Deux journalistes sous pression face à des éleveurs porcins



Ils souhaitaient questionner des éleveurs porcins du Finistère sur leur rapport aux médias. Deux reporters de la revue Invendable se sont heurtés début août au mutisme des exploitants. Avant qu’un homme se présentant comme gendarme les somme d’expliquer leurs motivations.

L’inacceptable guerre d’Israël contre la liberté d’informer à Gaza



Plus de 100 journalistes palestiniens ont été tués dans des bombardements à Gaza, y compris lorsqu’ils portaient des gilets presse identifiant leur profession. Ce bilan sanglant et ce blocus de l’information imposé par Israël doivent cesser au plus vite.



À Gaza, la veste « presse » peut faire courir un danger de mort


Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, plus de cent journalistes, essentiellement palestiniens, ont été tués, faisant de ce conflit un des plus meurtriers pour la presse.

Le nombre est effarant. Plus de cent journalistes, essentiellement palestiniens, ont été tués depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, faisant de ce conflit l’un des plus meurtriers de l’histoire récente pour la presse.

Une situation qui vaut régulièrement à l’armée israélienne d’être accusée de cibler délibérément les journalistes présents dans l’enclave palestinienne, pour les faire taire.

Un consortium de médias internationaux, 50 journalistes représentant 13 organisations, a enquêté sous l’égide de Forbidden Stories, réseau international spécialisé dans l’investigation, pendant quatre mois.

L’enquête publiée mardi par des médias dont Der Spiegel, Le Monde, Arij (groupe de presse arabe basé en Jordanie), The Guardian, ZDF et d’autres étudie les cas de journalistes tués ou blessés alors qu’ils couvraient le conflit ou tentaient de raconter la vie quotidienne des Gazaouis en proie à une crise humanitaire sans précédent.

Julian Assange libéré : le cyber-militant devenu symbole de la liberté d’informer



Après douze ans d’enfermement dont cinq passés en prison au Royaume-Uni, Julian Assange est enfin libre après un accord conclu avec la justice américaine. Qui est le fondateur de Wikileaks, poursuivi par les États-Unis pour la publication sur ce site Internet de documents diplomatiques et militaires américains compromettants ? Portrait.



Julian Assange est libre: «L’ONU avait reconnu le caractère arbitraire de sa détention», rappelle Maître Antoine Vey, son avocat français


Julian Assange a quitté hier la prison de haute sécurité où il était détenu à Londres depuis cinq ans. Le lanceur d’alerte, désormais libre, aurait négocié un accord de plaider coupable d’avoir « rassemblé et disséminé des informations confidentielles » avec la justice américaine. Il sera entendu demain, mercredi dans les îles Mariannes, territoire américain du Pacifique, – ça pourrait être la dernière audience de l’Affaire Assange – puis devrait rentrer en Australie. Décryptage avec Maître Antoine Vey, son avocat en France.  


La liberté d’informer attaquée de toutes parts


Le gouvernement israélien a interrompu, dimanche, la diffusion de la chaîne qatarie Al-Jazira, accusée de menacer la sécurité du pays. Un assaut en règle contre la liberté d’informer alarmant contre lequel les Etats-Unis et l’Union européenne doivent protester davantage.

Deux jours après la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai, le gouvernement israélien a décidé à l’unanimité de réduire au silence la chaîne d’information qatarie Al-Jazira au nom de la sécurité du pays. Cette décision s’est traduite immédiatement par l’arrêt pour une période reconductible de quarante-cinq jours de la diffusion des programmes de la chaîne, que le premier ministre Benyamin Nétanyahou a qualifiée de « terroriste », et par la fermeture de ses bureaux sur le territoire israélien. Elle s’est accompagnée de la confiscation de ses équipements.



Italie: en grève, les journalistes de la RAI refusent de devenir « TV Meloni »


L’audiovisuel public transalpin est en grève ce lundi 6 mai. Les journalistes protestent contre la censure et la volonté de contrôle du gouvernement Meloni.

« Nous ne sommes pas le mégaphone du gouvernement. » Les mots sont signés du syndicat Usigrai, majoritaire dans l’audiovisuel public italien. Ils justifient la grève déclenchée ce lundi 6 mai au sein des treize chaînes de télévision et des trois radios nationales que compte la RAI, le mastodonte dédié à l’information et au divertissement. Une mobilisation de 24 heures, qui a commencé à 5h30.



Morandini-Praud-Hanouna, porte-voix de la fachosphère

 

Le 30 avril, la journaliste Nassira El Moaddem (Arrêt sur images, ex-i-Télé, ex-France Inter) tweete en réaction à une décision de la Fédération française de football [1] : « Pays de racistes dégénérés. Il n’y a pas d’autres mots. La honte. » Ce qui lui vaut d’être prise pour cible par l’extrême droite sur les réseaux sociaux et de subir menaces et insultes racistes et sexistes. La campagne se déroule ensuite sur les plateaux de la TV Bolloré, qui décuplent le torrent de haine.

