeons que le président Macron prenne ses responsabilités pour exiger la libération des ressortissants français détenus de manière arbitraire ainsi que de tous les autres militants.


 Le gouvernement israélien les accuse d’avoir pénétré illégalement le territoire israélien, ce qui est faux puisqu’ils étaient dans les eaux internationales et de toute façon Gaza n’est pas le territoire israélien ! Gaza a le droit de recevoir de l’aide humanitaire !

En Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, la population est assiégée, déplacée de force par les colons et l’armée israélienne, leurs habitations sont détruites. C’est un véritable nettoyage ethnique, mené sans interruption, qui fait craindre un scénario proche de celui de Gaza. C’est ouvertement un processus d’annexion de la Cisjordanie qui se met en place avec l’approbation de Trump.

Le mouvement de solidarité prend de l’ampleur en France et partout dans le monde. De nouvelles voix s’élèvent pour dénoncer et s’opposer aux massacres ; De plus en plus de personnalités, de structures prennent position et élargissent le mouvement. À Genève, lors de la 113e session de la Conférence internationale du travail, les membres ont voté largement en faveur d’un statut d’État observateur non-membre pour la Palestine. Une nouvelle victoire diplomatique, avant l’initiative française à l’ONU dans quelques semaines.


Ces prises de positions viennent opportunément rappeler la justesse de notre mobilisation face à tous ceux qui depuis des mois nous traitent d’antisémites et appellent à notre répression parce que nous manifestons notre solidarité avec le peuple palestinien massacrés par le colonialisme génocidaire du gouvernement israélien. Elles justifient notre exigence de l’abandon immédiat de la procédure de dissolution d’« Urgence Palestine » ainsi que de toutes les procédures disciplinaires et/ou de police en cours au fallacieux prétexte d’apologie du terrorisme.

En Israël également les mobilisations s’accentuent, le peuple israélien manifeste chaque semaine pour l’arrêt de la guerre et le retour des otages.

En France, le mouvement de solidarité perdure et se renforce et nous ne lâcherons rien. Plus de 4000 citoyens aubois se sont déjà prononcés pour que le gouvernement français interdise la livraison d’armes à Israël et prenne toute sanction pour imposer que l’aide humanitaire parvienne aux gazaouis affamés.

Le Collectif exige :

  • Arrêt de la guerre contre le peuple palestinien !
  • Levée durable du blocus de Gaza !
  • Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !  Arrêt des livraisons d’armes à Israël !
  • Arrêt de toute coopération militaire et sécuritaire !
  • Sanctions contre Israël !
  • Reconnaissance d’un État Palestinien !
  • Arrêt de l’occupation/colonisation expansives par Israël des territoires palestiniens et voisins.

Lecture de poèmes gazaouis / MB

Le fou de guerre: qui arrêtera Netanyahu ?


Sites nucléaires visés, hauts gradés tués, réplique de Téhéran… Ce que l’on sait des frappes menées par Israël en Iran


L’attaque sur l’Iran a mobilisé « 200 avions de combats », a affirmé vendredi le gouvernement israélien. Pour justifier ses raids, l’armée israélienne affirme disposer de renseignements prouvant que Téhéran s’approchait du « point de non-retour » vers la bombe atomique.



Frappes israéliennes contre l’Iran: onde de choc diplomatique en Europe


Les frappes israéliennes contre l’Iran et ses installations militaires et nucléaires provoquent une vague de réactions à travers le monde, sur fond d’inquiétudes militaires et économiques. Le président des États-Unis, Donald Trump, y voit le moment pour l’Iran de conclure au plus vite un accord sur le nucléaire civil. Les réactions s’accumulent aussi en Europe où ces frappes provoquent une onde de choc diplomatique.



« La France réaffirme le droit d’Israël à se protéger et à assurer sa sécurité », réagit Emmanuel Macron après les frappes israéliennes en Iran


Le président de la République rappelle que Paris a « plusieurs fois condamné » le programme nucléaire iranien, comme avant lui le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.

