« Camp de la mort » : la prison de Saydnaya, symbole des atrocités du régime de Bachar al-Assad


Après une offensive éclair, les rebelles syriens ont libéré des milliers de prisonniers politiques de la prison de Saydnaya, près de Damas. Les recherches se sont achevées mardi sans retrouver d’autres détenus, mais des zones d’ombre persistent sur ce qui s’est réellement passé dans ces murs sous le règne de Bachar al-Assad. 



Destructions, tortures, disparitions : en Syrie, les quartiers martyrs de Damas révèlent leurs plaies


Le régime de Bachar al-Assad a voulu éradiquer, méthodiquement et avec sadisme, la population des quartiers de Jobar et de Zamalka, d’où était partie la révolution syrienne en 2011.

C’est l’un des endroits symboles du sadisme du régime de Bachar al-Assad qui vient de tomber. Le quartier Jobar est un quartier martyr de Damas, théâtre de combats, dès 2011, entre rebelles et armée, puis victime du gaz sarin en 2018 avant d’être totalement vidé de sa population.



Syrie : dans un hôpital de Damas, « des scènes déchirantes, abominables »


La transition est en marche en Syrie. Alors qu’à Damas on continue de célébrer la chute du régime Assad, le nouveau pouvoir tente de rassurer et assure vouloir « construire une nouvelle Syrie ». De nombreux prisonniers ont été libérés ces derniers jours. Ils sont pris en charge dans des hôpitaux. Notre envoyée spéciale Julie Dungelhoeff s’est rendue à l’hôpital Al-Nafis. Elle nous décrit des « scènes abominables. »



Syrie : au-delà du secret


Que s’est-il agi de cacher à Saidnaya et dans les souterrains des palais des Assad ? Comme les casques blancs syriens confrontés à la l’impossibilité de poursuivre leurs fouilles, nous butons sur un impossible. Comme les prisonniers libérés qui ont oublié leurs propres noms et jusqu’à l’usage de la parole, nous sommes là aux prises avec des mots manquants.



« Pire que tout ce que tu peux imaginer » : les récits glaçants des survivants de la prison syrienne de Saidnaya



Pour beaucoup de Syriens, la priorité reste la quête de proches disparus, happés par des décennies de féroce répression du clan Assad. Dans la prison tristement célèbre de Saidnaya, près de Damas, où les détenus ont été libérés, certains ont peint au-dessus de l’entrée « abattoir humain ».



« Le renvoi des réfugiés syriens est prématuré »


Après 14 ans de conflit en Syrie, les récents développements sont sources d’espoir, mais aussi d’incertitudes pour des millions de réfugiés ou exilés syriens dans le monde.

Alors que des pays européens entament la suspension des demandes d’asile des réfugiés syriens et préparent un plan de rapatriement, l’Agence de l’ONU pour les réfugiés appelle à faire preuve de patience et de vigilance.



Le ministère de l’Intérieur est-il compétent pour mettre fin à la protection des réfugiés syriens ?


En France, il existe une administration indépendante en charge d’accorder ou de retirer l’asile aux réfugiés, le ministère de l’Intérieur n’est pas compétent pour prendre ces décisions.

Surpopulation carcérale : le nombre de détenus dans les prisons en France a atteint 79 631, un nouveau record



La France figure parmi les mauvais élèves en Europe en termes de surpopulation carcérale.

Le nombre de détenus en France a atteint un nouveau record au 1er octobre, avec 79 631 personnes incarcérées contre 78 969 le mois précédent, selon des chiffres du ministère de la Justice consultés mercredi par l’AFP. En un an, ce sont près de 5 300 personnes supplémentaires qui ont été incarcérées dans les prisons françaises, malgré la surpopulation chronique.

