L’Agence de garde-frontières et de garde-côtes de l’Union européenne devrait sauver des vies.
Nous appelons l’Union européenne à protéger la vie et les droits des personnes en déplacement.
Nous appelons l’Union européenne à protéger la vie et les droits des personnes en déplacement.
Un cinquième corps a été retrouvé en mer mercredi après-midi, au large de Calais, quelques heures après la découverte de quatre autres corps. En une semaine, neuf cadavres ont été retrouvés dans la zone de Calais, au large ou sur le littoral. Les dépouilles « difficilement identifiables », vont maintenant être autopsiées.
Le navire humanitaire de l’ONG SOS Méditerranée a porté assistance mercredi matin à 178 personnes, dont des femmes et des enfants, en mer Méditerranée. Le Sea-Eye 5 a de son côté secouru 110 migrants entre mardi et mercredi.
Trois cadavres ont été retrouvés, mardi, par les secours espagnols. L’un à bord d’une pirogue à la dérive au large d’El Hierro, les deux autres flottant dans l’eau à une dizaine de kilomètres de Lanzarote. En seulement cinq jours, 58 personnes sont mortes sur la route des Canaries.
Malgré la militarisation accrue du littoral de la Manche et de la mer du Nord, depuis le début janvier 2024, près de 30 000 personnes ont réussi à gagner l’Angleterre : c’est déjà plus qu’en 2023. L’année 2024 est la plus meurtrière depuis le début des traversées.
À la frontière franco-britannique, les morts s’enchaînent. Alors que l’État pointe du doigt les passeurs et met en scène son action dans les médias, la réalité vécue par les personnes exilées à la frontière, réalité que l’État tente d’invisibiliser et que l’association Human Rights Observers s’efforce de publiciser, rappelle la responsabilité de l’État dans ces prises de risques et ces décès.
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Aujourd’hui, mercredi 30 octobre 2024, au moins 4 personnes sont décédées en tentant de traverser la Manche. La semaine dernière, au moins 4 personnes sont décédées en tentant de traverser la Manche. Les semaines passent et les morts s’accumulent. En octobre, au moins 13 personnes exilées sont mortes à la frontière, faisant de 2024, avec au moins 68 personnes décédées et d’autres disparues, l’année la plus meurtrière à la frontière franco-britannique. L’année est pourtant encore loin d’être finie.
Une scène devenue banale en Méditerranée : une embarcation à la dérive, des migrants tentant de rejoindre l’Europe. Le skipper professionnel Thibaut Vauchel-Camus, vainqueur de la dernière Transat Jacques-Vabre, en a croisé une lundi dernier. Choqué, le navigateur de 45 ans est aussi très en colère.
Deux nouvelles personnes sont décédées au large en tentant de traverser la Manche.
La LDH appelle à mettre fin à ces politiques migratoires de non-assistance, mortifères.
Les politiques de migration et d’asile doivent respecter les droits fondamentaux !
Depuis mi-juillet, neuf personnes ont péri en essayant de rejoindre le Royaume-Uni.
Une embarcation de migrants « a été signalée en difficulté dimanche matin au large entre Calais et Dunkerque » et « deux personnes ont été déclarées décédées », indique la préfecture maritime. « Plusieurs moyens nautiques » ont été déployés pour venir en aide aux personnes à bord, dont un hélicoptère et plusieurs navires, et « une cinquantaine de personnes ont été secourues », ajoute la préfecture.
Ces dernières semaines, les drames se sont enchaînés au large des côtes françaises, avec sept décès dans des tentatives de traversées en juillet, les traversées de la Manche sur des bateaux de fortune étant particulièrement nombreuses l’été.
Sur l’ensemble de l’année 2023, douze migrants étaient décédés en tentant de gagner l’Angleterre par la mer. Un bilan humain déjà largement dépassé en 2024, avec 23 morts depuis janvier selon le dernier comptage de la préfecture, avant le drame de dimanche.
La France et le Royaume-Uni tentent depuis des années d’enrayer ces tentatives de traversées de la Manche sur des canots pneumatiques. Le président français Emmanuel Macron et le nouveau Premier ministre britannique Keir Starmer se sont engagés mi-juillet à « renforcer leur coopération en matière de migration irrégulière », en marge d’un sommet avec 40 dirigeants européens. À peine arrivé au pouvoir début juillet, Keir Starmer a confirmé l’abandon du projet controversé d’expulser des migrants au Rwanda, lancé en 2022 par les conservateurs alors au pouvoir mais jamais concrétisé. À la place, il a annoncé vouloir accélérer le traitement des dossiers de demandeurs d’asile tout en durcissant la lutte contre les passeurs pour « renforcer » les frontières.