« La France réaffirme le droit d’Israël à se protéger et à assurer sa sécurité », a déclaré Emmanuel Macron, vendredi 13 juin, après les frappes israéliennes en Iran. Le président de la République rappelle avoir « plusieurs fois condamné » le programme nucléaire iranien, dans son message posté sur la plateforme X(Nouvelle fenêtre). « Pour ne pas mettre en péril la stabilité de toute la région », ajoute-t-il, j’appelle les parties à la plus grande retenue et à la désescalade », a-t-il ajouté.



Le programme nucléaire iranien, une obsession de 20 ans pour Netanyahu


L’attaque israélienne de vendredi contre l’Iran marque l’aboutissement de menaces agitées depuis près de vingt ans par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, quitte à froisser les Etats-Unis, premier allié d’Israël, mais peut-être seulement en apparence.

Ces frappes surviennent alors qu’une rencontre avait été annoncée pour dimanche entre Etats-Unis et Iran à Oman, pour tenter de parvenir à un accord sur la question nucléaire iranienne.


Israël vient de modifier le droit foncier en Cisjordanie. Voici ce que cela signifie.


Le gouvernement israélien a légalisé l’annexion de plus de 60 % de la Cisjordanie, mais personne n’en parle. Voici ce que cela signifie pour les Palestiniens.













Gaza. La poésie contre l’apocalypse


Gaza, y a-t-il une vie avant la mort ? C’est la question que posent Abdellatif Laâbi et Yassin Adnan en titre de leur Anthologie de la poésie gazaouie d’aujourd’hui aux éditions Points. Vingt-six voix d’autrices et d’auteurs disent l’enfer du génocide et l’indifférence du monde mais aussi la détermination des Palestiniens à rester sur leur terre.





Gaza: les secours annoncent au moins douze morts dans une nouvelle frappe israélienne dans le sud



La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé, mercredi 4 juin, la mort de douze personnes, dont des femmes et des enfants, dans une frappe israélienne dans l’ouest de Khan Younès, ville du sud du territoire palestinien en guerre. «Au moins douze personnes parmi lesquelles plusieurs enfants et femmes ont été tuées lors d’une frappe d’un drone israélien ce matin sur une tente pour personnes déplacées près de l’école Al-Hinnawi, qui accueille des familles déplacées», a déclaré à l’AFP le porte-parole de cette organisation de premiers secours, Mahmoud Bassal.

Source



Israël accélère la colonisation en Cisjordanie


Depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas en Israël le 7 octobre 2023, les violences ont explosé en Cisjordanie. Israël a annoncé la semaine dernière la création de 22 nouvelles colonies, suscitant de vives condamnations à l’étranger. Le décryptage d’Anne Corpet, chroniqueuse internationale à France 24.



« L’Union européenne, c’est Madame Bovary »

Par Rami Abou Jamous


La semaine dernière, je devais aller vacciner Ramzi, mon fils de trois mois. J’ai commencé à chercher. On m’a dit qu’il n’y avait plus de vaccins dans ce qu’il reste du secteur public. Puis quelqu’un m’a dit : « Peut-être en ont-ils à l’UNRWA ? Ils ont un centre de vaccination dans une de leurs écoles. » J’ai beaucoup hésité avant de m’y rendre, car, comme tous les Gazaouis, je sais que les écoles, transformées en centre d’accueil pour les déplacés, sont des cibles pour l’armée d’occupation. Elles sont bombardées quotidiennement. Bien sûr, on peut se dire : « cette école-là, c’est une clinique où on vaccine les enfants, ils ne vont tout de même pas la bombarder. » Ce serait se faire beaucoup d’illusions.



« Tous ceux qui ont servi à Sde Teiman sont au courant » : témoignage d’un réserviste israélien


Nous relayons la publication de la traduction de ce rare témoignage d’un réserviste israélien, qui alerte sur les crimes commis par l’armée dans le centre de détention de Sde Teiman, confirmant leur caractère systémique.



L’Appel de Paris pour la protection du peuple palestinien


De nombreuses organisations, associations et personnalités publiques appellent à la protection du peuple palestinien et à la mise en œuvre du droit international.

La protection du peuple palestinien est devenue une urgence absolue. À Gaza, après quelques semaines de suspension, les massacres de masse ont repris, accompagnés d’un siège total et d’une famine généralisée ainsi que des déplacements forcés de populations ; au moins 53 000 Palestinien·es ont été tué·es suite aux opérations militaires israéliennes ; la bande de Gaza est dévastée et devenue inhabitable.



