Blast s’est procuré les auditions de 38 militants d’ultra-droite arrêtés en marge du match France-Maroc de 2022. De quoi dresser le portrait d’une inquiétante galaxie de militants radicalisés, armés et prêts au combat, qui provoquent des agressions racistes et alimentent ensuite des polémiques au profit de l’extrême-droite. Beaucoup d’entre eux ont milité pour Éric Zemmour. Dans cette affaire, les policiers et le parquet ont fait preuve d’une étonnante légèreté.
Facho-sphère
Européennes: les jeunes (et les moins jeunes), allez voter mais pas n’importe comment !
Plus de 40 organisations de jeunes appellent à aller voter le 9 juin
« Loin des représentations médiatiques d’une jeunesse qui ne s’exprimerait que par la violence ou qui brillerait par son désintérêt, un grand nombre d’entre nous se déplaceront aux urnes le 9 juin. » Parce que les politiques européennes impactent les vies quotidiennes et que cette échelle est essentielle pour lutter contre le réchauffement climatique, des organisations invitent à « faire entendre nos voix en faveur d’un avenir européen écologiste et solidaire. »
Et surtout pas pour eux !
Eric Zemmour renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris pour « provocation à la haine ou à la violence » et « injure publique » après des propos sur Cnews
Le président de Reconquête ! avait tenu des propos polémiques envers la communauté sénégalaise.
Eric Zemmour est renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris pour « provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion » et pour « injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion », après des propos tenus sur CNews en 2021 et 2022 envers la communauté sénégalaise, a appris vendredi 31 mai franceinfo de source proche du dossier.
Le 13 mai 2021, Eric Zemmour avait dit sur CNews en direct dans l’émission « Face à l’info » : « Je n’ai pas dit que tous les Sénégalais sont des trafiquants. J’ai dit tous les trafiquants de cracks sont des Sénégalais »
Jordan Bardella et le RN au Parlement européen : absentéisme, contradictions et intérêts des lobbies
L’analyse du travail et des votes des eurodéputés du Rassemblement national au Parlement européen montre que les élus du parti d’extrême droite sont peu actifs, n’hésitent pas à voter en totale contradiction avec le discours officiel tenu à Paris et sont par ailleurs très perméables aux demandes des lobbies industriels.
Bardella, la glande et le patronat
Kot et Muh observent le travail Jordan et sa clique au Parlement européen. Constat pas si étonnant : ces cinq dernières années, Bardella n’y travaille pas beaucoup, derrière la xénophobie et le grand remplacement, il y a surtout l’argent des patrons. À partager !
LES CONTRADICTIONS DU PROGRAMME ÉCONOMIQUE DU RN
Depuis le lancement de la campagne pour les élections européennes, le Rassemblement national tente de se rapprocher du monde économique. Simon-Pierre Sengayrac, co-directeur de l’Observatoire de l’économie de la Fondation, André Gaiffier, membre de l’Observatoire de l’économie, et Louis-Samuel Pilcer, maître de conférences en économie à Sciences Po Paris, analysent les propositions du parti d’extrême droite dans ce domaine. Selon eux, elles s’avèrent impossibles à mettre en œuvre ou inefficaces, mais aussi et avant tout dangereuses pour l’économie française et européenne.
Petit rappel à l’attention de ceux qui croient que le RN n’est plus d’extrême-droite
Le Rassemblement national poursuit sa stratégie de dédiabolisation. Dernier avatar : sa rupture avec le parti allemand AfD. Il ne serait donc plus une formation d’extrême droite ? Les discours de Milei (le président argentin), Orban (Hongrie) ou Meloni (Italie) avec qui Marine Le Pen a partagé la scène le 19 mai à Madrid fournissent une tout autre réponse.
