2 159 enfants ont passé la nuit à la rue avant la rentrée scolaire 



Pour la septième année, l’UNICEF France et la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) – en lien avec le Collectif des Associations pour le Logement (CAL) – publient leur baromètre sur les enfants à la rue. Le constat est accablant : à la veille de la rentrée scolaire 2025, au moins 2 159 enfants, dont 503 de moins de 3 ans, sont restés sans solution d’hébergement après un appel au 115.

Ces chiffres sont hélas encore bien en dessous de la réalité : de nombreuses personnes ne recourent pas ou ne parviennent pas à joindre le 115. D’autre part, les mineurs non accompagnés (MNA) sans abri et les familles vivant en squat ou en bidonville ne sont pas comptabilisés.



Apportez votre soutien aux associations qui dénoncent cette terrible réalité:



Dans l’Aube, les organisations CGT Educ’Action, FSU, Solidaires, FCPE, La Cimade, MRAP et LDH de l’Aube, et d’autres sur le point de les rejoindre, sont très inquiètes au sujet de l’avenir des jeunes étrangers scolarisés en France et de leur famille, quand ils ne sont pas isolés.

La loi du 26 janvier 2024 durcit les modalités d’accueil et de séjour des étrangers et la circulaire du 23 janvier 2025 du ministre de l’Intérieur limite encore davantage l’admission exceptionnelle au séjour, aggravant leur parcours déjà très compliqué. Ils risquent de voir leur insertion professionnelle et sociale remise en cause et de se retrouver en situation de grande précarité et privés d’avenir.

Ils rencontrent de plus en plus de difficultés dans leurs démarches : délais de traitement des dossiers par les services préfectoraux, problèmes récurrents pour accéder aux services numériques et modalités d’accueil qui réduisent l’accès au service public. Il en résulte des conséquences dramatiques telles que des blocages des demande de titres de séjour ou de leur renouvellement, ainsi que des ruptures de contrat de travail et des suspensions de droits, les plongeant dans la plus grande précarité.

Ils vont venir gonfler encore le nombre de familles à la rue, les capacités d’accueil en hébergement d’urgence connaissant actuellement une pénurie catastrophique. L’Inspection générale des finances (IGF), l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et l’Inspection générale de l’administration (IGA) ont réalisé récemment une première revue des dépenses consacrées à l’hébergement d’urgence. Leur rapport note que le nombre de places du parc d’hébergement généraliste est stable depuis 2021 alors que le nombre de demandeurs d’hébergement a augmenté de 49% sur la même période. En moyenne, chaque jour, 61% des demandes d’hébergement ne sont pas satisfaites.



En 2024, 855 personnes (chiffres connus) sont mortes dans la rue, dont 19 enfants de moins de 4 ans.

Ça n’est pas tolérable.

Plus de 7 000 appels de sans-abri, dont 2 000 enfants, sont restés sans réponse en mai faute de places d’hébergement



Le Collectif des associations pour le logement tire la sonnette d’alarme face à l’augmentation des demandes non satisfaites pour les personnes sans abri, dont de nombreux enfants.

Plus de 7 000 demandes de personnes sans abri ayant appelé le 115 étaient non pourvues fin mai. Elles concernaient notamment plus de 2 000 enfants, a indiqué mercredi le Collectif des associations pour le logement (CAL), exhortant une nouvelle fois l’État à agir.



Logement : la crise d’aggrave, les associations dénoncent une situation « catastrophique »


Hausse du nombre d’enfants et de femmes à la rue, record des expulsions locatives, baisse de construction de logements sociaux, le Collectif des Associations pour le logement alerte, dans son dernier rapport, sur « l’aggravation » de la crise du logement en France.

7 239. C’est le nombre de personnes ayant appelé le 115 qui sont restées sans solution d’hébergement en 2025 faute de places disponibles, dont 4 172 familles. Parmi elles, 2 214 enfants de moins de 18 ans, dont 563 enfants de moins de trois ans, ont été recensées. « Ces chiffres sont en augmentation par rapport à 2024 », alerte le Collectif des Associations pour le Logement (CAL), dans son dernier rapport sur le mal-logement publié ce mercredi 2 juillet. Avec la période estivale, et ses épisodes de fortes chaleurs, le besoin d’hébergement et de protection s’affirme comme une urgence. Cette dernière ne semble pas être perçue comme telle par le gouvernement.



Logements vacants : la Cour des comptes pointe des politiques publiques insuffisantes


Le parc de logements privés compte trois millions de logements vacants en 2022 et parmi eux 1,1 million de logements dont la vacance est structurelle. Pour la Cour des comptes, les politiques publiques destinées à lutter contre ce phénomène aux causes et réalités multiples s’avèrent insuffisantes.

