Troyes: malgré le gros temps, la flotille troyenne tient la mer



Notre envoyée spéciale a compté environ 80 téméraires ayant affronté la tempête qui s’est abattue sur Troyes ce matin.

Malgré l’arrrêté municipal qui mélangeait les termes « espace public  » et « domaine public », ce qui pouvait pour le moins prêter à confusion, en y interdisant « la pose et l’affichage de drapeaux palestiniens et toute manifestation politique relative à un Etat étranger », on a pu voir, dans la ville et, pour finir, sur le parvis de l’hôtel de ville de Troyes, le drapeau palestinien et les banderoles exigeant l’arrêt des massacres en Palestine et faisant le décompte des victimes gazaouies (67000 morts, dont 18000 enfants, 54000 blessés, dont 45000 enfants). On a pu y entendre les slogans demandant, parmi d’autres, l’incarcération du criminel Netanyahu et la libération de la flotille.

Préambule à la déclaration du collectif aubois pour la paix.

Avant de commencer la prise de parole, nous tenons à exprimer notre étonnement et notre réprobation concernant l’arrêté que Monsieur Baroin a pris le 19 septembre interdisant la pose et l’affichage de drapeaux palestiniens et de toute manifestation politique relative à un Etat étranger sur le domaine public et les bâtiments publics de la commune de Troyes.

Déjà, nous pouvons affirmer que cet arrêté, même si l’ambigüité de sa rédaction pourrait susciter le doute, ne vise pas à nous interdire de manifester puisqu’il ne concerne pas l’espace public mais est limité au domaine public, c‘est à dire aux bâtiments publics de la ville de Troyes.

Nous rappelons que la liberté de manifester est un droit fondamental et incontournable.

Alors pourquoi avoir pris un tel arrêté ?

Serait-il fait pour semer le doute dans les esprits et entretenir la confusion afin de discréditer notre action en faveur de la paix et de la solidarité avec le peuple palestinien ?

Serait-il fait pour nous faire de nouveau un procès d’intention et nous accuser implicitement d’antisémitisme ? Pour nous reprocher de vouloir porter atteinte à la liberté de culte, en profitant impunément du calendrier des fêtes religieuses juives ?

Serait-il fait pour nous suspecter de remettre en cause la tranquillité et la sécurité dans les rues de Troyes, alors que notre collectif pour la paix de l’Aube a toujours engagé des actions pacifiques et n’a jamais porté atteinte à l’ordre public ? Alors que nous avons toujours évité de tomber dans la provocation et que nous n’avons jamais manifesté devant des lieux de cultes ?

L’interdit portant uniquement sur l’affichage sur les bâtiments publics, personne ne peut nous assimiler à des bâtiments publics.


Nous pouvons donc arborer en toute légalité tous les signes et tous les slogans pour exprimer nos opinions, pour exprimer notre solidarité avec le peuple palestinien.

Pourquoi avoir pris une telle décision qui apparaît particulièrement disproportionné eu égard à l’ampleur d’un drame que vit le peuple palestinien ? Pourquoi ce petit coup de menton si ce n’est pour souscrire aux ordres de monsieur le ministre démissionnaire de l’Intérieur ?

Sur la décision du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne du 1er octobre, nous tenons à dire que le tribunal administratif à botté en touche pour ne pas répondre à la question et qu’il s’est trompé.

Nous considérons que la CGT était bien en droit à agir et de contester l’arrêté du Maire de Troyes. Nous disons que la décision du tribunal administratif n’est pas acceptable puisqu’elle porte atteinte à la légitimité de l’action syndicale. Et nous n’en resterons pas là.

Samedi 4 octobre 2025 Collectif pour la paix de l’Aube



COLLECTIF AUBOIS POUR LA PAIX

PRISE DE PAROLE

Après la reconnaissance de l’État de Palestine, l’urgence demeure : stop au génocide, stop à la colonisation, à l’occupation, à l’apartheid. Sanctions contre Israël !

La reconnaissance par la France et par neuf autres pays de l’État de Palestine, à l’occasion de l’Assemblée Générale de l’ONU du 22 septembre 2025, marque une avancée, mais elle arrive bien tardivement et dans une situation d’extrême danger pour le peuple palestinien.

Face à cette urgence extrême, il faut des mesures concrètes pour mettre fin à l’occupation, à la colonisation et à l’apartheid. À Gaza l’État d’Israël mène depuis deux ans, sous les yeux du monde entier, une guerre génocidaire. Le gouvernement israélien, malgré les mises en garde de l’ONU et de la plupart des États, met à exécution son plan pour s’emparer de la ville de Gaza, en déplacer la population déjà bombardée et épuisée, et raser entièrement cette grande ville palestinienne. La famine s’ajoute aux bombardements incessants qui visent délibérément la population civile et à la destruction totale de toutes les infrastructures vitales. Ne nous laissons pas tromper sur les buts de guerre d’Israël : il s’agit de détruire totalement la bande de Gaza pour la rendre invivable et en expulser la population.


En Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, la population est assiégée, déplacée de force, menacée par les colons et l’armée israélienne, et l’expansion des colonies se poursuit sans relâche. La fermeture de plus en plus fréquente du passage vers la Jordanie enferme la population palestinienne. Le parlement israélien a voté l’annexion de la Cisjordanie, et le plan de colonisation du secteur « E1 », qui coupe la Cisjordanie et rend impossible

la création d’un État palestinien, est maintenant engagé. C’est un nettoyage ethnique qui est déjà en cours.

Entièrement dans sa logique guerrière, l’État d’Israël continue à bombarder en toute impunité le Liban et la Syrie, prétendant « redessiner » l’ensemble du Moyen-Orient.

Le Collectif Aubois pour la Paix dénonce depuis des mois la guerre génocidaire menée par l’État israélien contre le peuple palestinien. Dans une impunité totale, avec l’appui actif des Etats-Unis et en l’absence de sanctions de l’Union européenne, l’État d’Israël viole en permanence le droit international, et ne fait pas mystère de son projet de déporter ou d’éliminer la population palestinienne. C’est une honte pour l’humanité, qui va durablement marquer notre siècle.


Nous soutenons le peuple palestinien dans sa résilience et sa résistance au génocide, à la colonisation et à l’apartheid.

Nous saluons les initiatives des organisations de la société civile israélienne qui refusent clairement le génocide en cours. Nous saluons les initiatives des syndicats qui ont bloqué l’envoi de matériel militaire en Israël et appelons à leur extension. 

Nous apportons notre plein soutien aux flottilles vers Gaza et appelons les États à les protéger. La « flottille pour la liberté » est un mouvement international humanitaire non violent de soutien aux Palestiniens. Elle est partie le 31 août dans le but de créer un corridor humanitaire pour aider les populations de Gaza. Jeudi 2 octobre la flottille a été interceptée par des militaires israéliens au mépris total du droit international alors qu’ils allaient accoster à Gaza. Le ministre de la Sécurité israélien, Itamar Ben Gvi s’est illustré dans la soirée en traitant de « terroristes » les participants de la Flottille pour la liberté, tous assis sur le sol, dans une vidéo filmée au sein de leur centre de détention. « Regardez-les, partisans des meurtriers », a-t-il poursuivi, alors que les prisonniers face à lui ont répondu avec des « Free Palestine ».


La France doit intervenir d’urgence pour garantir la sécurité de ces 500 participants de la Flottille pour Gaza, pour garantir le respect du droit international et imposer un cessez-le-feu immédiat. L’aide humanitaire que transporte la flottille doit être distribuée. Une vague de soutien mondiale s’est traduit par des manifestations dans de nombreuses villes jeudi soir, et se poursuit aujourd’hui. Hier encore, plus d’un million d’italiens ont bloqué leur pays et manifesté en soutien à la flottille.