Viols, harcèlements : révélations sur la face cachée des prisons françaises



Lorsqu’on évoque des violences au sein de ce milieu, chacun pense naturellement aux détenus. Dans l’imaginaire carcéral, la violence n’émanerait que d’eux. Rarement de ceux qui les encadrent ou alors seulement dans le cadre d’une légitime défense. Et pourtant de nombreuses femmes qui travaillent dans les prisons françaises déclarent se sentir plus en sécurité avec les détenus qu’avec leur propre collègue. Viols, agressions, harcèlements sexuels. Une dizaine de femmes, surveillantes pénitentiaires, agent administratif, assistantes sociale ou conseillères d’insertion et de probation nous ont confié leur témoignage, leur histoire. Toutes racontent une mécanique infernale, une atmosphère de travail machiste et hyper sexualisée au sein de laquelle elles ne sont pas protégées. Une partie d’entre elles a accepté de témoigner face caméra dans l’espoir de faire changer les choses.

« Faire exécuter les peines de prison ferme plutôt que les alternatives » : la proposition de loi du député Loïc Kervran « aggraverait la situation »



Le député Horizons du Cher, Loïc Kervran souhaite porter une loi afin de « renforcer l’exécution des peines d’emprisonnement ferme ». Il dénonce le recours aux alternatives à la prison ferme, inefficaces selon lui. Une proposition qui vise rassurer la population et faire baisser la récidive, selon l’élu du Cher. Les spécialistes du milieu carcéral, eux, sont dubitatifs.

Prisons : « 101 détenus qui dorment par terre » et des personnels au bout du rouleau, la surpopulation carcérale à son « paroxysme » à Perpignan



La surpopulation carcérale atteint des records à Perpignan. Une fois de plus, les syndicats de la pénitentiaire tirent la sonnette d’alarme. Plus d’une centaine de détenus dorment sur des matelas par terre. Une surpopulation carcérale qui s’ajoute à une insuffisance de personnel.

L’OIP saisit le Conseil d’État d’une demande de stop-écrou à la prison de Tarbes



Lors d’une audience de référé qui a duré deux heures et demie, l’OIP a réclamé, dans le cadre d’un recours contre une décision du tribunal administratif de Pau concernant la maison d’arrêt de Tarbes,  une mesure de stop-écrou. C’est la première fois que le Conseil d’État est saisi d’une telle demande ; elle vise à bloquer les nouvelles arrivées dans un établissement surpeuplé.

Augmentation d’un tiers du nombre de détenus depuis quatre ans

En 4 ans, le nombre de détenus a augmenté d’un tiers. Face à cette situation indigne d’un Etat de droits, la LDH réitère sa demande au gouvernement de la mise en place d’un dispositif contraignant de régulation de la population carcérale.

 Alors que les prisons françaises sont inhumaines, fabriquent de l’exclusion sociale et échouent à prévenir la récidive, un nouveau record absolu a été battu au 1er juillet, pour le neuvième mois consécutif, avec 78 509 personnes incarcérées.

Les prisons débordent, et l’Etat les remplit encore

La délinquance n’explose pas et pourtant le gouvernement ne cesse de renforcer les peines passibles d’emprisonnement, ce qui a entraîné une augmentation d’un tiers du nombre de détenus depuis quatre ans.

Les prisons débordent, et l’Etat les remplit encore – Libération (liberation.fr)

Russie: opposant décédé en détention

Pavel Kouchnir, 39 ans, est décédé en détention des suites d’une grève de la faim. Ses proches ont révélé la disparition du musicien qui collait des tracts et publiait des messages sur sa chaîne YouTube contre l’invasion russe de l’Ukraine.

Il s’agit du deuxième décès en juillet d’un opposant à l’invasion de l’Ukraine dans les centres de détention russes, après celui du prisonnier de guerre ukrainien Oleksandr Ishchenko.