Non à la présence d’Israël au salon du Bourget 2025


Du 16 au 22 juin 2025 se tiendra la 55e édition du salon du Bourget, l’un des plus grands évènements mondiaux de l’industrie aéronautique et spatiale. Autoriser Israël à participer, « c’est continuer d’alimenter la machine de guerre, mais aussi légitimer et récompenser les exactions commises par l’armée israélienne à Gaza, en Cisjordanie, au Liban et ailleurs » dénoncent plus de 145 organisations, collectifs, partis politiques et syndicats.



Palestine : « Des victimes sans visages, des crimes sans criminels »


Entretien avec Johann Soufi, avocat et procureur spécialisé en justice pénale internationale. Ancien conseiller juridique senior auprès des Nations Unies, il a mené des enquêtes sur des crimes internationaux au Rwanda, au Timor oriental, en Côte d’Ivoire, au Liban, en République centrafricaine, au Mali, en Ukraine et au Sri Lanka. Il a également participé aux procès de hauts responsables politiques et militaires devant plusieurs juridictions pénales internationales (Rwanda, Sierra Leone, Liban), avant de diriger le bureau juridique de l’UNRWA à Gaza entre 2020 et 2023. Chercheur au Centre Thucydide de l’Université Paris II – Panthéon-Assas, il est cofondateur et membre du conseil scientifique de JURDI, une association qui rassemble avocats, magistrats, professeurs, juristes et experts en droit international, pour promouvoir le respect et l’application du droit international dans le contexte du conflit qui oppose Israël aux Palestiniens.



La France s’apprête à livrer des équipements pour mitrailleuses vers Israël


Un cargo israélien va faire escale, jeudi 5 juin, à Fos-sur-Mer, près de Marseille. Le Contship Era doit embarquer le même jour, et en secret, 14 tonnes de pièces détachées pour fusils mitrailleurs. Fabriqué par la société française Eurolinks, ce matériel militaire doit être livré à l’entreprise d’armement Israel Military Industries, révèlent Disclose et le média irlandais The Ditch. 


À Gaza, au moins 31 morts et plus de 176 blessés dans des nouveaux tirs israéliens



Les secouristes de Gaza ont déclaré que des tirs israéliens ont tué au moins 31 Palestiniens et en ont blessé plus de 176 tôt dimanche, alors que des milliers de personnes se dirigeaient vers un site de distribution d’aide alimentaire géré par les États-Unis.

Plus de 54 418 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.



Enquête : les ordres d’évacuation de l’armée israélienne depuis mars couvrent 78 % de la bande de Gaza


Entre le 18 mars – jour de rupture du cessez-le-feu – et le 29 mai, l’armée israélienne a publié 32 ordres d’évacuation contraignant la population gazaouie à fuir. Selon l’analyse des Observateurs de France 24, 78 % du territoire est désormais concerné par au moins un de ces ordres. Plus de deux millions d’habitants de Gaza sont désormais censés se retrancher sur un territoire qui représente moins de 65 km².



Guerre dans la bande de Gaza : qui utilise ou non le mot « génocide » pour décrire les opérations israéliennes, et pour quelles raisons ?


De plus en plus d’ONG, de chercheurs et de responsables politiques emploient ce terme lourd de sens pour qualifier la politique d’Israël vis-à-vis des Gazaouis.

Le mot est clivant. Et le débat, extrêmement tendu. Après plus d’un an et demi de guerre dans la bande de Gaza contre le Hamas, organisation islamiste, en réaction aux attaques terroristes du 7 octobre 2023, l’Etat d’Israël est régulièrement accusé de commettre un génocide à l’encontre des habitants de l’enclave palestinienne. Des banderoles de manifestations jusqu’aux rapports de l’ONU en passant par certains discours de dirigeants politiques, ce terme, très chargé historiquement, est de plus en plus fréquemment utilisé pour décrire la politique menée à l’encontre des quelque deux millions de Gazaouis piégés dans cette zone dévastée.