Avec eux, nous exigeons la libération immédiate des participants à la flottille parmi lesquels il y a 40 ressortissants français dont des députés.


Macron et son ministre doivent immédiatement entamer des mesures de rétorsion à l’encontre de l’État génocidaire israélien afin d’obtenir leur libération et :

  • l’arrêt immédiat des bombardements et le retrait des troupes terrestres israéliennes de la bande de Gaza, et la libération de toutes les personnes détenues, dans le cadre d’un cessez-le-feu immédiat et durable.
  • La réouverture immédiate de tous les points de passage, et la reprise massive de l’aide humanitaire à Gaza sous le contrôle de l’ONU et des ONG internationales, et l’accès de Gaza aux soignants et journalistes internationaux.
  • L’arrêt par la France de toute coopération militaire et de toute livraison d’armes, de munitions et d’équipements militaires à Israël, et l’interdiction de leur transit sur son territoire.
  • Que la France engage des sanctions contre Israël, sur le plan diplomatique et par la remise en cause des coopérations commerciales, universitaires et de recherche avec Israël.
  • La suspension de l’Accord d’Association entre l’Union européenne et Israël.


C’est le monde entier qui se mobilise aujourd’hui. Nous sommes fiers d’y participer au travers de cette manifestation et rappelons haut et fort notre soutien à la Palestine et à la Flottille.


DERNIERES NOUVELLES DE LA FLOTILLE DE LA LIBERTE

Les 42 bateaux de la mission historique de la flottille mondiale Soumoud ont été interceptés illégalement par l’armée israélienne entre le 1er et le 3 octobre, alors qu’ils tentaient de briser le siège d’Israël sur Gaza. 462 personnes ont été kidnappées dans les eaux internationales. Certains d’entre eux ont déjà été refoulés dans leur pays (164). D’autres se trouvent encore emprisonnés (328) dans la prison de Ketziot à la sinistre réputation et ont, pour certain(e)s, entamé une grève de la faim.

L’engagement mondial à se tenir aux côtés de la Palestine se poursuit. La Coalition de la Flottille de la Liberté, en partenariat avec Thousand Madleens et la Conscience, a d’autres bateaux en route. Suivez leur progression sur le tracker : https://globalsumudflotilla.org/tracker/

 

La Global Sumud Flotilla a été illégalement interceptée cette nuit par la marine israélienne.


Selon le traceur sur son site web, un seul bateau – sur les quarante-quatre navires de La Global Sumud Flotilla où ont embarqué environ 300 militants – continue sa route vers l’enclave palestinienne. S’il se rapproche, sa tentative de briser le blocus « sera empêchée », a prévenu la diplomatie israélienne.





La #LDH se joint à la #FIDH : parmi les activistes arrêtés, deux des vice-présidents de la FIDH. La LDH et la FIDH demandent leur remise en liberté immédiate.



Appel pour la libération immédiate des équipages de la « Global Sumud Flottilla »




Une autre flotille de 9 bateaux, Thousand Madleens to Gaza, est en route


De l’Amazonie aux flottilles pour Gaza : une navigatrice contre les injustices

 

La situation à Gaza : revue de presse



La presse française fait dans la mesure…

La France demandait en juillet que la presse « puisse accéder à Gaza pour montrer » ce qu’il se passe dans le territoire en danger de famine, après vingt et un mois d’offensive. Aujourd’hui, aucun journaliste étranger ne peut pénétrer dans l’enclave et les journalistes gazaouis présents sont massacrés sciemment par l’armée israélienne.


« Israël a revendiqué l’assassinat, le 10 août, de six journalistes palestiniens à Gaza, assimilant l’un d’entre eux à un terroriste. Ils étaient parmi les derniers, après un massacre sans précédent de professionnels de l’information par l’armée israélienne. »

 

Reporters Sans Frontières (RSF) a beau demander une réaction forte, la situation n’évolue pas d’un iota et ne fait même qu’empirer.

 

Depuis Octobre 2023, RSF a déposé quatre plaintes auprès de la Cour pénale internationale (CPI) pour demander des enquêtes sur ce qu’elle qualifie de crimes de guerre commis par l’armée israélienne contre les journalistes à Gaza. A ce jour, ces plaintes sont toujours en cours d’instruction…

 

Pendant ce temps, dans un  registre plus consensuel, i24News s’intéresse essentiellement à Donald Trump qui a émis le voeu qu’Israël permette l’accès à Gaza pour les journalistes étrangers.

 

Le magazine Closer s’en prend tout naturellement à Aymeric Caron qui reproche à France Info de “se couvrir encore de honte sur le génocide en cours à Gaza en racontant N’IMPORTE QUOI’ à propos des 6 journalistes tués.



Le Figaro de son côté consacre ses colonnes plutôt au Hamas qui dénonce « des incursions agressives dans la ville de Gaza» alors que le plan d’Israël «ne vise pas à occuper Gaza».



Le Monde continue consciencieusement son décompte des victimes gazaouies.

 

Le journal Sud Ouest dénonce la désinformation massive autour du cas d’une Palestinienne réfugiée au Canada dont l’apparence est « utilisée sur les réseaux par des comptes pro-israéliens pour nier la famine qui touche le territoire palestinien. » 

 

RFI annonce un « médicide » en décrivant la situation catastrophique des hôpitaux publics qui ne parviennent plus à soigner la population du fait du blocus de l’aide humanitaire, dont les médicaments essentiels et le matériel médical.

 

France 24 fait état d’une lettre publiée, jeudi 14 août, par plus de cent ONG étrangères qui dénoncent la nouvelle législation israélienne utilisée pour refuser leurs demandes.

 

Jusqu’alors, rien de bien nouveau, si ce n’est un inventaire circonstancié des exactions d’Israël pour éradiquer la population palestinienne de Gaza.

 

Dans les autres médias

 

Il faut aller chercher un peu plus loin pour trouver parmi les publications de l’Agence Média Palestine des critiques contre la frilosité des diplomaties européennes face aux déclarations conquérantes de Netanyahu.

 

Il en est de même pour trouver des analyses pertinentes sur la récente vague de reconnaissances de l’État palestinien et sur la manière dont les États abordent leurs responsabilités juridiques en droit international. Seuls les petits pays européens osent hausser le ton face à la tiédeur générale de l’Union européenne. 

 

Et de rappeler que l’enclave palestinienne continue de mourir de faim et des bombes israéliennes.

  

Il faut aller au Liban avec L’Orient-Le Jour et en Egypte avec Al-Ahram hebdo pour que soient abordés clairement le plan de colonisation israélien et la multiplication des implantations mettant en péril la solution à deux Etats. « Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a appelé jeudi à accélérer un projet clé de construction de 3.400 logements en Cisjordanie et à annexer ce territoire palestinien occupé par Israël…/… » 

 

C’est de l’Egypte également que nous arrivent les informations selon lesquelles une nouvelle législation israélienne empêche officiellement les ONG d’intervenir à Gaza.



Le pays, limitrophe de Gaza,  est effectivement mieux placé pour évoquer la condamnation par plusieurs pays arabes des propos du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a évoqué dans une interview la vision d’un « Grand Israël », à commencer par elle-même,  l’Egypte, et la Jordanie qui ont dénoncé une « escalade » et une « menace à la souveraineté » des pays de la région.

 

Et qui peut mieux relater la réalité de Gaza que les Gazaouis eux-mêmes, dans OrientXXI, ceux  qui sont encore en vie, pour pouvoir dénoncer les exécutions sommaires quotidiennes ?