Nous sommes des citoyens, personnels éducatifs, parents d’élèves, travailleurs sociaux, mobilisés pour soutenir les mamans et leurs enfants mineurs, qui dorment à la rue. 

Suite à la fermeture le 31 mars dernier des chambres réservées au Plan Grand Froid, plus d’une dizaine d’enfants, parfois très jeunes, ne sont pas orientés par le Service Intégré d’Accueil et d’Orientation et dorment à la rue, dans des parcs ou dans des halls d’immeubles avec tous les risques que cela comporte (agressions, violence, problèmes de santé, aléas climatiques, absentéisme scolaire, harcèlement, troubles psychologiques…) et sont de plus en plus exposés à des chaleurs caniculaires et des orages violents. 

Cette situation nous est insupportable !
Nous ne pouvons accepter les silences ou les « on ne peut rien faire » des pouvoirs publiques qui se renvoient la balle !
Nous ne pouvons accepter la résignation ! 
Des solutions existent et doivent être mises places de toute urgence !

Nous demandons la réouverture des chambre fermées le 31 mars ainsi que la mise à disposition d’un bâtiment réservé aux familles avec enfants en partenariat avec des associations locales telles que Un Digne Toit.

Un toit c’est un droit, à Troyes comme ailleurs ! 

                    Le collectif Aucune Famille A la Rue – 10

Signez la pétition !

Urgence: familles à la rue



Pétition


A l’attention de : 

M. François BAROIN : Maire de Troyes
M. Marc BRET : Adjoint au Maire chargé des Solidarités, de l’Innovation Sociale et de l’Emploi
M. Jacques WITKOWSKI : Préfet de la région Grand-Est
M. Pascal COURTADE : Préfet du département de l’Aube
L’ensemble des députés de l’Aube 

A Troyes comme ailleurs, pas d’enfants à la rue ! 

Nous sommes des citoyens, personnels éducatifs, parents d’élèves, travailleurs sociaux, mobilisés pour soutenir les mamans et leurs enfants mineurs, qui dorment à la rue. 

Suite à la fermeture le 31 mars dernier des chambres réservées au Plan Grand Froid, plus d’une dizaine d’enfants, parfois très jeunes, ne sont pas orientés par le Service Intégré d’Accueil et d’Orientation et dorment à la rue, dans des parcs ou dans des halls d’immeubles avec tous les risques que cela comporte (agressions, violence, problèmes de santé, aléas climatiques, absentéisme scolaire, harcèlement, troubles psychologiques…) et sont de plus en plus exposés à des chaleurs caniculaires et des orages violents. 

Cette situation nous est insupportable !
Nous ne pouvons accepter les silences ou les « on ne peut rien faire » des pouvoirs publiques qui se renvoient la balle !
Nous ne pouvons accepter la résignation ! 
Des solutions existent et doivent être mises places de toute urgence !

Nous demandons la réouverture des chambre fermées le 31 mars ainsi que la mise à disposition d’un bâtiment réservé aux familles avec enfants en partenariat avec des associations locales telles que Un Digne Toit.

Un toit c’est un droit, à Troyes comme ailleurs ! 

                    Le collectif Aucune Famille A la Rue – 10

Signez la pétition !

Enquête « Sécurité alimentaire en Hébergement d’Urgence pour Demandeurs d’Asile (HUDA) »



Plus d’un tiers des personnes hébergées en Hébergement d’urgence pour demandeurs d’asile sont en situation de faim. 

La Fédération des Acteurs de la Solidarité Île de France, la Mission France d’Action contre la Faim, le Centre d’Action Sociale Protestant, Cités Caritas, Coallia, Emmaüs Solidarité, Equalis, France terre d’asile et le Groupe SOS Solidarités publient le rapport « la sécurité alimentaire en Hébergement d’Urgence pour Demandeurs d’Asile (HUDA) », enquête menée auprès de 99 ménages hébergés dans 11 structures HUDA franciliennes.

Cette enquête dresse un état des lieux préoccupant de l’accès digne à une alimentation suffisante et adéquate pour les personnes hébergées dans ces dispositifs.

« On est passé très près de la catastrophe » : un centre d’accueil pour réfugiés incendié, un suspect en détention provisoire



Un centre d’accueil pour demandeurs d’asile, situé à Langeac en Haute-Loire, a pris feu vendredi 30 mai. Une dizaine de blessés sont à déplorer. La piste criminelle est privilégiée. Un homme, suspecté d’avoir mis le feu, a été placé en détention provisoire.