Gaza. Influenceurs par temps de génocide


La guerre contre Gaza est le premier génocide retransmis en direct sur les petits écrans de nos téléphones. Malgré l’absence d’électricité, l’accès difficile à Internet et la famine, les Palestiniens de Gaza continuent à documenter sans relâche leur calvaire. Certains sont devenus des icônes suivies en ligne par des millions de personnes. Une présence en ligne, notamment en anglais, qui s’est construite depuis les mobilisations sur tout le territoire de la Palestine historique en 2021.



Gaza : Guillaume Erner face à « deux visions de la réalité »


Où il est question d’un léger « différend » à l’antenne de France Culture, le 26 mai 2025.



Israël/Cisjordanie : la milice coloniale du gouvernement Netanyahu s’organise pour détruire les vies palestiniennes


Encouragés par le gouvernement israélien, couverts par l’armée et rarement condamnés, les actes de violences de colons contre la population palestinienne explosent ces derniers mois. À la faveur de la levée des sanctions par les États-Unis, le sentiment d’impunité est total.



À Gaza, l’errance sans fin des déplacés face à la nouvelle offensive israélienne

Kichka (Israël) https://www.cartooningforpeace.org/



La destruction des Palestiniens « un objectif de guerre » revendiqué par Israël, dont l’armée continue de massacrer les civils à Gaza. Les troupes d’occupation mènent actuellement une double offensive terrestre et aérienne, qui vise principalement le nord et le sud de l’enclave, entraînant un déplacement massif de la population. Le gouvernement israélien souhaite ainsi s’emparer de toute la bande de Gaza, et la vider le plus rapidement de tous ses habitants. 



« Ça va être sanglant et apocalyptique » : les Gazaouis résignés et inquiets face à l’offensive d’Israël pour prendre le contrôle de l’enclave palestinienne


Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a affirmé lundi vouloir prendre « le contrôle de tout le territoire » palestinien dans le cadre d’une nouvelle opération baptisée « Chariots de Gédéon ».

« Les frappes autour de nous ne s’arrêtent pas, il y en a toutes les quelques minutes. » Olga Cherevko, porte-parole du Bureau de l’ONU pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha) dans la bande de Gaza, décrit une situation « apocalyptique » dans le territoire palestinien. Les bombardements dans l’enclave se sont brusquement intensifiés depuis le lancement de l’offensive terrestre israélienne baptisée « Chariots de Gédéon », dans la nuit du samedi 17 au dimanche 18 mai. 



« Une question de survie », « la honte »… Ces Israéliens sont divisés face aux critiques internationales contre la politique menée par Benyamin Nétanyahou à Gaza


Face aux actions de Benyamin Nétanyahou, plusieurs dirigeants internationaux haussent le ton et envisagent des sanctions.

Visite diplomatique en Cisjordanie interrompue par des tirs israéliens, nouvelle offensive contre le Hamas, situation humanitaire catastrophique à Gaza… Israël est au centre des critiques internationales. L’Union européenne annonce réexaminer son accord d’association avec l’État hébreu. Le Royaume-Uni suspend les négociations sur un accord de libre-échange. La France dénonce le « mouroir » qu’est devenue la bande de Gaza. L’État hébreu va-t-il terminer au ban de la communauté internationale ? Quelles en seraient les conséquences pour la population ? Les Israéliens sont divisés sur la question.



« Nous vivons la mort »

Par Rami Abou Jamous


« Les chariots de Gédéon ». C’est le nom de l’opération lancée par l’armée d’occupation pour occuper toute la bande de Gaza. Avant, il y avait les objectifs déclarés, et les objectifs non déclarés. Les objectifs déclarés, c’était « éradiquer le Hamas et libérer les prisonniers israéliens ». L’objectif non déclaré, c’était l’expulsion des Gazaouis. Maintenant, il n’y a plus de distinction. Le but, c’est d’amener toute la population de Gaza à se déplacer vers la mer, vers le sud, vers Rafah, ville que l’armée d’occupation a presque entièrement rasée. D’après les images satellite, 90 % des habitations ont été détruites. 2,3 millions de personnes doivent donc se diriger vers la zone de Rafah pour ensuite être déportées vers des pays étrangers.