 « La famine est une arme fatale, plus que les bombardements. Elle pousse les gens à risquer leur vie. Ils n’ont pas le choix. Presque tous les Gazaouis sont dans la même situation que la famille de Youssef, quel que soit leur milieu social. Ceux qui avaient des économies les ont dépensées, et dépendent entièrement de l’aide humanitaire. Et comme cette aide n’entre pas, soit les gens vont participer aux hunger games en tentant de récupérer quelque nourriture dans les centres de distribution de la société israélo-américaine Gaza Humanitarian Fundation (GHF), où l’armée tirera sur eux. » 

 

RD

 

Ce matin à Troyes, manifestation du collectif aubois pour la Paix

MB



Prise de parole du Collectif aubois pour la Paix

Le 18 mars Israël a violé le cessez-le-feu à Gaza, avec le soutien total des États-Unis, en décidant la reprise de bombardements massifs et des déplacements forcés de la population. Plus de 800 morts ont été comptabilisés en quelques jours, en majorité des femmes et des enfants ! Ce mercredi 11 juin, des tirs israéliens ont fait une trentaine de morts et 200 blessés près d’un centre d’aide humanitaire, annonce la Défense civile de de Gaza.

Depuis le début du mois de mars, l’État d’Israël a totalement fermé tous les accès à Gaza, c’est l’arrêt de l’aide humanitaire, la coupure de l’eau, de l’électricité et des médicaments, la famine qui s’installe.

La situation est catastrophique, la population s’entretue pour de l’eau et n’a désormais quasiment plus rien à manger. L’ONU a d’ailleurs dénoncé l’utilisation de la famine par Israël comme arme de guerre. D’après la Croix rouge la situation humanitaire est au bord de l’effondrement, chaque jour qui passe, les cas d’émaciation sévère augmentent. Le taux de malnutrition chez les enfants a ainsi bondi de « 172 % au premier trimestre de 2025 » par rapport à la même période l’an dernier. Pour couronner le tout, vendredi 2 mai un bateau de l’ONG la flottille de la liberté transportant des vivres pour les Gazaouis a été attaqué par des drones israéliens. Un Gazaoui sur cinq – risquent de mourir de faim dans les prochains mois, y compris des dizaines de milliers d’enfants. Plus de 2 700 enfants de moins de 5 ans ont été diagnostiqués comme souffrant d’une malnutrition aiguë à Gaza, selon l’UNRWA, tandis qu’il n’y a qu’« un seul point médical partiellement fonctionnel dans le nord de Gaza ».

Le 4 mai dernier, Netanyahou a confirmé son plan de déplacement massif de la population et sa volonté de conquête du territoire en expliquant qu’il compte « promouvoir le plan Trump ». « C’était la recommandation du chef d’état-major, pour détruire le Hamas. Il pense que cela nous aidera à libérer les otages, et je suis d’accord avec lui », a déclaré Benyamin Netanyahou précisant que ses troupes occuperaient le territoire et que la population gazaouie serait déplacée vers le sud.

En continuant ses agressions contre le Liban et la Syrie, c’est tout le Moyen-Orient qu’Israël cherche à embraser certains pays occidentaux, comme la France, ont condamné les bombardements de l’armée israélienne mais ce ne sont que des mots. Les paroles et les discours ne servent plus à rien. Israël veut enterrer tout espoir de cessez-le-feu permanent à Gaza en reprenant sa guerre génocidaire contre le peuple palestinien et en lui niant le droit à la vie.

Il faut prendre des sanctions contre Israël pour mettre fin aux massacres et au génocide en cours.

MB


Emmanuel Macron a d’ailleurs déclaré il y a quelques semaines que la reconnaissance de l’état de Palestine pour le France « pourrait » avoir lieu en juin, en se basant notamment sur la conférence de l’ONU. Mais qu’attend-il de plus pour agir ?  L’urgence est là, la France doit prendre ses responsabilités. En plus de la reconnaissance de l’état, le président français doit agir pour débloquer l’arrivée de l’aide humanitaire et exiger que des sanctions soient prises à l’échelle européenne contre le gouvernement d’extrême-droite israélien. Mais visiblement les priorités du gouvernement français sont ailleurs ! Il préfère criminaliser celles et ceux qui se mobilisent en soutien au peuple palestinien notamment en demandant la dissolution d’Urgence Palestine. Le message est clair : faire taire les voix de la paix et s’en prendre à celles et ceux qui défendent la solidarité internationale. Le collectif pour la Paix s’oppose évidemment à cette dissolution.

Le collectif soutient également la flottille de la liberté et dénonce les agissements de l’armée israélienne qui a stoppé le bateau et interpellé ses occupants dans les eaux internationales au mépris encore une fois du droit international. Les militantes et militants présents à bord ont été envoyés en détention et y sont pour certains depuis des jours, cette situation est inacceptable et nous exigeons que le président Macron prenne ses responsabilités pour exiger la libération des ressortissants français détenus de manière arbitraire ainsi que de tous les autres militants.


 Le gouvernement israélien les accuse d’avoir pénétré illégalement le territoire israélien, ce qui est faux puisqu’ils étaient dans les eaux internationales et de toute façon Gaza n’est pas le territoire israélien ! Gaza a le droit de recevoir de l’aide humanitaire !

En Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, la population est assiégée, déplacée de force par les colons et l’armée israélienne, leurs habitations sont détruites. C’est un véritable nettoyage ethnique, mené sans interruption, qui fait craindre un scénario proche de celui de Gaza. C’est ouvertement un processus d’annexion de la Cisjordanie qui se met en place avec l’approbation de Trump.

Le mouvement de solidarité prend de l’ampleur en France et partout dans le monde. De nouvelles voix s’élèvent pour dénoncer et s’opposer aux massacres ; De plus en plus de personnalités, de structures prennent position et élargissent le mouvement. À Genève, lors de la 113e session de la Conférence internationale du travail, les membres ont voté largement en faveur d’un statut d’État observateur non-membre pour la Palestine. Une nouvelle victoire diplomatique, avant l’initiative française à l’ONU dans quelques semaines.


Ces prises de positions viennent opportunément rappeler la justesse de notre mobilisation face à tous ceux qui depuis des mois nous traitent d’antisémites et appellent à notre répression parce que nous manifestons notre solidarité avec le peuple palestinien massacrés par le colonialisme génocidaire du gouvernement israélien. Elles justifient notre exigence de l’abandon immédiat de la procédure de dissolution d’« Urgence Palestine » ainsi que de toutes les procédures disciplinaires et/ou de police en cours au fallacieux prétexte d’apologie du terrorisme.

En Israël également les mobilisations s’accentuent, le peuple israélien manifeste chaque semaine pour l’arrêt de la guerre et le retour des otages.

En France, le mouvement de solidarité perdure et se renforce et nous ne lâcherons rien. Plus de 4000 citoyens aubois se sont déjà prononcés pour que le gouvernement français interdise la livraison d’armes à Israël et prenne toute sanction pour imposer que l’aide humanitaire parvienne aux gazaouis affamés.

Le Collectif exige :

  • Arrêt de la guerre contre le peuple palestinien !
  • Levée durable du blocus de Gaza !
  • Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !  Arrêt des livraisons d’armes à Israël !
  • Arrêt de toute coopération militaire et sécuritaire !
  • Sanctions contre Israël !
  • Reconnaissance d’un État Palestinien !
  • Arrêt de l’occupation/colonisation expansives par Israël des territoires palestiniens et voisins.

Lecture de poèmes gazaouis / MB

Gaza: les secours annoncent au moins douze morts dans une nouvelle frappe israélienne dans le sud



La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé, mercredi 4 juin, la mort de douze personnes, dont des femmes et des enfants, dans une frappe israélienne dans l’ouest de Khan Younès, ville du sud du territoire palestinien en guerre. «Au moins douze personnes parmi lesquelles plusieurs enfants et femmes ont été tuées lors d’une frappe d’un drone israélien ce matin sur une tente pour personnes déplacées près de l’école Al-Hinnawi, qui accueille des familles déplacées», a déclaré à l’AFP le porte-parole de cette organisation de premiers secours, Mahmoud Bassal.

