À partir du 1er janvier, les deux millions d’allocataires du RSA seront soumis à au moins 15 heures d’activité obligatoires par semaine. Sur le terrain, personne ne sait encore quelles seront ces activités, qui va les contrôler et comment.
Plusieurs dizaines de militants ont déployé vendredi 15 décembre des banderoles – «Ne pas laisser l’exclusion en héritage» notamment – devant le monument touristique pour dénoncer le «vernis» de l’opération olympique dans la capitale.
La « nouvelle instance de dialogue » sur la protection de l’enfance, promise par Élisabeth Borne aux assises des Départements de France (DF), a été lancée, ce 12 décembre, au secrétariat d’État chargé de l’Enfance.
Au centre d’intenses débats depuis des mois, l’avenir de l’AME, l’Aide Médicale d’État n’est toujours pas scellée. Le rejet-surprise de la loi immigration par les députés, le 11 décembre 2023, rend encore plus incertain ce cadre spécifique de prise en charge médicale. Au-delà du débat politique, des médecins ont fait entendre leur voix, pour défendre – tant sur le plan éthique que sanitaire – le dispositif existant, qui prévoit depuis plus de vingt ans, la prise en charge des frais médicaux et hospitaliers des étrangers en situation irrégulière présents en France, depuis au moins trois mois.
CONTRE L’IMMIGRATION JETABLE, POUR UNE POLITIQUE BASEE SUR L’ACCUEIL, LE RESPECT ET L’EGALITE DES DROITS
A l’occasion de la journée internationale des migrants, la CIMADE, la LDH et le MRAP organisent une action d’information et de sensibilisation, sur les conséquences dramatiques du projet de loi asile et immigration, à l’intention du grand public à Troyes
le samedi 16 décembre après-midi :
– Rassemblement à 14 heures place Vernier devant l’église Urbain IV et lecture d’une déclaration contre l’immigration jetable et pour une politique migratoire basée sur l’accueil, le respect et l’égalité des droits
– Distribution au public de cartes postales avec des slogans et proposition de signer une pétition soitélectronique, soit papier:
Nous alertons solennellement la Représentation Nationale et le Gouvernement sur les conséquences dramatiques du projet de loi asile et immigration, actuellement débattu au sommet de l’Etat. Ce texte n’apporte aucune solution pour répondre à la situation des migrants. Il vise à les précariser, à les réprimer, à les assimiler à des délinquants, à les marginaliser, à les exclure et à les expulser. Il porte atteinte aux droits fondamentaux. Il remet en cause l’accès aux soins et la cohésion nationale. L’Etat veut réduire de façon drastique l’accueil et le séjour en France des migrants qui fuient la guerre, les persécutions, la misère et les conséquences du dérèglement climatique. Nous affirmons qu’une autre politique est possible pour accueillir les migrants et leur permettre de vivre dignement sur notre territoire. C’est pourquoi nous demandons l’abandon définitif de ce projet de loi.
Nous comptons sur votre présence.
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À l’échelle mondiale, on estime à 1 milliard, le nombre de personnes atteintes d’un handicap. Selon l’OIT, près de 80 % sont en âge de travailler, mais les opportunités d’emplois sont bien inférieures à celles des personnes valides.
Le projet de loi inscrivant l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution est présenté mardi en Conseil des ministres, une mesure réclamée de longue date par les associations féministes, qui saluent l’initiative mais regrettent la formulation retenue.
Malgré l’interpellation du gouvernement par de nombreuses personnalités politiques, des enfants dorment toujours à la rue, en France. À Rennes, un collectif de parents d’élèves a décidé, depuis la rentrée 2022, de mettre les familles à l’abri dans les écoles. Mais, alors que les mauvaises conditions météorologiques aggravent encore la précarité de celles et ceux qui n’ont rien, que fait l’État ?
Dans un rapport au vitriol, l’ONG Médecins sans frontières, témoin d’exactions, dénonce le comportement des gardiens des prisons officielles libyennes d’Ain Zara et Abu Salim, toutes deux situés à Tripoli. Les milliers d’étrangers qui y sont entassés vivent dans des conditions d’alimentation, de sécurité, d’hygiène et de santé épouvantables. C’est dans ces deux centres que les équipes MSF ont constaté que les violations des droits de l’Homme ont été « les plus préoccupantes ».
Face au manque de moyens et à la politique du chiffre, les agents de l’Office français de protection des réfugiés (Ofpra) sont à bout, et essaient de se faire entendre alors que le Parlement s’apprête à adopter une nouvelle loi sur l’immigration.
Face à un afflux record de mineurs isolés dans l’Ain, non loin de la frontière italienne, le département a décidé de suspendre l’accueil de nouveaux jeunes à partir du 1er décembre 2023. Le dispositif « explose », selon le président du département, qui constate une « accélération croissante » d’arrivées depuis le mois de septembre.
Le compromis instaure la possibilité pour le préfet de s’opposer à la délivrance du titre de séjour en cas de menace à l’ordre public, de non-respect des valeurs de la République ou encore de polygamie.
Les agents de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) et ceux de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) sont en grève ce mercredi. Les officiers de ces deux institutions dénoncent une politique du chiffre incompatible avec leur mission et une charge de travail trop importante.
« Une affiche indique que l’accueil des mineurs non accompagnés est fermé au Conseil départemental de Vaucluse. Les association s’inquiètent d’une situation aberrante, illégale et qui favorise la création de « petits Calais » à Avignon.
Lors de sa visite en Suisse la semaine dernière, Emmanuel Macron a déploré le fait que les personnes demandant l’asile ne venaient pas toujours d’un pays en guerre. Mais la protection internationale ne concerne pas uniquement les personnes qui fuient un conflit. Au contraire.
Le Sénat mène son train-train d’attaques contre les droits sanitaires et sociaux, pour le moment à l’encontre des immigrés, au prix d’arguments fallacieux. Heureusement, des citoyens démocrates et républicains résistent, des médecins annoncent qu’ils refuseront de sélectionner les malades.
Parmi les élus de droite et du centre qui ont voté la suppression de cette aide aux personnes sans papiers figurent une quinzaine de soignants de profession, médecins, pharmaciens ou infirmière.
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