L’ONG Sea-Eye, qui a enchaîné mardi cinq sauvetages de bateaux de migrants au large des côtes italiennes, alerte sur un « état d’urgence » en mer Méditerranée.
Un « état d’urgence » en mer Méditerranée. C’est ce que dénonce une ONG allemande qui se porte au secours des migrants. Sea-Eye a annoncé mardi 9 juillet avoir secouru des bateaux de migrants cinq fois en 24 heures. Leur navire, le Sea-Eye 4, a répondu aux appels de détresse avec deux autres bateaux de sauvetage entre dimanche et lundi. « Nous avons secouru en tout 231 personnes en détresse, dénombre Konstanze Schön, membre de l’association. Parmi elles, il y avait une femme très enceinte ainsi qu’une mère avec son nouveau-né ».
Lors d’une opération de secours de l’ONG SOS Méditerranée, mardi, deux hommes armés, cagoulés, arrivés sur les lieux à bord de deux vedettes, sont montés sur l’embarcation des exilés, créant un vent de panique. Plusieurs personnes se sont jetées à l’eau.
Retour sur les faits. Dans la matinée de mardi vers 6h, le navire humanitaire Ocean Viking se dirige vers une embarcation en détresse en mer Méditerranée. L’alerte a été donnée par Alarme phone, une plateforme téléphonique joignable par les migrants perdus en mer. Les équipes de SOS Méditerranée arrivent sur zone et procèdent au sauvetage. Alors qu’ils sortent un à un les 93 passagers, deux vedettes, non identifiées, s’approchent d’eux.
Les États membres de l’Union européenne devraient renoncer aux systèmes d’externalisation du traitement des demandes d’asile.
L’Union européenne (UE) et ses États membres devraient garantir le droit d’asile territorial en Europe, ont affirmé Human Rights Watch et 94 autres organisations dans une déclaration conjointement publiée aujourd’hui. Les tentatives récentes et croissantes de plusieurs États membres de l’UE d’externaliser le traitement des demandes d’asile et de protection des réfugiés dans le cadre de contrats avec des pays non membres de l’UE – comme l’accord entre l’Italie et l’Albanie portant sur les migrations – contreviennent à leurs responsabilités légales envers les personnes ayant besoin de protection.
Au total, 711 migrants sont arrivés au Royaume-Uni sur 14 petits bateaux après avoir traversé la Manche, mercredi 1er mai, selon les chiffres communiqués jeudi par le ministère de l’Intérieur. Il s’agit d’un nouveau sommet pour l’année 2024, alors que le précédent record avait été relevé le 14 avril, avec 534 traversées. Il faut encore ajouter 66 personnes, dont des femmes et des enfants, qui ont été secourues mercredi au large de Dieppe, alors que leur embarcation était en difficulté. Ils ont été ramenés à terre, selon les autorités françaises.
A quelques mois des élections législatives, le gouvernement conservateur britannique a fait de la fin de ces traversées de la Manche par des migrants une priorité. Une loi controversée, adoptée le 23 avril, vise à pouvoir expulser vers le Rwanda des milliers d’entre eux d’ici à la fin de l’année. Leur demande d’asile serait étudiée au Rwanda, sans possibilité pour eux de revenir au Royaume-Uni, quel qu’en soit le résultat.
En préparation de ces expulsions prévues pour commencer dans neuf à onze semaines, plusieurs opérations ont été menées cette semaine à l’échelle nationale pour arrêter un nombre non précisé de migrants en situation irrégulière. Le ministère de l’Intérieur a publié des photos, montrant des hommes menottés et escortés dans des camionnettes grillagées. Le gouvernement insiste sur le caractère dissuasif de cette loi.
La route migratoire vers les Îles Canaries (Espagne) est désormais l’une des principales voies d’entrée en Europe, malgré sa dangerosité. Le nombre de décès et de disparitions ne cesse de s’accroître, aggravant un bilan humain déjà très lourd. L’utilisation croissante de cette route mortelle s’explique notamment par la militarisation des frontières et l’externalisation de la politique migratoire de l’Union européenne.