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/08/06/en-russie-la-mort-d-un-pianiste-antiguerre-en-prison_6269801_3210.html

Caché par les autorités, le décès de Pavel Kouchnir a été rendu public par Olga Romanova, la fondatrice de l’ONG La Russie en prison (Rous sidiachtchaïa), qui défend les droits des prisonniers et bénéficie d’un large réseau d’informateurs au sein des maisons d’arrêt et des colonies pénitentiaires de la Fédération de Russie.

https://www.liberation.fr/international/europe/le-pianiste-russe-et-militant-anti-guerre-pavel-kischner-meurt-en-cellule-apres-une-greve-de-la-faim-20240804_C52ZW4RC75ER5HLXBPU635FIZI/

Ce militant de la paix avait été arrêté il y a trois mois, accusé d’incitation au terrorisme. Son tort : des opinions anti-guerre, exprimées sur sa chaîne YouTube. Sur cette chaîne, Pavel Kushnir n’avait que cinq abonnés.

« Un bon quartier d’isolement est un quartier vide »


Chargée de recherche associée à l’université d’Oxford, Sharon Shalev travaille sur les régimes d’isolement carcéral depuis une trentaine d’années. Elle a conseillé différents États et organisations internationales à ce sujet, et coordonné une étude comparative de ces régimes dans 42 pays, parue en janvier 2024*.




Pour un véritable changement de cap en termes de politiques pénales, maintenant !

  

À l’issue des élections législatives, une certitude persiste : la nécessité d’un changement de paradigme en termes de politiques pénales, seul moyen de garantir le respect des droits fondamentaux des personnes détenues.

Dimanche soir, les député.es d’extrême-droite, qui n’ont eu de cesse pendant la campagne d’user de raccourcis démagogiques visant une fois de plus à attiser le sentiment d’insécurité de la population, à coup de « l’extrême gauche va vider les prisons », n’ont pas obtenu de majorité. Ce résultat montre a minima que, non, tou.tes les français.es ne plébiscitent pas une politique autoritaire, répressive, raciste, sexiste et classiste.

A la maison d’arrêt de Tarbes, des recommandations en urgence émises après « des violences physiques et psychologiques » rapportées sur des détenus



La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté dénonce, à la suite de visites inopinées en mars dans cette prison, de « nombreux dysfonctionnements entraînant des atteintes graves aux droits des personnes qui y sont détenues ». Une enquête judiciaire est en cours, selon le ministre de la Justice.

« Coups »« gifles »« injures »« doigts d’honneur », « menaces »« moqueries »… Lors de deux visites inopinées, en mars, à la maison d’arrêt de Tarbes (Hautes-Pyrénées), cinq contrôleurs des lieux de privation de liberté ont recueilli de « multiples témoignages concordants et circonstanciés », qui parlent « de violences physiques et psychologiques » commises de manière répétée sur des détenus par une équipe de surveillants. A la suite de ce constat, la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), Dominique Simonnot, a émis des recommandations en urgence, le 10 avril. Elles sont publiées jeudi 13 juin au Journal officiel.

Violences dans les centres de rétention

https://www.blast-info.fr/articles/2024/centres-de-retention-le-tabou-des-violences-sexuelles-pS2zL3OwRJWInj_CSEQRKQ

Entassés dans des lieux dits « de privation de liberté », insalubres et bondés en attente de leur expulsion, les « retenus » étrangers souffrent depuis des années d’une augmentation des violences. Y compris sexuelles. Blast est parvenu à documenter des agressions intervenues dans plusieurs CRA.

« On nous relate plusieurs cas par an mais le sujet reste énormément tabou chez les retenus, ils n’osent pas porter plainte, ils ont honte », décrit à Blast un infirmier en poste au CRA de Marseille. « Est-ce que c’est l’arbre qui cache la forêt ? Je sais ce que l’on me dit, je ne sais pas ce que l’on ne me dit pas », relève, de son côté, l’un des trois médecins officiant à Marseille.

