Droit au logement
Demain à Troyes
A l’appel du PCF
Rassemblement à 10h30 devant la préfecture de l’Aube contre l’inflation et la politique d’austérité du gouvernement
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Mais aussi partout en France
Le collectif Uni.e.s contre l’immigration jetable (Ucij 2023) s’oppose à la politique discriminatoire du gouvernement, fondée prioritairement sur le soupçon et la répression en matière de migration et d’asile. Il revendique une politique migratoire d’accueil digne et le respect des droits de toutes et tous. |
Logement : un droit pour toutes et tous Mobilisation nationale le 30 septembre
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Emmanuel Macron et Gérald Darmanin ont décidé d’accélérer pour faire adopter leur nouveau projet de loi sur l’immigration et l’asile, ou plutôt devrait-on dire contre les étrangères et étrangers. Alors que Les Républicains (LR) et Rassemblement national (RN) font monter les enchères et réclament à l’unisson un référendum sur l’immigration et des mesures plus répressives encore, telles la suppression de l’aide médicale d’Etat (AME) sauf cas d’urgence, le gouvernement semble de plus en plus à leur écoute. Il est vrai que, faute de majorité absolue à l’Assemblée nationale, le gouvernement a besoin des voix des Républicains. Le texte gouvernemental (adopté en Conseil des ministres en février et en commission des lois au Sénat le 15 mars dernier) devrait être présenté au Sénat début novembre et à l’Assemblée nationale en février 2024. Ce texte soit disant équilibré va surtout durcir encore et encore les conditions d’installation des étrangères et étrangers sur le territoire français, et faciliter les expulsions y compris des personnes étrangères les mieux protégées. Et tout cela au mépris des conventions internationales, en laissant notamment un pouvoir totalement discrétionnaire aux préfets, au motif de soi-disant menaces à l’ordre public ou de non respect des « valeurs de la République». Quand on sait comment ces notions sont utilisées à tort et à travers, on comprend les risques que courent les exilées et exilés. Alors que les actes racistes se multiplient, que les extrêmes droites, du RN aux groupes néo-nazis, sont plus fortes que jamais, que les violences policières restent bien souvent impunies, le gouvernement ressort les vieilles recettes : répression tous azimuts et recherche de boucs émissaires via une suspicion raciste généralisée à l’égard des personnes étrangères, du moins celles en particulier originaires du Moyen Orient et d’Afrique, les assimilant à des personnes délinquantes, voire à des terroristes. De telles politiques ne peuvent que renforcer la précarité administrative, sociale et économique dans laquelle vivent déjà un trop grand nombre de personnes exilées. C’est particulièrement vrai en matière de droit au logement puisqu’une/un SDF sur deux est de nationalité étrangère, y compris des demandeuses et demandeurs d’asile et des personnes ayant obtenu le statut de réfugiées ou réfugiés. Il est important de rappeler qu’en novembre dernier, via une circulaire, le ministre de l’Intérieur appelait à multiplier les OQTF (obligation de quitter le territoire) et posait le principe d’appliquer les méthodes de suivi des étrangères et étrangers délinquants à l’ensemble des personnes étrangères faisant l’objet d’une OQTF (alors que celles-ci n’ont commis aucune infraction pénale). Il avait aussi recommandé aux préfets de mettre en place un dispositif permettant aux bailleurs sociaux de signaler les personnes qui auraient perdu leur titre de séjour. Dans le même texte, il avait d’ailleurs tenté de créer un autre dispositif pour vérifier la situation administrative des personnes étrangères prises en charge par l’hébergement d’urgence au motif qu’elles pourraient l’être indûment au mépris de l’inconditionnalité de l’hébergement d’urgence. Nombre d’associations l’ont signalé. Outre ces mesures spécifiques particulièrement dommageables, les personnes étrangères subissent, comme les autres habitantes et habitants, l’inflation et donc les hausses de loyers et de charges. En 1973, les locataires consacraient 10% de leurs revenus au loyer, aujourd’hui, c’est près de 30%… en moyenne, et pour beaucoup, c’est plus de la moitié des revenus. Le nombre d’expulsions locatives augmente et les lois qui protègent les personnes mal-logées et les sans-toit sont bafouées. De plus, dans les foyers de travailleurs migrants transformés en résidences sociales, les résidents n’ont pas le statut de locataire. Celles et ceux qui hébergent solidairement un proche sont donc sous la menace d’une expulsion, les gestionnaires engageant des poursuites judiciaires. Au final les hébergeurs comme les hébergés, avec ou sans-papiers, se retrouvent à la rue. Face à cela, face aux menaces du futur projet de loi Darmanin, le collectif Ucij, qui rassemble plus de 400 associations nationales et locales, dont la LDH, appelle à amplifier les mobilisations pour affirmer la solidarité et l’égalité des droits entre Françaises / Français et personnes exilées. |
Europe: de plus en plus de personnes à la rue et des politiques publiques qui font la différence
Au moins 895 000 personnes sont sans domicile fixe dans l’Union européenne et au Royaume-Uni, selon une estimation publiée mardi de la Fédération européenne des associations travaillant avec des personnes sans-abri (Feantsa). Un chiffre en hausse par rapport à 2019, mais tous les pays ne sont logés à la même enseigne.