Source



Israël accélère la colonisation en Cisjordanie


Depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas en Israël le 7 octobre 2023, les violences ont explosé en Cisjordanie. Israël a annoncé la semaine dernière la création de 22 nouvelles colonies, suscitant de vives condamnations à l’étranger. Le décryptage d’Anne Corpet, chroniqueuse internationale à France 24.



« L’Union européenne, c’est Madame Bovary »

Par Rami Abou Jamous


La semaine dernière, je devais aller vacciner Ramzi, mon fils de trois mois. J’ai commencé à chercher. On m’a dit qu’il n’y avait plus de vaccins dans ce qu’il reste du secteur public. Puis quelqu’un m’a dit : « Peut-être en ont-ils à l’UNRWA ? Ils ont un centre de vaccination dans une de leurs écoles. » J’ai beaucoup hésité avant de m’y rendre, car, comme tous les Gazaouis, je sais que les écoles, transformées en centre d’accueil pour les déplacés, sont des cibles pour l’armée d’occupation. Elles sont bombardées quotidiennement. Bien sûr, on peut se dire : « cette école-là, c’est une clinique où on vaccine les enfants, ils ne vont tout de même pas la bombarder. » Ce serait se faire beaucoup d’illusions.



« Tous ceux qui ont servi à Sde Teiman sont au courant » : témoignage d’un réserviste israélien


Nous relayons la publication de la traduction de ce rare témoignage d’un réserviste israélien, qui alerte sur les crimes commis par l’armée dans le centre de détention de Sde Teiman, confirmant leur caractère systémique.



L’Appel de Paris pour la protection du peuple palestinien


De nombreuses organisations, associations et personnalités publiques appellent à la protection du peuple palestinien et à la mise en œuvre du droit international.

La protection du peuple palestinien est devenue une urgence absolue. À Gaza, après quelques semaines de suspension, les massacres de masse ont repris, accompagnés d’un siège total et d’une famine généralisée ainsi que des déplacements forcés de populations ; au moins 53 000 Palestinien·es ont été tué·es suite aux opérations militaires israéliennes ; la bande de Gaza est dévastée et devenue inhabitable.



Non à la présence d’Israël au salon du Bourget 2025


Du 16 au 22 juin 2025 se tiendra la 55e édition du salon du Bourget, l’un des plus grands évènements mondiaux de l’industrie aéronautique et spatiale. Autoriser Israël à participer, « c’est continuer d’alimenter la machine de guerre, mais aussi légitimer et récompenser les exactions commises par l’armée israélienne à Gaza, en Cisjordanie, au Liban et ailleurs » dénoncent plus de 145 organisations, collectifs, partis politiques et syndicats.



Palestine : « Des victimes sans visages, des crimes sans criminels »


Entretien avec Johann Soufi, avocat et procureur spécialisé en justice pénale internationale. Ancien conseiller juridique senior auprès des Nations Unies, il a mené des enquêtes sur des crimes internationaux au Rwanda, au Timor oriental, en Côte d’Ivoire, au Liban, en République centrafricaine, au Mali, en Ukraine et au Sri Lanka. Il a également participé aux procès de hauts responsables politiques et militaires devant plusieurs juridictions pénales internationales (Rwanda, Sierra Leone, Liban), avant de diriger le bureau juridique de l’UNRWA à Gaza entre 2020 et 2023. Chercheur au Centre Thucydide de l’Université Paris II – Panthéon-Assas, il est cofondateur et membre du conseil scientifique de JURDI, une association qui rassemble avocats, magistrats, professeurs, juristes et experts en droit international, pour promouvoir le respect et l’application du droit international dans le contexte du conflit qui oppose Israël aux Palestiniens.



La France s’apprête à livrer des équipements pour mitrailleuses vers Israël


Un cargo israélien va faire escale, jeudi 5 juin, à Fos-sur-Mer, près de Marseille. Le Contship Era doit embarquer le même jour, et en secret, 14 tonnes de pièces détachées pour fusils mitrailleurs. Fabriqué par la société française Eurolinks, ce matériel militaire doit être livré à l’entreprise d’armement Israel Military Industries, révèlent Disclose et le média irlandais The Ditch. 


« C’est obscène » : après 11 semaines de blocus, l’aide humanitaire au goutte à goutte dans la bande de Gaza



Depuis lundi, un nombre limité de camions chargés de biens de première nécessité ont été autorisés par les autorités israéliennes à franchir le passage de Kerem Shalom, dans le sud de la bande de Gaza. L’enclave palestinienne était sous blocus total depuis 11 semaines. Humanitaires et habitants dénoncent une aide largement insuffisante, qui n’a pas pu atteindre tous les habitants.



« Rendre inutilisable » : La mission israélienne de destruction urbaine totale 


Alors que les frappes aériennes font de nombreuses victimes, les bulldozers et les explosifs rasent Gaza depuis la terre – ce que les soldats présentent comme une campagne systématique visant à rendre la bande de Gaza invivable, comme le révèle une enquête conjointe



Les actes dans la bande de Gaza « vont dans le sens d’un génocide », alerte le Conseil de l’Europe


Les actes dans la bande de Gaza « vont dans le sens d’un nettoyage ethnique et d’un génocide », a dénoncé vendredi une rapporteure de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), qualifiant « le massacre qui se déroule actuellement » d' » immense tragédie ».



Témoignages

 

Journal d’une Gazaouie : «Parfois, la mort semble plus clémente que la vie à laquelle nous sommes condamnés»


Nour Z. Jarada vit à Gaza depuis toujours. Pour «Libération», cette psychologue de Médecins du monde France raconte son quotidien dans l’enclave palestinienne. Dixième épisode : l’angoisse d’être le seul survivant.



« Réjouissez-vous, habitants de Gaza ! Vous serez tués l’estomac plein »


Nous traduisons cet article tristement ironique d’AHmed Al-Najjar, journaliste et universitaire gazaoui, qui offre une analyse glaçante de l’instrumentalisation de l’aide humanitaire par Israël.

« Le nouveau plan humanitaire américain nous « sauvera », tout comme les précédents.« 



Gaza. Une mémoire contre l’oubli


Dans Pour l’honneur de Gaza, le réalisateur palestinien Iyad Alasttal livre un témoignage poignant sur la vie dans l’enclave depuis le 7 octobre 2023, mettant en lumière celles et ceux qui luttent pour survivre malgré l’horreur et l’indifférence du monde.

Bande de Gaza: l’enfer de 1,1 million d’enfants pris au piège entre guerre et malnutrition



Les superlatifs ne suffisent plus pour décrire la situation humanitaire dans la bande de Gaza où la famine s’installe et où la population tente de survivre sous les bombardements incessants d’Israël. Si aucun habitant n’est épargné par le drame qui se déroule, plus d’un million d’enfants dans l’enclave assiégée paient un incommensurable tribut. 



Guerre à Gaza : Israël poursuit son offensive, des dizaines de Palestiniens tués


Au moins 44 personnes sont mortes dans la bande de Gaza après de nouveaux bombardements de l’armée israélienne, a annoncé, mardi, la Défense civile palestinienne. Selon cette dernière, les frappes ont notamment touché une école abritant des déplacés, plusieurs habitations ainsi qu’une station-service. Des responsables locaux font, eux, état de 60 morts.



Israël pilonne Gaza : le journaliste Rami Abou Jamous raconte


Israël a annoncé ce lundi son intention de prendre le contrôle de toute la bande de Gaza. Un territoire dévasté par la guerre selon les secours. Comment vit-on et comment survit-on à Gaza ? Entretien avec le journaliste Rami Abou Jamous, témoin de l’enfer de Gaza, triple lauréat du prix des correspondants de guerre de Bayeux.