Les conditions d’enfermement, de plus en plus dégradées, ne peuvent que favoriser le passage à l’acte. Une centaine d’hommes s’entassent dans une cinquantaine de chambres réparties dans cinq zones que l’on nomme des « peignes ». Au sein de ces espaces de vie, les retenus partagent une chambre à deux, voire trois. Le système de fermeture des espaces privés a été supprimé à cause du vandalisme, l’intimité est donc inexistante et les retenus les plus fragiles bien démunis face à leurs agresseurs.

D’autant plus que ces violences se jouent à huis-clos. La police, absente des zones de vie, se contente d’une surveillance vidéo pour y assurer la sécurité. Une défaillance qui témoigne d’un sous-effectif chronique au sein de la police aux frontières (PAF) et qui permet aux retenus les plus violents de s’en prendre aux plus fragiles en toute impunité.

Actualité du jour: Gaza, Assurance-chômage, prisons, Béziers, Calais, Royaume-Uni et Rwanda, Argentine…


La guerre à Gaza entre dans son 200e jour


Ces dernières 24 heures, les bombardements israéliens ont entraîné la mort de 32 Palestiniens, selon le ministère de la Santé du Hamas. Des frappes aériennes ont visé le centre de Gaza, près du camp de réfugiés de Boureij tandis que des tirs d’artillerie ont touché le camp de Nousseirat. La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock appelle à la libération des otages dans un message publié sur X.

Depuis le début de la guerre qui oppose Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, au moins 34 183 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza. 

En 24 heures, au moins 32 morts supplémentaires ont été recensés, selon un communiqué du ministère qui fait état de 77.143 blessés en 200 jours de guerre.




Réforme de l’assurance-chômage : «À courir comme des poulets sans tête derrière l’emploi, nous sommes condamnés à l’immobilisme»


Le gouvernement vient d’annoncer qu’il durcirait les règles de l’assurance-chômage au 1er juillet. Une mauvaise nouvelle pour les plus précaires. Comme pour le climat.

Pour trouver comment combler un déficit abyssal qu’il a mal calculé en ne touchant pas aux impôts – notamment ceux des plus aisés –, le gouvernement s’apprête à réformer l’assurance-chômage pour la quatrième fois en six ans.


Le gouvernement fixera de nouvelles règles à partir du 1ᵉʳ juillet


Le ministère du travail rappelle que les organisations patronales et salariales ne se sont pas mises d’accord sur l’emploi des seniors, au terme de trois mois et demi de négociations.

Le gouvernement fixera de nouvelles règles d’indemnisation pour les demandeurs d’emploi à partir du 1er juillet, selon un communiqué du ministère du travail paru lundi 22 avril. Le gouvernement justifie cette décision par l’échec, il y a près de deux semaines, des négociations entre patronat et syndicats sur la vie au travail et l’emploi des seniors. L’exécutif, qui veut durcir les règles d’indemnisation pour inciter à la reprise d’activité, n’a pas encore précisé ce qui allait changer, mais il a d’ores et déjà arrêté la méthode.


« On ne vit pas avec 1 400 euros » : les chômeurs s’agacent d’un nouveau tour de vis possible sur l’attribution des allocations


Alors que le gouvernement fixera de nouvelles règles d’indemnisation des demandeurs d’emploi à partir du 1er juillet, les chômeurs s’inquiètent de la possibilité d’un nouveau durcissement des conditions pour toucher l’allocation.

Y aura-t-il un nouveau tour de vis dans l’attribution de l’allocation-chômage ? Le gouvernement a repris la main lundi 22 avril après l‘échec des négociations entre syndicats et patronat et doit fixer de nouvelles règles d’ici le 1er juillet. Pour l’instant, c’est une page blanche, assure la ministre du Travail Catherine Vautrin. Mais après les sorties récentes de Gabriel Attal, les chômeurs s’inquiètent de voir les conditions d’attribution durcies et une prise en charge moins longue.