Comment les ultraconservateurs américains tentent d’influencer la politique française
ANTI-ÉCOLOGISTES, ANTI-FÉMINISTES ET CONTRE LES SERVICES PUBLICS
Depuis les années 80, le réseau libertarien et ultraconservateur américain Atlas soutient des think tanks ou des associations pour imposer ses idées en France. Un rapport montre l’étendue de leurs activités et leurs liens avec l’extrême-droite.
Ce réseau libertarien qui veut imposer ses idées en France
Un rapport de l’Observatoire des multinationales met en lumière l’un des facteurs méconnus de la progression des idées d’extrême droite en Amérique et en France : le soutien d’un réseau états-unien de think tank libertariens, appelé Atlas.
Quel point commun y a-t-il entre le mouvement du Tea party, le Brexit, les élections de Donald Trump à la présidence des États-Unis et de Javier Milei en Argentine, ou encore le rejet d’une constitution plus progressiste au Chili ? Au moins celui-ci :beaucoup des think tanks et autres organisations qui ont mené campagne pour organiser ces mouvements ou obtenir ces victoires conservatrices sont ou ont été partenaire d’un réseau international, le réseau Atlas. C’est ce qu’on apprend dans un rapport publié aujourd’hui par l’Observatoire des multinationales.
Le scandale des néonazis de l’armée française
IL Y A QUELQUES MOIS, STREETPRESS RÉVÉLAIT LA PRÉSENCE DE DEUX NÉONAZIS MILITAIRES À BELFORT
Depuis des années, de nombreux cas de militaires néonazis ont été révélés par des journalistes. Des situations « très graves » selon le ministère des Armées, d’autant que certains sont impliqués dans des meurtres ou des préparations d’attentats.
Il y a plus de six mois, StreetPress révélait la présence de deux néonazis militaires au 35e régiment d’infanterie de Belfort. L’un d’entre eux publiait des photos glorifiant le 3e Reich et appelait même à « nettoyer le pays ». Mais ce n’est pas le seul. Depuis des années, de nombreux cas de militaires néonazis ont été révélés par des journalistes, notamment chez Mediapart. En juillet 2020, le média d’investigation révèle une dizaine de profils qui « font carrière » dans l’institution française. Moins d’un an plus tard, rebelote : cette fois, c’est plus de cinquante nouveaux cas de militaires néonazis qui sont abordés.
Extrêmes-droites
Au Parlement européen, le RN s’oppose aux droits des femmes et au salaire minimum
Que votent nos parlementaires européens ? Sur le droit à l’avortement, la liberté de la presse, les droits des travailleurs, le RN est le plus souvent contre, ou absent. Décryptage à un mois des élections européennes du 9 juin.
Que votent nos parlementaires européens ? Sur le droit à l’avortement, la liberté de la presse, les droits des travailleurs, le RN est le plus souvent contre, ou absent. Décryptage à un mois des élections européennes du 9 juin.
- Salaire minimum européen : le RN est contre
- Protection du droit à l’avortement : le RN aux abonnés absents
- Protéger la liberté des médias : le RN contre
- Accords de libre-échange : seul Renaissance est pour
Selon les sondages, la liste du Rassemblement national (RN) menée par Jordan Bardella arriverait en tête des élections européennes qui se dérouleront le 9 juin en France. Le parti d’extrême-droite pourrait ainsi devenir le premier groupe d’eurodéputé·es français à Bruxelles, devant Renaissance, et devant la gauche.
« Des nostalgiques du IIIe Reich » : la manifestation de l’ultradroite à Paris scandalise une partie des élus
La marche de près de 800 militants d’ultradroite dans les rues de la capitale ne passe pas aux yeux d’une partie des élus parisiens. Malgré la demande d’annulation du préfet, la justice l’avait autorisé au nom de la « liberté de manifester ».
Vers une nouvelle polémique qui fera réagir jusqu’à Matignon ? La manifestation d’ultradroite organisée, ce samedi dans les rues de Paris, par le « Collectif du 9 mai », en hommage au décès accidentel d’un militant nationaliste (Sébastien Deyzieu) en 1994, a ulcéré de nombreux élus parisiens.