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JO de Paris 2024 : la réquisition des logements étudiants Crous suspendue par la justice
Le Crous avait décidé de limiter les baux d’occupation des logements étudiants au 30 juin 2024, afin de rendre ces appartements disponibles aux visiteurs pendant les Jeux Olympiques. La justice vient de suspendre cette décision.
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Rentrée scolaire : au moins 1 990 enfants sont sans solution d’hébergement, un nombre en hausse de 20% sur un an, selon l’Unicef
L’Unicef et la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), qui publient un rapport mercredi, appellent le gouvernement « à mettre en œuvre une politique de la rue au logement » sur les temps « de l’urgence » et « du long terme ».
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Le gouvernement assume l’expulsion d’un émeutier condamné et de sa famille d’un logement social
La secrétaire d’Etat chargée de la Ville estime que, pour elle, « condamnation égal expulsion ».
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Le préfet du Val-d’Oise s’attribue l’expulsion du locataire d’un logement social condamné pour les émeutes, avant d’être sévèrement critiqué
DOUBLE PEINE ET PUNITION COLLECTIVE : L’EXTRÊME DROITE EST DÉJÀ AU POUVOIR
Expulsion au coeur de l’été : faire place nette pour les JO
Mardi 8 août au petit matin, les familles habitant au 17, rue Claude Bernard à Aubervilliers, pour certaines depuis plus de 5 ans, ont été mises à la rue du jour au lendemain. Sans perspective d’hébergement pérenne ou raisonnable, orientées vers Marseille alors que la plupart des 200 habitants travaillent en région parisienne, elles sont demeurées ou revenues aux alentours, sur les rives du canal de Saint-Denis.
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Royaume-Uni : des Afghans évacués des hôtels se retrouvent sans-abris
Le gouvernement britannique compte « intensifier » son programme de transfert des Afghans évacués de Kaboul, jusqu’ici hébergés dans des hôtels, vers le logement. Mais sur le terrain, nombre d’entre eux manquent de solutions et se retrouvent sans-abri. C’est déjà le cas d’un Afghan sur cinq, avance le réseau des conseils locaux britanniques.
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Une « mise à l’abri provisoire » n’est pas acceptable, la Mairie de Paris n’a pas tenu ses engagements
Le mardi 18 juillet les 168 habitant·es de la résidence Baudemons, située dans les anciens locaux du Centre d’Action Social de la Ville de Paris au 30 Rue Baudemons, Thiais (94) ont été expulsé·es par la préfecture de région à la demande de la Ville de Paris. La juge des référés a confirmé l’expulsion demandée par la Ville, car celle-ci s’était engagée devant elle à reloger l’ensemble de ses occupant·es et non pas de simplement les mettre à l’abri temporairement.
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La CEDH condamne la Belgique après la plainte d’un demandeur d’asile à la rue
La Cour européenne des droits de l’homme a condamné l’Etat belge après la plainte d’un demandeur d’asile guinéen. Celui-ci n’avait pas pu obtenir de place d’hébergement auprès des autorités, et a été contraint de dormir dehors pendant plus de quatre mois.
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Mayotte : « L’opération Wuambushu n’a pas résolu le problème des bidonvilles, elle l’a juste déplacé », s’agace Médecins du Monde
Suite à la venue de Gérald Darmanin venu défendre son opération Wuambushu dans le 101e département français, Médecins du monde (MdM) ne décolère pas. « Non, aucun problème n’a été résolu » en détruisant les bidonvilles existants. Au contraire, s’alarme l’ONG, les populations sont davantage invisibilisées et précarisées.
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C’est quoi le banga à Mayotte ?