Jean-Marc Morandini est le premier à dégainer. Le 1er mai, sur CNews, il introduit le sujet en précisant que ce tweet l’a mis « hors de [lui] », avant de tendre le micro à… Julien Odoul (RN) qui appelle Radio France à la suspendre (alors qu’elle n’y travaille plus) et conclut : « Si elle n’est pas contente, elle se casse. » Problème, comme le révèle Morandini qui s’enorgueillit d’avoir mené l’enquête – une enquête de basse police sur les « origines » de Nassira El Moaddem : « Elle est née dans le Loir-et-Cher, c’est une journaliste française. Ses parents sont marocains, ses parents sont originaires du Maroc. » Courtois avec l’élu RN qui pense comme lui, Jean-Marc Morandini se fait ensuite plus mordant – c’est le moins que l’on puisse dire – avec son autre interlocuteur, Rost, qui se refuse à « condamner » les propos de Nassira El Moaddem, même s’il dit ne pas les reprendre à son compte.

Le journal « Le Monde » suspendu au Burkina Faso

Cette décision du Conseil supérieur de la communication (CSC) burkinabé, qui n’a pas été notifiée officiellement, est une nouvelle atteinte au droit d’accès à l’information dans le pays.

Dans un article intitulé « Au Burkina Faso, “les soldats voulaient s’assurer qu’il n’y avait pas de survivants” » publié le 25 avril, notre journal a rapporté de façon circonstanciée la manière dont au moins 223 civils, dont une cinquantaine de femmes et d’enfants, ont été massacrés par leur propre armée dans des villages du nord du pays.

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/04/29/le-monde-denonce-l-annonce-de-sa-suspension-au-burkina-faso_6230664_3212.html?fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTAAAR3PjJutBVOa-Oe6jM3sdvG1idwXahte0sfs4g-3DA6RkprZxDzxiTz97WI_aem_Aem-l_yTaL7RER-PoGpRS9VO2PxWTTgekdgydB7Z6Lc67DYcoDrpccQ1z2h1SNO6xYCr5-_RGQaAaDxaSdX5XcL0

Guerre Israël-Hamas : le Conseil des droits de l’homme demande de cesser les ventes d’armes à Israël


Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a pris position ce vendredi pour la première fois sur le conflit entre Israël et le Hamas, en exigeant l’arrêt de toute vente d’arme à l’Etat hébreu.

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Pour la liberté d’informer à Gaza

RSF ouvre un centre régional pour la liberté de la presse à Beyrouth au Liban

​​RSF lance la campagne mondiale « Dommages collatéraux » pointant le danger que représentent les poursuites contre Julian Assange pour les médias et le droit du public à l’information


Reporters sans frontières (RSF) lance une nouvelle campagne de communication mondiale dans le cadre de son combat sans relâche pour la libération du fondateur de WikiLeaks Julian Assange. À partir du 18 octobre, des médias du monde entier diffuseront, sur papier et en ligne, le visuel de campagne de RSF mettant en lumière le danger que représentent pour tous les médias et pour le droit du public à l’information les poursuites engagées par le gouvernement américain contre Julian Assange.

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Après la garde à vue d’une journaliste, des juges mettent en examen un ex-militaire présenté comme sa source



La journaliste Ariane Lavrilleux a passé près de 40 heures en garde à vue entre mercredi et jeudi. Elle avait publié sur Disclose en 2021 une enquête sur un possible détournement par l’Egypte d’une aide militaire française.

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Journaliste placée en garde à vue : « C’est une attaque claire, nette et précise contre la liberté d’informer », s’indigne Ariane Lavrilleux

« Fin octobre, environ 90% de la rédaction aura vraiment quitté le JDD », selon deux anciens membres du journal



Pour ceux qui ont quitté le Journal du Dimanche, comment se présente l’avenir ? Juliette Demey et Bertrand Gréco, grands reporters et co-présidents de la Société Des Journalistes du JDD étaient les invités du 7h50 de France Inter ce dimanche.

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Burkina Faso

Au Burkina Faso, une vidéo d’enfants exécutés tournée dans un camp militaire


Burkina Faso : comment continuer à regarder France 24 ?

Séisme en Turquie : RSF dénonce plusieurs atteintes à la liberté de la presse


Après le double séisme dévastateur qui a frappé le pays, les autorités ont entravé à plusieurs reprises et de différentes façons le travail des journalistes qui tentent de rapporter la situation sur le terrain. Reporters sans frontières (RSF) exhorte les autorités turques à mettre fin aux pressions, aux ingérences inacceptables et à respecter le droit à l’information.

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Dernier espace médiatique libre en Algérie, le siège de Radio M a été mis sous scellés

Manifestation contre la censure, à Alger, le 15 avril 2019. RYAD KRAMDI / AFP


Ihsane El-Kadi, qui dirige le média, a été interpellé dans la nuit de vendredi à samedi, à une soixantaine de kilomètres à l’est d’Alger.