Les militants néonazis de la division Martel jugés pour une attaque raciste
LA PROCUREURE A REQUIS 300 HEURES DE TIG, LE DÉLIBÉRÉ SERA RENDU LE 4 JUIN.
Le 20 avril 2023, une quinzaine de militants d’extrême droite ont effectué une attaque raciste devant un lycée parisien, faisant plusieurs blessés. Deux ont été jugés le 7 mai 2024. Ils ont nié toute action raciste malgré tous les éléments.
PAS DE VOS SALADES À LA FÊTE DES PLANTES !
Par Rémy Dufaut
Nous rééditons aujourd’hui cette publication (parue dans le corps de l’article consacré hier soir à la journée des plantes à Bergères) et qui reflète, de notre point de vue, plus objectivement la réalité. Il semble que notre chère presse locale ait recruté en la circonstance ses pigistes parmi les jeunes pousses du RN pour les laisser relater librement l’événement venu perturber hier la fête des amoureux des plantes, de la nature et de la vérité, en taclant non seulement la macronie mais, au point d’oser se livrer à du lèse-majesté, également François Baroin, ce qui n’est pas dans ses habitudes…
Les applaudissements ne furent pas aussi fournis qu’on veut bien le dire. Hormis les amateurs de selfies plutôt rares, les inévitables et très nombreux journalistes et les quelques jeunes nervis du RN venus faire la claque pour leur patronne, l’intérêt porté à la célèbre visiteuse ne fut pas aussi important qu’attendu. Les fidèles de la journée des plantes de Bergères semblaient bien plus intéressés par l’acquisition de la plante rare (orchidée ou plante vivace adepte du calcaire) dont ils rêvaient pour orner leur jardin, leur cour, leur grange ou leur rue, voire par les dégustations de champagne de Bergères proposées par les meilleurs producteurs du « vin des dieux » durant cette journée ensoleillée et à l’atmosphère bon enfant…
Les opposants, dont nous faisions partie, n’ont pas souhaité perturber la fête des amoureux des plantes et de la nature, aboutissement d’un long travail de préparation par le comité des fêtes, les pompiers, avec l’aide de la commune et des habitants de Bergères. Mme le Maire craignait que l’image de l’événement ne soit marquée négativement par cette tentative de récupération politique dont est coutumier le RN et que pépiniéristes, horticulteurs, artisans, artistes et producteurs ne se soient déplacés que pour ça…
Il s’agissait plutôt de marquer notre indignation devant cette nouvelle mystification manifeste de celle qui annonçait une visite privée non sans avoir convoqué la presse nationale, après l’avoir fait annoncer dans tous les médias de France et de Navarre.
C’est ainsi que 16 d’entre nous, membres et amis du Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites (CGT, MRAP, LDH, Collectif Louise-Michel, Greenpeace) rejoints par des camarades baralbins, avons opté pour une distribution de tracts sur les pare-brises des voitures stationnées sur les 4 parkings aménagés pour l’événement et le long des voies de circulation à l’approche de la commune dont les rues étaient réservées à l’usage exclusif des piétons. Nous avions prévu 2000 tracts imprimés dans l’urgence. Il en eût fallu 10000.
3 irréductibles du Collectif Louise-Michel ont réussi à développer une banderole significative face à Marine Le Pen, portant la mention bien sentie « Pas de vos salades à la fête des plantes ! » très remarquée par les journalistes des différents médias et arrachant quelques francs sourires à certains des nombreux membres des forces de l’ordre présents sur place. La seule tentative avortée d’un très jeune activiste frontiste d’arracher la banderole des mains des 3 porteurs, aussitôt condamnée par ses propres comparses, a rappelé, si besoin était, le souci permanent de normalisation de ceux qui espèrent convaincre les Français de leur respectabilité mais aussi, et surtout, que le naturel a beau vouloir être chassé, il revient au galop.