La démolition d’un vaste bidonville à Mayotte, qui avait été suspendue par le tribunal judiciaire de Mamoudzou le 25 avril, a repris le 22 mai. Le bidonville «Talus 2» se situe dans le quartier de Majicavo, dans la commune de Koungou. Une partie des petites cases vétustes revêtent pour les Mahorais une signification bien particulière, celle de l’intégration des nouvelles générations dans la société. C’est ce que montrait un reportage de 1990.
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Opération « Wuambushu » à Mayotte : « La démolition systématique n’est pas forcément la bonne réponse », regrette l’association Droit au logement
Evacuation d’un camp de migrants près de Dunkerque
En dépit des conditions extrêmement précaires et de l’emprise des réseaux de passeurs, des milliers de migrants continuent de tout tenter pour rejoindre l’Angleterre.
En 2022, environ 46 000 personnes ont traversé la Manche à bord de petites embarcations.
Les forces de l’ordre ont commencé jeudi matin 4 mai à évacuer un camp de migrants à Mardyck, dans le Nord, qui a accueilli ces dernières semaines quelques centaines de personnes, dont deux cents étaient encore sur place mercredi.
En seulement deux ans, le campement a été déplacé sur trois communes, passant de Grande-Synthe à Loon-Plage, et enfin Mardyck.
Ces évacuations ajoutent « à leur précarité », sans rien régler.
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Morts du mal-logement en France
Les dispositifs d’hébergement d’urgence sont saturés, les difficultés d’accès au logement s’accentuent, et la rue continue de tuer. Au 14 avril, le collectif Les morts de la rue a déjà recensé les décès de 117 personnes depuis le début de l’année.
35 personnes en situation de rue, 11 personnes hébergées, en centre d’hébergement, chez un proche, à l’hôtel, dans un squat, et 71 personnes probablement sans chez soi , sont mortes depuis le début de 2023
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Les associations de solidarité demandent une revalorisation exceptionnelle des minima sociaux
Logement : avec la fin de la trêve hivernale, des associations craignent des expulsions en hausse du fait de l’inflation
Nuit de la Solidarité 2023 : 3015 personnes sans-abri recensées à Paris
3 015 personnes sans solution d’hébergement ont été recensées à Paris dans la nuit du 26 au 27 janvier. Une hausse par rapport à la précédente édition 2022 de la Nuit de la Solidarité.
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L’hébergement social dans l’Aube (10)
L’Hébergement social dans l’Aube: un besoin en forte croissance
Malgré une augmentation régulière du nombre de place en Hébergement social (plus de 100 000 places en France), ce nombre se révèle toujours insuffisant pour faire face, dans l’Aube comme presque partout en France, aux besoins sans cesse croissants.
L’Hébergement social est considéré comme une solution temporaire permettant, dans l’Aube, aux personnes précarisées par des difficultés sociales ou contraintes de quitter le logement familiale (femmes victimes de violence par exemple), de trouver un lieu de vie le temps de se reconstruire
A qui s’adresser dans l’Aube pour bénéficier d’un Hébergement social
L’admission à l’aide sociale et à ce titre, à l’Hébergement social, relève du Conseil Général. Dans l’ Aube, la demande de prise en charge peut être déposée auprès du CCAS le plus proche.
On distingue, en fonction des besoins immédiats, dans l’ Aube (10), 3 grandes catégories d’Hébergement social :
– Les Centres d’hébergement et de réinsertion Sociale (CHRS)
– Les Centres de stabilisation (CHS)
– Les Centres d’hébergement d’urgence
Les grands acteurs de l’Hébergement social dans l’ Aube
Le nombre toujours plus important de personnes en situation de précarité a nécessité de la part de l’Etat, une mise en réseau du dispositif d’accueil. Chaque département a vu la mise en place d’un SIAO (service intégré d’accueil et d’orientation) qui assure la régulation de l’orientation et de l’accès à l’Hébergement social
Le SIAO veille dans l’Aube, à la continuité de la prise en charge et coordonne les acteurs de l’Hébergement social.
Les centres d’accueil dans l’Aube
Carte
(Source)
Crise du logement : les femmes et les enfants d’abord
Comment l’État met des milliers de familles pauvres à la rue chaque année
Dans son ouvrage De gré et de force, le sociologue Camille François fait un état des lieux inédit de la hausse des expulsions en France. Après 10 ans de travail, il explique comment l’État met dehors des milliers de ménages endettés par an.
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Des maires de gauche s’alarment de nouveau du sort des enfants à la rue
Les élus jugent que le ministre chargé du logement n’a pas tenu l’engagement qu’il avait pris en septembre. Olivier Klein avait alors exprimé sa « volonté » de ne pas voir d’« enfants à la rue » cet hiver.