Toulouse, Paris. Une nouvelle manifestation interdite par la préfecture au dernier moment


Une manifestation en hommage aux victimes du 17 octobre 1961 devait se tenir à Toulouse, devant la gare Matabiau. Elle a été interdite par la préfecture.

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17 Octobre : l’hommage aux victimes algériennes interdit


Le 17 octobre 1961 à Paris : une démonstration algérienne, un massacre colonial



Asile et immigration : l’attentat d’Arras fait avancer le projet de loi Darmanin


Le gouvernement se sert du cas Mogouchkov, du nom du suspect de l’assassinat du professeur Dominique Bernard, pour faire avancer son projet de loi sur l’asile et l’immigration. Au risque d’enchaîner les raccourcis et de se tromper de cible, alertent les associations de défense des migrants.

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Pologne : l’opposition revendique la victoire aux élections législatives, devant le parti anti-migrants au pouvoir


D’après les sondages sortis des urnes, le parti conservateur Droit et Justice (PiS) n’a pas obtenu de majorité claire. La coalition d’opposition, libérale et pro européenne, sera donc chargée de constituer un nouveau gouvernement. Un revers pour le premier ministre sortant Mateusz Morawiecki, qui avait largement axé sa campagne sur ses positions anti-migrants.

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Dominique Bernard et Samuel Paty

Retraites : Le coup de trop qui peut faire tomber le gouvernement


Cette semaine, le gouvernement a confirmé qu’il envisageait de ponctionner les réserves de l’Agirc-Arrco – le régime de retraites complémentaires du privé – d’au moins un milliard d’euros par an, pour financer la revalorisation des petites retraites du régime général, promise lors de sa dernière réforme. Il y a consensus contre lui : syndicats comme patronat refusent d’organiser un « tuyau financier » vers l’Etat.

Le régime Agirc-Arrco possède des réserves de 68 milliards (l’équivalent d’une dizaine de mois de prestations). Alors quand le gouvernement voit cela, il dit : “ça a l’air bon ça, je peux goûter ?”.Il veut faire supporter au régime complémentaire privé les promesses de revalorisation des petites pensions de sa réforme des retraites de 2023, et il réclame un à trois milliards d’euros par an d’ici 2030.

L’affaire, en apparence technique, prend un tour politique et pourrait être tranchée par un bon vieux 49.3, lors de la discussion du Projet de loi de financement de la Sécurité sociale. D’où l’inquiétude de Matignon, car même les Républicains ne veulent pas de ce prélèvement. Une motion de censure aurait des chances d’être victorieuse.

Les manifestants contre l’austérité ont défilé à Troyes et Romilly-sur-Seine


Ce vendredi 13 octobre, trois manifestations étaient organisées dans l’Aube, pour lutter contre la précarité. Romilly-sur-Seine et Troyes sont réunis depuis 14 h ; Bar-sur-Aube de son côté a annulé son défilé, faute de participants.

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HB
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ILLEGAL: GÉRALD DARMANIN ORDONNE AUX PRÉFETS D’INTERDIRE SYSTÉMATIQUEMENT LES MANIFESTATIONS PROPALESTINIENNES


C’est au préfet de décider d’interdire ou non une manifestation. Chaque interdiction doit être décidée au cas par cas, sous le contrôle du juge qui vérifiera que les risques de troubles invoqués par le préfet sont avérés selon les circonstances de lieux et de temps.

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Prolongement de l’autorisation du glyphosate dans l’UE : la France rétropédale


Ce vendredi 13 octobre, Paris s’est abstenu lors du vote des Etats sur la proposition de la Commission de reconduire pour dix ans l’autorisation de cet herbicide controversé. Il s’agit d’un recul car en 2017, la France s’était opposée à un prolongement pour cinq ans. Un nouveau vote devrait avoir lieu en novembre.

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Agenda de fin de semaine à Troyes


Mobilisation vendredi 13 octobre pour l’intersyndicale



L’intersyndicale appelle à manifester ce vendredi 13 octobre, à Troyes, Romilly-sur-Seine et Bar-sur-Aube. Une manifestation contre l’austérité et pour réclamer une hausse généralisée des salaires.

Mobilisation contre l’austérité, vendredi 13 à 14 h place Jean-Jaurès à Troyes. À 14 h, à Romilly-sur-Seine, devant la Bourse. À 15 h 30, à Bar-sur-Aube.