Israël reconnaît des tirs de sommation contre des diplomates étrangers en visite en Cisjordanie


L’armée israélienne a reconnu mercredi 21 mai avoir procédé à des tirs de sommation en direction de diplomates étrangers en visite à Jénine, en Cisjordanie occupée, après que l’Autorité palestinienne a accusé des soldats israéliens d’avoir ouvert le feu « à balles réelles » sur ces hauts fonctionnaires.



France. Dans les médias, la Palestine sans les Palestiniens


Si le génocide à Gaza a remis la Palestine en Une des médias français, il n’en est pas de même des chercheurs palestiniens qui se sont spécialisés dans l’étude de leur pays, et que l’on peut à juste titre considérer comme particulièrement légitimes sur le sujet. Est-ce faute de se faire inviter ? Ou sont-ils particulièrement réticents ? La réponse est complexe.



La guerre où les femmes ont perdu le droit à leur corps


La guerre à Gaza n’est pas seulement une histoire de décombres et de frappes aériennes. C’est aussi l’histoire d’une jeune fille qui a ses premières règles sous les bombardements, d’une mère qui saigne en silence et fait une fausse couche sur un sol froid ou qui accouche sous les drones.



Gaza : la fin du déni ?



Ces dernières semaines, des personnalités de la communauté juive française, des chefs d’État se sont exprimés et des tribunes ont été publiées pour critiquer la situation à Gaza. Assiste-t-on à une prise de conscience collective ?



« Deux millions de personnes sont affamées » à Gaza, selon le chef de l’OMS


Le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est alarmé lundi du risque de famine qui augmente dans la bande de Gaza où « deux millions de personnes affamées » selon lui.

« Le risque de famine à Gaza augmente avec la rétention délibérée de l’aide humanitaire, y compris de nourriture, dans le cadre du blocus en cours », a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, à l’ouverture de la réunion annuelle des Etats membres de l’organisation à Genève.



Offensive terrestre sur Gaza: «Ils veulent simplement notre anéantissement»


Après avoir détruit quasiment toute la bande de Gaza, Israël se lance désormais dans la conquête territoriale de l’enclave palestinienne. Baptisée « les chariots de Gédéon », l’opération terrestre vise depuis dimanche le nord et le sud de Gaza. Elle est accompagnée de bombardements meurtriers. Plus de 140 personnes ont été tuées par l’armée israélienne durant les dernières 24h, selon le ministère de la Santé palestinien. La population gazaouie est affamée et à bout de souffle.



Troyes: manifestation aujourd’hui à 18h

Collectif aubois pour la paix




Vendredi 16 mai

18h00

Place Jean-Jaurès




Hier le peuple palestinien a commémoré le 77ème anniversaire de la Nakba. La Nakba la catastrophe en arabe, c’est 800000 palestiniens qui furent chassés de leurs terres, de leurs maisons, de leur patrie par l’armée israélienne durant la période de 1947 à 1949. Un nettoyage ethnique, un crime colonial.

Aujourd’hui la Nakba continue sous nos yeux dans la mémoire et la douleur du peuple palestinien. Elle continue à travers les crimes perpétrés en ce moment  et depuis 20 mois par de Netanyahu et son gouvernement.

Le 18 mars Israël a violé le cessez-le-feu à Gaza, avec le soutien total des États-Unis, en décidant la reprise de bombardements massifs et des déplacements forcés de la population. Plus de 800 morts ont été comptabilisés en quelques jours, en majorité des femmes et des enfants ! Depuis le début du mois de mars, l’État d’Israël a totalement fermé tous les accès à Gaza, c’est l’arrêt de l’aide humanitaire, la coupure de l’eau, de l’électricité et des médicaments, la famine qui s’installe.

La situation est catastrophique, la population s’entretue pour de l’eau et n’a désormais quasiment plus rien à manger. L’ONU a d’ailleurs dénoncé l’utilisation de la famine par Israël comme arme de guerre. D’après la Croix rouge la situation humanitaire est au bord de l’effondrement, chaque jour qui passe, les cas d’émaciation sévère augmentent. Le taux de malnutrition chez les enfants a ainsi bondi de « 172 % au premier trimestre de 2025 » par rapport à la même période l’an dernier. Pour couronner le tout, vendredi 2 mai un bateau de l’ONG la flottille de la liberté transportant des vivres pour les Gazaouis a été attaqué par des drones israéliens.

Le 4 mai dernier, Netanyahou a confirmé son plan de déplacement massif de la population et sa volonté de conquête  du territoire en expliquant qu’il compte « promouvoir le plan Trump  ». « C’était la recommandation du chef d’état-major, pour détruire le Hamas. Il pense que cela nous aidera à libérer les otages, et je suis d’accord avec lui », a déclaré Benyamin Netanyahou précisant que ses troupes occuperaient le territoire et que la population gazaouie serait déplacée vers le sud.

En continuant ses agressions contre le Liban et la Syrie, c’est tout le Moyen-Orient qu’Israël cherche à embraser certains pays occidentaux, comme la France, ont condamné les bombardements de l’armée israélienne mais ce ne sont que des mots. Les paroles et les discours ne servent plus à rien. Israël veut enterrer tout espoir de cessez-le-feu permanent à Gaza en reprenant sa guerre génocidaire contre le peuple palestinien et en lui niant le droit à la vie.

 Il faut prendre des sanctions contre Israël pour mettre fin aux massacres et au génocide en cours.

Emmanuel Macron a déclaré il y a quelques semaines que la reconnaissance de l’état de Palestine pour le France « pourrait  » avoir lieu en juin. Mais qu’attend il de plus pour agir ? L’urgence est là, la France doit prendre ses responsabilités. En plus de la reconnaissance de l’état, le président français doit agir pour débloquer l’arrivée de l’aide humanitaire et exiger que des sanctions soient prises à l’échelle européenne contre le gouvernement d’extrême droite israélien. Mais visiblement les priorités du gouvernement français sont ailleurs ! Il préfère criminaliser celles et ceux qui se mobilisent en soutien au peuple palestinien notamment en demandant la dissolution d’Urgence Palestine. Le message est clair : faire taire les voix de la paix et s’en prendre à celles et ceux qui défendent la solidarité internationale.

Le collectif pour la Paix s’oppose évidemment à cette dissolution. En Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, la population est assiégée, déplacée de force par les colons et l’armée israélienne, leurs habitations sont détruites. C’est un véritable nettoyage ethnique, mené sans interruption, qui fait craindre un scénario proche de celui de Gaza. C’est ouvertement un processus d’annexion de la Cisjordanie qui se met en place avec l’approbation de Trump.

Le mouvement de solidarité prend de l’ampleur en France et partout dans le monde. De nouvelles voix s’élèvent pour dénoncer et s’opposer aux massacres ; la rabbin Delphine Horvilleur a publié un texte-manifeste dans lequel elle dit son « refus absolu de l’annihilation d’un peuple » pour réaliser « le rêve de survie » d’un autre peuple. Elle dénonce «  la déroute politique et la faillite morale du gouvernement israélien » et parle de la « tragédie endurée par les gazaouis ». Son texte a été relayé par de nombreuses personnalités en France.

En Israël également les mobilisations s’accentuent, le peuple israélien manifeste chaque semaine pour l’arrêt de la guerre et le retour des otages.

En France, le mouvement de solidarité perdure et se renforce et nous ne lâcherons rien. Plus de 4000 citoyens aubois se sont déjà prononcés pour que le gouvernement français interdise la livraison d’armes à Israël et prenne toute sanction pour imposer que l’aide humanitaire parvienne aux gazaouis affamés.

Le Collectif exige :

–  Arrêt de la guerre contre le peuple palestinien !

– Levée durable du blocus de Gaza !

– Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !

– Arrêt des livraisons d’armes à Israël !

– Arrêt de toute coopération militaire et sécuritaire !

– Sanctions contre Israël !

– Reconnaissance d’un État Palestinien !

– Arrêt de l’occupation/colonisation expansives par Israël des territoires palestiniens et voisins.