Plus de 850 personnes sans domicile fixe morts en 2024, selon le Collectif Les Morts de la Rue



Le chiffre est en hausse par rapport à 2023.

En 2024, 855 personnes sans domicile fixe sont décédées en France, un chiffre plus élevé qu’en 2023, indique, lundi 19 mai, le décompte du Collectif Les Morts de la Rue communiqué à France Inter. Ce collectif, qui mène ce recensement depuis 2012, a décompté 855 personnes mortes, ayant vécu « durant les trois derniers mois avec leur décès » dans des lieux « non faits pour l’habitation » ou en « hébergement d’urgence ou temporaire ». En 2023, 735 personnes étaient décédées dans la rue.

Expulsion de migrants : « Ils leur ont coupé l’eau et l’électricité » protestent les militants des collectifs citoyens



Une soixantaine de militants d’associations et collectifs citoyens se sont rassemblés samedi 10 mai 2025 devant la caserne Faron à Vandœuvre-les-Nancy (Meurthe-et-Moselle). Ils protestent contre l’expulsion anticipée de migrants logés dans cet ancien bâtiment de l’armée.

Ils protestent contre l’expulsion des migrants installés pour certains depuis de nombreuses années dans cet ancien bâtiment cédé à la ville en 2013. Le site fait partie des dispositifs d’hébergement d’urgence géré par l’agence régionale de santé (ARS).



Comment intégrer les réfugiés en France ?


Une étude analyse trois trajectoires d’intégration de réfugiés en France : l’ajustement en assimilant les normes de la société d’accueil, l’enrichissement en renversant les discriminations à leurs avantages et le détachement en rejetant la culture du pays d’accueil. Avec quels apprentissages ?



Les étrangers travaillant en France victimes de la dématérialisation des titres de séjour, « on a des bugs informatiques depuis au moins trois ans »


Début avril, des associations, dont Emmaüs, ont dénoncé les dysfonctionnements récurrents de l’administration numérique pour les étrangers en France (Anef), une plateforme établie dans les Ardennes. Ces bugs ont pour conséquence de compliquer l’intégration des personnes disposant de titres de séjour.

350 000 personnes sans domicile : l’État français attaqué pour son inaction pour l’hébergement et le logement



Le 13 février 2025, 40 associations, dont France terre d’asile, ont attaqué l’État en justice pour non-assistance à personnes mal logées. Une procédure qui intervient alors que l’État vient déjà d’être condamné par la Cour administrative de Bordeaux pour « carence » dans l’hébergement d’urgence des personnes exilées et que les recours en justice déposés par les villes contre son inaction augmentent.  

40 associations attaquent l’État en justice pour non-assistance à personnes mal logées



Depuis des années, les associations du Collectif des Associations pour le Logement alertent sur la dégradation des conditions de vie des personnes mal logées. Malgré nos propositions récurrentes, le nombre de personnes laissées à la rue augmente. Le nombre de ménages en attente d’un logement social aussi. Accompagnées par quatre cabinets d’avocats, nos associations ont donc décidé de saisir la justice pour rappeler que l’hébergement et le logement sont des droits fondamentaux et lancent l’affaire Non-assistance à personnes mal logées.

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« Non-assistance à personnes mal logées » : le Collectif des Associations pour le logement porte plainte contre l’État


Cette démarche inédite vise à faire avancer la lutte contre le mal logement et que la loi soit a minima respectée, ce qui n’est pas le cas, dénonce le collectif. Aujourd’hui, 96 000 ménages reconnus prioritaires Dalo sont toujours en attente de relogement, comme cette famille parisienne que franceinfo a rencontrée.



« La loi n’est pas facultative » : 40 associations attaquent l’Etat en justice pour « non-assistance à personnes mal-logées »


Ces 40 organisations, réunies sous la bannière du Collectif pour le Logement, déposent deux recours concernant l’hébergement d’urgence et le logement social. Elles veulent contraindre l’Etat à respecter la loi existante afin de protéger les personnes qui dorment à la rue ou vivent dans un habitat précaire.

Et si l’Etat était à nouveau condamné ? Après l’Affaire du Siècle où l’Etat a été jugé responsable d’inaction climatique, 40 associations réunies sous la bannière du Collectif pour le Logement attaquent l’Etat pour « non-assistance à personnes mal-logées » ce jeudi 13 février.