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Algérie: Reporters sans frontières appelle à la libération du fondateur de Radio M, Ihsane El Kadi

La liberté d’informer attaquée


« Un journaliste de Reporterre est poursuivi pour avoir fait son métier : informer sur une action militante. Cette procédure menace tous les reporters. Médias et syndicats de journalistes se mobilisent contre cette atteinte à la liberté d’informer. » Acrimed est cosignataire de ce texte publié par Reporterre le 29 novembre 2022.

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Affaire Shireen Abu Akleh : Israël doit aller au bout de son enquête et faire toute la lumière sur ce crime


Après avoir insisté pendant des mois sur l’impossibilité de déterminer la source des tirs qui ont tué Shireen Abu Akleh, l’armée israélienne a admis lundi qu’il était “fort probable” que la journaliste d’Al Jazeera ait été abattue par un soldat israélien “par accident”. Reporters sans frontières (RSF) appelle les autorités israéliennes à aller au bout de l’investigation pour révéler les véritables circonstances du meurtre.

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Guerre en Ukraine: en Russie, une opinion étouffée

Des policiers russes interpellent des protestataires lors d’une manifestation contre l’invasion de l’Ukraine, le 2 mars 2022 à Moscou. AFP – NATALIA KOLESNIKOVA


Au huitième jour d’offensive, la Russie est un pays fracturé et apeuré par une guerre que même ses élites n’ont pas vu venir. Il y a le soutien au pouvoir, le déni, et ceux qui avec leurs moyens tentent de protester avec les pires difficultés. Des enfants de 10 ans en Sibérie ont terminé au commissariat avec leurs pancartes : « Non à la guerre ». Malgré l’espace qui se restreint, quelques-uns tentent encore de faire entendre.

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Russie : censure des médias


Russie: l’étau se resserre encore sur les médias et la liberté d’expression

Kiosque à journaux, Moscou (novembre 2020): à la faveur de la guerre en Ukraine, le Kremlin contrôle plus étroitement encore les médias, y compris les rares journaux encore indépendants comme Novaya Gazeta. AFP – ALEXANDER NEMENOV


Au 6ème jour de la guerre, Moscou rassemble ses troupes et la bataille pour Kiev se profile. En Russie, l’étau sur une liberté d’expression déjà minimale se resserre. Haro sur les « traîtres » qui critiquent la guerre et les dispositions légales de plus en plus étouffantes.

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Guerre en Ukraine : le régulateur russe des médias censure les journalistes, sommés de suivre la ligne du Kremlin

Crédit : AFP


Une chape de plomb s’abat sur les journalistes et médias indépendants en Russie. La guerre menée par les autorités sur le territoire ukrainien rend leur travail, auparavant déjà entravé, de plus en plus difficile. Reporters sans frontières (RSF) soutient leurs efforts pour relayer une information fiable dans ce contexte dramatique.

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Régulation européenne des plateformes numériques : de grâce, encore un effort pour protéger le droit à l’information !


Le projet européen de législation sur les services numériques est entré dans la dernière phase de discussion entre les institutions européennes. Reporters sans frontières (RSF) appelle les négociateurs à s’entendre sur un texte ambitieux, à même de garantir, autant qu’il est encore possible, le droit à l’information des citoyens.

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Nantes Révoltée : un parfum de censure

Nous relayons un communiqué du SNJ relatif à l’annonce du ministre de l’Intérieur d’engager le processus de dissolution du média indépendant Nantes Révoltée [1]. (Acrimed)

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La LDH soutient le film « Hacking justice – le combat du siècle pour la liberté d’informer »

La LDH soutient le film « Hacking justice – le combat du siècle pour la liberté d’informer »

Le documentaire “Hacking justice – le combat du siècle pour la liberté d’informer” de Clara López Rubio et Juan Pancorbo sortira en salle le 17 novembre 2021.

Ce film permet de comprendre les activités de Julian Assange et l’enchaînement des procédures judiciaires qui l’ont conduit à subir déjà dix ans de privation de liberté, et à risquer une peine de 175 ans de prison aux États-Unis.

Hacking Justice : Ju

Julian Assange, cible des agences gouvernementales américaines et emblème des combats pour le droit à l’information, la liberté d’expression et la liberté de la presse.

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Birmanie, contrôle sur l’information et sanglante répression contre les opposants

Le régime militaire poursuit une sanglante répression contre ses opposants avec plus de 1.250 civils tués et plus de 7.000 en détention, selon l’Association d’assistance aux prisonniers politiques (AAPP), une ONG locale qui rapporte des cas de tortures, de viols et d’exécutions extra-judiciaires.

La presse est étranglée par la junte qui tente de renforcer son contrôle sur l’information, limitant l’accès à internet et annulant les licences des médias.

Plus de 100 journalistes ont été arrêtés depuis le putsch, selon Reporting ASEAN, une association de défense des droits, qui relève que 31 sont toujours en détention.

L’un des deux journalistes qui risquent 14 ans de prison pour avoir enquêté sur le massacre de dix musulmans rohingyas, Kyaw Soe Oo, escorté par la police au tribunal de Rangoon le 2 mai 2018. Myo Kyaw SOE / AFP

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