Les frappes israéliennes ont fait 74 morts, selon un nouveau bilan de la défense civile palestinienne


« Des dizaines d’autres personnes restent piégées sous les décombres », a déclaré le porte-parole de cette organisation de premiers secours.



« Ma façon de résister, c’est de rester en Palestine »


Comme vous le savez, environ 110 habitants de Gaza sont arrivés récemment en France, évacués fin avril grâce au consulat français de Jérusalem. Parmi eux, il y avait des regroupements familiaux, des gens qui ont reçu des bourses universitaires, des artistes, des gens qui ont des liens divers avec la France et qui voulaient sortir de Gaza. Tout de suite après, j’ai reçu beaucoup d’appels d’amis français, journalistes ou non. Avec la même question : « Pourquoi tu n’es pas parti ? » Certains me proposaient même d’appeler le consulat de France, croyant qu’il m’avait oublié dans la liste des candidats au départ. J’ai répondu que, depuis le premier jour de la guerre, le consulat me propose de me faire quitter Gaza, avec ma famille, et de m’accueillir en France. Mais je refuse.


Le CRIF « signaleur de confiance » de l’Arcom, une menace pour la liberté d’expression

UJFP
L’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) vient d’agréer le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) comme « signaleur de confiance ». Ce statut permet à une organisation de signaler des contenus jugés illicites ou problématiques, en bénéficiant d’un traitement prioritaire. L’Union juive française pour la paix (UJFP) dénonce cette décision grave et lourde de conséquences.

Guerre à Gaza : l’armée israélienne annonce avoir bombardé un hôpital, un journaliste tué selon le Hamas



L’armée israélienne a annoncé ce mardi 13 mai avoir bombardé un hôpital de la bande de Gaza utilisé selon elle pour des « activités terroristes » par le mouvement islamiste Hamas, qui a fait état de la mort d’un journaliste accusé par le passé par Israël d’avoir participé à l’attaque du 7-Octobre.

Après une pause des combats à l’occasion de la libération d’un otage israélo-américain, l’armée a indiqué sur Telegram dans la nuit de lundi à ce mardi avoir frappé « un centre de commandement et de contrôle situé dans l’hôpital Nasser à Khan Younès », dans le sud du territoire palestinien.



Malnutrition, stocks épuisés… à Gaza, plus d’une personne sur cinq est menacée de famine


Le blocus israélien total depuis dix semaines a épuisé les stocks accumulés durant la trêve du début d’année, selon les données d’agences de l’ONU et d’ONG.

C’est une nouvelle alerte, émise par des agences de l’ONU et des ONG : la famine menace Gaza. Alors que rien, pas une caisse de nourriture, pas un carton de lait pour enfant, n’est entré dans l’enclave depuis le blocus imposé par Israël le 2 mars, la quasi-totalité des Gazaouis font face à une situation de «crise», ou «pire» selon la dernière mise à jour de l’indice IPC, calculé à partir des données d’agences des Nations unies et d’organisations humanitaires. 



L’extermination de Gaza a toujours été l’objectif d’Israël, mais c’est désormais officiel


Cela fait un an qu’Israël a envahi Rafah pour la première fois et franchi la « ligne rouge » illusoire de Biden. L’armée israélienne a détruit le passage de Rafah, isolant Gaza de l’Égypte et la coupant complètement du monde extérieur. Israël a pu procéder librement au déplacement massif des Palestiniens loin de la frontière égyptienne, mais n’a jamais admis cet objectif.



Collectif aubois pour la paix



Manifestation pour le cessez-le feu en Palestine

Vendredi 16 mai à 18 h 00

Place Jean-Jaurès- TROYES

La population à Gaza est «au-delà d’exsangue» et ne «mange qu’une fois par jour», déplore le responsable du PAM Antoine Renard



Antoine Renard, représentant et directeur pays du Programme alimentaire mondial en Palestine (PAM) est le grand invité international de RFI lundi 12 mai. De retour de la bande de Gaza, il décrit une population « au-delà d’exsangue », décrit-il après une visite dans l’enclave. Après plus de deux mois de blocus de l’aide humanitaire, la situation est catastrophique, alors qu’« à 40 kilomètres de là, nous avons tout le stock nécessaire pour couvrir 2,2 millions de personnes ».



« Elle est en train de mourir sous mes yeux » : Les enfants de Gaza affamés par le siège israélien 


Avec plus de 70 000 enfants hospitalisés pour malnutrition, le blocus israélien sur la bande de Gaza laisse les parents impuissants face à l’agonie de leurs enfants.

Rahaf Ayad, 12 ans, est si mal nourrie qu’elle peut à peine parler. Ses cheveux tombent. Ses côtes sont saillantes. Elle peut à peine bouger ses membres. Elle cligne lentement des yeux, les paupières lourdes. 

Originaire d’Al-Shuja’iya, dans l’est de la ville de Gaza, Rahaf vit aujourd’hui avec les sept membres de sa famille dans une seule pièce de la maison d’un parent, dans le quartier Al-Rimal de la ville.  



Procédure de dissolution d’Urgence Palestine :  Un signal alarmant envoyé aux défenseurs des droits des Palestiniens, en plein génocide à Gaza


Suite à la procédure engagée fin avril 2025 par le ministre de l’Intérieur français Bruno Retailleau, le collectif Urgence Palestine pourrait être dissous dès demain, empêchant cette organisation de poursuivre ses actions de mobilisation contre le génocide en cours dans la bande de Gaza.  

Amnesty International condamne cette procédure de dissolution, qui illustre la dégradation continue des libertés d’expression, d’association et de réunion pacifique en France.   

Dans Mayotte dévastée, la fracture face aux sans-papiers



Mayotte, dans l’archipel des Comores. Entre Madagascar et la côte africaine. Un département français, 320 000 habitants officiellement. Mais combien d’exclus, de sans-papiers ? Leur présence est encore moins cachée, depuis le passage du cyclone Chido mi-décembre.  Les arbres déracinés ont laissé apparaître l’étendue des bidonvilles. Grand reportage.



République Démocratique du Congo : les civils menacés par l’intensification du conflit dans l’Est du pays



La reprise des combats dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) suscite une vive inquiétude quant à la sécurité des populations civiles. Des milliers de personnes fuient la région, notamment la ville de Goma, théâtre d’intenses affrontements. Nous appelons à une protection urgente des populations civiles et un accès humanitaire sans entrave.



RD Congo : situation humanitaire « dramatique » à Goma, réunion de crise prévue au Zimbabwe


Après plusieurs jours d’affrontements, le calme précaire règne à Goma, grande ville de l’est de la République démocratique du Congo. Le président a promis une « riposte vigoureuse » contre les rebelles du M23, qui contrôlent, avec leurs soutiens rwandais, largement la ville. Un sommet extraordinaire doit s’ouvrir à Harare, au Zimbabwe, sur la situation dans l’est de la RD Congo.



Est de la RDC: dans les hôpitaux débordés à Goma, les blessés par balles et obus sont soignés à même le sol


Dans l’est de la République démocratique du Congo, à Goma, les hôpitaux font état de plus de 1 000 blessés civils dans les combats des derniers jours entre le M23 soutenu par le Rwanda et l’armée congolaise et ses alliés. La plupart de ces derniers ont des blessures par balles et éclats d’obus, submergeant les hôpitaux de la capitale provinciale.


La situation humanitaire dans l’est de la RDC


« Plus de 1000 blessés en six jours à Goma, les hôpitaux sont débordés », titre Actualité.cd, qui précise que la majorité des victimes sont des « civils touchés par des tirs de balles et des explosions d’artillerie lourde ». Le site d’information congolais a interrogé Bruno Lemarquis, le coordonnateur des Nations unies en RDC, selon lequel « le manque de médicaments, d’équipements et de personnel soignant met en péril la prise en charge des blessés et augmente le risque de pertes humaines ». « Les infrastructures médicales de Goma », poursuit Actualité.cd, « infrastructures déjà fragilisées par des années de conflit, peinent à absorber l’afflux de patients.