Une belle journée pour le Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites, qui marque une fois de plus sa détermination à combattre le nationalisme, les atteintes aux libertés, l’ultralibéralisme, l’obscurantisme, l’homophobie, le racisme, la xénophobie, la haine, les inégalités qui font le miel du RN et qui sont en train de dangereusement se banaliser.
Merci aux 16 courageux qui n’ont pas hésité à se lancer de bon matin en ce jour férié à l’assaut de l’imposture. Et merci en particulier à celles et ceux qui n’ont pas tergiversé à l’annonce de l’événement et se sont attelé(e)s sans tarder à la confection et l’impression des tracts.
RD
Marine Le Pen s’invite à la journée des plantes
Le traditionnel marché aux plantes du village de Bergères (Aube) aura une saveur politique cette année. À un mois des élections européennes, la présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale est venue le visiter ce jeudi 9 mai. Mais sa venue n’a pas fait l’unanimité.
Pas de vos salades à la fête des plantes !
Par Rémy Dufaut
Les applaudissements ne furent pas aussi fournis qu’on veut bien le dire. Hormis les amateurs de selfies plutôt rares, les inévitables et très nombreux journalistes et les quelques jeunes nervis du RN venus faire la claque pour leur patronne, l’intérêt porté à la célèbre visiteuse ne fut pas aussi important qu’attendu. Les fidèles de la journée des plantes de Bergères semblaient bien plus intéressés par l’acquisition de la plante rare (orchidée ou plante vivace adepte du calcaire) dont ils rêvaient pour orner leur jardin, leur cour, leur grange ou leur rue, voire par les dégustations de champagne de Bergères proposées par les meilleurs producteurs du « vin des dieux » durant cette journée ensoleillée et à l’atmosphère bon enfant…
Les opposants, dont nous faisions partie, n’ont pas souhaité perturber la fête des amoureux des plantes et de la nature, aboutissement d’un long travail de préparation par le comité des fêtes, les pompiers, avec l’aide de la commune et des habitants de Bergères. Mme le Maire craignait que l’image de l’événement ne soit marquée négativement par cette tentative de récupération politique dont est coutumier le RN et que pépiniéristes, horticulteurs, artisans, artistes et producteurs ne se soient déplacés que pour ça…
Il s’agissait plutôt de marquer notre indignation devant cette nouvelle mystification manifeste de celle qui annonçait une visite privée non sans avoir convoqué la presse nationale, après l’avoir fait annoncer dans tous les médias de France et de Navarre.
C’est ainsi que 16 d’entre nous, membres et amis du Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites (CGT, MRAP, LDH, Collectif Louise-Michel, Greenpeace) rejoints par des camarades baralbins, avons opté pour une distribution de tracts sur les pare-brises des voitures stationnées sur les 4 parkings aménagés pour l’événement et le long des voies de circulation à l’approche de la commune dont les rues étaient réservées à l’usage exclusif des piétons. Nous avions prévu 2000 tracts imprimés dans l’urgence. Il en eût fallu 10000.
3 irréductibles du Collectif Louise-Michel ont réussi à développer une banderole significative face à Marine Le Pen, portant la mention bien sentie « Pas de vos salades à la fête des plantes ! » très remarquée par les journalistes des différents médias et arrachant quelques francs sourires à certains des nombreux membres des forces de l’ordre présents sur place. La seule tentative avortée d’un très jeune activiste frontiste d’arracher la banderole des mains des 3 porteurs, aussitôt condamnée par ses propres comparses, a rappelé, si besoin était, le souci permanent de normalisation de ceux qui espèrent convaincre les Français de leur respectabilité mais aussi, et surtout, que le naturel a beau vouloir être chassé, il revient au galop.