L’année 2023 a été l’année la plusmeurtrière le long des routes migratoires à travers le monde au cours des dix dernières années, avec 8 565 décès comptabilisés en mer, selon l’Organisation Internationale de la Migration (OIM). Près de 60% des décès sont liés aux noyades.
La route vers les Îles Canaries, ou « route Atlantique », ne fait pas exception. Selon l’ONG espagnole Caminando Fronteras, plus de 6 000 personnes migrantes ont perdu la vie ou sont portées disparues sur cette route vers l’archipel espagnol rien qu’en 2023. De nombreux « naufrages invisibles » se produisent, au cours desquels les bateaux partant des côtes ouest-africaines disparaissent avec leurs passagers sans laisser de trace. En 2023, 84 bateaux ont ainsi disparu corps et biens, ce qui rend difficile la comptabilisation du nombre réel de victimes.
Le nombre de personnes qui ont tenté de rejoindre illégalement le Royaume-Uni en traversant la Manche a encore augmenté. En ce début d’année 2024, avec 5 373 personnes au premier trimestre, c’est 1 500 de plus que sur la même période l’année dernière. Ces traversées sont particulièrement périlleuses : sept personnes sont mortes sur cette route migratoire depuis le début de l’année.
Une soixantaine d’hommes, de femmes et d’enfants sont morts en Méditerranée, en tentant de rejoindre l’Europe depuis la Libye, selon les témoignages de 25 rescapés secourus par le navire-ambulance Ocean Viking. Ces migrants avaient lancé plusieurs appels de détresse, indique SOS Méditerranée.
Les personnes disparues en mer voyageaient à bord d’une embarcation partie de Libye. Le navire ambulance de l’Ocean Viking, avec 224 rescapés à son bord recueillis lors de trois sauvetages successifs, fait route ce jeudi 14 mars vers un port sûr, sur la côte italienne.
L’ancien patron de l’agence de l’Union européenne chargée du contrôle des frontières a annoncé samedi son ralliement au Rassemblement national, en vue des élections européennes en juin. « Il appliquait déjà la politique que le RN recommande en matière de migration », juge un expert face aux ambitions politiques de Leggeri, accusé, entre autres, d’avoir fermé les yeux sur les refoulements de migrants en mer Égée lors de son mandat à Frontex.
Les autorités françaises constatent une augmentation du nombre de migrants refusant d’être secourus dans la Manche. Être pris en charge par les forces françaises pour ces exilés désireux de rejoindre le Royaume-Uni est vécu comme un échec. Entretien avec Véronique Magnin, porte-parole de la préfecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord (Premar), qui gère les opérations de sauvetage.
Plusieurs associations dénoncent le durcissement du projet de loi immigration par la chambre haute. Le texte devrait être examiné par l’Assemblée en décembre.
Près de 1800 migrants à bord de 63 bateaux sont arrivés à Lampedusa pendant le week-end selon les autorités de l’île.
Soixante-trois migrants sénégalais ont perdu la vie dans un naufrage au large du Cap-Vert lundi 14 août. Ils étaient 101 passagers à avoir quitté la côte sénégalaise en direction des îles Canaries le 10 juillet dernier. Dès le 20 juillet, l’ONG espagnole Caminando Fronteras avait alerté les autorités, sans réaction de leur part.
Tout l’été, les journalistes d’InfoMigrants vous racontent la place du sport dans la vie des exilés. Pour ce premier épisode, la rédaction est partie à Perpignan, dans le sud de la France. Chaque été, l’association Welcome 66 y donne des cours de natation à des réfugiés et demandeurs d’asile. Pendant quelques heures, ces migrants réapprivoisent l’eau, après avoir vécu une traversée traumatique de la Méditerranée ou de l’Atlantique. Reportage.
Lors d’une opération de secours de migrants, menée au large de la Libye par les équipes de l’Ocean Viking, des coups de feu ont été tirés depuis un patrouilleur libyen, « mettant en danger la vie de l’équipage et des survivants », dénonce l’association SOS Méditerranée.
Un patrouilleur libyen s’est approché à grande vitesse et a tiré plusieurs coups de feu à moins de 100 mètres.
Ce n’est pas la première fois que les sauveteurs de SOS Méditerranée sont menacés par les gardes-côtes libyens.