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Concert pour Un Digne Toit samedi 14 octobre à L’Expression Libre



« On va faire une expérience.
 » Prenons un premier élément ; Damien DB, un musicien poly instrumentiste compositeur, adepte de musique libre et d’improvisation, aux goûts musicaux teintés de jazz, de blues et de musiques progressives. Il est notamment membre fondateur du groupe 4 DB, et a joué dans Bohemian Blues, Mind The Gap, ou encore en duo avec Javier Adaro
Ajoutons un second élément ; H-Tône, parolier et rappeur à la culture hip-hop, ayant à cœur de donner de la voix, partisan de mots percutants, de flows ciselés et de textes recherchés, aux accents militants. Il a été membre du groupe Cadavreski, du projet vidéo Fistaille Made In Toylettes, et a également rappé sur le projet H-Tône feat Eveil.
Que donnerait la rencontre musicale de ces deux éléments ?
Un écart à la zone de confort pour chacun, et un point commun malgré tout ; chacun, à sa façon, a un rapport provocateur au cadre. Dans ce cas, quoi de mieux, pour cette première expérience potentiellement explosive, qu’un concert de soutien à l’association Un Digne Toit ?
« Parce qu’aucune famille, française ou étrangère, ne devrait dormir à la rue » « 


Vous êtes solidairement invités au concert est organisé samedi 14 octobre  à 21 heures au bar l’Expression Libre (33 avenue Marie de Champagne, Troyes).
Ce concert est donné par Damien DB et H-Tône au profit de notre association: les dons reçus pour cette soirée seront reversés à Un Digne Toit.

Un aperçu

Le Conseil d’Etat ordonne au ministère de l’Intérieur de garantir le port et la visibilité du matricule des policiers



La plus haute juridiction de l’ordre administratif avait été saisie par plusieurs associations à l’automne dernier.

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Les contrôles au faciès «existent» mais le Conseil d’Etat s’estime incompétent

La contestation forcit contre les nouveaux projets routiers


Macadrame. Samedi, plusieurs centaines de personnes se sont mobilisées dans le Val-d’Oise contre le projet de Boulevard intercommunal du Parisis ; ce lundi, le militant Thomas Brail entame une grève de la soif pour s’opposer à l’autoroute A69. La mobilisation contre les infrastructures routières prend un coup d’accélérateur.

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Autoroute A69 : des scientifiques rejoignent l’opposition à un « projet emblématique de ce qu’il ne faut plus faire »

« Les preuves vont disparaître, les témoins vont s’évanouir, les enquêteurs vont protéger les policiers »

VIOLENCES POLICIÈRES : L’AVOCAT ARIÉ ALIMI REVIENT SUR CINQ DOSSIERS EMBLÉMATIQUES



Ses dossiers font la Une et il aime ça. Pour faire bouger les lignes sur la question des violences policières, Arié Alimi use du droit autant qu’il joue des médias. À travers cinq affaires emblématiques, il raconte sa méthode.

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Arié alimi sera parmi nous à Sainte-Savine le 30 novembre prochain à l’issue de notre AG pour présenter son livre et ses combats actuels.

Une rentrée sous tension

Par Patrick Baudoin, président de la Ligue des droits de l’homme


Le meurtre du jeune Nahel tué par un policier, suivi des révoltes dans les quartiers populaires et aussi d’autres victimes de violences policières, a mis en exergue l’impérieuse nécessité d’agir à la fois contre les méthodes répressives du pouvoir et pour la prise en compte effective des légitimes revendications sociales.

C’est le droit de manifester qui se trouve entravé par un usage disproportionné et indiscriminé de la force publique, voire par la multiplication des mesures d’interdiction.

C’est la liberté d’association qui connaît une remise en cause sans précédent au travers de la suppression des subventions ou de la prise de mesures de dissolutions administratives. C’est la persistance de comportements racistes dans l’institution policière et de multiples discriminations.

C’est la progression de la précarité et des inégalités, la régression des services publics, l’aggravation des fractures territoriales, et le sentiment d’exclusion de beaucoup avec toutes les frustrations qui en résultent.

Pourtant, en présence de toutes ces réalités incontestables et explosives, le pouvoir paraît demeurer sourd et aveugle, s’abstenant de mettre en œuvre les remèdes nécessaires. Pire, au lieu de jouer la carte de l’apaisement, il continue de faire le choix de l’escalade comme cela peut être illustré par plusieurs exemples récents.

Ainsi en va-t-il de sa soumission à la corporation policière, y compris lors de la menace de sédition agitée après le placement en détention provisoire de policiers impliqués dans des violences. De même, la lourde répression judiciaire exigée par le ministre de la Justice a accentué l’injustice sociale ressentie dans les quartiers populaires. Tel est le cas aussi de l’interdiction du port de l’abaya dans les établissements scolaires, décidée surtout pour de médiocres considérations politiciennes, générant d’inutiles crispations identitaires en stigmatisant une catégorie déterminée de la population. On citera encore le projet de loi sur l’immigration qui, dans un climat de surenchère avec la droite et l’extrême-droite, vise à restreindre les droits, d’asile et de séjour des étrangers, et à faciliter leur expulsion du territoire français.

C’est pourquoi la poursuite de la mobilisation entamée s’impose pour continuer à faire valoir des revendications essentielles telles qu’exprimées immédiatement après le décès de Nahel : une réforme en profondeur de la police, de ses techniques d’intervention et de son armement ; l’abrogation de la loi de 2017 et des instructions consécutives facilitant l’usage des armes à feu par les forces de police ; le remplacement de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique ; la création d’un service dédié aux discriminations touchant la jeunesse sous l’égide du Défenseur des droits et le renforcement des moyens de lutte contre le racisme ; et, plus largement, des investissements et la mise en place d’une politique de lutte contre la pauvreté, de réduction des inégalités, de rétablissement des services publics, de protection de l’environnement et d’accueil des étrangers.