Une belle journée pour le Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites, qui marque une fois de plus sa détermination à combattre le nationalisme, les atteintes aux libertés, l’ultralibéralisme, l’obscurantisme, l’homophobie, le racisme, la xénophobie, la haine, les inégalités qui font le miel du RN et qui sont en train de dangereusement se banaliser.
Merci aux 16 courageux qui n’ont pas hésité à se lancer de bon matin en ce jour férié à l’assaut de l’imposture. Et merci en particulier à celles et ceux qui n’ont pas tergiversé à l’annonce de l’événement et se sont attelé(e)s sans tarder à la confection et l’impression des tracts.
RD
La liberté d’informer attaquée de toutes parts
Le gouvernement israélien a interrompu, dimanche, la diffusion de la chaîne qatarie Al-Jazira, accusée de menacer la sécurité du pays. Un assaut en règle contre la liberté d’informer alarmant contre lequel les Etats-Unis et l’Union européenne doivent protester davantage.
Deux jours après la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai, le gouvernement israélien a décidé à l’unanimité de réduire au silence la chaîne d’information qatarie Al-Jazira au nom de la sécurité du pays. Cette décision s’est traduite immédiatement par l’arrêt pour une période reconductible de quarante-cinq jours de la diffusion des programmes de la chaîne, que le premier ministre Benyamin Nétanyahou a qualifiée de « terroriste », et par la fermeture de ses bureaux sur le territoire israélien. Elle s’est accompagnée de la confiscation de ses équipements.
Italie: en grève, les journalistes de la RAI refusent de devenir « TV Meloni »
L’audiovisuel public transalpin est en grève ce lundi 6 mai. Les journalistes protestent contre la censure et la volonté de contrôle du gouvernement Meloni.
« Nous ne sommes pas le mégaphone du gouvernement. » Les mots sont signés du syndicat Usigrai, majoritaire dans l’audiovisuel public italien. Ils justifient la grève déclenchée ce lundi 6 mai au sein des treize chaînes de télévision et des trois radios nationales que compte la RAI, le mastodonte dédié à l’information et au divertissement. Une mobilisation de 24 heures, qui a commencé à 5h30.
Morandini-Praud-Hanouna, porte-voix de la fachosphère
Le 30 avril, la journaliste Nassira El Moaddem (Arrêt sur images, ex-i-Télé, ex-France Inter) tweete en réaction à une décision de la Fédération française de football [1] : « Pays de racistes dégénérés. Il n’y a pas d’autres mots. La honte. » Ce qui lui vaut d’être prise pour cible par l’extrême droite sur les réseaux sociaux et de subir menaces et insultes racistes et sexistes. La campagne se déroule ensuite sur les plateaux de la TV Bolloré, qui décuplent le torrent de haine.
Jean-Marc Morandini est le premier à dégainer. Le 1er mai, sur CNews, il introduit le sujet en précisant que ce tweet l’a mis « hors de [lui] », avant de tendre le micro à… Julien Odoul (RN) qui appelle Radio France à la suspendre (alors qu’elle n’y travaille plus) et conclut : « Si elle n’est pas contente, elle se casse. » Problème, comme le révèle Morandini qui s’enorgueillit d’avoir mené l’enquête – une enquête de basse police sur les « origines » de Nassira El Moaddem : « Elle est née dans le Loir-et-Cher, c’est une journaliste française. Ses parents sont marocains, ses parents sont originaires du Maroc. » Courtois avec l’élu RN qui pense comme lui, Jean-Marc Morandini se fait ensuite plus mordant – c’est le moins que l’on puisse dire – avec son autre interlocuteur, Rost, qui se refuse à « condamner » les propos de Nassira El Moaddem, même s’il dit ne pas les reprendre à son compte.