RDC: la guerre dans l’est du pays se joue aussi sur les réseaux sociaux


En République démocratique du Congo, les membres du groupe M23 soutenus par le Rwanda ont pris le contrôle de nombreux quartiers de Goma cette semaine. Face à cette situation jugée préoccupante, la Communauté de développement de l’Afrique australe se réunit ce vendredi 31 janvier, à Harare au Zimbabwe. Ces affrontements s’accompagnent d’une guerre informationnelle sur les réseaux sociaux. Les infox se multiplient notamment à propos de l’implication de puissances étrangères dans le conflit.



RDC : toute solution à la grave crise au Nord-Kivu doit prendre en compte la protection et le respect du droit à l’information


Alors que la situation sécuritaire se dégrade à Goma, que des journalistes ne sont plus en mesure d’y travailler,  que les médias sont contraints au silence et les populations n’ont plus un accès stable au réseau internet et à l’électricité, Reporters sans frontières (RSF) alerte la communauté internationale et appelle les parties au conflit à respecter et protéger le droit à l’information.

Point sur la situation à Mayotte



Suite au passage du cyclone Chido dont les dévastations viennent s’ajouter à des dizaines d’années de gestion désastreuse du 101ème et plus pauvre département français, “Des Voix et des droits” donne la parole à Daniel Gros qui nous résume la situation dramatique des habitants mahorais et comoriens.

Episode 31 « Des Voix et des droits », le podcast de la LDH, avec Daniel Gros, représentant de la LDH à Mayotte

Guerre dans la bande de Gaza : au moins 25 morts dans des frappes israéliennes depuis le passage à l’année 2025


« Alors que le monde célèbre la nouvelle année, nous accueillons 2025 avec le premier massacre israélien dans la bande de Gaza », a déclaré le porte-parole de la Défense civile de l’enclave palestinienne.

Aucun répit pendant le réveillon. Au moins 25 personnes ont été tuées, depuis le passage à l’année 2025, par trois frappes israéliennes distinctes à Gaza, ont annoncé mercredi 1er janvier les secours du territoire palestinien, où le mauvais temps aggrave une situation humanitaire déjà critique après plus d’un an de guerre. « Alors que le monde célèbre la nouvelle année, nous accueillons 2025 avec le premier massacre israélien dans la bande de Gaza », a déploré auprès de l’AFP le porte-parole de la Défense civile Mahmoud Bassal.



« C’est plus qu’impossible de rester ici » : après trois mois d’opération de l’armée israélienne, le nord de Gaza devient invivable


Israël a lancé une opération militaire en octobre dernier sur la partie nord de l’enclave palestinienne qui se vide de ses habitants. Un journaliste palestinien, qui a quitté la zone fin décembre, témoigne de l’ampleur des destructions.



Journal d’une Gazaouie : «Nous sommes morts de toutes les morts possibles»


Nour Z. Jarada vit à Gaza depuis toujours. Pour «Libération», cette psychologue de Médecins du monde France raconte son quotidien dans l’enclave palestinienne rythmée par la guerre. Sixième épisode : l’angoisse de l’hiver et un soupçon d’espoir.



Amer Nasser à Gaza. Derniers signaux de vie




Avec « Gaza : Signal of life », présenté à la galerie Ithaque à Paris, le photographe gazaoui nous fait traverser une multitude de murs et d’espaces, déployant l’horizon mélancolique du monde qui nous atteint.

« On ne nous donne ni eau, ni nourriture ! » : à Mayotte, dans le bidonville de Majikavu, des sinistrés laissés à l’abandon depuis le cyclone



Ni eau, ni nourriture, des conditions d’hygiène déplorables… C’est désormais le quotidien des habitants des bidonvilles à Mayotte depuis que le cyclone Chido a ravagé l’archipel. franceinfo s’est rendu dans le bidonville de Majikavu, à la rencontre de sinistrés qui oscillent entre colère et désespoir.



À Mayotte, les bidonvilles et habitations précaires déjà en reconstruction : « On n’a rien »

Emmanuel Macron a promis de mettre fin aux bidonvilles de Mayotte, après que l’île a été dévastée par le cyclone Chido. Mais beaucoup d’habitants ont déjà commencé à reconstruire leurs habitations de fortune.



« On a toujours vu personne » : à Mayotte, les habitants des bidonvilles attendent toujours de l’eau et de la nourriture


Les bidonvilles, qui représentent près d’un tiers des habitations de Mayotte et abritent une grande partie de personnes en situation irrégulière, ont été les endroits les plus dévastés par Chido. Cinq jours après le passage du cyclone, les habitants attendent toujours les premières distributions de nourriture qui tardent à se mettre en place. Ils sont livrés à eux-mêmes et leurs stocks de vivres s’amenuisent.



Mayotte : « Dans les ‘bangas’, les gens ont peur mais ils ne vont pas rester cachés, ils vont mourir de faim sinon »


Six jours après le passage du cyclone Chido, Desire (prénom d’emprunt), une mère de famille burundaise de 42 ans sans-papiers, raconte que la soif et la faim l’ont poussée à sortir de son appartement du quartier de Cavani, à Mamouzou, dévasté, pour aller chercher de l’eau. La peur d’être arrêtée et expulsée, l’avait conduite, les premiers jours, à rester cachée. Témoignage.



« C’est pas moi, le cyclone ! » : à Mayotte, Emmanuel Macron confronté à la colère des Mahorais


Emmanuel Macron a quitté vendredi midi Mayotte, archipel français de l’océan Indien dévasté le week-end dernier par le cyclone Chido. Il a été confronté, comme la veille, à la profonde détresse d’habitants à la fois exaspérés et accablés par les dégâts.



« Vous êtes contents d’être en France » : les oppositions s’indignent de propos d’Emmanuel Macron à Mayotte, après le cyclone Chido


Le chef de l’Etat, visé par des appels à la démission, s’est lancé, jeudi, dans un appel à l’unité en affirmant que les sinistrés seraient « 10 000 fois plus dans la merde » si Mayotte n’était pas un département français.

C’est un face-à-face qui n’est pas passé inaperçu. Des propos tenus par Emmanuel Macron à Mayotte devant des habitants ont été vivement dénoncés par l’opposition, vendredi 20 décembre, six jours après le passage du cyclone Chido dans l’archipel.



«Si c’était pas la France, vous seriez 10 000 fois plus dans la merde !» : les propos de Macron à Mayotte ne passent pas


Les déclarations présidentielles à Mayotte, jeudi 19 décembre, face à la colère des habitants démunis après le passage du cyclone Chido, ont été vivement dénoncées de toutes parts.

François Bayrou avait déjà été sous le feu des critiques, lundi 16 décembre, pour s’être rendu à Pau afin d’assister au conseil municipal de la ville dont il est maire plutôt que de rester à Paris pour assister physiquement à la réunion interministérielle de crise consacrée à Mayotte. C’est maintenant à Emmanuel Macron de susciter la polémique pour son attitude vis-à-vis du département français. Le chef de l’Etat y est en visite depuis jeudi et jusqu’à ce vendredi, une petite semaine après le passage de Chido. Sur place, Emmanuel Macron a fait face à la défiance des habitants en colère. Pris à partie et hué jeudi soir par une foule de personnes criant «Macron démission !» au terme de sa première journée dans l’archipel français dévasté, le président de la République s’est emporté.