« La prison, un système moyenâgeux et archaïque » : un officier de la pénitentiaire raconte


Hervé* a passé près de 15 ans derrière les barreaux au service de l’administration pénitentiaire. Décisions disciplinaires arbitraires, corruption, maltraitances, management toxique : il dénonce un système dysfonctionnel.

Depuis le centre-ville de Moulins (Allier), il faut rouler moins de 15 minutes et longer la zone industrielle avant de voir se dresser le centre pénitentiaire au milieu des champs. Deux bâtiments se font face. Le premier, la maison d’arrêt, est bordé par quelques carrés de plantations entretenues par les détenus inscrits en formation maraîchage. Cette prison-là héberge actuellement 231 détenus condamnés à des peines courtes ou en attente de jugement. Juste derrière, le second bâtiment est à l’image des grands centres pénitentiaires bâtis dans les années 1980.



3 questions sur l’arrêté instaurant un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans à Béziers


Lundi 22 avril, Robert Ménard, maire de Béziers, a pris un arrêté instaurant un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans. Il avait déjà pris un arrêté similaire en 2014, annulé par le Conseil d’Etat en 2018. Avait-il le droit de recommencer ? L’arrêté va-t-il être de nouveau annulé ? Réponses avec une avocate en droit public.


ROBERT MÉNARD INSTAURE UN COUVRE-FEU POUR LES MINEURS À BÉZIERS : LES CONDITIONS POSÉES PAR LE JUGE


Les arrêtés municipaux de couvre-feu, de plus en plus fréquents, ne sont pas toujours illégaux et ne suscitent pas toujours l’attention des médias, comme celui du maire de Béziers. L’arrêté, non encore publié, devra toutefois respecter certaines règles.




Au moins cinq migrants morts lors d’une tentative de traversée de la Manche



Au moins cinq migrants, dont un enfant, sont morts, dans la nuit de lundi à mardi en tentant de traverser la Manche depuis les plages de Wimereux, a indiqué une source policière à l’AFP. Ce drame porte à au moins 15 le nombre de personnes qui ont perdu la vie en tentant de traverser la Manche en 2024.

Dans la nuit de lundi 22 au mardi 23 avril, au moment où les parlementaires britanniques validaient l’accord sur l’envoi de demandeurs d’asile au Rwanda, au moins cinq migrants, dont un enfant, sont morts en tentant de traverser la Manche.

Le drame a eu lieu après « un mouvement de foule » en mer. Trois hommes et une femme figurent également parmi les personnes décédées et une personne a été légèrement blessée, a indiqué à l’AFP la préfecture du Pas-de-Calais, confirmant une information de La Voix du Nord.




Le Parlement britannique adopte le projet de loi sur l’expulsion des migrants au Rwanda



Le Parlement britannique a approuvé dans la nuit de lundi à mardi le projet de loi permettant l’expulsion vers le Rwanda des demandeurs d’asile entrés de manière irrégulière au Royaume-Uni, après une interminable bataille entre la chambre haute, réticente face à ce texte controversé, et la chambre basse. Une victoire pour le Premier ministre, qui affirme que les premiers vols vers Kigali pourront décoller d’ici 10 à 12 semaines.

Annoncé il y a deux ans par le gouvernement conservateur, le projet d’expulsion des migrants vers le Rwanda a finalement été adopté dans la nuit de lundi 22 à mardi 23 avril. Cette mesure-phare de la politique britannique de lutte contre l’immigration irrégulière vise à envoyer dans ce petit pays d’Afrique de l’Est les demandeurs d’asile arrivés clandestinement au Royaume-Uni.


Que contient le texte controversé du Royaume-Uni ?