Un retour du couvre-feu aux relents fort inquiétants
Instauré la semaine dernière à Pointe-à-Pitre par Gérald Darmanin, le couvre-feu pour les mineurs, réclamé par certains maires, revient dans le débat comme réponse à la délinquance juvénile, à l’heure où Gabriel Attal a engagé une réflexion de huit semaines, à la demande d’Emmanuel Macron, sur la violence des jeunes.
D’après un sondage CSA effectué pour les médias du groupe Bolloré, 67 % des Français, et 80 % des électeurs de droite, se diraient favorables à la généralisation d’un couvre-feu pour les mineurs à partir de 23 heures afin d’éloigner les jeunes de la délinquance.
Heureusement, tout le monde n’est pas de cet avis.
Et, n’en déplaise au JDD et à son propriétaire, les extrêmes-droites, malgré leurs faux airs de respectabilité, n’ont jamais défendu l’état de droit et la démocratie. Bien au contraire, elles n’ont jamais eu de cesse que de les mettre en péril. Et si, dans des démocraties bien établies comme en France, en Allemagne et en Belgique, les défis à l’État de droit sont encore occasionnels, la « véritable inquiétude survient lorsqu’il existe une possibilité qu’un parti extrémiste prenne le contrôle, et amplifie les entraves à l’État de droit de manière systémique«
« Quand les bornes sont franchies, il n’y a plus de limite ». Pierre Dac
RD
Europe 1 : une matinale au cœur de la contre-révolution réactionnaire
À l’occasion des récentes recommandations adressées par le Conseil d’État à l’Arcom en matière de régulation du pluralisme [1], tous les regards se sont tournés vers CNews. Comme il n’est plus à démontrer que la chaîne est devenue, sous l’égide de Vincent Bolloré, un média d’opinion promouvant une contre-révolution réactionnaire, nous avons décidé de nous pencher sur l’autre pépite de l’empire médiatique constitué par le magnat d’extrême droite : Europe 1. Du 28 août au 29 décembre 2023, nous avons écouté l’intégralité des interviews réalisées par Sonia Mabrouk et Dimitri Pavlenko. La matinale incarne un condensé du prêt-à-penser médiatique 2.0, entre néolibéralisme autoritaire mainstream et extrême droite normalisée, au prix d’un sacrifice systématique des opinions et des représentants de la gauche, dans toutes ses composantes.
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Éric Zemmour condamné en appel pour avoir qualifié le prénom Hapsatou d’ « insulte à la France »
Éric Zemmour, polémiste et président du parti d’extrême droite Reconquête !, a été condamné jeudi par la cour d’appel de Paris pour injure à caractère raciste, pour avoir qualifié le prénom de l’ex-chroniqueuse du groupe Canal+ Hapsatou Sy d’ « insulte à la France ». Éric Zemmour a fait savoir qu’il entendait se pourvoir en cassation.
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Claude Alphandéry, son appel bouleversant contre le retour de la barbarie
Résistant, haut fonctionnaire, militant de nombreuses causes, Claude Alphandéry est mort ce mardi 26 mars à l’âge de 101 ans. Au début du mois, sentant ses forces décliner, il avait adressé à l’Obs ce court texte dans lequel il appelle à empêcher une nouvelle nuit noire de l’humanité en barrant la route aux candidats populistes et autoritaires.
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L’extrême-droite semble inarrêtable dans les six pays fondateurs de l’UE
Dix ans d’extrême droite à Hénin-Beaumont : le regard sévère de Marine Tondelier, conseillère municipale d’opposition
Le 23 mars 2014, Steeve Briois, candidat du Front national, est élu maire d’Hénin-Beaumont, ancien bastion de la gauche affaiblie par les affaires. Dix ans plus tard, il revendique sa bonne gestion. Sa principale opposante, Marine Tondelier, dénonce son « opportunisme politique » et son harcèlement.