Mayotte : un deuxième cyclone appelé Macron


Le passage du cyclone Chido a laissé Mayotte en ruines, ravageant les maisons, les familles, et les espoirs d’une population déjà éprouvée par les crises incessantes. Dans ces moments où tout semble s’effondrer, on aurait pu espérer que le président de la République vienne avec des paroles de réconfort, d’amour et de compassion. Mais à la place, c’est un tout autre spectacle qui s’est joué. Une scène digne du temps des colonies. Par Haidari Nassurdine et Soilihi Chahidati.



À Mayotte, le mépris colonial ordinaire d’Emmanuel Macron


Pour Rokhaya Diallo, c’est parce que son histoire s’inscrit dans celle de la domination coloniale qu’Emmanuel Macron croit que les Mahorais.es devraient se satisfaire de leur situation et exprimer une gratitude éternelle envers la France.

Dérapage d’un badaud éméché nostalgique de la colonisation ? Non, ces propos sont ceux prononcés en conscience par Emmanuel Macron. Le président de la République en déplacement après la catastrophe naturelle n’a pu s’empêcher d’afficher le mépris colonial propre au rapport de la France à ses anciennes colonies désormais départementalisées.



La situation à Gaza est « épouvantable et apocalyptique »



L’ONU a qualifié lundi la situation à Gaza d’ »épouvantable et apocalyptique », avertissant que les conditions auxquelles sont confrontés les Palestiniens dans l’enclave pourraient s’apparenter aux « crimes internationaux les plus graves ». S’exprimant lors d’une conférence au Caire visant à accélérer l’aide humanitaire à la bande de Gaza, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a exhorté dans son discours d’ouverture lu par son adjointe Amina Mohammed la communauté internationale à « jeter les bases d’une paix durable à Gaza et dans tout le Moyen-Orient ».



À Gaza, les conséquences mortelles des entraves israéliennes à l’acheminement de l’aide humanitaire


Alors que le volume d’aide humanitaire entrant à Gaza a été divisé par quatre depuis le mois de juillet et a atteint son niveau le plus bas depuis le début de la guerre, les équipes de Médecins Sans Frontières (MSF) alertent sur les conditions extrêmement dégradées de prise en charge de leurs patients, dont certains ne peuvent plus être ni admis ni soignés, faute de matériel médical et de médicaments. Elles témoignent également des conséquences des pénuries de nourriture, d’eau et de matériaux pour la construction d’abris, à l’approche de l’hiver. 



« Gaza compte le plus grand nombre d’enfants amputés par habitant au monde », selon l’ONU


La bande de Gaza, où la guerre entre Israël et le Hamas fait rage depuis plus d’un an, compte « désormais le plus grand nombre d’enfants amputés par habitant au monde »



Israël accusé de «violation flagrante» du cessez-le-feu, frappes de drones dans le sud du Liban, la CPI «en péril»… L’actu du conflit au Proche-Orient ce lundi 2 décembre



L’essentiel des informations sur la guerre entre le Hamas et Israël ce lundi 2 décembre.



« C’est une société entière qui est désormais au cimetière » : à Gaza, la colère et l’indignation d’une responsable de l’UNRWA



Israël a annoncé l’ouverture d’un nouveau point de passage pour l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, juste avant une date butoir fixée par les Etats-Unis pour l’augmentation de cette aide que des ONG jugent toujours insuffisante.



«No Other Land». La terre de Palestine haut les cœurs



Entre le Palestinien Basel Adra, filmant l’éradication par Israël des hameaux de Masafer Yatta, au sud d’Hébron, et Yuval Abraham, un des rares Israéliens à suivre l’occupation, une amitié se noue dans le combat contre les destructions de maisons. Documentaire profondément humain, No Other Land, qui sort aujourd’hui en France, a obtenu deux prix au festival de Berlin 2024. Un soutien mondial bienvenu, contre le mensonge et l’indifférence.

Le Liban accuse Israël de «refuser» tout cessez-le-feu après de nouvelles frappes



Après plus d’un mois de conflit entre Israël et le Hezbollah, les émissaires américains ont rencontré le chef du gouvernement israélien Benyamin Netanyahu pour essayer de trouver une solution vers un accord de cessez-le-feu entre les deux parties. Mais ce vendredi, la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, a été à nouveau visée par des frappes israéliennes.



L’OMS condamne une attaque israélienne contre un hôpital de Gaza, le nord d’Israël sous la menace


Le patron de l’OMS a condamné, jeudi, une nouvelle attaque israélienne sur l’hôpital de Kamal Adwan, dans le nord de Gaza, qui a fait des blessés et causé d’important dégâts. Au moins 39 Palestiniens ont été tués dans des frappes israéliennes dans le nord de Gaza. Côté israélien, sept civils ont été tués par des roquettes tirées depuis le territoire libanais sur la ville de Metoula, dans le nord du pays.



La vaccination contre la polio reprendra samedi au nord de Gaza, annonce l’OMS


Les demandes des Etats-Unis ont été entendues. La campagne de vaccination contre la polio doit reprendre samedi 2 novembre dans le nord de la bande de Gaza, a annoncé le patron de l’Organisation mondiale de la santé vendredi. « Nous sommes assurés de la pause humanitaire nécessaire dans la ville de Gaza pour mener à bien la campagne », écrit Tedros Adhanom Ghebreyesus sur le réseau social X



L’économie d’Israël mise à mal par les guerres à Gaza et au Liban


Le gouvernement israélien a présenté jeudi 31 octobre son projet de budget pour 2025, un budget d’austérité prévoyant une réduction des dépenses publiques et une hausse d’impôts pour faire face à un effort de guerre sans précédent. Car les différents conflits menés par Israël pèsent sur l’économie du pays.



La censure israélienne


Le témoignage de Rami Abou Jamous, journaliste qui a reçu, pour son « Journal de bord à Gaza », deux récompenses au Prix Bayeux pour les correspondants de guerre, dans la catégorie presse écrite et prix Ouest-France et un autre pour le reportage « Gaza, fuir l’enfer ».



De l’importance des récits médiatiques


Depuis octobre 2023, les frappes israéliennes sur le Liban ont tué plus de 2.700 personnes – dont 1.600 au cours des cinq dernières semaines –, blessé 13.000 et déplacé 1.3 million, soit le cinquième d’une population dont 82% vit sous le seuil de pauvreté : pour décrire l’ampleur de cette violence et ces atrocités, les mots comptent.




Guerre au Liban : 13 morts et 57 blessés dans une frappe israélienne près d’un hôpital de Beyrouth



L’armée israélienne a mené une frappe dans la capitale du Liban lundi soir, près de l’hôpital Hariri, le plus grand hôpital public du pays.

Treize personnes, dont un enfant, ont été tuées et 57 blessées au Liban dans une frappe israélienne menée lundi soir dans la capitale près du plus grand hôpital public du pays, selon un nouveau bilan du ministère de la Santé, ce mardi 22 octobre.



Guerre à Gaza: les Palestiniens horrifiés par l’attaque israélienne au camp de réfugiés de Jabaliya


Les Palestiniens endurent des « horreurs indescriptibles » dans le nord de Gaza, dénonce l’ONU. Selon un décompte palestinien, Israël a tué ces deux dernières semaines plus de 400 personnes dans le nord de la bande de Gaza, également assiégé : aucune aide humanitaire n’y est entrée depuis le début du mois. Et sur la place, la situation ne cesse d’empirer.



«L’impunité d’Israël ne peut pas continuer»


Antony Blinken, le secrétaire d’État américain, est arrivé en Israël ce mardi 22 octobre, marquant le début de sa onzième tournée au Moyen-Orient depuis le déclenchement du conflit à Gaza. Alors que la violence perdure et que la situation humanitaire s’aggrave de manière alarmante dans l’enclave palestinienne, Washington exprime des réserves quant à la reprise des négociations pour un cessez-le-feu. Les défis diplomatiques sont considérables, et les perspectives d’une résolution rapide semblent de plus en plus incertaines. Pour en parler, notre invitée, Hala Abou Hassira, ambassadrice de Palestine en France.