Le parlement britannique a approuvé le projet de loi permettant l’expulsion vers le Rwanda de demandeurs d’asile entrés illégalement au Royaume-Uni. Approuvé en janvier dernier par la Chambre des communes, le texte était depuis lors bloqué à la Chambre des Lords, qui réclamait des protections supplémentaires. France 24 revient sur ce texte controversé





Argentine: journée de mobilisation en défense de l’université publique



Des manifestations sont prévues à Buenos Aires et à travers tout le pays ce mardi à l’appel des recteurs de 73 universités et des syndicats enseignants et étudiants. En raison du « choc d’austérité » décrété par le président Javier Milei, les universités doivent fonctionner avec le budget de l’année 2023, en dépit d’une inflation annuelle à plus de 288%… 

La mobilisation d’aujourd’hui va d’ailleurs ouvrir une séquence de rapport de force entre le gouvernement et la rue, avec une grande manifestation à Buenos Aires le 1er mai, et surtout une grève générale, la deuxième depuis l’élection de Javier Milei, prévue le 9 mai prochain.




La CEDH condamne la France pour les conditions de détention pendant le blocage de la prison de Condé-sur-Sarthe


Deux détenus s’étaient plaints d’avoir été « confinés en cellule vingt-quatre heures sur vingt-quatre pendant une vingtaine de jours ». La France devra verser 2 000 euros à chacun des requérants pour préjudice moral.

La France a été condamnée, jeudi 18 avril, par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour « les conditions matérielles de détention » de deux détenus de la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne) durant un conflit social en mars 2019 à la suite de l’agression de gardiens par un détenu radicalisé. La France devra verser 2 000 euros à chacun des requérants pour préjudice moral.

Prisons : 76 258 personnes étaient détenues en France au 1er février, un nouveau record


La surpopulation carcérale s’établissait à 123,5% au début du mois, avec une très forte hausse de personnes contraintes de dormir sur un matelas.

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« Vision quasi-exclusivement répressive » : la discipline en prison en France pointée par un rapport de l’OIP


Dans un rapport de l’Observatoire international des prisons publié ce mardi, et que France Inter dévoile en avant-première, le rapport des prisons françaises à la discipline passe trop par les quartiers disciplinaires, dont l’association réclame la suppression.

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« Au cœur de la prison, la machine disciplinaire » : un rapport d’enquête de l’OIP

Un nouveau record pour les prisons françaises, avec plus de 75 000 personnes incarcérées début novembre


Les établissements pénitentiaires du pays ne comptent que 60 975 places opérationnelles, et la densité carcérale globale est donc de 123,2%.

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La surpopulation carcérale à un niveau sans précédent en France

La LDH communique



L’AVORTEMENT : LIBRE ET GRATUIT ? DÉFENDRE ET GARANTIR UN DROIT FONDAMENTAL

 

EN STIGMATISANT LES CONSOMMATEURS ET CONSOMMATRICES, LE MINISTRE DE L’INTÉRIEUR TENTE DE CACHER L’ÉCHEC DE SA POLITIQUE DES DROGUES


POUR UN ACCÈS À INTERNET EN PRISON : UNE MOBILISATION PLUS NÉCESSAIRE QUE JAMAIS


LA LOI SUR L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE DOIT PROTÉGER L’ETAT DE DROIT

Libye : MSF met fin à ses activités médicales dans les centres de détention de Tripoli



Médecins sans frontières (MSF) a décidé de mettre fin à ses activités médicales dans les prisons de la capitale libyenne. L’ONG estime ne plus être en mesure de « prodiguer convenablement des soins » aux migrants enfermés dans ces structures. MSF continue néanmoins sa mission dans les autres centres de détention du pays. InfoMigrants s’est entretenu avec Federica Franco, chef de mission de MSF Pays-Bas en Libye.

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« Un mètre carré par personne » : la population carcérale atteint un niveau historique en France



Plus de 74 000 personnes étaient incarcérées dans les prisons françaises au 1er juillet, d’après les chiffres du ministère de la Justice. Un record historique qui devrait encore augmenter dans les prochaines semaines, avec des conséquences dramatiques pour les conditions d’incarcération.

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