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Elections européennes : l’essayiste Malika Sorel-Sutter rejoint le Rassemblement national
Cinéma, théâtre, musique…Comment l’extrême droite mène l’offensive sur le monde de la culture
Un première réussite pour le collectif aubois de veille « lutte contre les extrêmes-droites »
En guise d’introduction à la conférence de ce vendredi 22 mars, sur laquelle nous reviendrons prochainement, Hubert Bruneel, membre du collectif et secrétaire de la section de l’Aube de la LDH a tenu à rappeler nos objectifs en ces termes:
Bienvenue à toutes et à tous et merci d’avoir répondu à l’invitation de notre collectif.
Depuis plusieurs années nous sommes confrontés à un contexte grave, attentatoire aux libertés,qui appelle à la vigilance, à l’alerte et à l’action.
Les extrêmes-droites en France, comme dans d’autres pays, ont toujours assimilé la défense des libertés publiques, la lutte contre les injustices et les discriminations et la défense des droits humains à une forme de subversion antinationale qu’il convenait d’éradiquer, n’hésitant pas à recourir à la violence dans le discours et dans les actes.
L’histoire a montré que les extrêmes-droites avaient pu accéder au pouvoir, soit par la voie des urnes, soit par celle de la force, mais qu’elles l’avaient toujours pris en s’affranchissant de la démocratie et des libertés publiques.
Depuis plusieurs années le FN, transformé en RN, s’est engagé dans une stratégie de respectabilité, qui favorise sa reconnaissance par le public et contribue à la banalisation d’opinions contraires à l’Etat de droit et au respect des droits fondamentaux. Dans le même temps, des groupes, des associations, des partis et des groupements d’extrêmes-droites agissent.
Dans une démocratie digne de ce nom, l’Etat se doit d’agir contre la montée du fascisme et pour défendre les libertés de tous les citoyens.
Le département de l’Aube n’échappe hélas plus aux marches des néo-nazis et aux concerts de groupes se revendiquant « aryens ». Chacun sait qu’aucun territoire n’est à l’abri de ces très dangereuses dérives qui annoncent la perspective d’un avenir extrêmement sombre.
Autant de raisons pour s’unir et agir ensemble.
Ce constat incite à la plus grande vigilance et à l’alerte. C’est pourquoi la LDH a mis en place des cellules de veille au niveau national dans chacune de ses sections.
La cellule de veille de la section LDH de l’Aube a proposé de constituer un collectif sur le département. Elle a sollicité toutes les organisations qui défendent les libertés, associations, syndicats, partis politiques, collectifs et les citoyens désireux de se joindre à eux.
Ensemble, nous avons décidé de constituer le Collectif aubois de veille pour lutter contre les extrêmes-droites, dans une approche transpartisane, pour agir, réagir de façon concertée et faire face aux extrêmes-droites, à leur propagande, à leurs intimidations et à leurs exactions.
Ensemble nous avons défini les objectifs, l’organisation du collectif ainsi que ses modalités de fonctionnement et mettons en place des relais dans les quartiers et les territoires pour élargir le réseau des veilleurs.
Ensemble, nous nous organisons et nous donnons les moyens pour :
- documenter la totalité des faits et des actions concernant les agissements des extrêmes-droites, leurs actions contraires aux droits fondamentaux, leur posture et leur communication visant à faire l’apologie du racisme, de l’antisémitisme, de l’homophobie et de toutes les formes de discriminations et à les banaliser, à travers une action de veille partagée et coordonnée.
- mettre en place des relais dans les quartiers et les territoires pour élargir le réseau des veilleurs.
- partager l’information au sein du collectif.
- agir concrètement pour en finir avec les idées fausses des extrêmes-droites, pour dénoncer leur duplicité, leurs agressions verbales et physiques, leurs actes répréhensifs et contraires à la loi, leurs atteintes aux droits et aux libertés
- communiquer auprès des publics.