La LDH a, dans ce contexte, appelé à participer aux manifestations du 23 septembre 2023 dans plusieurs villes de France contre les politiques publiques discriminatoires et sécuritaires ciblant notamment les quartiers populaires et la jeunesse qui y grandit, et particulièrement les personnes racisées et précarisées.

Elle entend désormais poursuivre avec détermination son plein engagement afin de favoriser un vaste rassemblement de l’ensemble des organisations qui entendent combattre les atteintes portées aux droits sociaux et humains, et défendre les libertés individuelles et collectives conquises de haute lutte et jamais définitivement acquises. Il s’agit tout simplement de défendre une démocratie aujourd’hui menacée en France comme dans de nombreux autres pays en Europe et ailleurs.

La LDH prévoit ainsi de réunir à nouveau, et si possible en élargissant le cercle des participants, les organisations syndicales et associatives regroupées à son initiative au moment de la préparation de la loi dite séparatisme pour définir une stratégie d’actions à entreprendre sur la thématique « Droits, Libertés, Démocratie ».

L’objectif doit être au-delà des nécessaires démarches contestataires de formuler des propositions concrètes et constructives de nature à constituer une alternative crédible aux actuelles politiques régressives. Ce n’est que sur présentation d’un projet convaincant et attrayant, basé sur les valeurs de liberté, égalité, justice sociale, que pourra être enrayée la marche inéluctable de l’extrême-droite vers la prise du pouvoir.

Patrick Baudouin, président de la LDH

Source Le club de Médiapart

Mouvements sociaux : fichage de masse et permis de tuer

contre-attaque.net



Ce jeudi 5 octobre, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin intervenait devant la «Commission d’enquête sur les groupuscules violents de l’Assemblée Nationale». Une commission chargée de criminaliser le militantisme de gauche, suite à la manifestation de Sainte-Soline. Le ministre, issu de l’extrême-droite*, a exposé les choses avec une clarté foudroyante :

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*Gérald Darmanin aurait été adhérent de l’Action française: voir ICI

Le Nobel de la paix 2023 est décerné à Narges Mohammadi, emprisonnée en Iran



Comme chaque année, les spéculations allaient bon train pour ce prix, sans doute le plus attendu des Nobel étant donné le nombre de conflits en cours dans le monde entier. Mais on voyait mal comment le combat des femmes iraniennes pouvait être oublié.

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Le mythe du juge rouge



L’idée d’un magistrat ultra-politisé qui ne suivrait que son orientation personnelle revient régulièrement dans le débat et vise particulièrement les membres du Syndicat de la magistrature, classé à gauche.

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La justice met un coup d’arrêt majeur aux projets de méga-bassines dans le marais poitevin



Reteauqués. Lundi, le tribunal administratif de Poitiers a annulé l’autorisation de construire deux ensembles de réserves d’eau (ou «méga-bassines») dans les départements de la Charente, de la Charente-Maritime, des Deux-Sèvres et de la Vienne.

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15 mégabassines annulées : une grande victoire pour les opposants

Le monde laisse l’Arabie saoudite s’en tirer en toute impunité



Il y a cinq ans aujourd’hui, le célèbre journaliste saoudien et chroniqueur du Washington Post Jamal Khashoggi se rendait au consulat saoudien d’Istanbul pour obtenir les documents nécessaires à son futur mariage. 

À l’intérieur du consulat, des agents saoudiens ont assassiné M. Khashoggi et ont ensuite découpé son corps en morceaux

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« J’étais aux toilettes dans le train, ils sont rentrés et m’ont tirée dehors » : Edwige, Ivoirienne arrêtée à la frontière franco-italienne



De la Tunisie où elle a subi la vague de violences anti-Noirs aux contrôles au faciès dans les trains entre l’Italie et la France, Edwige*, Ivoirienne de 33 ans, témoigne d’un parcours migratoire marqué par les discriminations racistes. Partie de Côte d’Ivoire il y a près de quatre ans, elle retrace comment elle et son groupe de compagnons d’exil ont été poussés en dehors de la Tunisie, puis poussés hors d’Italie, avant que la France ne leur oppose, à son tour, un refus de se stabiliser sur le territoire.

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CONTRÔLE AU FACIÈS : FACE AU SILENCE DU GOUVERNEMENT, NOUS SAISISSONS LA JUSTICE


Une procédure historique contre les contrôles au faciès en France

EN FRANCE ET EN EUROPE, LE GOUVERNEMENT S’ATTAQUE OUVERTEMENT AU SECRET DES SOURCES DES JOURNALISTES



Quinze jours après la garde à vue de la journaliste Ariane Lavrilleux, le gouvernement français n’a toujours pas pris position pour défendre le secret des sources. Un silence qui cogne avec le lancement, ce mardi 3 octobre, des États généraux de l’information voulus par Emmanuel Macron et l’examen, le même jour, du Media Freedom Act au Parlement européen.

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Ariane Lavrilleux : « C’est notre droit à tous d’être informés qui est en jeu »