« La situation n’est plus tolérable », à Strasbourg plus d’une centaine d’enfants scolarisés dorment dans la rue



Ce mardi 7 janvier, des parents d’élèves et enseignants de l’école Saint-Jean à Strasbourg se sont à nouveau mobilisés pour ces familles d’enfants scolarisés dans l’établissement dormant sous tente ou dans leurs voitures. Ils intensifient leur mobilisation et réclament que les quatre familles restantes puissent recevoir des solutions d’hébergement.



Le collectif pas d’enfant à la rue demande l’ouverture d’hébergements d’urgence dans l’Eurométropole de Strasbourg


La trêve de Noël n’a pas réglé le problème des enfants qui dorment dehors en Alsace. Ils sont plusieurs dizaines dans l’Eurométropole de Strasbourg selon le collectif « pas d’enfants à la rue ». Il demande la mise en place d’hébergements d’urgence.



À Lyon, l’État refuse d’héberger des femmes exilées enceintes ou avec des bébés, en toute illégalité



Malades, enceintes ou avec des enfants en bas âge… À Lyon, plus de 460 femmes en demande d’asile ont été laissées à la rue par l’État depuis 2023. Au mépris de la loi, l’administration ignore les signalements des travailleurs sociaux et les appels à l’aide répétés de ces femmes vulnérables, révèle Disclose, documents confidentiels à l’appui.




Violences contre les travailleuses du sexe: les migrantes en première ligne




Une trentaine de personnes se sont rassemblées mardi 17 décembre près de l’Assemblée nationale pour rendre hommage aux travailleuses du sexe victimes de violences et réclamer une meilleure protection. Les agressions envers ces femmes ont explosé en 2024, avec une augmentation alarmante de 6% par rapport à 2023. Parmi les victimes, la majorité sont des migrantes en situation irrégulière et qui n’osent pas porter plainte.


«Dérive inquiétante» : les expulsions de campements en forte hausse, la plupart du temps sans solution d’hébergement



Selon un rapport publié ce jeudi 5 décembre par l’Observatoire de surveillance des expulsions collectives de lieux de vie informels, plus de 100 000 personnes ont été expulsées entre novembre 2023 et fin octobre 2024. Dans 87 % des cas les habitants voient leurs biens «détruits ou confisqués».
Dans 88 % des cas, aucune solution d’hébergement n’a été proposée.

« Je ne dors pas la nuit, je n’ai pas assez de sommeil dans mon corps », les enfants à la rue sont toujours plus nombreux à Lyon



Alors que le collectif Jamais Sans Toit célèbre ses 10 ans, les enfants à la rue sont toujours plus nombreux dans la Métropole de Lyon. Le campement de la Place Carnot, où ils sont une trentaine, s’apprête à être démantelé, sans solution d’hébergement d’urgence.

Mineurs étrangers placés à l’hôtel et déscolarisés : l’Aide sociale à l’enfance du Nord pointée du doigt



En France, l’Aide sociale à l’enfance du département du Nord est à nouveau pointée du doigt. À côté de Dunkerque, une soixantaine de mineurs étrangers ont été placés sans accompagnement dans un hôtel désaffecté. Sans école, sans formation, sans activités ludiques pour occuper leur journée, ces jeunes exilés sont livrés à eux-mêmes depuis plusieurs mois alors que cet hébergement devait n’être que provisoire. La Ligue des droits de l’Homme a saisi la Défenseure des droits pour leur venir en aide

France: cinq grandes villes poursuivent l’État pour dénoncer les carences de l’hébergement d’urgence


Les maires écologistes et socialistes de cinq grandes villes françaises ont annoncé jeudi 15 février poursuivre l’État devant la justice administrative pour dénoncer ses « carences » en matière d’hébergement d’urgence et réclamer « une refonte » d’un système « à bout de souffle ».

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Migrants : le réel


En Tunisie, un rapport choc sur les violences subies par les personnes migrantes


Dordogne : la justice ordonne à la préfecture de trouver un hébergement d’urgence à une migrante et ses deux enfants


« Je me demande souvent si je serai heureuse un jour » : des femmes exilées racontent leurs parcours jusqu’en France


« Je ne pense qu’à ça, même la nuit » : des sans-papiers visés par une obligation de quitter le territoire racontent leur quotidien


Pourquoi familles et enfants sont de plus en plus nombreux à dormir à la rue


Le constat est identique dans toutes les grandes villes, et dramatique à Paris : des centaines d’enfants et leurs familles dorment chaque nuit à la rue, sans solution d’hébergement d’urgence. Alors que l’hiver n’est pas encore là, les dispositifs d’accueil sont saturés.

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