Ce sont les raisons pour lesquelles nous avons invité Jonathan Preda, enseignant et historien, qui est actuellement doctorant à l’Institut Français de Géopolitique. Il consacre ses travaux à l’étude de l’extrême-droite en France. Nous le remercions d’avoir accepté de nous présenter ses recherches et ses connaissances. Nous lui laissons le soin de se présenter.
A ne pas manquer aujourd’hui
L’ARCOM EST-ELLE ORIENTÉE LORSQU’ELLE COMPTABILISE LE TEMPS D’INTERVENTION AUDIOVISUELLE DE PHILIPPE DE VILLIERS ?
C’est à l’ARCOM qu’il revient de décider qui entre dans la catégorie des personnalités dont le temps de parole doit être décompté pour vérifier le respect du pluralisme. Appartiennent à cette catégorie les chefs de partis, les candidats, mais aussi leurs « soutiens ». Or Philippe De Villiers soutient Eric Zemmour. Daniel Cohn-Bendit a été sorti de cette catégorie, mais pourrait très bien y retourner s’il se mettait à soutenir une liste aux élections européennes.
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Papacito, l’épreuve de la justice
Ce mercredi, le youtubeur figure de l’extrême-droite comparaît en correctionnelle à Paris devant la 17ème chambre du tribunal judiciaire pour « provocation à la haine ». Depuis plus d’un an et demi, la petite commune de Montjoi dans le Tarn-et-Garonne est prise dans une tempête médiatique, qu’il a déclenchée et nourrie. Tout est parti d’un banal conflit de voisinage comme il en existe des milliers. C’était sans compter sur son irruption. Depuis, le village est dans l’œil du cyclone et le maire la cible de menaces. Une mauvais farce devenue cabale politique, qui vaut à son auteur ce rendez-vous avec la justice. Il pourrait signer sa chute.
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Maire de Montjoi attaqué par Papacito : menaces, homophobie, simulation de viol… pourquoi l’influenceur d’extrême droite est jugé ce mercredi
« Le développement logique de sa carrière » : l’ancien patron de Frontex rallie l’extrême droite pour les européennes
L’ancien patron de l’agence de l’Union européenne chargée du contrôle des frontières a annoncé samedi son ralliement au Rassemblement national, en vue des élections européennes en juin. « Il appliquait déjà la politique que le RN recommande en matière de migration », juge un expert face aux ambitions politiques de Leggeri, accusé, entre autres, d’avoir fermé les yeux sur les refoulements de migrants en mer Égée lors de son mandat à Frontex.
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Du côté des extrêmes-droites
Procès d’E. Zemmour pour avoir qualifié plusieurs villes d’Afghanistan : « On attend une peine très forte », souhaite le maire de Vitry-sur-Seine
ERIC ZEMMOUR VEUT MODIFIER L’ARTICLE 55 DE LA CONSTITUTION ET INSTAURER LA PRÉDOMINANCE DES LOIS NATIONALES SUR LES TRAITÉS.
« On attend quoi pour mettre fin aux groupuscules d’ultra-droite ? »
Nouvelles des extrêmes-droites
Gérald Darmanin annonce « la fin du droit du sol » à Mayotte
« Il ne sera plus possible de devenir français si on n’est pas soi-même enfant de parent français », a-t-il annoncé, assurant que cela « coupera littéralement l’attractivité » que peut avoir l’archipel mahorais pour les immigrés originaires des Comores.
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À Mayotte, Darmanin souhaite mettre fin au « droit du sol » pour calmer la colère des Mahorais
Fin du droit du sol à Mayotte : un collectif veut maintenir ses barrages jusqu’à ce que Gérald Darmanin « puisse donner un calendrier et des mesures »
Menaces sur le droit d’asile et sur les Associations à Mayotte
Comment Mayotte est devenue un territoire d’exception en France pour le droit des étrangers
Droit du sol à Mayotte : une révision constitutionnelle aussi complexe législativement que politiquement
Les extrêmes-droites, d’une seule voix, en profitent pour se lâcher…