«En Cisjordanie, il y a un processus comparable à ce qu’il se passe à Gaza»


Tandis que la guerre fait rage dans la bande de Gaza, les violences en Cisjordanie occupée se multiplient. Certains groupes de militants pacifistes tentent de protéger les Palestiniens face aux attaques de plus en plus nombreuses des colons. Guy, militant israélien depuis 2010 au sein du groupe Ta’ayush, actif dans le sud de la Cisjordanie, les collines du sud d’Hébron, témoigne de ce qui s’y déroule.



ISRAËL: DÉCLARATION IGNOBLE D’UN HOMME POLITIQUE ISRAÉLIEN

May be a Twitter screenshot of ‎1 person and ‎text that says '‎" Chaque Chaqueenfant, enfant, chaque bébé à Gaza est un ennemi 7 התקווה זהות.התקווה זהות. זהו สพพยหาว בראשות פייג משה זרות מדשהיו Moshe Feiglin Homme politique israélien et ancien député du Likoud‎'‎‎



“L’ennemi, ce n’est pas le Hamas. Chaque enfant, chaque bébé à Gaza est un ennemi. Nous devons conquérir Gaza et ne laisser aucun enfant gazaoui sur place. Il n’y a pas d’autre forme de victoire”, a déclaré Moshe Feiglin, homme politique israélien et ancien député du Likoud, lors d’une interview télévisée diffusé mardi sur la quatorzième chaîne israélienne.

Bande de Gaza: l’enfer de 1,1 million d’enfants pris au piège entre guerre et malnutrition



Les superlatifs ne suffisent plus pour décrire la situation humanitaire dans la bande de Gaza où la famine s’installe et où la population tente de survivre sous les bombardements incessants d’Israël. Si aucun habitant n’est épargné par le drame qui se déroule, plus d’un million d’enfants dans l’enclave assiégée paient un incommensurable tribut. 



Guerre à Gaza : Israël poursuit son offensive, des dizaines de Palestiniens tués


Au moins 44 personnes sont mortes dans la bande de Gaza après de nouveaux bombardements de l’armée israélienne, a annoncé, mardi, la Défense civile palestinienne. Selon cette dernière, les frappes ont notamment touché une école abritant des déplacés, plusieurs habitations ainsi qu’une station-service. Des responsables locaux font, eux, état de 60 morts.



Israël pilonne Gaza : le journaliste Rami Abou Jamous raconte


Israël a annoncé ce lundi son intention de prendre le contrôle de toute la bande de Gaza. Un territoire dévasté par la guerre selon les secours. Comment vit-on et comment survit-on à Gaza ? Entretien avec le journaliste Rami Abou Jamous, témoin de l’enfer de Gaza, triple lauréat du prix des correspondants de guerre de Bayeux.



Israël reconnaît des tirs de sommation contre des diplomates étrangers en visite en Cisjordanie


L’armée israélienne a reconnu mercredi 21 mai avoir procédé à des tirs de sommation en direction de diplomates étrangers en visite à Jénine, en Cisjordanie occupée, après que l’Autorité palestinienne a accusé des soldats israéliens d’avoir ouvert le feu « à balles réelles » sur ces hauts fonctionnaires.



France. Dans les médias, la Palestine sans les Palestiniens


Si le génocide à Gaza a remis la Palestine en Une des médias français, il n’en est pas de même des chercheurs palestiniens qui se sont spécialisés dans l’étude de leur pays, et que l’on peut à juste titre considérer comme particulièrement légitimes sur le sujet. Est-ce faute de se faire inviter ? Ou sont-ils particulièrement réticents ? La réponse est complexe.



La guerre où les femmes ont perdu le droit à leur corps


La guerre à Gaza n’est pas seulement une histoire de décombres et de frappes aériennes. C’est aussi l’histoire d’une jeune fille qui a ses premières règles sous les bombardements, d’une mère qui saigne en silence et fait une fausse couche sur un sol froid ou qui accouche sous les drones.



Collectif aubois pour la paix

Manifestation à Troyes demain


Vendredi 16 mai

18h00

Place Jean-Jaurès



À Gaza, la Défense civile fait état d’au moins 82 morts dans des bombardements israéliens


Au moins 82 personnes sont mortes à Gaza dans des bombardements israéliens depuis le début de la journée, a annoncé, jeudi, la Défense civile palestinienne. La plupart dans le gouvernorat de Khan Younès, dans le sud de l’enclave.